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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 19 janvier 2020

On nous annonce un grand cru 2020 pour le spatial

Mais j’aurai noté un « point noir »
 
La faim dans le monde, les maladies virales et les conflits divers et variés n’ont pas été éradiqués 2019, mais ça reste déjà été une « belle année » pour le secteur spatial, avec plus d’une centaine de lancements orbitaux (dont 34 pour la Chine, 26 pour les États-Unis, 25 pour la Russie et 6 pour l’Europe), une conférence ministérielle de l’ESA plutôt réussie (14,4 milliards d’euros de financements votés, piqués dans votre poche…) ou encore la spectaculaire mission chinoise Chang’e 4 sur la face cachée de la Lune.
Et puis, sur le plan « militaire », les Russes nous ont gratifiés d’armes stratégiques « invincibles ».
Ou le retour vers la dissuasion des années de « guerre-froide »…
 
Le cru 2020 s’annonce au moins aussi excitant, et une fois n’est pas coutume, l’Europe devrait en être l’une des grandes animatrices. En plus de la douzaine de lancements « classiques » prévus de Kourou (5 Ariane 5, 4 Soyouz, et 3 Vega), le Centre spatial guyanais devrait accueillir pas moins de deux vols inauguraux cette année : Celui du lanceur lourd Ariane 6 et celui du lanceur léger Vega-C.
 
Après avoir longtemps évoqué la date du 16 juillet 2020, ArianeGroup, maître d’œuvre d’Ariane 6, et Arianespace parlent désormais d’un premier vol d’Ariane 6 au second semestre 2020 : « ArianeGroup évoque un lancement dans les derniers jours de 2020 », assurait même mardi 7 janvier le président du CNES, l’agence spatiale « Gauloisienne-triomphante », lors de ses vœux à la presse.
Mais ce décalage implique un risque significatif que ce premier vol, qui devra mettre en orbite 30 satellites de la constellation OneWeb, glisse en 2021.
ArianeGroup n’a pas le droit de se rater : Ariane 6, dont le coût doit être inférieur de 40 % à celui de l’Ariane 5 actuelle, doit lui permettre de répondre à la tornade SpaceX, qui devance depuis deux ans Arianespace sur le segment des lancements de satellites.
 
L’année 2020 sera également animée par la mise sur orbite des grands projets de constellations de satellites dédiés à l’internet haut débit. Après un premier lancement en février 2019, Arianespace vise 10 lancements de Soyouz dédiés à la constellation OneWeb, avec une trentaine de satellites à chaque tir.
Deux lancements devraient être effectués de Guyane, et huit autres des cosmodromes de Baïkonour et Vostochny.
La constellation OneWeb pourrait ainsi atteindre plus de 300 satellites à la fin 2020, soit 50 % du nombre de satellites prévus (648) : « Nous pouvons faire plus de lancements si les satellites sont prêts », assure le président exécutif d’Arianespace.
 
SpaceX va également accélérer le déploiement de sa constellation Starlink. Son premier lancement de 2020, le 6 janvier, lui a permis de mettre 60 satellites supplémentaires en orbite, portant à 180 le nombre de satellites déployés.
Le groupe prévoit une vingtaine de lancements dédiés à Starlink cette année… soit 1.200 satellites déployés si la cadence est tenue !
 
L’autre grande nouveauté de l’année 2020 devrait être le retour des États-Unis dans le vol habité.
Depuis la mise au rebut des navettes spatiales en 2011, Washington dépend de la capsule russe Soyouz pour l’envoi de ses astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS). Une véritable humiliation pour la première puissance spatiale mondiale !
On s’engueule et se menace sur le plan diplomatique et même sur le terrain en Syrie et en Irak, mais on collabore étroitement dans l’espace…
 
Pour lancer à nouveau ses astronautes depuis le sol américain, la NASA a chargé SpaceX et Boeing de développer deux capsules habitées : Crew Dragon pour SpaceX et Starliner pour Boeing.
Les deux capsules doivent théoriquement effectuer leurs premiers vols avec astronautes cette année, rétablissant un accès souverain à l’ISS pour les États-Unis.
Mais la prudence reste de mise. Les deux programmes ont connu de grosses difficultés techniques : SpaceX a détruit un de ses prototypes lors d’un test au sol en avril et un Starliner de Boeing a quant à lui manqué son rendez-vous avec l’ISS en décembre dernier.
 
Ce n’est pas tout : L’année 2020 devrait également voir le lancement de plusieurs missions d’exploration vers Mars.
En juillet, la NASA lancera vers Mars son rover Mars 2020, qui embarquera notamment l’instrument de « Gauloisie-triomphante » SuperCam du CNES.
L’Agence spatiale européenne (ESA), associée à l’agence russe Roscomos, prépare quant à elle la mission ExoMars, prévue à l’été. Là encore, il s’agit d’envoyer un rover, Rosalind Franklin, sur la planète rouge.
Celui-ci sera capable de forer à deux mètres de profondeur dans le sol martien.
Deux autres missions vers Mars sont prévues en 2020 : Une mission émiratie, en partenariat avec le Japon, baptisée Mars Hope et une mission chinoise, Huoxing 1.
 
2020 pourrait enfin être l’année des premiers vols touristiques spatiaux !
C’est en tout cas l’objectif de Virgin Galactic et du Blue Origin (le groupe spatial du fondateur d’Amazon Jeff Bezos), avec sa fusée New Shepard.
Toujours dans la galaxie Virgin, cette année pourrait aussi voir le premier vol commercial de LauncherOne, le petit lanceur que Virgin Orbit compte lancer depuis un Boeing 747.
L’année 2020 devrait également permettre d’y voir plus clair sur le projet de lanceur lourd New Glenn de Blue Origin, dont le premier vol, un temps prévu cette année, est désormais annoncé pour 2021.
 
Toutefois, on vient de se rendre compte qu’un séjour prolongé dans l’espace n’est pas sans conséquence sur les organismes vivants, notamment la santé des astronautes.
Le manque de gravité aurait en effet des influences surprenantes sur le corps, puisqu’il serait capable de jouer sur le flux sanguin.
Les voyages dans l’espace pèsent lourdement sur le corps humain…
En effet, les astronautes en mission pendant des mois reviennent souvent avec des muscles et des os fragilisés, un risque décuplé de souffrir d’une maladie cardiovasculaire…
À leur retour sur Terre, 100 % des hommes ayant marché sur la Lune ont par exemple fait face à une mystérieuse maladie, appelée « rhume des foins lunaire ».
Des nouvelles recherches, publiées dans la revue JAMA Network Open le 13 novembre, ont mis en lumière une nouvelle conséquence des missions spatiales sur le corps des terriens : Certains ont vu la circulation de leur sang changer de sens une fois dans la Station spatiale internationale (ISS) !
 
En cause ?
La microgravité, déjà connue pour modifier le flux sanguin des personnes…
Des chercheurs de KBR, une société américaine d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction, se sont demandés si le phénomène touchait un vaisseau particulier du cou : La veine jugulaire interne gauche, qui prend racine en bas du crâne pour rejoindre la clavicule.
Lorsque nous sommes allongés, c’est là que circule le sang. Debout, pour empêcher que trop de sang ne s’écoule de la tête, le flux emprunte alors un chemin différent.
Des changements du sens de la circulation ont déjà été observés sur Terre.
Mais les personnes touchées présentaient un blocage plus bas – comme une tumeur dans leur poitrine – expliquant cette déviation.
 
Au sol, les scientifiques ont donc effectué des échographies des veines de neuf hommes et deux femmes en bonne santé, avant et après leur mission de six mois en moyenne sur l’ISS.
Les astronautes ont aussi pris eux-mêmes leurs mesures, au 50ème et 150ème jours de leur vol. Au final, le flux sanguin de deux voyageurs s’est retrouvé inversé.
« Peut-être parce que le manque de gravité a provoqué le déplacement d’organes dans la poitrine, faisant pression sur la veine plus bas », explique au NewScientist l’auteure de l’étude.
 
Le flux sanguin de cinq autres membres de l’équipage était plus ou moins stagnant dans la veine, c’est-à-dire qu’il s’écoulait difficilement. Le scan de l’un d'entre eux a même révélé un caillot bloquant le vaisseau !
C’est ce qui est appelé thrombose.
« C’était vraiment alarmant », commente l’auteure. En cas de déplacement vers les poumons, ces caillots peuvent provoquer une embolie pulmonaire, et être mortels.
Le passager concerné a ainsi dû prendre des anticoagulants emmenés pas totalement par hasard…
Amazon ne livre pas encore jusque-là-haut pour un centime d’euro…
 
Il faut en conclure que dans un environnement où la gravité est presque absente, le bon fonctionnement de la veine jugulaire interne gauche peut donc être entravé, en disent les chercheurs. « Les humains volent dans l’espace depuis plus de 50 ans, pourtant il s’agit du premier cas de thrombose au cours d’un vol spatial », écrivent-ils dans l’étude.
De plus amples recherches sur le sujet devront donc être nécessaires, avant d’espérer poser les pieds ailleurs, sur la planète rouge par exemple.
 
Déception de ma part, probablement partagée par Elon Musk, qui veut sauver l’humanité en l’expédiant vivre sur Mars…
Mais ce n’est jamais qu’un problème dont la solution aura été filmée dans « 2001, l’odyssée de l’espace » : Il suffit de créer une pesanteur « artificielle » par effet centrifuge en faisant tourner les « lieux de vie » des vaisseaux spatiaux interplanétaires sur un axe !
Rien n’est donc perdu, même si c’était un « point noir » : Les engins seront vraiment monstrueux par leur taille…
 
Bonne fin de week-end à toutes et tous !
 
I3

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