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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 22 janvier 2018

Critique de cinéma

Il faut que vous le sachiez



J’adore quand le cinéma (voire les séries-télé) me sert une « histoire » complète, avec un début, une fin et du suspens au milieu, un petit-quart-d’heure « mélo », deux ou trois fois quelques minutes d’action (course-poursuite, bagarre, cascade, là je suis bon public), des répliques à se plier de rire, accompagné d’une musique qui « arrache » et jouée par des comédiens qui ont de la gueule dans leur personnage.
Le genre importe peu, du moment que je ne vois pas le temps passer.
C’est vous dire si je suis difficile et tourne le bouton plus qu’à mon tour ou d’une fesse sur l’autre en salles-obscures : Il m’est même arrivé plusieurs fois de quitter une salle en cours de projection – et sans déranger personne, sans ça je ne le fais pas par respect pour autrui –, c’est vous dire !


Je ne déteste pas les grands-classiques (Gabin, Delon, Bebel,…), et je revois volontiers les westerns spaghetti (ah la musique d’Ennio-Morricone !), quelques films de guerre, les comiques Gauloisiens comme le « grand-blond avec sa chaussure noire », la « Grande vadrouille », et d’autres comme « l’Arnaque » (quatrième « revue »), j’en passe tellement que mes soirées ne sont jamais désertes.
Même des Funès, Bourvil ou Jerry Lewis et quelques autres…
Reste que je suis aussi un inconditionnel des « Star-War » et des « James-Bond ».
Sauf que cette année, j’ai été privé de l’agent 007 (la musique, je ne te vous raconte même pas…) et que je me suis rabattu sur le dernier « Star War ».
Passablement déçu…
Autant « Rogue-One » avait un côté assez fabuleux, autant la fin de Luke imaginée par les équipes de Walt-Disney, sans la musique idoine reste une catastrophe : C’est toujours la même histoire qu’on nous raconte, sans beaucoup d’imagination ni de renouvellement, tout juste des effets spéciaux absolument saisissants.
J’en ai un peu marre qu’on se pose toujours les mêmes questions sur qui qu’est le père-la mère de qui qui en fait quoi, pour ne jamais sortir de combats à travers la galaxie pour les mêmes rejetons, générations après générations…
Il y a autre chose à en dire, non ?


Alors, je me suis payé le Luc Besson, Valerian (VO sous-titré anglais) en DVD dans l’attente du prochain « Avatar » (un régal visuel, « Avatar », même si le scénario est convenu dès le démarrage).
Mes « Valerian » BD n’ont pas tous cramés dans mon attentat de l’année dernière. Et puis les manquants, c’était « ma nichée » qui me les avait piqués.
Je les connais par cœur.
J’adore Laureline, la garcette qui aura été une licorne moyenâgeuse avant de devenir agent au service de Galaxity, la capitale au XXVIIIème siècle d’un empire galactique.
Mais dans les pages de Pilote, c’était une rousse aux cheveux-longs, genre vamp’, taille de guêpe et poitrine de Lara Croft. Et elle sait être « sexy » à souhait notamment dans l’épisode « Brooklyn station, terminus cosmos » (le tome 10), avec ses petites-fesses toutes rondes et mimi à souhait !
Dans le film, c’est une blonde, mignonne peut-être, mais plus poupée Barbie passée au laminoir, dont le vrai charme tient à la fois dans ses mimiques, ses réparties, son jeu d’actrice et surtout sa voix (s’il s’agit bien de la sienne) avec juste ce qu’il faut d’espièglerie.
Je ne laisse pas de côté ses costumes : Ils sont époustouflants et font référence à quantité d’entre eux dessinés par ailleurs.
Valerian lui-même, de brun au nez busqué passe au blond de Ken, sans en avoir l’allure. Dommage.
Bon, il saute bien à travers les projectiles – un peu comme 007 au meilleur de sa forme – a une « play-list » qui couvre tout un couloir de leur vaisseau (affublé de tuyères « normales », on ne sait pas pourquoi…).
Et les Shingouz, le transmuter de Bluxe autant que les habitants de la planète Mül sont époustouflants de réalisme et de conformité d’avec les dessins des personnages de la BD : Ils leur manquaient de « bouger », c’est fait et c’est bien fait !
Bravo.


Autre réussite, la séquence sur le « grand-marché » – en fait un désert où il faut être équipé de lunettes spéciales pour y plonger – qui reprend finalement le dédale de l’épisode de l’empire des 1.000 planètes…
Superbe.
La faune y est extraordinairement bien retraduite, au même titre que celle qui survit dans la cité des mille planètes (référence à « Point central » de l’épisode de « L’ambassadeur des ombres »).
Mais, si on veut bien de quelques « arrangements » d’avec l’œuvre originale d’un auteur « écrit » (ou dessiné) pour les besoin d’une adaptation cinématographique (on l’a vu avec Jane Fonda en Barbarella … autre figure de la SF), il en est qui restent iconoclastes.


