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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 20 janvier 2020

L’affaire « Karlos-Gomme »…

Où l’image déplorable du Japon !
 
Je vous le dis tout de suite, je n’ai aucune appétence pour le bonhomme : C’est un « X-Mines », un matheux, passé par chez les Jésuites au collège Notre-Dame de Jamhour, en « prépa » scientifiques de mathématiques supérieures et mathématiques spéciales du collège Stanislas, alors annexe du lycée Saint-Louis.
« Stan », une ékole à « élites friquées », il faut connaître pour apprécier…
Il passe d’abord chez Michelin puis se taille une réputation de « cost-killer » chez Renault : À la fin des années 1990, il y met en place une politique radicale de réduction des coûts qui permet de rendre au groupe sa rentabilité. Et « chez ces gens-là », réduire les coûts, c’est d’abord réduire les effectifs, stratégie qu’il décline chez Nissan alors au bord de la faillite.
Jusque-là, je n’ai jamais commenté ses actions en entreprise. Jamais…
Je note juste, pour en avoir maintes fois fait mon credo de « redresseur d’entreprises », que quand on licencie, on perd aussi des compétences…
Qui parfois vont à la concurrence (ce que font d’ailleurs quelques « responsables » Renault qui passent aujourd’hui chez PSA), ce qui n’est jamais bon pour « la boutique ».
Mais on peut en discuter, naturellement…
 
Reste le bilan financier pour les actionnaires, les salariés et les clients. Or, un aspect interpelle : Le bilan particulièrement flatteur qu’il s’attribue en tant que patron de Renault, de Nissan et de l’Alliance !
Là, je demande à voir…
Il affirme avoir laissé au nouveau PDG de Nissan, « une entreprise rentable, forte de 20 milliards de dollars de cash ».
« Franchement, il n’y a plus d’Alliance », a-t-il lâché. « Il semble que toutes les décisions soient prises par consensus. J’ai géré ces entités pendant 17 ans, je peux vous dire que le consensus ne fonctionne pas, il faut forcer les gens pour avoir des synergies ».
Et d’affirmer que : « Cela fait peur quand vous avez des gens pas compétents ».
Et de prendre en témoin les marchés : « Le cours de Bourse de Nissan a baissé de 10 milliards de dollars » depuis son arrestation.
La vraie valeur de Nissan…
Sur plus de 2.400 milliards (de yens ?), il y a encore de beaux restes…
Ça ne valait pas grand-chose il y a quelques années.
Si le redressement de Nissan, lors de sa reprise par Renault en 1999, est incontestable (et incontesté), c’était au prix d’une « révolution nippone » : On va y revenir.
Et son bilan réel à la tête de Renault fait débat.
 
Sur le papier, les résultats de Renault lui sont pourtant favorables. Le constructeur automobile n’a cessé de battre ses records de vente, année après année. En 2018, le groupe Renault a vendu 3,9 millions de voitures dans le monde, soit pratiquement un million d’unités supplémentaires en dix ans. Le groupe a également largement accéléré son internationalisation en consolidant ses positions sur plusieurs marchés émergents comme l’Amérique Latine, la Turquie, le Maghreb, la Russie et l’Inde. Le lancement en Chine est en revanche un échec, puisque le marché chinois s’est brutalement retourné au moment où Renault avait commencé son déploiement…
On signale qu’au même moment, PSA se prenait une mandale en Iran…
Mais PSA va devenir un « major » internationale avec son « alliance » Fiat-GM.
 
En réalité, Renault a surfé sur le rattrapage des ventes après la crise de 2009. Au même moment, le groupe a bénéficié de l’impact favorable de ses nouveautés comme c’est traditionnellement le cas quand un constructeur sort de nouveaux modèles. L’entreprise a en effet déroulé un plan produit totalement rénové avec de nouveaux codes stylistiques notamment sous la houlette de Laurens Van den Acker. La marque au losange a saturé le marché de nouveaux modèles. Jusqu’à trois par an…
Pas mal : Une stratégie « de volume » portée tambour battant…
Mais en réalité, cette stratégie a dissimulé un affaiblissement critique des fondamentaux de Renault : Renault a totalement raté la marche de la montée en gamme du marché !
Ce qui a impacté la baisse de la valeur résiduelle des produits Renault au moment où les offres de location longue durée, favorisées par des taux d’intérêts très bas, ont pris une place prépondérante sur le marché du neuf.
Car si le renouvellement du design a été un succès (redevenu premier motif d’achat de la marque), sur la qualité perçue, Renault a pris beaucoup de retard, y compris sur Peugeot. L’entreprise n’a pas su recréer un univers de marque qui aurait permis aux clients d’aller chercher les meilleurs niveaux de finition.
Pire que cela, on ne compte plus les « flops » sur les segments supérieurs : Espace, Koleos, Talisman, Scenic…
Même Le Kadjar, lui, a fait deux fois moins de volumes que son concurrent, la 3008, et surtout, il n’était pas disponible en finition haut-de-gamme…
Pas de chance, c’est là qu’est la marge !
 
Au final, la croissance des ventes du groupe Renault a surtout été le fait des modèles d’entrées de gamme. D’ailleurs, les ventes de la seule marque Renault ont à peine augmenté entre 2008 et 2018 : Avec 2,5 millions d’unités, la marque a gagné 100.000 immatriculations alors qu’à l'échelle du groupe, le volume supplémentaire de véhicules dépasse le million d’unités sur cette période. La croissance du groupe a donc été essentiellement portée par Dacia, une marque certes très rentable, mais sur des échelles de prix très inférieures au potentiel des segments supérieurs…
Autrement dit, la part des ventes de la marque Renault dans le total du groupe est passé de 87 % en 2008 à 64 % en 2018. Et encore, cette part serait encore plus faible en excluant les modèles Dacia vendus sous la marque Renault et attribués à la marque au losange dans les calculs.
Les deux derniers lancements de la marque, la Clio et le Captur, ont tous les deux intégré cette volonté de monter en gamme. Les designers ont travaillé la planche de bord et les matières afin de gagner en qualité perçue. Ils ont également modernisé leur système de connectivité.
 
Même sur la voiture électrique, dont Renault a été à l’avant-garde et souvent mis à son crédit pour sa prise de risque, le bilan est contrasté. Certes la Zoé est l’une des voitures électriques les plus vendues en Europe, mais Renault n’a pas su creuser l’écart et semble désormais à la remorque du marché. Les concurrents ont ainsi lancé des gammes électriques autrement plus ambitieuses avec notamment des SUV 100 % électrique à l’image de Peugeot, DS ou encore Volkswagen.
 
Résultat, au premier semestre 2019, la marge opérationnelle de Renault était de deux points inférieure à celle de PSA (hors Opel), alors même qu’il profite de 5 milliards d’euros de synergies avec Nissan. En outre, le groupe a d’ores et déjà annoncé en novembre que la marge opérationnelle pour l’année 2019 serait moins bonne qu’annoncée…
Enfin, la chute des cours sur les titres Renault et Nissan avaient commencé avant l’arrestation de son patron. Quelques mois auparavant, le titre de Renault s’échangeait autour de 98 euros, contre 67 euros la veille de son arrestation.
Et vous avez tout compris de la « réussite » industriel du sieur…
 
Enfin, dernier point essentiel, la panne de l’Alliance contre laquelle « Karlos-Gomme » n’a cessé de pester : D’après lui, le japonais a monté l’affaire avec les procureurs japonais dans le seul but de neutraliser l’Alliance et un projet de fusion. Avant d’attribuer la responsabilité de cette déchéance à la mauvaise méthode de son successeur.
Là, il n’a pas tout compris : Son management, sa méthode qui a consisté à concentrer les pouvoirs et à neutraliser les contre-pouvoirs à travers une organisation pyramidale, en cumulant les postes de PDG (PDG de Renault, de Nissan, puis président de Mitsubishi) a en réalité sciemment mis l’Alliance dans une situation de dépendance autour de sa seule personne, et ce, malgré les critiques.
Il aura fallu que le gouvernement « Gauloisien » exige un plan de succession pour qu’il s’y attelle. Trop tard : On a dû se contenter de promesses incantatoires !
En réalité il n’a préparé ni sa succession, ni la pérennité de l’Alliance au-delà sa propre personne.
Sa chute était donc inéluctable dès lors que son patron n’était plus aux manettes…
Logique.
Mais pas seulement.
 
J’ai connu l’époque où les Japonais faisaient de l’espionnage tous azimuts : Ils fréquentaient tous les salons du pays, photographiant à tout-va les exposants, ramassant les plaquettes et, à leur temps-libre en la « Kapitale » des « Parigots-bobos-sur-plage » les devantures des boutiques.
Des sangsues. Des pique-assiettes. Copiant parfois, trait pour trait, des projets y compris dans l’immobilier (et pas seulement les boutiques de luxe ou les savoir-faire nationaux) faisant fi de la « propriété intellectuelle » de tous et chacun.
C’est d’ailleurs ce qui est reproché au Chinois qui font la même chose (sauf qu’eux, on leur apporte directement les croquis, dessins et plans : Ils ont de moins en moins besoin de se déplacer…).
Toute une culture du pillage qui s’étend d’ailleurs jusqu’en Corée du sud que personne et que n’ose critiquer : Ce sont des alliés depuis la fin de la dernière mondiale. Même s’ils ont déporté la guerre sur le plan industriel sans que personne n’y voit rien à redire.
 
Les participations croisées de Renault et Nissan (puis Mitsubishi) ne sont pas le fait de « Karlors-Gomme », mais de son prédécesseur.
Sauf que lui en aura tiré la couverture à lui de façon insensée. Enfin, c’est mon point de vue personnel et conforme à « mon éthique » : Nous n’avons manifestement pas la même.
Et il voulait aller plus loin : Une fusion de toutes les entités !
Drame pour les nippons…
Grosse erreur stratégique : Si les Japonais aurait bien vu que Nissan absorbe Renault, l’inverse est impossible à imaginer pour eux.
N’importe qui aurait pu le lui dire.
Ça a probablement été dit, mais il n’aura pas écouté, sûr de son destin…
Quand on est mégalomaniaque, c’est tout-à-fait logique.
Et on en aura eu une démonstration avec son « fabuleux mariage » à Versailles.
Mais quelle idée, quelle idée ! Ce n’est pas parce qu’on parle en direct avec les chefs d’État qu’on en est un pour autant.
« Big-Moustache » l’aura appris à ses dépends il y a quelques années de ça…
Et ils auront mis les moyens (200 millions de dollars, paraît-il…)
 
Lorsque nous avons appris le motif de sa (violente) mise en garde à vue – qui en réalité a été une incarcération de plusieurs mois dans des conditions dignes de la Corée du Nord – quant à la soi-disant non déclaration de revenus qu’il… n’a jamais touchés, il fallait comprendre qu’il s’agissait de tout sauf de justice.
Et, à mon sens, il faut remonter aux sources du deal pour comprendre : À l’époque, tout le monde savait que le Japon ne laisserait jamais Nissan aux mains de Renault et que la seule raison pour laquelle ils avaient accepté de vendre une partie de leur société et d’avoir « Karlos-Gomme » comme « boss », était de lui laisser faire « le sale boulot », consistant à licencier des employés et fermer des usines, dans un pays où l’emploi à vie existait encore et où aucun chef d’entreprise japonais ne voulait prendre la responsabilité de faire ce travail.
Non pas que les capitaines d’industries japonais soient plus kons ou moins compétents que leurs homologues étrangers, mais que ça ne se faisait pas au pays du soleil-levant au regard d’un code de valeurs que manifestement les occidentaux ne peuvent pas comprendre.
 
Le modèle économique et entrepreneurial japonais s’éloigne effectivement des modèles capitalistes occidentaux où la recherche du profit et de versement de dividendes aux actionnaires est la motivation première de l’entreprise.
Au Japon les entreprises cherchent la plupart du temps à servir autant leurs actionnaires que leurs clients et que leurs employés. Et c’est un pays où les dirigeants de grandes entreprises sont très peu rémunérés comparés à leurs homologues dans beaucoup d’autres pays capitalistes.
Ces mêmes chefs d’entreprise ont une responsabilité sociale et morale et c’est pour ça qu’il était inconcevable d’aller fermer des usines, et délocaliser une partie des employés, d’autant plus d’un des fleurons de l’industrie japonaise, à savoir Nissan.
Chez nous, l’équivalent est « l’intérêt général » devenu depuis peu « durable », « renouvelable », voire « circulaire » et en tout état de cause « écolologiste »…
 
Or, Nissan fait partie du patrimoine industriel japonais, au bord de la faillite, avec personne pour faire « le sale boulot ». C’est pourquoi les Nippons ont décidé de laisser faire ce travail par le « Gauloisien ». Mais dans leur esprit, il n’a jamais été question que ce patrimoine industriel quitte leur île.
Renault et « Karlos-Gomme » n’étaient que des « maux nécessaires », mais non une finalité de long terme.
Pour ne pas l’avoir compris, il était envisagé de transformer l’Alliance en une intégration plus complète, ce qui se serait manifesté dans l’esprit « des Japonais » par l’absorption de Nissan par Renault.
L’erreur, car ça, c’est proprement inacceptable et c’est ce qui a tout déclenché.
 
Et pour bien comprendre ce qui s’est passé, il faut savoir qui « dirige » vraiment le Japon et qui est le garant de ses valeurs « morales » du point de vue économique : Il faut savoir qu’il y a une centaine de familles au Japon qui détiennent tous les pans de l’industrie et de l’économie et qui fonctionne main dans la main avec le milieu politique dominant la majorité, quasi-continuellement depuis l’après-guerre.
Le puissant ministère de l’économie, le MITI fondé en 1949 et réorganisé en METI en 2001, en est une des plus pures expressions et leur outil.
Et le fameux bureau des procureurs, leur ultime recours pour décider ce qui correspond à ce que le Japon doit être ou ne pas être.
Il a tous les pouvoirs, et comme le rappelait « Carlos-Gomme », les juges nippons ne décident jamais de rien : Ce sont les procureurs qui décident de tout.
 
Et ce qu’on vient de découvrir, c’est que leurs méthodes sont dignes de l’Inquisition moyenâgeuse ou de ceux de la Corée du Nord ou de la Chine, à savoir que leur seul objectif n’est pas de rechercher la vérité, mais de faire confesser les accusés – présumés irréfragablement coupables – des crimes dont on les accuse.
Pour ce faire, les accusés sont enfermés indéfiniment, théoriquement une période de 72 heures + 10 jours, renouvelable une fois, soit un total de 23 jours, mais en réalité de nouvelles charges peuvent être mises en avant pour le laisser enfermé ainsi pendant des mois.
Et pendant tout ce temps les accusés n’ont pas le droit d’avoir d’avocat pendant leurs interrogatoires qui durent jusqu’à 8 heures d’affilée par jour et qui peuvent se dérouler jour et nuit. Ils sont dans des cellules où la lumière est allumée jour et nuit et on les menace de s’en prendre à leurs familles et à leurs proches s’ils ne confessent pas ce dont on les accuse.
S’il n’y avait eu que le cas de Carlos Ghosn, on pourrait douter de cette réalité, mais les cas sont tellement nombreux au Japon que malheureusement c’est une triste vérité indéniable.
Voilà le vrai visage du véritable pouvoir – inique – qui prévaut au Japon.
Et c’est grâce à « Karlos-Gomme », le monde entier peut maintenant en être informé.
 
Savez-vous qu’on estime que Nissan a dépensé 200 millions de dollars à faire son enquête sur lui ? Que Nissan a eu tout loisir de ne transmettre que les pièces et documents venant enrichir ses accusations, de faire disparaître ce qu’elle souhaitait etc. alors que « Karlos-Gomme » n’avait accès à rien, était enfermé et interrogé sans avocat pendant des mois ?
Et que malgré tout il a réussi à mettre en place une équipe juridique pour se défendre et grâce à la pression internationale a été mis en liberté sous caution sans jamais avoir confessé quoi que ce soit.
Qu’il n’avait accès en cellule à aucun document pour essayer de se défendre. Alors que chez Nissan on avait saisi tous ses documents, ses ordinateurs etc.
Avec quels éléments de preuve avait-il alors une chance de se défendre ?
Peut-on franchement parler de justice, à charge et à décharge comme chez nous ?
Avec de tels moyens et des campagnes de propagandes médiatiques avec des fuites permanentes orchestrées par le bureau des procureurs véhiculant les pires rumeurs, quelles chances avait-on de voir la vérité apparaître au grand jour ?
Aucune… bien évidemment.
 
Quel est son crime – à attendre un procès d’ici 2023 ou 2024 ?
Soyons honnêtes, il est fort probable que, comme beaucoup d’hommes d’affaires et d’entreprises, qu’il ait eu recours à de l’optimisation fiscale de façon à être imposé le moins possible sur ses revenus et ait pu commettre quelques « arsouilleries » limites « border line ».
On a le droit de critiquer la chose d’un point de vue personnel en se disant que c’est immoral, pas éthique etc. mais en aucun cas ces jugements ne doivent nous pousser à en faire le fondement d’une légalité d’accusation et de lynchage de sa personne, surtout quand ça reste légal, permis et proposé par les lois fiscales elles-mêmes.
Dans la mesure où tout ce qui a été fait, l’a été légalement – ce qui est très certainement le cas étant donné qu’il a dû être très bien entouré de conseillers fiscaux –, on ne peut, comme ont essayé de le faire les procureurs japonais faire passer cela pour des délits légaux passables de condamnations.
Et on ne peut pas encore enfermer et condamner « préventivement » des gens pour ce que l’on pense ne pas être moral ou éthique. On peut le dénoncer, essayer de faire changer les lois sur l’optimisation fiscale, mais on ne peut pas faire ce que les procureurs ont essayé de faire, à savoir bâillonner un homme en l’empêchant de s’exprimer et de se défendre.
Cela ne justifie de toute façon pas la maltraitance d’une extrême violence dont il a été l’objet et dont quasiment personne n’aurait pu ressortir indemne, comme les 99,6 % de condamnations en témoignent.
D’un autre côté, au Japon on ne peut accepter de perdre la face (pour le bureau des procureurs) quelle chance avait-il d’avoir un procès véritablement équitable ?
 
Je n’encourage pas la fuite devant les responsabilités : Il en va de nos (pôvres) libertés. Et j’espère que libre de se défendre et il acceptera de faire face à la justice de tout autre pays, dans la mesure où il bénéficierait d’un procès équitable.
Mais qu’en est-il des procureurs japonais ? De leur honneur à servir la justice, eux qui n’ont pas évolué se cantonnant au seul « culte de l’aveu » ?
Après son « évasion », se feront-ils harakiri ?
Probablement pas et tant mieux : La mort d’un homme ne vaut pas, ni pardon, ni réparation, jamais et aucunement.
C’est déjà assez dur de vivre comme ça, dans ce monde-là perclus d’injustices et de misères.
 
En revanche, « Karlos-Gomme », malgré tous les reproches que je formule d’une façon générale à son encontre – notamment sa mégalomanie pathétique – aura eu le mérite de faire savoir qu’au Japon, vous êtes bien accueilli en qualité de touriste.
Mais qu’il faut être né là-bas pour y faire du business.
Finalement, c’est comme en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » : Vous êtes tous les bienvenus, mais ne vous mêlez surtout pas de leurs affaires. Même les « natifs-autochtones » restent prudents. Et vous savez l’image déplorable que ça renvoie…

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