Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 30 septembre 2019

Journée de deuil !

« J.C. » n’est plus…
 
Et c’est ma « Môman-à-moâ-même » qui se souvient avoir dansé avec lui dans ses « jeunes années » : « Un prétentieux ! » qui cherchait un « bon parti ». Il aura trouvé la « Bernie », ex-de l’Institut-Catho comme ma Môman, qu’aura également croisée sa cousine-germaine Marie-France à science-Po (cousine qui aura épousé un sup-télécom...) La compétition était aride même au-delà du cercle des carabins où tout le monde se connaissait dans la « bonne-société » des élites ! Une époque où les bacheliers se comptaient seulement en une ou deux dizaines de milliers, pas plus.
Il faut dire que Jacques et ma Môman  sont nés la même année, le même mois et la même semaine… Et c’est un de plus qui part avant elle !
Elle commence à les collectionner malgré son crabe qui lui bouffe son sommeil et sa bonne humeur.
Mais les rapprochements s’arrêtent là : Elle est né dans le 9ème arrondissement de « Paris-sur-la-plage », lui dans le 5ème, clinique Sainte-Hilaire, comme le « cousin-Jean » (Tiberi).
 
Quant à moâ, j’ai collé ses affiches pour différentes campagnes, dont la première municipale parigote : Il était déjà « en froid » avec « Giskar-A-la-Barre » et avait le soutien de « mon papa-à-moâ » (celui qui me fait encore « frémir » quand je l’évoque…), et si le « cousin Jean » a soutenu l’appel des 43 contre « Chat-ban », c’est grâce à mon « papa-à-moâ », ce qui aura permis au « Chi » d’être parachuté tête-de-liste dans le 5ème.
Une entreprise de « félons ».
Mais comme le « cousin Jean » en était déjà un à l’égard de Capitan…
Passons…
 
Le « Chi » avait la jeunesse pour lui, le langage clair et était un chouilla plus grand que moâ. J’ai suivi.
J’ai surtout aimé sa démission de Matignon. Je ne votais pas, mais déjà je ne supportais pas « sa Sublime Suffisance » (à ne pas confondre, même s’ils sont du même moule et du même, bois avec « Bat-la-mou » et ses chaussettes cardinalesques !)
Je n’ai pas du tout apprécié son « Appel de Cochin », mais comme il était revenu dessus, j’ai su pardonner et j’ai continué à coller ses affiches jusqu’à ce jour de 1981 entre-deux-tours où nous avions reçu consigne de « ne pas faire campagne ».
Manœuvre qui aura été réitérée à la fin de la campagne des municipales parigotes, où nous pouvions battre le candidat « soce » dans le 12ème avec peu d’effort : Les « félons » frappaient de nouveau, pas question de soutenir le « bâfreur de pizzas » (et bien sûr encore moins la « Panaf’-à-roulette »).
Les rancœurs qui finissent dans les poubelles de l’Histoire, mais pourrissent le quotidien du plus grand nombre…
J’ai rendu ma carte, bien sûr.
J’ai longtemps gardé des contacts, notamment pour alerter sur « Bling-bling » qui jetait le pays entre les bras de « Tagada-à-la-fraise-des-bois », mais je constate que j’étais encore le seul à être en avance sur l’Histoire.
Re-passons : La page est définitivement tournée.
Le « Chi » rejoint mon « Papa-à-moâ » (celui qui…) dans son cimetière Montparnasse  l’issu d’un G30 improvisé.
 
Il avait pour lui sa clope au bec resquillant au portique de la RATP, ses pieds sur la table, ses mains dans les poches de son costume « trois-pièces » : C’était un bon vivant, toujours souriant, mais aussi un « serial-killer » en politique.
Et une seule ambition : « Son boulot de dans deux ans » dixit « supermenteur », qu’il a fini par avoir.
Pour en faire quoi ?
Son premier mandat aura été phagocyté par « Tonton-Yoyo » (qui aura fait tâche dans le déferlement d’hommages), la faute à une konnerie de « Juppette » et « Vil-pain » et le second n’aura pas été meilleur pour le pays, loin de là.
Tout juste le refus d’aller faire la peau de « Saddam » en Irak, et avec panache il faut bien le reconnaître, le refus du survol du territoire par les bombardiers « ricains » qui allait « donner la leçon au libyen » et quelques autres encore, mais il est resté « solidaire » au premier rang en 2001.
Il fallait en avoir pour préparer en même temps la réintégration du pays dans l’Otan…
 