D’abord situer le début des rencontres d’aliènes accueilli autour de la Terre dans la station orbitale est… absurde. D’autant qu’il y règne à bord une pesanteur relative qui n’existe que dans « 2001 l’Odyssée de l’espace » : Une grande roue qui tourne sur elle-même pour créer cet ersatz de pesanteur par voie centrifuge totalement inutile dans l’espace…
C’est un travers qu’on retrouve dans toutes les productions cinématographiques de SF hors le remarquable Gravity (surtout en 3D : J’ai adoré l’incendie à bord de la station spatiale internationale, d’un réalisme époustouflant, mieux que n’ont su le faire beaucoup d’autres).
Ensuite, cette bataille autour de la planète Mül, qui ne dure que quelques minutes, qui reprend les débilités de Star war. Les meks ne savent décidément pas comment ça se passe quand il n’y a que du vide comme milieu ambiant !


Premièrement, le « corps-à-corps » entre vaisseaux ennemis ne peut pas avoir lieu : Les cibles sont attaquées dès qu’elles sont repérées, le plus loin possible à cause des dégagements d’énergie des minutions tirées que cela implique.
Et il faut relire « la Guerre éternelle » pour comprendre, notamment les effets relativistes des grandes distances propres aux espaces intersidéraux.
En définitive, excusez du peu, mais une guerre spatiale, ce n’est pas une furie d’éléments déchainés qui virevoltent dans un ballet aérien comme au-dessus des plages du débarquement, mais ça se passe presque au ralenti à un rythme décousu.


Et, deuxièmement justement, anomalie majeure : Valerian est un agent « spatio-temporel ». Il voyage dans le temps et dans l’espace, même lointain, mais pas comme d’un chevalier Jedi, un rebelle ou les vaisseaux de l’empire, mais de son présent (voire de son avenir) vers le passé !
Le premier album le montre d’ailleurs traquant Xonbul, le seul « prisonnier politique » de Galaxity qui veut changer l’avenir en allant chercher des potions au moyen-âge, à travers une série de portes et couloirs temporels…
Maîtriser la flèche du temps, c’est refaire la passé de telle sorte qu’il n’y ait jamais de guerre, de conflit, de destruction, d’anéantissement d’autrui. La bataille autour de la planète Mül ne doit donc pas être possible.
Mais bon, il n’y aurait pas eu de film non plus…


Il y a aussi cette idée où la « cité » où se déroule l’action aurait une gravitation univoque, quel que soit l’endroit où l’on se trouve, même en son centre. Absurde !
Mais comment faire autrement pour un film ?
Sauf à l’enrichir encore de quelques effets spéciaux fabuleux…
Par exemple, Valerian se lance dans une course-poursuite à travers le dédale des « cellules » qui composent l’immense station artificielle. Bien, mais à un moment, il « tombe » dans le vide ! Du pur Besson et son « 5ème élément », même si là on peut comprendre qu’il y ait une atmosphère, alors que sur une station-spatiale, il n’y a que du vide tout autour, tel que tout y est « étanche ».

Au moins dans Gravity, il en est tenu compte : On sait tout de suite que quand Clooney pénètre dans le Soyouz, c’est « pour de faux ». Même Sandra Bullock, avec ses yeux écartés et ses petits-seins, le sait instinctivement !
Toutefois, Valerian, malgré tout ce que j’en dis qui « ne colle pas », reste un film très réussi, vraiment un régal, que je vous encourage à aller voir.


Et c’est là où je voulais en venir. Je traine dans mon passé de blogueur des « posts-piratés » de l’été 2008 (10 ans déjà !) qui survivraient sur la plate-forme « over-blog » (et curieusement pas sur blogspot de chez « Gogol », allez savoir pourquoi ?).
Des faux, pas de moi et qui à mon sens se trompent : Il y a une dizaine de détails qui « ne collent pas » avec ce que je sais des lieux d’où est relaté cette histoire- abracadabrantesque-là.
Néanmoins, j’ai voulu, l’année dernière « en rajouter » : Trois chapitres (ici et les deux suivants), pas plus, mais toute une histoire qui ouvre à la suivante de l’été prochain et dont vous avez eu quelques extraits en décembre (celui-là et les quatre suivants, de quand j’étais en « apnée-profonde » en décembre dernier).
Dont une bataille « spatio-temporelle » telle qu’imaginée par Pierre Christin et Jean-Claude Mézières les auteurs de la BD Valerian, dans « l’empire des mille planètes », contre « les Connaisseurs » qui s’épuisent très vite face à un vaisseau type XB 75 capable de plusieurs sauts spatio-temporels successifs.


C’est de la science-fiction, naturellement. Mais on a désormais quelques pistes. D’une part, les chercheurs, les ceux-ce-là qui manipulent les équations du cosmos et des quantas pour vous, sont de plus en plus persuadés que dans leurs égalités équationnelles, la notion de temps peut être positive ou négative sans qu’il y ait une contradiction fondamentale dans leur cohérence d’ensemble.
Et pourtant, dans votre quotidien vous savez tous et intuitivement, sans y réfléchir, faire la distinction entre passé et présent et êtes de toute façon bien incertains quant au futur qui peut toujours vous surprendre.
Pas pour la physique quantique, et du coup, pas sûr qu’il n’en soit pas de même pour la physique relativiste. En tout cas, rien ne l’interdit : On en parlait encore hier.
Je vais vous dire qu’il y a même certaines « têtes d’œuf » qui imaginent que les « trous noirs » (ces astres si denses que même la lumière agitée de sa fabuleuse « vitesse-limite » ne peut s’en échapper, « tombant » dans un puits gravitationnel) qu’on suppute désormais bien plus nombreux jusque dans notre galaxie qu’on ne le pensait jusque-là (il y aurait 250 millions d’étoiles et 100 millions de trous noirs qui gravitent ensemble, sans que cela suffise à expliquer la masse manquante qui nous fait tourner aussi vite autour du noyau galactique), pourraient être « intriqués » pour parfois être des doublons.


Rappelez-vous un détail : En mécanique quantique, l’intrication quantique est un phénomène largement observé dans lequel deux particules (ou groupes de particules) ont des états quantiques dépendant l’un de l’autre quelle que soit la distance qui les sépare. Un tel état est dit « intriqué » parce qu’il existe des corrélations entre les propriétés physiques observées de ces particules distinctes : Et cet état semble contredire le « principe de localité ». Ainsi, deux objets intriqués O1 et O2 ne sont pas indépendants même séparés par une très grande distance, et il faut considérer le couple « O1 & O2 » comme un système unique.
Ces observations et études sont au cœur des discussions philosophiques sur l’interprétation de la mécanique quantique. Elle est en effet contraire au principe de réalisme local défini par Albert Einstein.
Notez que l’intrication quantique a des applications potentielles dans les domaines de l’information quantique (c’est pour ça qu’ils sont subventionnés à chercher, ces « chercheurs-là »), tels que la cryptographie quantique, la téléportation quantique ou l’ordinateur quantique. Mais on en est qu’au début des balbutiements : La suite est « à suivre ».


Et parmi ces « délires », récemment on imagine dans les laboratoires des « trous-noirs » intriqués avec finalement des « trous de vers » quantiques les reliant, qu’on ne voit pas, qu’on ne détecte pas, mais dont on sait qu’ils existent puisqu’ils… intriquent deux objets distants !
Hypothèses fabuleuses, non par les conséquences que cela pourrait avoir sur la physique de notre univers (qui est ce qu’elle est), ses origines et son évolution, mais par le fait qu’il est donc une physique qui s’impose et dépasse la vitesse de la lumière comme d’une instantanéité absolue, quelle que soit la distance.
Bé, figurez-vous que c’est exactement ce que j’ai voulu résumer dans l’épisode de l’été dernier « Ultime-récit » puisque j’emmène en 5 années aller-retour « Charlotte » jusqu’aux confins de l’univers à quelques centaines ou milliers de milliards d’années-lumière de là !
Pas « ultime » pour rien, n’est-ce pas ?


Alors, pour mes prochains films de SF, j’aimerai bien que les scénaristes comprennent un peu mieux ces mécanismes pour en tirer le meilleur (que je ne saurai faire). On laisserait tomber l’hyperespace (y plonger, on le sait, c’est faire disparaître toute « information » relative au bidule qui plonge, sa forme, ses caractéristiques physiques, etc.), je préfère nettement l’hypothèse du « neutronium-spiné » qui suspend la flèche du temps : C’est beaucoup plus logique et « fertile » (même si ça reste de la science-fiction) et permet les mêmes vitesses « hyperluminiques » dans les trajets.


À noter d’ailleurs dans le dernier « Star War » la séquence qui ne dure que quelques secondes quand le vaisseau des rebelles détruit le cuirassé de l’empire en plongeant dans cette « autre dimension » en… le percutant : Du Valerian tout craché !
Il faudrait que je revois cette phase, puisqu’avec les vaisseaux de « La Légion », ce n’est pas possible : Des sondes « déspinent » leur neutronium quand elles détectent un obstacle sur la trajectoire, faisant retourner le vaisseau tout entier dans le monde réel pour qu’il puisse manœuvrer à éviter l’écueil et reprendre sa route plus loin…
Mais que se passe-t-il quand les sondes elles-mêmes tombent en panne et que le vaisseau percute une planète ou une étoile par accident ?
Eh bien probablement quelque chose comme ce que nous montre « Star War 8 ».


Bonne fin de journée à toutes et tous, pour le coup !


I3



PS : Remettez-vous, ce n’est que de la fiction… pas tout, mais c’est quand même très chouette à voir et même à imaginer, du moment que ça reste cohérent avec ce que l’on sait du reste du monde.

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