Rien de grave : Elle suspend seulement ses
activités
Il faut dire qu’elle n’a pas été ménagée par les
trains « teutons » à voyager vautrée dans les couloirs et les
courants-d’air…
Même en Suède – pays du paradis « social » –
on a parfois du mal à se soigner d’un simple rhume… comme partout.
Elle a d’ailleurs dû annuler sa participation à une
sorte de colloque de « scienteux » qu’elle comptait soutenir et sa
présence est malgré tout attendue à Davos où elle a réalisé sa prestation habituelle.
Comme celle de « McDo-Trompe » et quelques « friqués »
abonnés au forum mondial, qui lui aura répondu sans jamais la citer et par avance : Un beau plaidoyer !
Cette année, je n’y suis pas. Comme l’année dernière (et
quelques autres) : « On » m’a oublié et de toute façon je n’ai plus
les moyens de financer mon « ticket d’entrée » et les « faux-frais »
que cela engendre…
En revanche, elle y était l’année dernière.
Cette année, on aura appris que le thème tourne autour
du « risque climatique », là où encore l’année dernière, pour une
large majorité des participants le risque majeur restait « les inégalités », ce qui ne les empêchent pas de bouder les trains, préférant les jet-privés.
Un item des inégalités qui a disparu dans l’esprit des congressistes
sondés…
Pourtant, de leur aveu, « Le risque climatique est devenu un risque
financier ».
Clairement !
Non pas que le fait que deux îlots aient définitivement
disparu sous la mer à Sumatra il y a encore peu soit en soi un « signe »
de submersion généralisée due à la montée des eaux, mais parce que la doxa
mondiale commence à prendre en compte les diktats du GIEC qui modifient le
cadre légal de l’activité économique par petites touches.
Ce qui a des conséquences « obligées » :
Il faut « verdir » l’économie mondiale pour survivre dans un monde
toujours plus compétitif.
C’est ça ou rien et ça fait bien longtemps qu’on sait
tout le poids des « autorités publiques » sur les vies de tout le
monde : On veut que vous rouliez à 80 km/h, sans plus d’urgence que ça
(pourquoi pas 60 km/h ?) et vous obéissez…
Quant aux risques « climatiques », là encore
ça fait longtemps que les assureurs savent le quantifier.
Et quand ils se trompent, c’est l’occasion d’une « solidarité »
supplémentaire qui se retrouve dans une « cotisation » supplémentaire
obligatoire : Pas compliqué.
Une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement se
rendent donc depuis mardi à Davos pour la cinquantième édition du World
Economic Forum.
Deux vedettes se sont croisées pour cet événement
qui rassemblera plus de 2.800 dirigeants du monde entier : Le président américain « McDo-Trompe »,
dont ce sera la seconde venue depuis son élection, l’année
où il sollicitera un deuxième mandat et justement « Gratte-la-Thune-Berg » pour
qui ce sera également son second Davos.
Pour y dénoncer « l’inaction » des adultes
au pouvoir face au réchauffement climatique.
C’est son seul thème, qui touche à l’idée fixe, avec
parfois des « mots nouveaux »…
Mais c’est rare : Elle n’a qu’un registre et une
seule partition…
Inaction, vraiment ?
La prise de conscience à laquelle a
appelé l’égérie planétaire suédoise devant l’ONU, venue à
New York en voilier de compétition, est pourtant bien là : Dans sa
traditionnelle enquête sur les risques mondiaux vus par les dirigeants, le
Forum économique mondial révèle que les cinq premières préoccupations des 750
chefs d’entreprise interrogés (et qui ont répondu) sont toutes liées à l’environnement.
Ils ajoutent même que, à moins que les parties
prenantes ne s’adaptent à « l’évolution du pouvoir politique de notre
époque » et aux turbulences géopolitiques qui y sont liées – tout en se
préparant pour l’avenir –, il sera bientôt trop tard pour relever certains des
défis économiques, environnementaux et technologiques les plus pressants.
« Gratte-là » ne dirait pas mieux.
Une autre vedette américaine, de la finance celle-là,
fera comme chaque année le voyage dans la station chic des Alpes suisses, à
savoir Laurence Fink, le patron du fonds Blackrock qui vient de faire parler de
lui en « Gauloisie-époumonée » à propos de la réforme des retraites,
mais dont les détracteurs feraient bien mieux de lire la prose.
Dans sa lettre annuelle à ses clients, « Larry » fait
lui aussi du « Gratte-là », mais avec des arguments sonnants et trébuchants :
« Le risque climatique est devenu un risque financier. »
Prophétique, le mek…
Sera-ce suffisant pour faire changer d’avis le « climato-sceptique »
« McDo-Trompe » sur l’urgence de revenir dans les clous de l’accord
de Paris de 2015 sur le climat ?
Pas certain : Ce n’est pas son thème de campagne
présidentielle pour un second mandat.
Et puis entre la pantalonnade de « son procès »
devant le Sénat « ricain », ses coups de « Twist » contre
les uns et les autres, ses 16.000 mensonges depuis son élection jeté en pâture à la presse et ses « coups de drone », il a d’autres chattes
à fouetter…
En tout cas, le monde de la finance, dans lequel
Blackrock pèse près de 7.500 milliards de dollars d’actifs investis, on ne fait
plus l’autruche.
« Les entreprises, les investisseurs et les
gouvernements doivent se préparer à une réallocation significative des capitaux
dans un avenir proche, plus proche que la plupart des gens ne l’anticipent »,
prédit Larry Fink.
Des changements radicaux sont en germe : Dès lors que
l’investissement durable devient le principal levier d’action pour allouer ses
actifs financiers, BlackRock s’engage à « liquider les investissements
affichant un risque élevé en matière de durabilité », à commencer par le
charbon thermique.
D’ailleurs il note que les outils permettant d’évaluer
les risques en matière d’ESG (environnement, social et de gouvernance) sont de
plus en plus élaborés et convaincants et commencent à apporter une transparence
aux épargnants et aux investisseurs.
L’oracle d’Omaha – Warren Buffet « petite-bite »
avec seulement une valorisation de seulement 530 milliards – ne dit pas autre
chose depuis sa création.
Et il n’avait pas alors les mêmes outils, à l’époque…
Notez que « La-Riz-Funk » s’est notamment associé
avec le gestionnaire de fonds « Gauloisien » Sycomore AM et « La
Tribune » a décidé de participer à ce grand mouvement de plaques
tectoniques qui secoue déjà la finance, en publiant son baromètre des
entreprises les mieux ou les moins bien préparées à l’objectif de limiter le
réchauffement à + 2 °C.
« Ils » avancent…
Depuis, on est capable désormais de mesurer le chemin
qui reste à parcourir par certains secteurs ou entreprises pour respecter les
futurs critères d’investissement de la « finance neutre en carbone ».
Soyons clairs : Il ne s’agit pas ici de mettre en
cause les efforts, parfois réels, des entreprises pour contribuer à sauver la
planète, mais de souligner le risque, tout aussi réel, pour ces entreprises de
disparaître, en perdant leurs financements, si elles s’en tiennent aux bonnes
intentions ou au « greenwashing » (« écoblanchiment », en francilien-natif).
Et on se rappelle de l’engagement récent du « M »
des GAFAM « d’effacer » dans la décennie sa « signature-carbone »
depuis sa création !
Conséquence, « Gratte-là » doit faire le
déplacement à Davos : Car sa meilleure copine, c’est la finance !
Surtout quand elle est internationale et qu’elle pompe
le suc de « la vie des gens » partout sur la planète.
Mais je ne suis pas bien certain qu’elle en ait
conscience.
En revanche, clairement, le monde de Davos « récupère »
l’égérie de « écololo-boboïsme » ambiant.
À votre avis, pour quelle raison ?
Tout simplement parce que ça va une nouvelle fois créer
un « gap-concurrentiel » bienvenu à travers la mise en place de
nouvelles normes (qui se cherchent encore aujourd’hui). Et puis il y aura ceux
qui pourront suivre et ceux qui resteront sur le bord du chemin à dépérir
lamentablement, comme d’habitude.
Ne vous en faites pas, vous faites partie de la
seconde catégorie…
Les normes « se cherchent » : On vient
enfin de se rendre compte que, par exemple, la « norme Crit’Air » est
une absurdité. Non contente d’immoler l’usage du septane (le diesel) pour
glorifier l’octane (l’essence), on mesure désormais que la pollution atmosphérique
par les gaz d’échappement de vos « tas-de-boue-à-roulettes » augmente
vertigineusement…
Forcément, la mécanique diesel a un meilleur rapport
énergétique, parce que « ça comprime » plus fortement à l’allumage
(puisqu’elle s’en passe pour « autoallumer »).
Même moâ, je sais ça. Pourtant je ne suis pas un « scienteux »
avec mon « bac-littéraire-poubelle »…
Qu’également, tout d’un coup, on se rend compte que le
dispositif (européen) favorise les « gros-cubes » : Un coup des « Teutons »,
qui savent s’y prendre, eux…
Pourtant, tout le monde aurait dû se rendre compte qu’un
« gros-kul » ça pète plus fort qu’un « petit-kul ».
C’est ça l’autisme-appliqué des « sachants-trisomiques »…
Ceci dit, « Gratte-là », comme c’est elle-même
une autiste (c’est elle qui l’affirme… pour en tirer « sa force » de…
de conviction va-t-on dire), normalement, ils devraient se comprendre.
Sauf que c’est vous qui payez : Ce qu’ont bien
compris les participants de Davos puisque ça leur tombe dans la poche d’une
façon ou d’une autre.
Quel sont les principes qui les animent ?
Maximiser leurs profits en maximisant leur mainmise
sur vos vies.
Et ils n’ont pas 36 façons de faire :
– Soit ils sont « disruptifs » et proposent
des technologies nouvelles qui s’imposent toutes seules : Par exemple, si
on vous gave d’IA en ce moment, c’est parce qu’ils jouent gros là-dessus.
D’ailleurs les appels à « subventions » est
constant dans le domaine (cf. la réunion préliminaire de Versailles et de « ces
accords »).
Et une subvention, c’est de l’impôt recyclé, souvenez-vous…
– Soit ils programment l’obsolescence de leur
production et plus « ça tourne vite », plus ils sont gagnants.
On vous a bassiné avec les lave-linges étudiés pour
tomber en panne tous les deux ou trois ans.
Mais que fait-on pour un moteur diesel « increvable »
alors que ceux à essence dépassent difficilement les 100.000 km ?
Alors on change la norme : Aussi simple que ça !
– Soit ils font pression, parfois après l’avoir financé,
sur le pouvoir politique et manipulent les opinions.
Après tout, c’est le pouvoir politique qui distribue
les impôts à travers les subventions et les commandes publiques, c’est lui qui
édicte justement les « normes », quitte à ce que, quand elles sont
mal élaborées, en changer de façon unilatérale « sous la pression »…
de l’opinion, naturellement !
Et qui fait « l’opinion » ? Le fric, la
presse et de temps à autre un « Mulet » (référence faite clairement à
Asimov et ses « Fondations »).
« Gratte-la-Thune-Berg » joue parfaitement
ce rôle : Elle en a presque le physique, d’ailleurs (et c’est une fille,
ce à quoi Asimov n’avait pas pensé…)
Et si vous êtes allés au bout de la série, vous savez
comment la troisième fondation récupère « le Mulet »…
Un type génial, Asimov et ne doutez pas une seule
seconde que les personnages de Davos l’ont lu, ainsi que la série « Robots » et
quelques autres auteurs : Passionnant.
Lui a imaginé « son univers » à lui et eux
le lui font.
Et tant que c’est avec votre pognon, ça ne leur coute
rien…
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