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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 21 janvier 2020

FO le syndicat qu’il vous faut

Enfin un propos intelligent : J’aime bien !
 
À savoir que pour Yves Veyrier de chez FO : « Le régime unique par point est un âge pivot permanent ».
Bé oui, naturellement : Et il était temps qu’on se le dise !
Et ce n’est pas que j’aime particulièrement FO (le « sein-dit-y’a-ka » qu’il vous faut) : J’ai été salarié (en vue de la « redresser ») d’une « œuvre sociale » de la Cégété dans un passé lointain, et FO n’est pas en odeur de sainteté dans leurs rangs.
À la CGT, c’était « des durs », mais avec le recul, j’ai apprécié.
Pour plusieurs raisons : J’ai appris plein de choses sur la « dialectique hégelienne appliquée », sur le sens de la « parole donnée » une fois que c’était « bouclé » autour d’un accord d’entreprise.
« Bouclé », ça veut dire que c’est « OK » sur le terrain, que ça part vers les instances fédérales qui donnent ou non son accord, puis au niveau confédéral, qui donne ou non son accord, et ça redescend en « pluie-fine » au niveau fédéral puis sur celui du terrain, avec ou non des amendements : Si on abonde, c’est « OK » pour tout le monde et ça se met en place sans difficultés, sinon, c’est le « mouvement social » dur. Et en plus, ils préviennent ouvertement !
Des « honnêtes » qui n’hésitent pas à mouiller la chemise pour les « gueux-sans-dents » du terrain : Ils ont les moyens pour ça (recrutés et rémunérés pour ça notamment chez les électriciens-gaziers, à mon époque… reculée).
Question de prestige.
 
La CFDT, ce sont des minoritaires dans la fonction publique et assimilé. Pas grand-chose à en tirer d’autant qu’ils surfent sur leur soi-disant « réformisme », mais ils sont majoritaires ailleurs, mais avec eux, on peut signer à peu-près n’importe quel accord d’entreprise, du moment qu’ils recrutent de l’adhérent nouveau.
En fait, ils ne veulent pas pratiquer la politique de la chaise vide, préférant passer pour des « sociaux-traîtres » de la classe ouvrière pour obtenir des résultats et justement, avec eux on peut « négocier »…
La CFTC, ça n’existe plus ; Sud, je ne connais pas, FNSU, ce sont les « réformateurs » de la fonction publique (comme la CFDT pour le privé) et les FO ont encore quelques bastions, notamment dans les activités « publiques ». Pour un temps et jouent leur survie dans les bras-de-fer auxquels ils participent.
 
En fait, les plus « radicaux » ça reste les CGC-CFE, les cadres, beaucoup plus corporatistes qu’ils ne sont perçus mais dont la population disparaît au fil du temps : Certains se demandent ce qu’est « être de gôche », eux n’ont pas encore répondu à la question de savoir ce qu’est « d’être cadre » (ou agent de maîtrise), des notions qui n’existent qu’en « Gauloisie-jupitérienne ».
C’est un effet de l’Histoire, une scorie historique.
Je sais, j’ai été cadre toute ma vie professionnelle : Débutant, confirmé, supérieur, même « hors-cadre » pour avoir été mandataire social et « cadre dirigeant » à différentes reprises.
Et je ne sais toujours pas ce que c’est.
Enfin si : Cotiser à l’APEC et parfois sortir du champ de compétence des Prud’hommes (un mandataire social répond de son contrat de labeur devant les tribunaux de commerce ou correctionnels, ce que semble ignorer « Karlos-Gomme » dont on parlait encore hier…).
Mais l’essentiel de l’activité « d’un cadre », ça reste de concilier en permanence les contraires et oppositions et la plupart du temps « dans l’urgence ».
Parfois ça laisse un peu de temps pour « imaginer » l’avenir de la « boutique » et tenter de l’organiser au mieux des intérêts de tout le monde, salariés, clients, banquiers, fournisseurs et… propriétaire(s) !
 
Ceci dit, il y en a qui savent compter, et d’autres pas du tout.
C’est d’ailleurs le « bonus » de la CFDT qui propose, à propos des retraites, de lancer une consultation sur le financement du futur régime universel.
Bien vu.
Sauf qu’on connaît déjà les réponses de la CGT : Faire cotiser plus le patronat, piquer sur les dividendes, les profits, inventer des taxes nouvelles, etc.
Pas question répondent en chœur les autres (hors SUD qui surfe dans les entreprises encore publiques), et pour cause : Cela revient à augmenter le « salaire différé » des prolétaires et on n’est pas sûr que ça n’engendrera pas un chômage accru, la faute à scier la branche sur laquelle sont assises les entreprises dans la compétition « internationale »… et locale !
Bon, pour les « marchés protégés » (encore un temps), genre monopole d’État, c’est le kontribuable qui paye (vous quoi… avec ce qui vous reste encore) et lui est réputé indéfiniment solvable par tous les économistes keynésiens de la planète, alors pourquoi se priver…
Ce qui est faux et de toute façon ne concerne pas vraiment les secteurs d’activité dites « marchandes »… ouverts à la concurrence mondiale : On a assez délocalisé pour savoir au moins ça, et détruit tellement d’emplois que ce n’est même plus envisageables (hors les ports, le trafic aérien, le métro et quelques autres bénéficiant d’une « rente de situation »… géographique.)
 
Dès lors, tu comptes bien : Admettons comme hypothèse que tu cotises toute ta vie pour 1.000 points par an (là encore c’est faux : Tu cotiseras pour plus vers la fin de ta carrière qu’au début, ou alors tu t’es fait avoir sous toutes le coutures…). Peu importe sa valeur et celle de la rente qui sera servie par point.
Tu bosses à partir de 20 ans et arrivé 40 ans plus tard, tu as 40.000 points affichés au compteur. Tu bosses jusqu’à 65 ans, tu en auras 45.000 à transformer en rente, toutes choses égales par ailleurs. Soit 12,5 % de mieux.
Forcément, « la question de l'âge-pivot est intrinsèque au régime unique par point du fait que l’État, en dernier ressort, peut jouer sur la valeur du point et son rendement. »
Bé oui : Ton espérance de vie de pensionné n’est pas la même entre 60 et 65 ans, forcément.
 
C’est pourquoi je vous proposais il y a encore peu de mettre l’âge pivot à 60 ans et de « surcoter » la valeur de la pension de 2 % par an « post-soixantaine » pour tout le monde (avec peut-être des aménagements pour les « métiers pénibles », si on parvient à les définir de façon non conflictuelle… On y reviendra peut-être une autre fois.)
Soit une valeur 100 pour 60 ans, 102 puis 104 pour respectivement 61 et 62 ans, puis 106, 108, 110 pour 63, 64, 65 ans (et plus si affinités, comme on dit…).
De toute façon, plus « ça dure », plus ce sont des pensions en moins à payer… moins longtemps : On doit pouvoir donc en « restituer » eu fil du temps : Logique, non ?
Et du coup, plus d’âge pivot (ou d’équilibre), plus de grève, un « équilibre naturel » retrouvé, une avancée sociale de plus (avancement de l’âge de la retraite, il n’y a rien de plus « social » pour tous ceux qui en ont marre de bosser pour se faire plumer par le fisc) et effectivement des « ajustements » marginaux à venir en fonction des populations cotisantes et pensionnées.
 
Mais le leader de FO va plus loin : « Si avec ces paramètres, la pension n'est pas au niveau qui garantit une retraite correcte, les gens n'auront pas d'autre choix que de continuer à travailler pour accumuler plus de points ». Remarque de bon sens, sauf que c’est déjà le cas : Les pensions versées n’assurent déjà plus le minimum « correct » au point qu’on a même inventé le « minimum-vieillesse » depuis des années…
« Avec ce régime unique par point, j’ai déjà dit que cet âge de 62 ans risquait fort de devenir virtuel. Ce système est presque un âge pivot permanent. »
D’accord, c’est une aberration mentale : 60 ans, c’est beaucoup mieux !
Et c’est une konnerie lamentable d’avoir avancé une telle « barrière » psychologique, sauf qu’elle existe déjà et que le régime Agirc-Arrco la porte déjà, avec l’accord des mêmes « seins-dit-y’a-ka », à 64 ans…
Faudrait savoir si c’est « équitable », « juste » ou parfaitement ignoble…
 
En fait, la « konnerie », d’autant plus que tout cela a été étudié depuis plus de 2 ans par « De-la-Voix », c’est de l’annoncer et du coup d’en justifier pour faire des économies. Autrement dit mélanger le « systémique » et le « comptable ».
Ben c’est lié et ce que proposait le gouvernement était l’entrée en vigueur de l'âge pivot dès 2022, y compris dans le système actuel.
« Pour le gouvernement, c’est une façon d’agir plus rapidement sur les économies à réaliser en contraignant les salariés, soit à subir un malus sur leur pension, soit à demeurer en activité » quand ils le peuvent…
Parce que passés 55 ans, conserver ou retrouver du travail, avec la cotisation « De-la-lande », ça n’a rien d’évident, d’autant qu’on coûte cher à cet âge-là, même à l’embauche.
« Le retrait de l’âge pivot signifie que ce sera moins violent immédiatement mais ça ne change pas la nature du régime unique par point. D’ailleurs le Premier Ministre dans sa lettre confirme qu’il y aura bien un âge d’équilibre in fine ! »
Eh oui, seulement pour ceux qui savent lire, il n’y a pas eu de renoncement de la part du « Premier des sinistres »…
 
« L’équilibre et l’avenir de nos retraites, y compris en y intégrant la hausse de l’espérance de vie et le rapport entre actifs et cotisants, demande selon nous en premier lieu d’assurer pour chacun un véritable emploi à temps plein et à durée pérenne dès l’entrée dans la vie active et jusqu’à la retraite » Un grand rêveur ou alors il ne lit pas la presse économique tous les jours…
« Cela pose la question de l’emploi des jeunes avec l’allongement de la durée des stages qui ne sont pas pris en compte dans le calcul des droits à la retraite. Il y a également la question des bas salaires qui touchent plus souvent les femmes. L’emploi des seniors est également déterminant. Comment les entreprises peuvent faire en sorte de maintenir en emploi des salariés au-delà de 55 ans ? Il y a beaucoup de chantiers. »
Il a raison et oublie les temps partiels, les contrats successifs et intermittents et plus globalement les périodes de chômage des carrières « hachées », donc quelle que part la difficulté des entreprises à adapter leurs effectifs à leurs activités, leurs besoins en formation adaptées (qu’elles payent de toute façon), bref, le coût de l’emploi dans son ensemble : On a tellement chargé la barque au fil du temps que les coûts de production ne peuvent pas tous être répercutés sur les clients (qui deviennent insolvables au fil du temps, tellement il leur en reste si peu en fin de mois…).
 
C’est le résultat de toutes ces politiques successives qui ont tué à petit-feu le dynamisme du tissu économique du pays.
Tenez, rien que la 5ème semaine de congés payés et les 35 heures ont forcément réduit autoritairement de 20 % la capacité de production du pays en une décennie…
Forcément, au bout du bout, ça a un impact sur le « mieux vivre » des « sans-dents » qui s’est retrouvé dans les niveaux de chômage quelques années plus tard.
Et le chômage, c’est autant de moins de salaire « cotisant », donc de « droit à pension ».
Les « syndicaleux » ont oublié tout ça…
Remarquez, ça aura fait la fortune des « économies émergentes » qui ont accueilli à bras ouverts les entreprises « délocalisantes » : Ne venez pas vous plaindre…
Et qu’il aura fallu inventer quantité d’aides et d’exonérations sur les charges sociales pour sauver ce qui pouvait l’être encore : C’est l’impôt qui paye (vous, jusque dans votre assiette, avec ce qui vous reste…)
140 milliards/an parait-il…
 
Ceci dit, pour FO, la solution reste simplissime : « Une des suggestions du conseil d’orientation des retraites (COR) est que 1 % supplémentaire de cotisations permettrait de rétablir l’équilibre du régime à horizon 2030. »
On va y venir, probablement par la voie de la CSG et un prolongement (et une réaffectation) de la CRDS d’ici 2024 : Si ce n’est plus sur toutes les bouches, c’est dans tous les esprits…
Car lui-même constate qu’ : « Il a fallu des grèves et des manifestations importantes pour que le gouvernement finisse par comprendre qu’il n’avait pas réussi à expliquer, ni à convaincre. Il a fini par reculer à la génération 1975 la date de mise en œuvre effective de son projet alors qu’il devait entrer en vigueur pour la génération 1963. Il a décalé plus loin dans certains secteurs d’activité, dans les transports par exemple. Il a concédé plusieurs dispositions spécifiques pour les marins, les gendarmes, les policiers, les personnels navigants de l’aviation. Il a dû reconnaître qu’il y avait un problème pour les enseignants. (…)  Il a fallu des grèves et des manifestations pour que le gouvernement finisse par entendre. »
Eh oui : Des amateurs pris dans leur propres pièges de « sachants autistes et trisomiques » !
Ils ont pourtant eu le temps de tourner 7 fois la langue dans leur bouche avant d’avancer et résultat, « d’universel », le nouveau régime ne sera même pas plus « général » que le précédent.
Bref, un large « loupé »…
 
Bien sûr, son collègue de la Cégété a un discours plus anxiogène relatif aux régimes de capitalisation. Que forcément en diminuant la tranche B (des complémentaires) de 164,5 K€/an comme actuellement, à 120 K€/an seuil à partir duquel tu cotiseras mais sans acquérir de points supplémentaires, tout le monde a pigé que c’est une voie royale pour des régimes « surcomplémentaires » (déductibles car dits de l’article 39 du CGI) qui vont aller grossir les encours des entreprises d’assurance.
Ce n’est pas pour rien qu’on vous parle de « Black-rock » (et de quelques autres, Vanguard mutual Fund, par exemple…).
Des accords sont d’ailleurs en cours de négociation avec Malakoff, AG2R et d’autres.
 
Tout cela m’amuse : Mon dernier « boss » serait encore en vie, qu’il m’aurait demandé d’étudier le « trading de points de retraite » et s’il n’avait pas eu l’idée tout seul, je la lui aurais suggérée.
Tu prends un « d’jeun » qui cotise. Il acquiert des points. Il est tellement assommé par tous les prélèvements obligatoires qui lui tombent sur le râble alors qu’il veut se constituer un patrimoine de sécurité (achat de son logement) qu’il est obligé de continuer de payer un loyer hors de prix pour une crotte sans être jamais « proprio » passé 30 ou 40 ans.
D’autant que la Banque de Gauloisie vient de demander aux banquiers de restreindre l’activité « prêt immobilier », il n’a pas assez pour constituer un « apport personnel ». Son drame.
Moâ, à 40 balais, j’étais proprio et à 50 dépassés je n’avais plus de dette (hors mes découverts récurrents…)
Il met en gage « ses points » et on lui avance l’argent pour son apport…
 
Un homme (ou une femme) heureux(e) qui fonde foyer et passera sa vie à rembourser « plus tard », s’il ne meurt pas avant : Ça se calcule…
Je suis sûr que mon « boss » aurait aimé : Un « truc » à se les faire « en or » auquel personne ne semble penser encore. Mais c’est tout simplement de la capitalisation de points (pour une rente future et aléatoire), « gageables » donc « négociables », ouverte aux « zinzins » (investisseurs institutionnels et autres assureurs) qui n’est pas possible avec le régime de retraite actuel (le général).
Elle n’est pas magnifique, la vie dans ces conditions-là ?
Parce que notre « d’jeun », il n’aura plus à payer un loyer ruineux dès arrivé à la moitié de sa carrière…

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