Promenade
hors les airs.
Avertissement : Vous l’aviez compris,
ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle »,
sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des
personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant
par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète
Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Cette
fois-ci, on ne commet pas les mêmes erreurs que lors du premier vol : un
chemin, un peu sommaire, est tracé entre les ateliers et le plan d’eau pour un
convoi spécial sur remorque à multiple essieux montés sur des grosses roues à basse
pression.
Plus
d’obstacles à en faire intervenir des engins du génie militaire.
Juste une
grue au départ, la même à l’arrivée et des coussins-flotteurs largement
dimensionnés sur le plan d’eau : on peut faire les pleins en toute
quiétude, sans risque de se mouiller le pieds.
Les
modifications apparentes à la structure semblent rassurer le copilote qui aura
profité de l’intermède pour améliorer son anglais, devenu plus fluide et riche
en vocabulaire : il est presque compréhensible, c’est dire !
Même plan de
vol : on décolle après un remorquage au milieu de l’axe du bassin au
moment où les flotteurs s’arrachent sous l’effet de la vitesse.
Plein pot du
moteur qui en fait un boucan incroyable dans de grandes éclaboussures d’écume.
Il y a
globalement 17 minutes trois-quarts de carburant dans les réservoirs, soit
l’équivalent d’un grand tour au-dessus de la Chine jusqu’au-dessus de l’océan
pacifique, le temps de se hisser à quelques 90.000 pieds, de faire un large
virage sur bâbord et de redescendre jusqu’au niveau 150 en accélérant encore,
buses d’admission ouvertes en grand, cap au sud-ouest vers la base de départ.
Sportif le
virage, tellement ça dégage à vitesse de Mach 4 dans l’air raréfié par effet centrifuge à se faire gonfler les
combinaisons anti-G dans les jambes, pour faire refluer le sang vers la tête.
Et là, Ô
surprise, l’avion se comporte comme dans de l’ouate.
Il vole
parfaitement bien en montée et en altitude. Il vire peut-être mollement, mais
avant même d’atteindre les « folles vitesses », au-delà de Mach 6,
apparaissent des trainées de feu tout autour du hublot protégeant le cockpit,
sans jamais mettre en danger l’épais pare-brise.
Les sondes
thermiques oscillent normalement autour des valeurs pré-calculées, sans jamais
atteindre les zones de danger.
Le voltmètre
et l’ampèremètre du circuit électrique entre l’anode de pointe et les cathodes
de bords de fuite des ailes commencent à
s’exciter fortement dès après Mach 5,5/Mach 5,6 et la thermopile qui revêt tout
l’intrados et une partie seulement de l’extrados, la plus exposée aux
températures extrêmes, grimpe normalement en flirtant avec la zone «
rouge » signalant une possible dégradation du « gel-Birgit »
alors même que les voltmètres et ampèremètres s’agitent anti-corrélativement.
Ce n’est que
vers la vitesse de Mach 7, à une altitude plus faible, que les phénomènes de
flottement réapparaissent de nouveau, mais en mode nettement plus contrôlable.
Le pilote
automatique corrige et les deux pilotes posés côte-à-côte de telle sorte qu’ils
se contrôlent mutuellement, ont les mains sur le manche pour parer tous
changements de trajectoire trop brutal, éventuellement détectés « aux
fesses » (un « indicateur » empirique bien plus réactif), le
doigt sur le bouton « Pedro ».
On ne sait
jamais, la structure, pourtant solide, pourrait se casser en deux ou plusieurs
morceaux !
Et c’est Paul
qui réduit les gaz le premier : il a l’œil aux aguets sur la sonde de la
perche de l’anode qui semble se raccourcir de façon alarmante.
« – Good for you?
– Extraordinary! Really great! »
s’enthousiasme le copilote, absolument ravi de cet essai concluant.
« Well ! We go back! »
Et c’est le
vol plané où il convient de se positionner dans l’axe du plan d’eau et de
contrôler vitesse et altitude.
Ils seront un
peu court, même pour une approche directe sur un virage tribord, tel qu’il
faudra remettre un peu de poussée dans un vacarme de fin du monde, avant de
toucher l’eau, bien cabré pour ralentir la machine, peut-être un peu trop même,
et surtout toucher la surface avec l’arrière de l’avion, là où la surface de planning
est la plus large, mais pas trop pour éviter le décrochage intempestive.