On vous vante un style, sa simplicité dans les gestes et dans les mots, et même sa gourmandise.
En fait, c’était un « bon vivant » parfois très grivois, paillard, limite grossier.
Une rondelle de saucisson par-ci, une gorgée de bière par-là, il ne boudait pas son plaisir avec des formules qui sont parfois restées dans les mémoires, comme en 2005 lorsqu’il reste ébahi devant un parterre de vaches salers : « Ce ne sont pas des bovins, ce sont des chefs-d’œuvre ! »
Ça avait tout de même plus de classe que le « kass’-toi-pôv’-kon » de son successeur ! Car lui, c'était plutôt le genre « Connard ! Enchanté, moi c’est Chirac ! »
 
C’est probablement ce qu’il faudra en retenir, et ce que j’en retiens : Ses bons mots.
« Qu’est-ce qu’elle me veut de plus cette ménagère ? Mes couilles sur un plateau ? » en parlant de « Maggy »…
Le Sun titrera le lendemain : « Le Premier ministre français est ordurier ».
Tellement « ordurier » que 34 ans après, ce sont les anglais qui ne savent plus comment se défaire du sparadrap européen…
 
« Une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, qui gagne 50.000 francs de prestations sociales, sans naturellement travailler ! », et d’ajouter « si vous ajoutez à cela le bruit et l’odeur, eh bien le travailleur français sur le palier devient fou ».
Il parlait de quoi, là ? Du kebab ou de la sardine-grillée de la concierge hispanique ?
 
J’ai bien aimé la formule, de 1992, « Allons boire à nos femmes, à nos chevaux et … à ceux qui les montent »
Grivois, vous dis-je…
À Jérusalem, son coup de chaud : « Qu’est-ce qu’il y a encore comme problème ? Je commence à en avoir assez ! What do you want ? Me to go back to my plane, and go back to France ? (…) This is not a method. That is provocation. Please you stop now ! » à l’adresse du service d’ordre israélien assurant sa protection à l’occasion d’un bain de foule.
 
Et lui l’abracadabrantesque affaire des cassettes-Méry : « Je suis indigné par le procédé, indigné par le mensonge, indigné par l’outrance… Il doit y avoir des limites à la calomnie (…) Aujourd’hui on rapporte une histoire abracadabrantesque ». Formule, empruntée à Rimbaud, qui aurait été soufflée « Vil-pain-de-Gaz-Ou-l’Eau » qui avait des lettres.
Un an plus tard, interrogé sur la polémique autour du financement de ses voyages privés en tant que maire de Paris entre 1992 et 1995, il use cette fois d’une onomatopée pour dissiper les soupçons. « Donc pour vous, les sommes se dégonflent ? », interroge PPDA. « Ce n’est pas qu’elles se dégonflent, c’est qu’elles font pschitt, si vous me permettez cette expression ».
Et effectivement, elles ont fait pschitt, comme toutes ses autres casseroles…
 
Et puis il se sera fait un ennemi-létal de « Bling-bling », le revenu de parmi les félons (ce doit être dans les gènes de ce parti qui fut le mien) : « Il n’y a pas de différends entre le ministre des Finances et moi, pour une raison simple : c’est que notamment s’agissant de la dépense, je décide, et il exécute ».
Il aurait mieux fait de le laisser dans sa fange « Neuillyssoise-sur-Seine », ça aurait éviter l’épisode « Tagada-à-la-fraise-des-bois » en « Capitaine de pédalo ».
Mais comme il aura déjà tué « Giskar-A-la-Barre » en surjouant « Mythe-errant », on le savait prêt à toutes les félonies pour achever sa destinée et « Bling-bling » aura été un excellent élève…
 
Naturellement, tout le monde sait qu’une de ses formules préférées reste « Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre »
Ou encore « Les emmerdes, c’est comme les cons, ça vole toujours en escadrille ». Grivois, trivial, paillard.
Mais vous aurez aussi oublié : « On fait des cadeaux avant les élections, et on décide les impôts tout de suite après »… pour les financer !
Ou, « Dans une campagne électorale, quand vous voyez un buffet il faut manger. Quand vous voyez des toilettes, il faut y aller. »
Et « La choucroute ? C’est matin, midi et soir »
 
Je crois que ma préférée reste, en parlant de son « ami de trente-ans » (encore un félon), sa « Suffisance-cardinalesque » : « Ce type, c’est quand même un remède contre l’amour, non ? »
Ou peut-être : « J’apprécie plus le pain, le pâté, le saucisson que les limitations de vitesse ».
Son héritage (oublié par l’actuel premier sinistre).
 
Bref, Notre-Dame ne l’accueillera pas mais il va faire ce midi sa dernière sortie à Saint-Sulpice, l’église dans le 6ème où j’ai fait ma « profession de foi » en aube blanche et je n’irai pas : Le quartier sera bouclé…
Requiem in pace… tu nous auras bien fait marrer tout de même.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire