Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 29 janvier 2020

Docteur Knock, vous connaissez ?


Un film magnifique…
 
Louis Jouvet, qui joue « Knock », arrive dans une petite ville en remplacement de son prédécesseur qui végète. Il s’enquiert des compétences du pharmacien local et commence ses consultations.
Et c’est le fameux « ça vous gratouille ou ça vous chatouille »…
Et chacun ira le consulter, parce que décidément, c’est un médecin extraordinaire : En effet, tout le monde a un « petit-pet » de travers à soigner (alors que tous s’en accommodaient jusque-là) et il est capable d’inventer des ordonnances de poudre de perlimpinpin « sur mesure » qui rendent fébrile le pharmacien local tout d’un coup débordé…
 
Je vais vous dire, en ce moment je passe mes journées à trier les affaires de ma défunte « Môman » et c’est très pénible. Notamment, je n’arrive pas à faire « le plein », un plein de sac poubelle-100 litres, avec tous ses médicaments prescrits par divers toubibs : J’en retrouve partout au fil du temps…
Des molécules aux noms impossibles, dont on ne sait même pas de quoi elles sont constituées ni à quoi elles servent !
Il y en a pour les diarrhées mais aussi pour la constipation…
Il y a des compléments alimentaires qu’elle n’a jamais pris tellement c’était dégueulasse, des molécules qu’il fallait commander jusqu’en Belgique et qui arrivaient par porteur (dont on ne sait pas à quoi ça sert), même pas remboursées, et une palanquée d’antidouleurs.
Je ne te vous dis même pas le nombre de boîtes d’antalgique, d’analgésique, d'anti-inflammatoire et autres, y compris du Tramadol, de la Codéine sous différents composés, ou de ses doses de Morphine qui la rendaient « amorphe » et « taticardique », voire lui faisait chuter sa tension à des niveaux de poulet… qu’il fallait stimuler la tocante avec d’autres, ou lui donnaient de la fièvre telle qu’il fallait la shooter aux antibiotiques à hautes doses !
 
Elle en avait contre la toux, contre les nausées, des anti-vomitifs, elle qui dégueulait tout ce qu’elle avalait si on ne la faisait pas rire deux heures d’affilée (et encore !), y compris les médicaments ingérés, mélangés à ses sucs stomacaux quand ce n’était pas directement de la bile lui laissant un goût infect dans la gorge…
Elle s’en rendait bien compte et s’empêchait de prendre « sa dope » en journée, sauf parfois et de plus en plus régulièrement vers 4 heures du matin tellement elle ne pouvait pas dormir après en avoir bavé toute la journée, parfois accompagné d’un somnifère, tel qu’à 9 h 30 on déclenchait le plan Orsec si elle ne répondait pas au téléphone : Forcément, à midi elle émergeait à peine, en général prise de nausées… diarrhées ou autres…
 
Je ne te vous dis même plus les « anti-vomissifs » qu’elle avalait à reculons, même avec un fond de bière : J’ai des packs de bière sans alcool et de panaché à écluser (par pour moâ, ou alors fortement allongés de tequila…)
Que vais-je faire de tout ça, et notamment de ces molécules enfin « controversées » ?
Probablement, je vais garder le Doliprane et autres paracétamols : Il m’arrive d’en ingérer un ou deux comprimés tous les dix ans…
Car moâ, je me soigne au whisky (c’est bon pour le cœur…) éventuellement au rhum (ça fait passer la toux…), même si ce n’est pas « remboursé » par ma CPAM (tellement c’est lourdement taxé…), ni par ma mutuelle complémentaire !
 
Les médocs, en regardant ce sac-poubelle, on se rend compte que c’est toute une industrie avec ses tenants et ses aboutissants.
Au final, il y a la sacro-sainte « autorisation de mise sur le marché » et son remboursement par les organismes sociaux : Ce n’est pas vous qui payez (enfin si, mais par voie de cotisation « mutualisée » à l’échelle du pays…), ce n’est pas l’ordonnateur (le toubib prescripteur), ni le pharmacien, mais le « tiers-payant » qui est le seul à ne pas avoir droit au chapitre !
Ceci dit, il faut que le toubib prescrive, parfois avec des « ordonnances sécurisées » et le pharmacien doit pouvoir se faire livrer : Il n’a pas de stock pour certaines molécules, pour des raisons de sécurité… publique !
C’est comme ça que dès que vous avez plus de 60 ans (ce qui représente presque une ordonnance médicamenteuse sur deux), vous vous retrouvez avec une ampoule de vitamine D (de celles qui rendent imbuvable votre café ou votre verre d’eau matinal) à vous enfiler tous les deux mois…
Ça ne sert à rien et en plus c’est moins efficace pour vous faire prendre des couleurs qu’un bon quart d’heure de « « bain de soleil », mais ce n’est pas grave…
Car ça ne suffit pas à faire « tourner la boutique ».
 
Alors « ils » inventent des fausses maladies pour s’enrichir sur les gens en bonne santé.
Ça peut prêter à rire, mais c’est pourtant une réalité : Les laboratoires pharmaceutiques inventent sans cesse de nouvelles maladies, dans l’unique but d’élargir leurs parts de marché et de vous vendre davantage de médicaments. Jouant sur un détournement pernicieux du « lien de confiance » qui unit le patient à son médecin, manipulant bien souvent le monde médical lui-même, les « vendeurs de molécules » n’ont plus d’autre choix aujourd’hui que d’étendre à l’infini le périmètre des maladies et des malades, faute de nouvelles inventions lucratives comme le furent en leur temps les génériques ou les antibiotiques.
 
Et leur stratégie est la suivante : Les laboratoires se saisissent de troubles légers, de symptômes communs ou de petits désordres de la vie de tous les jours et en fabriquent des maladies de toutes pièces, à grand renfort d’études, de publications et d’argumentaires cliniques.
Miracle : Avant que la maladie ne soit découverte, ils disposent déjà du médicament !
C’est ainsi que les nouvelles pathologies fleurissent de nos jours un peu partout, alors qu’elles ne sont parfois que des sommes de symptômes isolés qui existaient auparavant.
Dans l’univers médical, on appelle ce type d’escroquerie le « façonnage de maladies » et plusieurs chaînes de télévision lui ont déjà consacré des documentaires, peut-être trop vite tombés dans l’oubli.
 
Ainsi, un reportage intitulé « Les vendeurs de maladies » est consacré à deux fausses maladies qui ont fait relativement scandale dans la première décennie de notre siècle : Le « syndrome métabolique », alias le « syndrome de la bedaine ». Et celui de l’ostéoporose.
Le premier aurait été découvert en 1995 et concernerait une personne sur quatre. Tous les médias en ont parlé au moment où, en 2007, le géant Sanofi a prétendu avoir trouvé la solution : L’Acomplia, une molécule de son cru, évidemment.
Mais au fait, qu’est-ce que le syndrome de la bedaine ?
Jean-Marc en dirait que c’est le drame du boulanger : La baguette se ramollit et la brioche prend de l’embonpoint…
 
En réalité, c’est médicalement de l’hypertension, du cholestérol, du diabète et du surpoids qui, collés tous ensemble, ont donné naissance à un nouvel emballage capable de décimer des populations entières à coups d’infarctus, d’AVC, de kystes et d’hépatites… !
En 2007, l’Acomplia est immédiatement mis sur le marché et les médecins, désinformés, se poussent pour le prescrire, alors que tous les outils pour soigner chaque symptôme existent déjà et ont prouvé leur efficacité.
Vous vous en souvenez peut-être, de gigantesques campagnes de communication sont lancées, des dizaines de milliers de médecins sont démarchés, des fausses études, des articles trompeurs, des livres sont publiés à tout-va, relayés par les médias qui croient accomplir leur « devoir d’information » dans l’intérêt général bien compris.
C’est toute une machinerie de manipulation qui se met alors en route et tourne à plein régime.
Et l’Acomplia engrange des millions et des millions…
 