L’engin
flotte, ses réservoirs presque vides, délesté de 88 % de son carburant et est
remorqué jusqu’au bord du plan d’eau sous les applaudissements des personnels.
Effectivement,
une fois hors de l’eau, on peut constater que « la perche » en
tungstène est réduite à 20 % de sa taille initiale : il faudra la
rallonger.
Quant au
revêtement « Birgit », il est à refaire, déchiré à plusieurs endroits
sur l’avant de l’appareil. Ce qui ne l’a pas empêché de remplir son rôle :
la céramique sous les « trous » est à peine noircie et à l’analyse,
elle n’aura perdu aucune matière comme il est confirmé en arrivant dans
l’atelier.
Peut-être un
coup de chance, mais c’est plutôt bon signe.
Les
félicitations arrivent de Pékin après la transmission des premiers rapports.
Et on refera
un troisième vol un peu plus tard, avec une nouvelle perche plus longue, un
nouveau nez facilement démontable, et un nouvel « enduit Birgit »,
posé soigneusement en quelques minutes, avec les mêmes résultats et 4
passagers, rien que pour tester aux fortes températures les aérofreins.
Et ce sera un
succès prometteur, là encore.
L’avion vole
et sait freiner !
Paul peut
rentrer en France inviter le capitaine haddock pour un premier vol
extraatmosphérique. Sa mission sera terminée en Chine, « dette »
payée aux autorités de ce pays, il aura tenu parole, et il pourra alors
s’occuper de Florence quasiment à plein-temps…
Ce sera pour
le mois d’avril.
Haddock a une
exigence particulière :
« Pourrait-on envisager d’emmener mon épouse,
pour ce vol ? »
Iconoclaste !
La raison
invoquée l’est encore plus :
« Comme ça, si on meurt tous, je ne ferai pas
une veuve de plus. Comme du temps des pharaons, je l’emmène dans mon tombeau ! »
Gag !
Du lard ou du
cochon ?
« Mais il faut passer avec succès les examens
médicaux ! C’est que ça secoue quand même fortement avec les accélérations
de dingue ! »
Pas facile à
supporter d’ailleurs dans les deux premières minutes alors qu’elle va
croissante, telles que Paul pense à limiter la poussée au niveau de 5 G, au
moins dans la partie vol extraatmosphérique, là où l’appareil est le plus léger
pour avoir déjà consommé une bonne partie de la masse de ses ergols embarqués.
Ça ne change
pas trop la configuration du vol, sauf à en rallonger sa durée programmée.
À la latitude
de Chengdu, s’ils doivent voler en ligne droite cap à l’est, au 90, ils ont
34.640 kilomètres à faire, ce qui n’est pas plus mal.
On peut
raccourcir un peu en volant vers le Canada et au-dessus de la Russie, mais de
toute façon il faut compter sur un minimum quelques 3 heures et 45 minutes, ou
un peu plus de 4 heures avec des accélérations « plus calmes ».
Alors qu’un
vrai satellite fait 41.130 km à la même altitude en approximativement 90
minutes…
Le voyage est
plus confortable en A380, direction Pékin. Pour l’occasion Matilda du SIV en
est, et découvrira Cécile sur place.
« C’est qui celle-là ? »
fait-elle instantanément en femme découvrant ce qu’elle pressent comme d’une
concurrente.
« Ma « communicante » en
expatriation. » Qui s’est enfin mise au mandarin.
Très
rapidement celle-là, qui avait fait son deuil de toute relation avec Paul
depuis leur retour de Corée, présente un pilote de la base voisine avec qui
elle est en relation depuis quelques mois, ne pouvant s’empêcher de jouir de
ses talents et de son corps : que le pauvre homme en semble tellement
épuisé et ravi…
Ça calme les
esprits, d’autant que Paul sait qu’elle ne rentrera pas en Europe pour acquérir
la nationalité chinoise après un mariage prévu dans quelques semaines…
« Je te signale qu’elle m’a été très précieuse
à plusieurs reprises et encore récemment, alors, comme je ne suis toujours pas
marié mais en voie d’être papa une seconde fois, tu n’as rien à
gamberger ! »
Arrivera
également un peu plus tard Isabelle Nivelle qui joint l’utile à l’agréable en
s’offrant une virée touristique autour de Pékin, en passant par Shanghai et
Hong-Kong accompagnée de sa fille Sophie et visite quelques industriels plus ou
moins concurrents.
Sophie qui a
bien grandie, devenue désormais une « femme … complète », y compris
le caractère.
Haddock meurt
d’envie de voir le « 002 ».
Et à peine
posé dans sa chambre d’hôtel, il se fait emmener dans les ateliers de montage.
« Demain, on le met à l’eau ! »
À
l’eau ?
« Eh oui, il n’a pas de train d’atterrissage
et vous savez que je me débrouille assez bien avec les hydravions ! »
Il a
mille et une questions et ils visitent l’intérieur en y accédant par la trappe
posée à cet effet sur le dessus de l’appareil. Habitacle légèrement modifié
pour accueillir des passagers supplémentaires là où il est prévu qu’Haddock
copilote l’avion : il s’agit qu’il mémorise quand même un peu l’usage des
commandes majeures de l’engin et à quoi servent tous les
« petits-cadrans » des sondes diverses à surveiller.
Le
lendemain, l’avion transite bien vers son plan d’eau et des équipes le
préparent en faisant les pleins l’après-midi.
Pendant
ce temps-là, on arrête le plan de vol et on fait la connaissance du reste des
« passagers » : quelques officiels volontaires à leurs risques
et périls à cette première.
Dans la
soirée, tout le monde profite de la ville colorée en s’offrant un restaurant
après une ballade dans la vieille rue Jinli.
La « Baronne », l’épouse d’Haddock dans le
civil, se montre charmante mais très rétive à l’aspect de ce qu’elle met dans
sa bouche, elle, la cuisinière cauchoise-orthodoxe.
Alors que l’appétit de Matilda n’est pas feint :
elle veut goûter à tout.
Et qu’Isabelle et sa fille découvrent frileusement et
se régalent vraiment.
Paul explique comment ils vont affronter le mur de la
chaleur.
« Un, si
une quelconque sonde n’est pas conforme après la phase de montée, on annule et
on reprend le plan « B », à savoir un ralentissement de l’appareil au
lieu d’une accélération.
Deux, on
s’en tient au plan « A » si tout est ok et on se repaye une plongée
hypersonique. En revanche, une fois la vitesse acquise, on ne pourra plus
ralentir pour sauver la machine.
Et c’est
là qu’une innovation technique entre en jeu, de celle dont je vous rassure
qu’on l’a déjà testée avec deux vols hypersoniques à 5.000 mètres !
Assez
pour savoir que « ça tient ». »
Et de quoi s’agit-il ?
« Vous vous
souvenez de ma WIB. Je vous en ai parlé avant notre départ pour Briska. »
Oh oui qu’il s’en souvient. Ainsi que des éclats de
rire qui ont failli le faire s’étouffer.
« Je me
souviens aussi de mon second Ovni en vol stationnaire au-dessus de la cible. »
Les femmes Nivelle n’écoutent heureusement que d’une
oreille.
Oui, oui : pas encore d’explication !
« Mais il
s’est passé quoi au sol ? »
Il a été « aidé » par de curieux
personnages, presque familiers, mais en tout cas « bienveillants ».
« Et ils
sont arrivés comment et par où ? »
Ça, mystère total.
« La fille,
je l’ai revue à Barcelone le jour où l’A320 allemand s’est planté dans les
Alpes. »
Ah bon ?
« Et ça a
un rapport avec ce crash ? »
Oui et pas qu’un peu : « En fait, elle voulait me faire une
démonstration de ses talents de voyante en m’annonçant à l’avance qu’il allait
se crasher. »
Et Paul n’a rien fait pour l’en empêcher ?
« Moi non,
mais elle si ! Comme si elle savait que ça ne servirait à rien d’autre que
de retarder l’envol de l’Airbus auquel nous avons assisté ! »
Incroyable…
« J’en ai
conclu que soit elle disposait d’une technologie ou de quelque don qui lui
permettait de prévoir le futur avec certitude, soit elle venait elle-même du
futur. De notre futur ! »
Allons donc, et pourquoi pas de la planète des Ummos
tant qu’on y est ?
« Ça, je ne
sais pas. Peut-être que les deux choses sont liées. Je ne saurai vous dire. En
revanche, vous vous souvenez des photos satellitaires antidatées qui nous ont
guidés sur le site algérien ? Eh bien à Barcelone, elle m’a remis un petit
croquis d’une sorte de film qui entoure notre avion de demain. »
Une rupture technologique qui viendrait du
futur ?
« Pas
vraiment une rupture, puisque les ingrédients, mécanismes et procédés sont
connus et exploités depuis des décennies sur la planète, mais un usage auquel
je n’avais pas pensé jusque-là pour protéger l’avion lors du retour dans
l’atmosphère.
Que
d’ailleurs, je me demande si les céramiques seront nécessaires pour le
« 003 ».
Je vous
explique : il s’agit d’un simple film étirable, à peine cuit, qui en fait
englobe trois feuillets ultra-minces de l’ordre d’une poignée de millimètres.
Le
support lui-même qui se colle sur la
paroi extérieure à protéger ; une couche de conducteur électrique chargé
de créer un champ électromagnétique autour de l’appareil quand il est mis sous tension
et qui repousse les plasmas générés par sa course, un isolant électrique et une
couche de thermopile chargée de transformer la chaleur des gaz en courant
électrique. Rendement pas terrible, de l’ordre de 15 %, mais c’est suffisant
pour ce qu’on demande de faire au conducteur électrique de la seconde couche.
L’ensemble
est raccordé à des cathodes situées en bord de fuite des ailes, et le
différentiel de potentiel est assuré par l’anode de pointe qui vous a tant intriguée.
Ce qui
accélère la formation de gaz chauds et ionise la couche laminaire qui ainsi
devient sensible au champ électromagnétique de la seconde couche du film,
alimentée elle-même de la même façon par les thermopiles.
Astucieux,
non ? »
Et ça marche ?
« Non
seulement ça fonctionne, mais il n’y a pas une seule pièce mobile et c’est
autorégulé ! Plus les gaz chauds et plasma s’éloignent de la paroi, moins
les thermopiles fournissent d’énergie. Plus en retour, le champ
électromagnétique faiblit, ce qui permet de rapprocher la couche limite des
thermopiles, qui a leur tour fournissent plus de courant qui vont alimenter à
la fois la perche à plasma et augmenter l’effet répulsif du champ
électromagnétique… Et ainsi de suite ! »
Génial, en effet.
« Et elle
vous a expliqué tout ça entre deux sangria à Barcelone, sur las Ramblas ou
dans une chambre d’hôtel ? »
Non ! « La
façon de l’utiliser a dû être « inventée » après coup. Mais ça va
avoir un impact sur nos prochaines tuyères de moteur à haute température,
d’avion, de fusées, de missiles : on va pouvoir utiliser des carburants
plus puissants. »
Là, Isabelle Nivelle tend tout d’un coup l’oreille…
« Notez que
pour l’heure, le système semble assez fragile : lors des deux tests, on a
constaté des déchirures telles qu’il faut arracher le film et le remplacer.
Mais comme il est facile et peu cher à fabriquer, c’est mieux que de devoir
refaire toute la céramique de l’avion elle-même après chaque vol.
C’est
d’ailleurs comme ça qu’elle m’a présenté le dispositif. »
Incroyable : Paul a une correspondante scientifique
située dans le futur !
Vraiment dingue…
On sort vraiment de tout ce qui se fait actuellement.
RépondreSupprimerLe dernier hypersonique était le SR 71 qui volait à Mach 3,5, mais il date de 1968 !...
Le bruit de couloir des réunions de spécialistes aéronautiques (Jean-Pierre Petit) évoquent le programme Aurora avec des engins volant à Mach 12 grâce à la MHD.
L’avion de Paul est dans la lignée des progrès aéronautique mais avec une technologie remarquable que je ne connaissais pas.
Evidemment, « Haddock » est emballé.
Et comme il a entraîné la « Baronne » dans des aventures pas possible, autant continuer pour un tour du monde dans l’espace, même si c’est un peu risqué !...
Mais elle en a vu d’autres !...
Et puis pour « Haddock » piloter un hypersonique, c’est génial, surtout que c’est Pedro qui s’occupe du vol dans les phases délicates, c’est-à-dire quasiment tout le temps !…
Par contre, il est vraiment très surpris à en rester muet pendant des jours par les révélations de Paul : un transfert technologique venant du futur !...
Il y a de quoi ouvrir un flacon de Loch Lomont !...
Mille sabords !...
A votre santé !
SupprimerEn revanche, le "003" n'est pas pour tout de suite : plusieurs sauts technologiques à affronter et le "futur" n'y contribuera pas !
C'est même plutôt l'inverse, conforme à "la norme" habituelle.
Comme entre-temps il va arriver à Paul des tas d'autres choses en relation avec les "milliards disparus", je ne sais même pas si je vivrais assez vieux pour rapporter ces morceaux d'ontologie.
Bien à vous !
I-Cube
PS : A propos, "la Baronne" a-t-elle apprécié son saut vers les étoiles ?
Le spectacle est vraiment fantastique, même s'il n'y a pas eu de "drovni" détecté dans le sillage...
Les « milliards disparus » !...
SupprimerD’une certaine façon, il est plus important de révéler cette affaire, et d’autres, que d’aller dans les étoiles !...
Car que feront nos dirigeants avec des technologies révolutionnaires à leur disposition si nous n’arrivons pas à les contrôler ?...
Ils commenceront par mettre des puces RFID sous la peau de chacun pour pouvoir réguler ses humeurs, son comportement et son agressivité !...
Car il vaut mieux avoir des esclaves soumis, si on veut être tranquille…
Et quelle jouissance de dominer tous ces « inférieurs » !...
D’où l’importance des actions de Paul pour révéler l’inavouable : les turpides de nos mafieux !...
Il restera bien sûr le principal à faire : créer des structures, des méthodes adaptées, pour les contrôler vraiment efficacement.
La baronne adorait les vols en B 747 cargo au-dessus de l’arctique lorsque je faisais des vols Paris-Fairbanks !...
Et là, en tour du monde à 170 km d’altitude et à Mach 15, c’était l’extase !...
Un peu dans les pommes pour commencer, mais voir défiler la planète à une vitesse ahurissante pendant deux heures l’a enchantée !...
Elle en a profité pour prendre une multitude de photos pour montrer aux copines : « Vous voyez, Haddock me fait monter au ciel, leur a-t-elle dit !... ».
Enfin, j’emmènerais bien quelques copines la prochaine fois pour qu’elles connaissent elles aussi l’extase !...
Bien à vous !...
Haddock
Eh dites donc !
SupprimerC'est vous qui vouliez l'emmener pour "ne pas laisser une veuve éplorée de plus", au moins derrière vous, en cas de pépin...
Les RIFD sous-cutanées existent déjà pour des raisons médicales notamment.
Mais ça ne prend pas bien, alors c'est le rôle de votre portable pour des applis toujours plus pointues.
Ce qui revient au même : On sait déjà tout de vous et de vos occupations en temps réel !
Je sais les projets des "maîtres du monde".
Qui recrutent justement même chez "Gogol" qui vous promet l'éternité, la prévention des maladies et de quasiment tous les risques si vous vous soumettez en restant connecté.
J'avais - et pas que moi - imaginé que les "machines" mettraient un terme à cette dictature passive en éliminant si facilement cette espèce qui détruit son environnement.
D'ailleurs, arrivent demain sur le marché les "armes autonomes" : Y'aura même plus à se poser des questions de conscience ou douter de la discipline dans les rangs.
Mais en fait, je n'y crois pas non plus : Il n'y a que l'homme-libre pour prendre en main sa destinée tout entière. La machine ne sait pas faire.
Une possibilité pas seulement offerte "les maîtres du monde" : C'est un principe qui restera ouvert à toutes et tous.
Je suis peut-être un optimiste indécrottable, mais je sais que toutes les dictatures ont toujours toutes échoué.
Et ça fait longtemps qu'elles cherchent le moyen de perdurer malgré tout...
Quant à nos "mafieux", ils sont en fait partout, même parmi les plus inattendus.
C'est là que les "alternances" politiques ont du bon. De temps en temps, il y en a un qui passe et les vérités d'hier deviennent des escroqueries et des mensonges.
Et les mensonges sont soit détruits, soit répandus sur la place publique.
Ce qui a pour vertu d'ouvrir les yeux des aveugles, et d'ouvrir le débat vers autre chose.
A suivre et bon week-end à vous, "Ami-râle" !