Où l’image déplorable du Japon !
Je vous le dis tout de suite, je n’ai aucune appétence
pour le bonhomme : C’est un « X-Mines », un matheux, passé par
chez les Jésuites au collège Notre-Dame de Jamhour, en « prépa » scientifiques
de mathématiques supérieures et mathématiques spéciales du collège Stanislas, alors
annexe du lycée Saint-Louis.
« Stan », une ékole à « élites friquées »,
il faut connaître pour apprécier…
Il passe d’abord chez Michelin puis se taille une
réputation de « cost-killer » chez Renault : À la fin des années
1990, il y met en place une politique radicale de réduction des coûts qui
permet de rendre au groupe sa rentabilité. Et « chez ces gens-là », réduire
les coûts, c’est d’abord réduire les effectifs, stratégie qu’il décline chez Nissan
alors au bord de la faillite.
Jusque-là, je n’ai jamais commenté ses actions en
entreprise. Jamais…
Je note juste, pour en avoir maintes fois fait mon credo
de « redresseur d’entreprises », que quand on licencie, on perd aussi
des compétences…
Qui parfois vont à la concurrence (ce que font d’ailleurs
quelques « responsables » Renault qui passent aujourd’hui chez PSA),
ce qui n’est jamais bon pour « la boutique ».
Mais on peut en discuter, naturellement…
Reste le bilan financier pour les actionnaires, les
salariés et les clients. Or, un aspect interpelle : Le bilan particulièrement
flatteur qu’il s’attribue en tant que patron de Renault, de Nissan et de l’Alliance !
Là, je demande à voir…
Il affirme avoir laissé au nouveau PDG de Nissan, « une
entreprise rentable, forte de 20 milliards de dollars de cash ».
« Franchement, il n’y a plus d’Alliance »,
a-t-il lâché. « Il semble que toutes les décisions soient prises par
consensus. J’ai géré ces entités pendant 17 ans, je peux vous dire que le
consensus ne fonctionne pas, il faut forcer les gens pour avoir des synergies ».
Et d’affirmer que : « Cela fait peur
quand vous avez des gens pas compétents ».
Et de prendre en témoin les marchés : « Le
cours de Bourse de Nissan a baissé de 10 milliards de dollars » depuis
son arrestation.
La vraie valeur de Nissan…
Sur plus de 2.400 milliards (de yens ?), il y a
encore de beaux restes…
Ça ne valait pas grand-chose il y a quelques années.
Si le redressement de Nissan, lors de sa reprise par
Renault en 1999, est incontestable (et incontesté), c’était au prix d’une « révolution
nippone » : On va y revenir.
Et son bilan réel à la tête de Renault fait débat.
Sur le papier, les résultats de Renault lui sont
pourtant favorables. Le constructeur automobile n’a cessé de battre ses records
de vente, année après année. En 2018, le groupe Renault a vendu 3,9 millions de
voitures dans le monde, soit pratiquement un million d’unités supplémentaires
en dix ans. Le groupe a également largement accéléré son internationalisation
en consolidant ses positions sur plusieurs marchés émergents comme l’Amérique
Latine, la Turquie, le Maghreb, la Russie et l’Inde. Le lancement en Chine est
en revanche un échec, puisque le marché chinois s’est brutalement retourné au
moment où Renault avait commencé son déploiement…
On signale qu’au même moment, PSA se prenait une mandale
en Iran…
Mais PSA va devenir un « major »
internationale avec son « alliance » Fiat-GM.
En réalité, Renault a surfé sur le rattrapage des
ventes après la crise de 2009. Au même moment, le groupe a bénéficié de l’impact
favorable de ses nouveautés comme c’est traditionnellement le cas quand un
constructeur sort de nouveaux modèles. L’entreprise a en effet déroulé un plan
produit totalement rénové avec de nouveaux codes stylistiques notamment sous la
houlette de Laurens Van den Acker. La marque au losange a saturé le marché de
nouveaux modèles. Jusqu’à trois par an…
Pas mal : Une stratégie « de volume » portée
tambour battant…
Mais en réalité, cette stratégie a dissimulé un
affaiblissement critique des fondamentaux de Renault : Renault a totalement
raté la marche de la montée en gamme du marché !
Ce qui a impacté la baisse de la valeur résiduelle des
produits Renault au moment où les offres de location longue durée, favorisées
par des taux d’intérêts très bas, ont pris une place prépondérante sur le
marché du neuf.
Car si le renouvellement du design a été un succès
(redevenu premier motif d’achat de la marque), sur la qualité perçue, Renault a
pris beaucoup de retard, y compris sur Peugeot. L’entreprise n’a pas su recréer
un univers de marque qui aurait permis aux clients d’aller chercher les
meilleurs niveaux de finition.
Pire que cela, on ne compte plus les « flops »
sur les segments supérieurs : Espace, Koleos, Talisman, Scenic…
Même Le Kadjar, lui, a fait deux fois moins de volumes
que son concurrent, la 3008, et surtout, il n’était pas disponible en finition
haut-de-gamme…
Pas de chance, c’est là qu’est la marge !
Au final, la croissance des ventes du groupe Renault a
surtout été le fait des modèles d’entrées de gamme. D’ailleurs, les ventes de
la seule marque Renault ont à peine augmenté entre 2008 et 2018 : Avec 2,5
millions d’unités, la marque a gagné 100.000 immatriculations alors qu’à
l'échelle du groupe, le volume supplémentaire de véhicules dépasse le million d’unités
sur cette période. La croissance du groupe a donc été essentiellement portée
par Dacia, une marque certes très rentable, mais sur des échelles de prix très
inférieures au potentiel des segments supérieurs…
Autrement dit, la part des ventes de la marque Renault
dans le total du groupe est passé de 87 % en 2008 à 64 % en 2018. Et encore,
cette part serait encore plus faible en excluant les modèles Dacia vendus sous
la marque Renault et attribués à la marque au losange dans les calculs.
Les deux derniers lancements de la marque, la Clio et
le Captur, ont tous les deux intégré cette volonté de monter en gamme. Les
designers ont travaillé la planche de bord et les matières afin de gagner en
qualité perçue. Ils ont également modernisé leur système de connectivité.
Même sur la voiture électrique, dont Renault a été à l’avant-garde
et souvent mis à son crédit pour sa prise de risque, le bilan est contrasté.
Certes la Zoé est l’une des voitures électriques les plus vendues en Europe,
mais Renault n’a pas su creuser l’écart et semble désormais à la remorque du
marché. Les concurrents ont ainsi lancé des gammes électriques autrement plus
ambitieuses avec notamment des SUV 100 % électrique à l’image de Peugeot, DS ou
encore Volkswagen.
Résultat, au premier semestre 2019, la marge opérationnelle
de Renault était de deux points inférieure à celle de PSA (hors Opel), alors
même qu’il profite de 5 milliards d’euros de synergies avec Nissan. En outre,
le groupe a d’ores et déjà annoncé en novembre que la marge opérationnelle pour
l’année 2019 serait moins bonne qu’annoncée…
Enfin, la chute des cours sur les titres Renault et
Nissan avaient commencé avant l’arrestation de son patron. Quelques mois
auparavant, le titre de Renault s’échangeait autour de 98 euros, contre 67
euros la veille de son arrestation.
Et vous avez tout compris de la « réussite »
industriel du sieur…
Enfin, dernier point essentiel, la panne de l’Alliance
contre laquelle « Karlos-Gomme » n’a cessé de pester : D’après
lui, le japonais a monté l’affaire avec les procureurs japonais dans le seul
but de neutraliser l’Alliance et un projet de fusion. Avant d’attribuer la
responsabilité de cette déchéance à la mauvaise méthode de son successeur.
Là, il n’a pas tout compris : Son management, sa
méthode qui a consisté à concentrer les pouvoirs et à neutraliser les
contre-pouvoirs à travers une organisation pyramidale, en cumulant les postes
de PDG (PDG de Renault, de Nissan, puis président de Mitsubishi) a en réalité sciemment
mis l’Alliance dans une situation de dépendance autour de sa seule personne, et
ce, malgré les critiques.
Il aura fallu que le gouvernement « Gauloisien »
exige un plan de succession pour qu’il s’y attelle. Trop tard : On a dû se
contenter de promesses incantatoires !
En réalité il n’a préparé ni sa succession, ni la
pérennité de l’Alliance au-delà sa propre personne.
Sa chute était donc inéluctable dès lors que son
patron n’était plus aux manettes…
Logique.
Mais pas seulement.
J’ai connu l’époque où les Japonais faisaient de l’espionnage
tous azimuts : Ils fréquentaient tous les salons du pays, photographiant à
tout-va les exposants, ramassant les plaquettes et, à leur temps-libre en la « Kapitale »
des « Parigots-bobos-sur-plage » les devantures des boutiques.
Des sangsues. Des pique-assiettes. Copiant parfois,
trait pour trait, des projets y compris dans l’immobilier (et pas seulement les
boutiques de luxe ou les savoir-faire nationaux) faisant fi de la « propriété
intellectuelle » de tous et chacun.
C’est d’ailleurs ce qui est reproché au Chinois qui
font la même chose (sauf qu’eux, on leur apporte directement les croquis,
dessins et plans : Ils ont de moins en moins besoin de se déplacer…).
Toute une culture du pillage qui s’étend d’ailleurs jusqu’en
Corée du sud que personne et que n’ose critiquer : Ce sont des alliés depuis la
fin de la dernière mondiale. Même s’ils ont déporté la guerre sur le plan
industriel sans que personne n’y voit rien à redire.
Les participations croisées de Renault et Nissan (puis
Mitsubishi) ne sont pas le fait de « Karlors-Gomme », mais de son
prédécesseur.
Sauf que lui en aura tiré la couverture à lui de façon
insensée. Enfin, c’est mon point de vue personnel et conforme à « mon
éthique » : Nous n’avons manifestement pas la même.
Et il voulait aller plus loin : Une fusion de
toutes les entités !
Drame pour les nippons…
Grosse erreur stratégique : Si les Japonais
aurait bien vu que Nissan absorbe Renault, l’inverse est impossible à imaginer
pour eux.
N’importe qui aurait pu le lui dire.
Ça a probablement été dit, mais il n’aura pas écouté,
sûr de son destin…
Quand on est mégalomaniaque, c’est tout-à-fait
logique.
Et on en aura eu une démonstration avec son « fabuleux
mariage » à Versailles.
Mais quelle idée, quelle idée ! Ce n’est pas
parce qu’on parle en direct avec les chefs d’État qu’on en est un pour autant.
« Big-Moustache »
l’aura appris à ses dépends il y a quelques années de ça…
Et ils auront mis les moyens (200 millions de dollars,
paraît-il…)
Lorsque nous avons appris le motif de sa (violente)
mise en garde à vue – qui en réalité a été une incarcération de plusieurs mois
dans des conditions dignes de la Corée du Nord – quant à la soi-disant non
déclaration de revenus qu’il… n’a jamais touchés, il fallait comprendre qu’il
s’agissait de tout sauf de justice.
Et, à mon sens, il faut remonter aux sources du deal
pour comprendre : À l’époque, tout le monde savait que le Japon ne
laisserait jamais Nissan aux mains de Renault et que la seule raison pour
laquelle ils avaient accepté de vendre une partie de leur société et d’avoir « Karlos-Gomme »
comme « boss », était de lui laisser faire « le sale boulot »,
consistant à licencier des employés et fermer des usines, dans un pays où
l’emploi à vie existait encore et où aucun chef d’entreprise japonais ne
voulait prendre la responsabilité de faire ce travail.
Non pas que les capitaines d’industries japonais
soient plus kons ou moins compétents que leurs homologues étrangers, mais que
ça ne se faisait pas au pays du soleil-levant au regard d’un code de valeurs
que manifestement les occidentaux ne peuvent pas comprendre.
Le modèle économique et entrepreneurial japonais
s’éloigne effectivement des modèles capitalistes occidentaux où la recherche du
profit et de versement de dividendes aux actionnaires est la motivation
première de l’entreprise.
Au Japon les entreprises cherchent la plupart du temps
à servir autant leurs actionnaires que leurs clients et que leurs employés. Et
c’est un pays où les dirigeants de grandes entreprises sont très peu rémunérés
comparés à leurs homologues dans beaucoup d’autres pays capitalistes.
Ces mêmes chefs d’entreprise ont une responsabilité
sociale et morale et c’est pour ça qu’il était inconcevable d’aller fermer des
usines, et délocaliser une partie des employés, d’autant plus d’un des fleurons
de l’industrie japonaise, à savoir Nissan.
Chez nous, l’équivalent est « l’intérêt général »
devenu depuis peu « durable », « renouvelable », voire « circulaire »
et en tout état de cause « écolologiste »…
Or, Nissan fait partie du patrimoine industriel japonais,
au bord de la faillite, avec personne pour faire « le sale boulot ». C’est
pourquoi les Nippons ont décidé de laisser faire ce travail par le « Gauloisien ».
Mais dans leur esprit, il n’a jamais été question que ce patrimoine industriel
quitte leur île.
Renault et « Karlos-Gomme » n’étaient que
des « maux nécessaires », mais non une finalité de long terme.
Pour ne pas l’avoir compris, il était envisagé de transformer
l’Alliance en une intégration plus complète, ce qui se serait manifesté dans
l’esprit « des Japonais » par l’absorption de Nissan par Renault.
L’erreur, car ça, c’est proprement inacceptable et
c’est ce qui a tout déclenché.
Et pour bien comprendre ce qui s’est passé, il faut savoir
qui « dirige » vraiment le Japon et qui est le garant de ses valeurs « morales
» du point de vue économique : Il faut savoir qu’il y a une centaine de
familles au Japon qui détiennent tous les pans de l’industrie et de l’économie
et qui fonctionne main dans la main avec le milieu politique dominant la
majorité, quasi-continuellement depuis l’après-guerre.
Le puissant ministère de l’économie, le MITI fondé en
1949 et réorganisé en METI en 2001, en est une des plus pures expressions et
leur outil.
Et le fameux bureau des procureurs, leur ultime recours
pour décider ce qui correspond à ce que le Japon doit être ou ne pas être.
Il a tous les pouvoirs, et comme le rappelait « Carlos-Gomme »,
les juges nippons ne décident jamais de rien : Ce sont les procureurs qui
décident de tout.
Et ce qu’on vient de découvrir, c’est que leurs
méthodes sont dignes de l’Inquisition moyenâgeuse ou de ceux de la Corée du
Nord ou de la Chine, à savoir que leur seul objectif n’est pas de rechercher la
vérité, mais de faire confesser les accusés – présumés irréfragablement coupables
– des crimes dont on les accuse.
Pour ce faire, les accusés sont enfermés indéfiniment,
théoriquement une période de 72 heures + 10 jours, renouvelable une fois, soit
un total de 23 jours, mais en réalité de nouvelles charges peuvent être mises
en avant pour le laisser enfermé ainsi pendant des mois.
Et pendant tout ce temps les accusés n’ont pas le
droit d’avoir d’avocat pendant leurs interrogatoires qui durent jusqu’à 8 heures
d’affilée par jour et qui peuvent se dérouler jour et nuit. Ils sont dans des
cellules où la lumière est allumée jour et nuit et on les menace de s’en
prendre à leurs familles et à leurs proches s’ils ne confessent pas ce dont on
les accuse.
S’il n’y avait eu que le cas de Carlos Ghosn, on
pourrait douter de cette réalité, mais les cas sont tellement nombreux au Japon
que malheureusement c’est une triste vérité indéniable.
Voilà le vrai visage du véritable pouvoir – inique –
qui prévaut au Japon.
Et c’est grâce à « Karlos-Gomme », le monde
entier peut maintenant en être informé.
Savez-vous qu’on estime que Nissan a dépensé 200
millions de dollars à faire son enquête sur lui ? Que Nissan a eu tout
loisir de ne transmettre que les pièces et documents venant enrichir ses accusations,
de faire disparaître ce qu’elle souhaitait etc. alors que « Karlos-Gomme »
n’avait accès à rien, était enfermé et interrogé sans avocat pendant des mois ?
Et que malgré tout il a réussi à mettre en place une
équipe juridique pour se défendre et grâce à la pression internationale a été
mis en liberté sous caution sans jamais avoir confessé quoi que ce soit.
Qu’il n’avait accès en cellule à aucun document pour
essayer de se défendre. Alors que chez Nissan on avait saisi tous ses
documents, ses ordinateurs etc.
Avec quels éléments de preuve avait-il alors une
chance de se défendre ?
Peut-on franchement parler de justice, à charge et à
décharge comme chez nous ?
Avec de tels moyens et des campagnes de propagandes
médiatiques avec des fuites permanentes orchestrées par le bureau des
procureurs véhiculant les pires rumeurs, quelles chances avait-on de voir la
vérité apparaître au grand jour ?
Aucune… bien évidemment.
Quel est son crime – à attendre un procès d’ici 2023
ou 2024 ?
Soyons honnêtes, il est fort probable que, comme
beaucoup d’hommes d’affaires et d’entreprises, qu’il ait eu recours à de
l’optimisation fiscale de façon à être imposé le moins possible sur ses revenus
et ait pu commettre quelques « arsouilleries » limites « border line ».
On a le droit de critiquer la chose d’un point de vue
personnel en se disant que c’est immoral, pas éthique etc. mais en aucun cas
ces jugements ne doivent nous pousser à en faire le fondement d’une légalité
d’accusation et de lynchage de sa personne, surtout quand ça reste légal,
permis et proposé par les lois fiscales elles-mêmes.
Dans la mesure où tout ce qui a été fait, l’a été
légalement – ce qui est très certainement le cas étant donné qu’il a dû être
très bien entouré de conseillers fiscaux –, on ne peut, comme ont essayé de le
faire les procureurs japonais faire passer cela pour des délits légaux
passables de condamnations.
Et on ne peut pas encore enfermer et condamner « préventivement »
des gens pour ce que l’on pense ne pas être moral ou éthique. On peut le
dénoncer, essayer de faire changer les lois sur l’optimisation fiscale, mais on
ne peut pas faire ce que les procureurs ont essayé de faire, à savoir
bâillonner un homme en l’empêchant de s’exprimer et de se défendre.
Cela ne justifie de toute façon pas la maltraitance
d’une extrême violence dont il a été l’objet et dont quasiment personne
n’aurait pu ressortir indemne, comme les 99,6 % de condamnations en témoignent.
D’un autre côté, au Japon on ne peut accepter de
perdre la face (pour le bureau des procureurs) quelle chance avait-il d’avoir
un procès véritablement équitable ?
Je n’encourage pas la fuite devant les responsabilités :
Il en va de nos (pôvres) libertés. Et j’espère que libre de se défendre et il acceptera
de faire face à la justice de tout autre pays, dans la mesure où il
bénéficierait d’un procès équitable.
Mais qu’en est-il des procureurs japonais ? De
leur honneur à servir la justice, eux qui n’ont pas évolué se cantonnant au seul
« culte de l’aveu » ?
Après son « évasion », se feront-ils
harakiri ?
Probablement pas et tant mieux : La mort d’un
homme ne vaut pas, ni pardon, ni réparation, jamais et aucunement.
C’est déjà assez dur de vivre comme ça, dans ce
monde-là perclus d’injustices et de misères.
En revanche, « Karlos-Gomme », malgré tous
les reproches que je formule d’une façon générale à son encontre – notamment sa
mégalomanie pathétique – aura eu le mérite de faire savoir qu’au Japon, vous
êtes bien accueilli en qualité de touriste.
Mais qu’il faut être né là-bas pour y faire du business.
Finalement, c’est comme en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » :
Vous êtes tous les bienvenus, mais ne vous mêlez surtout pas de leurs affaires.
Même les « natifs-autochtones » restent prudents. Et vous savez l’image
déplorable que ça renvoie…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire