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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 7 janvier 2020

Splendide début d’année 2020

Demain, la guerre !
 
Ça commence au soir du 1er janvier, entre « potes », histoire de vider quelques bouteilles et de rajouter au bol alimentaire, déjà surchargé, quelques amuse-gueules fort délicieux.
On refait le monde en constatant que le prochain « maillon-faible » reste la Turquie de « Air-Dos-Gan ». Mes potes ne voient pas tous le tsunami d’un Brexit sans accord qui se profile rapidement, le poids d’une réélection de « McDo-Trompe » et l’usage qu’il fait de l’impérialisme du dollar US, la montée en puissance des armes moscovites et pékinoises et surtout le prochain conflit autour de l’énorme gisement de gaz en méditerranée-orientale.
Nous y reviendrons…
 
Et puis c’est le gag de la fuite de « Karl-Os-Gone » au Liban.
Nous y reviendrons probablement quand on en saura un peu plus.
C’est l’attaque aérienne US en Irak, celle de son ambassade à Bagdad et en réplique l’assassinat du général Iranien commandé, décidé et assumé par « McDo-Trompe »…
Une situation explosive.
Car les choses se confirment.
Le parlement turc, réuni en session extraordinaire avalise de son côté et comme prévu le projet de déploiement de forces turques en Libye pour soutenir le gouvernement d’entente nationale de Tripoli en Libye.
 
On savait que la Turquie allait tout faire pour envoyer légalement des troupes à Tripoli et Misrata après avoir envoyé des mois durant des armes et des « conseillers militaires » pour soutenir le gouvernement de Fayez al-Sarraj.
On comptait déjà des officiers de liaison des services spéciaux turcs, la présence de forces spéciales et d’opérateurs de drones d’attaque turcs ; des blindés et éléments de l’artillerie auto-tractée de fabrication turque ; des éléments des services de renseignement italiens et intermédiaires en courtage dans le commerce des armes.
On compte également un afflux de combattants rebelles syriens via Gaziantep (Turquie) ; des mercenaires du Niger et du Mali ; des « observateurs-ricains » ; quelques agents britanniques des SAS en compagnie d’autres chargés d’observer l’évolution de la situation sur place.
Ceux-là soutiennent le gouvernement d’entente nationales de Tripoli (Fayez al-Sarraj)…
 
Il faut également compter les soutiens du maréchal khalifa Haftar, son opposant, soutenant l’armée nationale Libyenne et son gouvernement non-reconnu de Tobrouk assisté d’un Parlement réfugié à Al-Bayda. Ils réunissent des forces armées égyptiennes, notamment des forces spéciales, des blindés et des avions de combat ; on sait la présence avérée et sporadique de mercenaires français appartenant à huit sociétés privées de sécurité ainsi que des officiers de liaison et des hommes des COS.
En outre, on se rappelle que la « Gauloisie-Jupitérienne » a fourni aux forces de Haftar des missiles antichar FGM-148 de fabrication US ainsi que des équipements spéciaux.
Il y a aussi des instructeurs et conseillers militaires jordaniens en plus que des blindés légers. Des drones d’attaque et avions de combat fournis par les Émirats-Arabes-Unis, qui ont envoyé en Libye leur propre compagnie de sécurité privée gérée par des anciens vétérans ; de 5 à 700 combattants soudanais de l’Armée de Libération du Soudan, aile d’Abdelwahed, concentrés à Jufrah ; des centaines de combattants Tobbou du Tchad (des Sabha) dans le Fezzan, de 1.200 combattants Janjawid du Soudan, concentrés principalement dans le croissant pétrolifère ; des mercenaires recrutés au Niger et au Tchad, le « Groupe Wagner » avec prédominance de combattants ukrainiens, serbes, monténégrins, lettons, bulgares et grecs, etc. et de pilotes de combat de location issus de 13 pays du Moyen-Orient, d’Europe et d’Amérique du Sud…
 
Il semble que le pétrole dont la Libye regorge ne soit pas la seule raison de ces rivalités croisées entre des pays de l’Otan et du voisinage géopolitique immédiat et éloigné autour de la Libye.
L’objectif est bien plus grand et important : Il s’agit d’un nouveau remodelage stratégique majeur du sud de la Méditerranée où chaque pays entend avoir sa petite « place au soleil ».
Ceux qui manquent encore restent les russes (et pourquoi pas les chinois) !
Que viennent faire les turcs dans cette situation des plus pourries ?
 
Le pays poursuit son ambition d’être une « puissance régionale » incontournable, autant en Syrie et en Irak…
La Turquie est pourtant pointée du doigt par les ultra-atlantistes comme d’un « cheval de Troie » dans l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, alors que d’autres membres de la « famille » atlantiste accusent « Jupiter » d’en être un autre.
Ce qui amène à se poser la question : Que se passe-t-il vraiment au sein de la famille atlantiste ?
 
Si au départ, l’actuel locataire-précaire de l’Élysée paraissait un partisan déclaré et assumé de l’establishment occidental général, avec à sa tête les USA, aujourd’hui plusieurs faits lui sont reprochés par les mêmes qui lui applaudissaient encore hier.
Tout d’abord, sa volonté de remplir le manque de leadership à l’échelle européenne, ce que lui a valu d’être plusieurs fois comparé à Napoléon par les analystes anglo-saxons qui adorent « l’Ogre », mon « cousin ».
D’autre part, ses appels à stopper pour le moment l’élargissement de l’Union européenne à de nouveaux membres, ne peut aucunement plaire à Washington.
Sachant que c’est justement ce dernier qui tire profit d’un tel élargissement.
De même qu’il a déjà tiré un large profit de l’élargissement de l’UE aux membres de « l’Est », que ce soit la Pologne, la Roumanie, ou encore les pays baltes – représentant tous les promoteurs par excellence des intérêts « ricains » au sein de la famille européenne.
Et ce aussi bien sur le plan sécuritaire, qu’énergétique ou économique.
 
Enfin, et il faut reconnaître à « Jupiter » d’avoir reconnu de facto la fin du monde unipolaire. Cette reconnaissance de fait évidemment ne peut que déplaire aux partisans jusqu’au-boutistes de l’ordre unipolaire.
Ceci étant dit, cette déclaration du président « Gauloisien » n’a jamais été une déclaration d’amour pour la nouvelle réalité multipolaire. Cela fut simplement une reconnaissance pragmatique de ce que le « monde d’avant » est devenu.
« Jupiter » avait par la même occasion déclaré que dans le cadre de cette nouvelle réalité l’Europe doit être un acteur, et non pas un simple observateur de ce « monde d’avant » qui change…
Une autre déclaration qui évidemment ne peut que déplaire aux élites US, pour qui toute volonté d’émancipation, aussi réduite soit-elle, de l’Europe vis-à-vis des États-Unis représente toujours un danger de premier degré.
Ajoutez à cela les appels au renforcement de la coopération militaire intra-européenne, autre domaine auquel Washington accorde une attention toute particulière, et le tour est joué : Il devient « persona non-grata ».
Sachant que jusqu’à aujourd’hui la présence de troupes « ricaines » sur le sol européen est justifié par la nécessité « de protéger ses alliés », une présence qui permet largement aux USA de maintenir jusqu’à ce jour un contrôle sur la politique européenne dans son ensemble et dans divers secteurs…
 
Le fait donc d’entendre cette accusation visant mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) de la part d’un pays comme la Pologne « cheval de Troie » déclaré et assumé des USA en Europe depuis le départ des britanniques, fait sérieusement sourire et démontre une sorte de division en groupes en termes d’assujettissement à Washington au sein de l’Otan.
D’un autre côté la Turquie mène aujourd’hui une politique indépendante et souveraine dans le cadre de ses propres intérêts, tout en maintenant son « member-ship » au sein de l’Otan.
Et certains autres pays de la « vieille Europe » se cherchent dans un monde en pleine ébullition. Alors que les Pologne, Roumanie et autres pays baltes sont furieusement russophobes.
 
Moâ, ça me fait frémir : D’autant que si les États-Unis maintiennent leur projet d’élargissement de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, notamment en vue d’y intégrer deux anciennes républiques soviétiques – la Géorgie et de l’Ukraine –, c’est vraisemblablement les pays européens qui devront mettre la main à la poche.
Si le sujet d’éventuelles nouvelles admissions de nouveaux membres potentiels (en Europe de l’Est, mais aussi en Océanie…) a été de nouveau confirmé le mois dernier, et ce par le secrétaire général de l’organisation sans pour autant fixer un calendrier définitif, la question qui est elle aussi d’actualité aujourd’hui concerne elle les subventions accordées à Tbilissi et Kiev pour leur réarmement conformément aux normes de l’Otan.
Une situation « intéressante » s’impose : D’un côté, le principal intéressé dans cet élargissement n’est autre que Washington, qui prépare cette réalité depuis un bon moment. Et la « vieille Europe » suit tant bien que mal, en se posant de temps à autre les questions quant à l’intérêt stratégique d’un tel élargissement, mais continue de l’appliquer.
Maintenant, de l’autre côté s’impose la partie financière de la question et là Washington souhaite également s’en sortir grand gagnant, le tout à moindres frais.
 
Sachant que l’élite « ricaines » a maintes fois déclaré qu’il revient aux pays européens d’augmenter les charges dans le cadre de l’Otan, il devient donc assez évident que les subventions mentionnées ci-avant reviennent sans doute à la charge des portefeuilles européens.
Lesquels plus particulièrement ?
Évidemment ceux des pays de la « vieille Europe », sachant que les membres de l’Est ne possèdent tout simplement pas les capacités financières dignes de ce nom…
La première économie de l’UE, en l’occurrence la « Teutonnie » – dont l’élite actuelle est elle aussi loin d’être une amie de Moscou mais dont d’importantes entreprises nationales se retrouvent sous menaces de sanctions US, notamment en raison du projet du gazoduc Nord Stream 2 (et on revient à la clé de voûte de l’énergie) – un projet qui rentre pourtant parfaitement dans les intérêts économiques et énergétiques « Teutons ».
Dans cette situation Berlin, Paris-sur-la-plage et Rome « pèsent » leur appartenance pro-atlantiste. Mais leurs dirigeants se retrouvent sous pression de la part de leurs propres populations : Des populations qui bien souvent ne partagent aucunement leur solidarité dans les mouvances russophobes et qui souhaitent au contraire un renforcement des liens avec Moscou, ce que tente de son côté « Jupiter ».
S’ajoutent à cela les représentants des cercles d’affaires des dits pays qui possèdent déjà des projets importants en territoire russe, ou conjointement avec la Russie ou prévoient d’en avoir dans un avenir proche.
Des « cercles d’affaires » qui n’approuvent pas l’application des prérogatives de Washington, surtout du moment que cela représente tout simplement des pertes financières fort importantes.
 
Et c’est dans ce contexte-là « d’impérialisme-ricain » qui entend bien « pacifier la planète » en rendant « universel », le droit « ricain » à travers l’usage du dollar (ce qu’on appelle « l’extraterritorialité » du droit américain) qu’intervient l’assassinat sur ordre du général Qassem Soleimani, un des personnages les plus populaires d’Iran, et considéré comme un adversaire redouté des États-Unis et de ses alliés.
Ils appliquent désormais la peine de mort sans même aucun jugement, jusqu’en territoire « ami »…
C’est au surlendemain de l’attaque de l’ambassade américaine à Bagdad par des combattants et des partisans pro-Iran, que Washington riposte. Entrainant sa mort dans un bombardement à Bagdad.
« Sur ordre du président, l’armée américaine a pris des mesures défensives décisives pour protéger le personnel américain à l’étranger en tuant Qassem Soleimani », a indiqué le ministère américain de la Défense dans un communiqué.
Mardi, après l’attaque de leur ambassade « McDo-Trompe » s’en était pris à Téhéran dans un « twist » : « L’Iran sera tenu pleinement responsable des vies perdues ou des dégâts occasionnés dans nos installations. Ils paieront LE PRIX FORT ! », avait-il prévenu et visant 52 cibles, pendant que Téhéran mais la tête du patron « ricain » déguisé en chef de guerre à 80 millions de dollars ! 
Et de rajouter : « Ceci n’est pas une mise en garde, c’est une menace ».
Autrement dit « la guerre »…
 
Le général Soleimani était le chef des opérations extérieures des Gardiens de la révolution, une organisation considérée comme terroriste par Washington depuis avril dernier. Il présidait aux négociations pour former le futur gouvernement irakien. Il était aussi un des personnages les plus populaires d’Iran.
« Le Général Soleimani préparait activement des plans pour attaquer des diplomates et des militaires américains en Irak et à travers la région », ajoute le communiqué, qui lui attribue la mort de « centaines » de soldats américains et alliés : « Il avait orchestré les attaques contre les bases de la coalition en Irak ces derniers mois – y compris l’attaque du 27 décembre – culminant avec la mort et les blessures d’autres Américains et du personnel irakien », ainsi que l’attaque de cette semaine contre l’ambassade des États-Unis à Bagdad.
 
Avant de se retirer mercredi des abords cette ambassade, les manifestants pro-iraniens qui l’avaient attaquée la veille avaient peint des graffitis sur les murs d’enceinte proclamant « Non à l’Amérique » et « Soleimani est mon chef ».
« Cette frappe avait pour objectif de dissuader des plans d’attaques futures de la part de l’Iran », conclut le Pentagone.
Il n’aura pas fallu longtemps à « l’État-profond-ricain » pour se trouver un autre « terroriste » à abattre après la mort « d’Al-Baghdadi ».
Ils en ont même oublié « Kim-tout-fou », le coréen !
 
Cette frappe contre un dirigeant d’un pays auquel les États-Unis n’ont pas encore formellement déclaré la guerre a été diversement accueillie à Washington : Si elle a été saluée par des élus républicains, des démocrates se sont émus que le Congrès n’ait pas été informé du raid en amont. « La question est celle-ci : est-ce que l’Amérique a assassiné, sans autorisation du Congrès, la deuxième personnalité d’Iran, provoquant consciemment une guerre régionale massive ? »
Et ce n’est pas moâ qui pose la question…
Téhéran, par la voix de son ministre des Affaires étrangères a prévenu que la mort de Qassem Soleimani était une « escalade extrêmement dangereuse et imprudente (…). Soleimani a rejoint nos frères martyrs mais notre revanche sur l’Amérique sera terrible ».
 
Et c’est là que tout commença…
Car derrière tous ces éléments, c’est toujours le pétrole qui guide les uns et les autres…
Mais on y reviendra, promis…

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