Mais au bout d’un an et demi, on s’aperçoit que le médicament a produit des effets secondaires graves chez un millier de patients et les médecins sonnent l’alerte.
Troubles psychiatriques, délire, panique, agressions, insomnies, angoisses, tendances suicidaires, la molécule est devenue incontrôlable et fait dix morts, dont quatre par suicide.
Le ministère suspend alors la vente du médicament.
Or, on apprend que Sanofi connaissait dès les essais cliniques les effets secondaires du médicament, mais que ceux-ci avaient été minorés par le laboratoire et ignorés par les autorités sanitaires qui, dans le doute, avaient agi en faveur du médicament.
 
Pour l’ostéoporose, à savoir la « détérioration des os à cause de la vieillesse », l’histoire est la même : D’immenses campagnes de contrôle des individus sont financées par des fondations ou des associations derrière lesquelles on retrouve toujours de grands laboratoires pharmaceutiques.
Sur la base d’examens ultra-rapides et douteux, des équipes déterminent si la densité de vos os est égale ou inférieure celle d’une femme de trente ans, qui fixe la norme en vigueur.
Vous n’avez pas cette densité ? Vous êtes donc malade, vous avez l’ostéoporose, même si vous vous sentez en parfaite santé.
Seulement, le médicament commercialisé par les laboratoires Merck ne réduit le risque de fracture brutale des os que chez une personne sur cent.
Parallèlement, on découvre que quatre personnes sur cent sont susceptibles, au bout de quatre ans de traitement, de développer une nécrose de la mâchoire.
Au lieu d’être utile, le médicament s’avère donc dangereux.
 
Mais l’arnaque ne s’arrête pas à ces deux « maladies ».
Elle touche tous les domaines de la santé, avec une prédilection pour le sexe et les maladies chroniques.
Quand ce n’est pas le « trou-du-kul » avec ses dépistages « gratuits » du cancer du rectum ou du côlon voire seulement du sein (qui concerne pourtant 10 % des hommes… je n’ai jamais reçu d’invitation à me faire dépister de ce dernier !), c’est autre chose d’alarmant : La grippe du « Konnard » (cochon et canard) ou de Pékin : Une aubaine que l’actuelle pandémie !
Tu penses, les chinois mettent en taule chez eux plus de 10 millions de personnes, ferment les accès pour un virus qui sera sorti de leur seul laboratoire « P4 » sis pile-poil dans la ville épicentre du foyer infectieux il y a de ça un bon mois, alors qu’ils cherchaient le médicament ou le vaccin !
 
Prenez le diabète et le cholestérol : Il y a trente ans, on était diagnostiqué diabétique quand notre glycémie dépassait les 140 milligrammes par décilitre de sang. Même moâ, diabétique réputé pour avoir plus de 6 % d’hémoglobine-glyquée dans le sang, je fais mieux à me piquer régulièrement… (pour vérifier que mes « écarts » de la veille au soir ne me font pas dépasser les seuils d’alerte « recommandés »).
Sauf qu’en 1997, un comité d’experts de l’OMS (qu’on sait très proche des laboratoires) décide de baisser le seuil à 126 milligrammes (perso, je fais régulièrement entre 90 et 115, et le labo lance l’alerte dès les 106 atteints !…)
Résultat, des dizaines de millions de personnes à travers le monde deviennent tout à coup diabétiques !
 
Idem pour le cholestérol : En 1998, le seuil est abaissé de 240 milligrammes à 200, projetant par là même 43 millions de « ricains » dans la catégorie des malades et faisant augmenter les clients des laboratoires de 86 % rien qu’aux USA.
En « Gauloisie-adipeuse », il y avait en 1985 un million de personnes concernées par le cholestérol, aujourd’hui, depuis que le seuil est passé de trois à deux grammes par litre de sang, il y en a sept millions !
(Je n’en suis pas, et pourtant…)
C’est une épidémie sur mesure, programmée pour vendre davantage de médicaments, avec la bénédiction des autorités sanitaires.
 
Et encore, dans le domaine du sexe, tout est désormais médicalisé.
L’impuissance féminine, les difficultés d’érection, l’éjaculation précoce, la ménopause, l’andropause, la sécheresse vaginale et des milliers d’autres symptômes sont de plus en plus en voie d’intégrer les grandes classifications des maladies, à l’égal d’Alzheimer, Parkinson, des allergies, de la fatigue chronique, de la spasmophilie, de la dépression…
Pour chacune de ces fausses pathologies, les laboratoires possèdent un traitement et plus la maladie est nouvelle, plus le traitement est coûteux.
De nos jours, 43 % des femmes de 18 à 59 ans souffriraient de dysfonctionnements sexuels (c’est la faute à leur mek qui ne sait pas s’y prendre, ni comment « les prendre »), aurait révélé une étude menée par des experts aux conflits d’intérêt évidents.
Les pôvrettes…
Mais il y a des médicaments pour ça aussi.
 
Même la chute naturelle des cheveux chez les hommes, vieille comme le monde si l’on peut dire, est elle-même en passe de devenir une pathologie, alors que c’est juste le fait d’une nature de cheveux (que vous ne changerez pas…) qui est incompatible avec vos neurones et autres petites glandes endocriniennes !
Voilà à quoi ressemble l’avenir : Bientôt, si ce n’est déjà le cas, nous serons tous malades de quelque chose et nous aurons tous besoin de médicaments (et de docteurs Knock).
 
En vingt ans, depuis les années 2000, des centaines de nouvelles maladies ont été ajoutées aux anciennes préexistantes. Dans les années 1950, le « Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux » (DSM) comportait 60 maladies. Aujourd’hui, ses 500 pages en comptent plus de 400, de la schizophrénie à la « phobie sociale », c’est-à-dire la timidité, considérée dès lors comme une maladie qu’on peut guérir par des antidépresseurs.
Que je ne vous recommande pas : J’en ai vu les effets sur ma « Môman-à-moâ-même » devenant irascible pour un rien, ou amorphe indélébile…
 
Bref, on part d’une réalité somme toute normale et on fabrique une maladie, sans penser aux conséquences de cette médicalisation outrancière des individus, que l’on maintient dans une anxiété vertigineuse d’eux-mêmes, qu’on pousse à devenir hypocondriaques, parce que cet état est propice à la consommation de médicaments.
Pire, c’est tout un système institutionnel de santé qui corrobore cette pathologisation des individus : Quand un médecin ou un psychiatre prétend qu’on est malade, comment vous y opposer ?
Moâ je sais : Je le paye et je me tire.
S’il me demande d’aller voir un spécialiste pour « affiner » son diagnostic, je le remercie vivement et je perds son courrier : Pas de temps à perdre avec des types qui ont des doutes, la vie est déjà trop courte comme ça !
 
Mais on compte en « Gauloisie-curative », 20.000 visiteurs médicaux (qu’il faut payer) qui écument en permanence les cabinets des médecins, s’immisçant dans tous les hôpitaux, dans les médias, les revues spécialisées, les pharmacies…
Et ce monde hautement lucratif de la santé est monopolisé par une bonne dizaine d’entreprises multinationales, qui déversent dans notre pays quelque 300 nouveaux médicaments par an.
Selon l’Inspection générale des affaires sociales elle-même, les laboratoires dépenseraient 25.000 euros par an et par médecin pour la promotion des médicaments, c’est-à-dire en « trafic d’influence » !
Ils organisent des congrès, défraient les médecins qui y sont invités, financent certains d’entre eux pour gagner leur zèle, font courir des bruits sur les vertus d’une nouvelle molécule, le miracle d’un nouveau médicament, s’accaparent des revues scientifiques honorables, montent des fondations, font du mécénat, débloquent des opportunités…
 
Quand j’ai eu à « redresser » un cabinet médical d’environ 80 praticiens (et autant « d’administratifs »), j’ai commencé par ouvrir « tous les courriers » entrants (tollé contre la violation du sacro-saint secret médical des 80 toubibs… un seul bloc, la moitié enfumant mon bureau et m’empêchant de sortir, et une grève générale de trois jours pleins !).
Évidemment, je confisquais les « invitations personnelles », mais pas la documentation (et rendais les comptes-rendus « médicaux » concernant des patients).
Puis en rétorsion, j’ai bloqué tous les « congés-formation » présentés.
Deux motifs : Pas de sou pour remplacer « l’impétrant-congressiste » et assurer les recettes (et consultations) et si tu insistes à vouloir te former, c’est que tu te reconnais toi-même incompétent… avec menace de licenciement à la clé pour « motif réel et sérieux » autoadministré.
En revanche, je ne bloquais pas les abonnements aux revues médicales : Assez pour se tenir au courant des progrès de la science…
 
En permettant que des mastodontes de la pharmacie existent, en les finançant grâce à l’argent public (vos cotisations et taxes diverses), en les laissant s’introduire dans toutes les institutions, on a donné naissance à un système monstrueux qui n’a plus rien à voir avec la cause de la santé des patients.
Les scandales du Mediator ou de la grippe A en 2009 nous l’ont montré : La corruption occupe tous les milieux, des laboratoires aux politiques en passant par les spécialistes, déterminés de concert à médicaliser le plus grand nombre d’individus possible, pourvu que la santé leur reste profitable.
 
Aujourd’hui il existe une pilule ou une perfusion pour chaque chose, même pour les « petits désordres » de la vie courante qui ont toujours existé et qui devraient être autoréglés par le corps lui-même. Nous avons oublié que les médicaments sont dangereux (même le viagra), que s’ils tuent 18.000 personnes chaque année, c’est parce qu’ils consistent à modifier l’équilibre chimique de notre corps.
Et encore, quand ils ne tuent pas, ils vous pourrissent la vie : Je pense à ces « patients » qui en viennent à se pisser sur eux pour cause de diurétiques à haute dose… pour soulager leur cœur…
Même la nuit il (ou elle, ma « Môman-à-moâ-même » en avait aussi…) se lève à plusieurs reprises sans pourtant ne rien boire…
 
Conséquence, en médicalisant le monde entier, les laboratoires s’enrichissent sur les personnes en bonne santé. Et dans ce chaos moléculaire, il n’existera bientôt plus que deux types de patients : Ceux qui sont bel et bien malades et ceux qui ne le savent pas encore !
Pour aller jusqu’au bout de leur stratégie, les firmes pharmaceutiques vous font peur, elles vous rendent étrangers à notre propre corps, craintifs de votre propre esprit.
Si encore ça suffisait pour vous faire « durer » le plus longtemps possible pour assurer leurs rentes de situation, mais ça n’est absolument pas prouvé.
J’en ai fait l’expérience avec ma « Môman » : Chimio ou pas chimio, son espérance de vie était réduite à 24 à 30 mois, pas plus.
Elle aura fait à peine 32 mois de calvaire, car elle a dégusté entre-temps !
Telle qu’elle en a eu marre et a demandé que son martyr soit abrégé…
 
Crainte du vieillissement, du suicide, de l’infarctus, peur de l’échec scolaire ou professionnel (les fameux « burn-out » tant prisés par la médecine), de la solitude, de la tristesse, ce sont autant de terrains présents en chacun de vous et sur lesquels labourent en toute impunité ces entreprises-là.
Or, les aléas de la vie, les pannes sexuelles, le passage de la jeunesse à la vieillesse (ou le passage du bac) ne sont pas des symptômes et ne font pas de vous des malades !
Au contraire, c’est l’être, la signature de l’essence humaine toute entière. C’est notre humanité elle-même avec ses heures de heurts, de malheurs et de bonheurs…
Et c’est de toute façon si périssable, finalement.
Reste cette quantité invraisemblable de « médocs » laissée dans le sillage de l’auteuse de mes jours : Que vais-je en faire ?
Les recycler pour produire une « seconde marge » à l’industrie pharmacologique sur le dos des assurés (et de leurs caisses et donc de vous-mêmes) ?
À vrai dire, je reste indécis.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire