Et comme je reste mû par mon « unique neurone »
Celui du « nerf-honteux », ce dernier m’interroge
sur son fonctionnement : Logique.
Question du moment : D’où vient le fait que
l’orgasme soit si agréable ?
Afin d’inciter l’espèce à se reproduire,
répondrait-on.
Pas bien sûr.
Ça aide, forcément, mais depuis l’apparition des
méthodes et outils contraceptifs, rien n’empêche de se faire plaisir
mutuellement sans pondre la génération suivante…
Et puis rappelons que le clitoris féminin reste un organe qui ne sert à rien d'autre que de déclencher un orgasme chez Madame quand il est sollicité !
Et puis rappelons que le clitoris féminin reste un organe qui ne sert à rien d'autre que de déclencher un orgasme chez Madame quand il est sollicité !
Donc, ce n’est pas la bonne explication.
En fait, la bonne question est : D’un point de
vue physiologique, que se passe-t-il ?
Eh bien, de nombreux travaux ont été dédiés à l’étude
de ce phénomène et j’ai découvert que de multiples zones d’ombre persistaient, malgré
de récentes avancées effectuées dans le cadre des neurosciences.
En gros (ce n’est pas moâ, je ne suis pas si gros que
ça, seulement devenu « un enveloppé » après avoir beaucoup perdu de « mon
importance »), il se trouve que si la jouissance rencontrée durant
l’orgasme présente un intérêt évolutionnel paraît-il évident, l’origine même du
phénomène reste assez obscure.
Ces récents progrès en neurosciences ont permis toutefois
de mettre en lumière certains mécanismes clés dont la synthèse aura été publiée
dans la revue « Socioaffective Neuroscience & Psychology ».
Figurez-vous que dans le modèle neuro-phénoménologique
présenté dans ce papier, l’orgasme apparaît comme un état de conscience altérée
issu de la stimulation rythmique des zones érogènes…
Vous avez suivi ?
Disons que plus précisément, cette stimulation induit
une synchronisation des ondes cérébrales.
D’abord limitée à quelques réseaux neuronaux
primaires, elle s’étend progressivement à l’ensemble du cerveau et on parle alors
d’entrainement neuronal.
Je ne suis pas sûr de l’explication : Les zones « érogènes »
peuvent ne pas être « activée » à l’occasion d’un orgasme, ai-je pu
déjà constater.
Elle concrétise en fait la mise en place d’un
processus de focalisation sensorielle.
Lorsqu’elle atteint une intensité telle que la
conscience de soi et de son environnement est dépassée, le sujet entre dans un
état de transe.
Je confirme de mon côté…
C’est l’orgasme.
Dans cette ascension vers le septième ciel, la
rythmique des stimulations joue alors un rôle majeur.
« La synchronisation est importante pour la
propagation du signal dans le cerveau, car les neurones sont plus susceptibles
de s’activer s’ils sont stimulés plusieurs fois dans une fenêtre de temps
étroite » explique l’auteur de l’étude.
« Sinon, les signaux s’évanouissent dans le cadre
d’un mécanisme général de réinitialisation, plutôt que de s’amplifier les uns
les autres ».
La physiologie de l’orgasme reste donc encore assez
mystérieuse, finalement.
Car contrairement à une idée commune, les substances
telles que la dopamine ou les endorphines ne sont pas la cause de l’orgasme,
bien qu’elles soient libérées au cours de celui-ci. C’est plutôt une des conséquences
appréciables qui font qu’on y revient un jour ou l’autre.
Car la dopamine joue un rôle-clé dans le circuit de la
récompense.
Un réflexe qui incite à reproduire toute expérience
procurant un plaisir notoire.
Enfin, notons que s’il est possible d’objectiver les
mécanismes menant à l’orgasme, son ressenti reste subjectif, à l’image de notre
vision du monde et ses couleurs, lesquelles n’ont pas d’existence propre.
Ce qui existe, ce sont des ondes électromagnétiques de
différentes fréquences.
Pour l’orgasme, c’est pareil. Objectivement, il
s’agirait d’une synchronisation généralisée des ondes cérébrales à une
fréquence particulière.
Autrement dit un mélange de « création
fantasmique » encouragée par les sensations vécues dans l’instant…
Présenté de la sorte, de manière un peu désenchantée,
l’orgasme n’est finalement qu’une sorte de court-circuit cérébral !
À l’image des crises d’épilepsie, la perte de contrôle
en est une caractéristique notable.
On retrouve d’ailleurs un parallèle fréquent entre les
deux dans la littérature spécialisée.
« L’idée que les expériences sexuelles peuvent être
analogues à des états de transe est à certains égards ancienne. Il s’avère que
cette idée est soutenue par la compréhension moderne des neurosciences »
précise le chercheur.
« En théorie, cela pourrait changer la façon dont
les gens perçoivent leur sexualité ».
Car vu ce qui a été exposé précédemment, on comprend
mieux pourquoi en situation de stress ou d’inconfort psychologique, des
difficultés à atteindre l’orgasme peuvent être rencontrées : On l’a vu, ce
dernier est un état de conscience altérée résultant d’une focalisation
sensorielle.
En d’autres termes, un « lâcher-prise » inondé
de dopamine.
Or, parfois, lorsque des pensées parasites
apparaissent, le sujet garde un pied à terre et un niveau de conscience trop
élevé pour que l’orgasme se déclenche.
« (Cela) peut servir de mécanisme assurant un choix
adaptatif du partenaire » peut-on lire dans le résumé de cette étude.
Ainsi, peut-être les travaux décrits pourront servir à
mieux accompagner et aider les personnes souffrant de troubles sexuels.
Autrement dit, on n’en sait pas beaucoup plus, sauf à
avoir repéré récemment une sorte « d’inflammation » des neurones en
imagerie médicale.
Pas seulement celui du « nerf honteux »,
mais de tout le cortex contaminé en démarrant justement par le cerveau primaire
où aboutit le « nerf-honteux ».
Ceci dit, une recette éprouvée parmi d’autres réservée
aux femmes frigides, c’est justement de les mettre en de bonnes dispositions « réceptives »
en les faisant rire.
Même et y compris en les chatouillant (ce qui provoque
des mouvements musculaires incontrôlés).
La difficulté c’est de découvrir les points sensibles
aux « chatouilleries ».
Mais on peut aussi essayer en racontant des « histoires
d’en rire » (de celles réservées pour la rubrique du même nom dans ce blog…
Pas pour rien qu’ils sont postés la veille de vos week-ends langoureux et
sensuels !)
Mais de ça, personne n’en parle jamais : Les « chercheurs »
ont beau chercher, ils ne trouvent manifestement pas.
Dommage.
Quant aux troubles « masculins », là
franchement, je ne suis pas encore expérimenté du tout : Je ne peux pas vous aider.
Désolé…
Bonne fin de week-end à toutes et à tous !
I3
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