Après le
drame du MH17
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un
roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit
de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
Le chef du commandement opérationnel de l’État-major
général de l'Armée russe Andreï Kartapolov affirme également ce jour-là que la
vidéo montrant un camion porteur de missiles donné comme preuve, comporte un
panneau publicitaire pour un concessionnaire automobile de la ville de
Krasnoarmiysk, alors sous le contrôle de l'armée régulière, contrôlée par le
gouvernement de Kiev.
Mais l’analyse de l’image montrera toutefois qu’elle a
été prise à Lougansk.
Plus tard, on apprendra que, selon les russes, un
chasseur Su-25 de l'armée régulière ukrainienne se trouvait de 3 à 5 km du vol
MH17 et qu’il est doté en standard d'un missile air-air R-60 d'une portée de 12
km donc pouvant, pouvant seulement et au prix d’une manœuvre acrobatique,
atteindre cette cible.
Ce qui reste assez curieux pour un appareil des années
70, destiné à l’attaque au sol de blindés…
Le R-60 est plutôt un missile d’auto-défense de combat
tournoyant de 2 mètres de long à guidage infra-rouge, portant une charge de 3
kilos. Il est donné pour 8.000 mètres de portée, mais n’a jamais touché une
cible au-delà de 4 km.
Et quatre kilomètres, quand on vole à 850 km/h, ce
n’est même pas une minute…
En revanche, dans un rayon de 2 à 3 km, il détruit sa
cible dans 100 % des configurations, même s’il est dépourvu, en principe, de
charge de type « Shrapnels »…
Selon un article du 18 juillet journal russe Politikus
l'avion aurait été touché par un missile air-air, au vu des déchirures
horizontales trouvées sur ses ailes : or, un explosif seul, ne peut pas faire de telles déchirures.... La chaîne de TV russe Russia Today
rapporte que des témoins ont vu des avions de chasse ukrainiens poursuivre
l'avion malaisien. À 10 km d’altitude, ils ont de bons yeux… alors même que
personne n’aura vu ni l’explosion du 777, ni la moindre traînée d’incendie
aérien !
La manœuvre d’intoxication vise en seconde version à
faire croire que les avions ukrainiens se seraient « abrités » comme d’un
plastron de la proximité du Boeing : une manœuvre des plus classiques.
Sauf que l’engin va à peine plus vite qu’un avion
commercial, ce qui rend compliqué la manœuvre, mais est de toute façon plafonné
à 7.000 mètres d’altitude : il ne peut pas monter jusqu’à 30.000 pieds, loin de
là, pour ne pas avoir été conçu pour ça !
Selon une source citée par l'agence Interfax le 17
juillet, leur objectif aurait été d'abattre l'avion du président russe Vladimir
Poutine, qui, revenant du Brésil un peu plus tôt, aurait traversé le même secteur en même temps
et portait des couleurs semblables au Boeing malaisien.
Ce qui est totalement faux jusqu’à la désinformation
gratuite, puisque l'avion présidentiel russe a survolé la Pologne, loin au
nord, et non l'Ukraine.
Le Garofi note que cette hypothèse relève de la « théorie
du complot ».
Ce qui ne fait qu’aggraver l’impression de tentatives
de « manipulations » des médias occidentaux par les autorités moscovites.
Pour prolonger la bataille de désinformation et
d’intoxication, le 21 juillet 2014, le chef du commandement opérationnel de
l’État-major général de l'Armée russe Andreï Kartapolov s'interroge sur la
présence supposé de l’avion SU-25 de l'armée ukrainienne volant dans le couloir
aérien de l'aviation civile, près de cet avion, et s'étonne qu'un avion armé
pour le combat aérien soit utilisé dans une zone de combat ou les opposants
n'ont pas d'aéronefs. Il exprime devant les journalistes son souhait de
connaître les objectifs de cet avion et posera 10 « questions simples ».
Ce qu’il oublie de dire, c’est que le SU-25 n’est pas
un intercepteur, pas même un avion de supériorité aérienne, mais un « camion à
bombes », comparable au A10 américain, mais en plus petit, dépourvu de radar
d’attaque indispensable pour une telle mission.
Les forces ukrainiennes et les séparatistes pro-russes
s'accusent ainsi mutuellement et pendant des mois, d'avoir abattu l'avion. Sur
sa page VKontakte, le commandant séparatiste Igor Strelkov (Guirkine),
également ministre de la Défense de la République populaire de Donetsk, a
indiqué vers 13 h 37 GMT qu'ils « v[enaient]
d'abattre un An-26 près de Snijné »,
localité proche de l'endroit où l'avion malaisien s'est écrasé.
Ce qui reste hautement débile, parce que confondre un
Antonov 26 de 15 tonnes au décollage et de 23 mètres d’envergure et un «
monstre » transcontinental de 63 mètres et de 350 tonnes, ça en devient «
loufoque »…
C’est dire s’ils sont myopes jusqu’en Ukraine !
Le service de sécurité d'Ukraine publie alors sur
YouTube un enregistrement qu'il présente comme une discussion au sein du groupe
de « Bes » (Igor Bezler), ressortissant russe et activiste du Donbass. Ce
dernier y fait un rapport oral à son supérieur, le colonel Gueranine, officier
du renseignement militaire russe, durant lequel il déclare : « nous venons d'abattre l'avion ».
Pas un avion, mais « l’avion » ! Tout est dans la
nuance et n’est pas qu’une erreur de traduction ou de diction…
À ce moment-là et selon Alexeï Makarkine,
vice-président du Centre des technologies politiques, « il y a 95 à 97 % de chances que les séparatistes aient abattu l'avion.
Mais tant qu'il restera une infime marge d'erreur, le Kremlin ne condamnera
jamais les siens ».
Pour l'expert militaire Pavel Felgenhauer, « la réaction russe est enfantine : on ment et
on s'offense. Le mensonge est devenu la norme. Il est clair que l'avion a été
abattu par erreur par les séparatistes, il ne sert à rien de couvrir les
responsables, car de toute façon la vérité sera établie ».
A
contrario, Igor Korottchenko, directeur de la revue russe Défense nationale, estime
que les « preuves » détenues par les Américains et les Ukrainiens ne reposent
que sur des informations de réseaux sociaux, dont la date et la source ne sont
pas vérifiées. Seuls les pays disposant d'un groupe spatial peuvent fournir des
photographies de l'origine du tir.
Justement, un satellite américain survolait la zone,
mais aucune photo de ses observations n’aura été publiée les premiers
jours.
En revanche circuleront après coup plusieurs photos
soi-disant satellitaires, remises aux agences de presse occidentales, dont
Reuter, qui montrent la silhouette d’un Mig 29 précédé de la traînée d’un
missile anti-aérien qui se dirige vers la silhouette d’un
« gros-porteur ».
Ces photos-là, comme quelques autres, ne sont que des montages
assez grossiers fabriqués à partir de Google-Earth : non seulement les
ombres ne sont pas cohérentes avec la déclinaison du soleil, mais il n’y aucune
trace de nuage.
Même s’il y en avait peu ce jour-là, un ciel limpide
jusqu’au sol dans tous les azimuts est de toute façon totalement invraisemblable pour
une prise de vue en lumière visible !
C’est qu’elle a été « retraitée », invalide
donc…
L’époque est à la diplomatie, sous la triple pression
des combats en Irak, dans la bande de Gaza, et des mesures de sanctions à prendre
contre la Russie, il sera établi que le vol MH17 a peut-être été abattu « par erreur » par des séparatistes prorusses mal
entraînés.
C’est en tout cas ce confirme, au moins par la bande
et pour Paul, la virée d’Irina Dichnikov, agent russe, sans doute ingénieur
chez Sukhoï, et sans doute agent du FSB, rencontrée à Paris sur les stands du
Bourget dans sa version de 2011, à Vlichada, le petit-port de Santorin quand
elle lâche : « Justement, mon ami
Paul. Sais-tu qui était à borrrd de
l'avion abattu ? »
Un certain Van Molenbeek, la couverture de Paul dans
la gestion des fonds récupérés sur « les minoritaires-passifs » des
queues de détournements de DLK des années Tiersmirant. (Voir le dernier
chapitre de l’épisode « Mains
invisibles »)
Jusque-là, « l’explication
la plus plausible c’est qu’il s’agit d’une erreur » et que le missile a été
tiré « par un équipage mal entraîné », alors que le système utilisé demande un certain savoir-faire et de l’entraînement, aura indiqué un haut responsable du renseignement américain qui a requis l’anonymat.
En revanche, même si le missile a été tiré d’une zone
contrôlée par les rebelles, il est pour l’heure impossible de dire qui « a appuyé sur le bouton » et pourquoi, a ajouté ce responsable.
Ces responsables ont d’ailleurs souligné que ce type
d’erreur, heureusement bien que rare, s’est déjà produit par le passé.
En 1983, un chasseur soviétique avait abattu un avion
de ligne coréen au large des îles Sakhaline et cinq ans plus tard c’est un
navire de guerre américain qui a abattu un Airbus iranien dans le
Golfe-Persique.
Ces responsables américains ont de plus souligné que
leurs services de renseignement n’étaient pas en mesure de dire si des Russes
étaient présents sur la batterie au moment du tir ou non. Les services n’ont
pas non plus de preuves que les Russes aient formé les séparatistes à l’usage
du Buk, le système anti-aérien mis en œuvre et relativement sophistiqué à
manipuler correctement.
Ils ont également affirmé que l’explication des Russes
de la catastrophe, qui suggère fortement la responsabilité de l’Ukraine, « ne tient pas la route ». C’est une des raisons justifiant l’organisation d’un point de presse le
mardi 22 juillet, par des responsables du renseignement militaire américain,
visiblement agacés par la « désinformation » pratiquée par les autorités russes et les médias d’État : les soldats ukrainiens auraient dû reprendre le terrain aux rebelles pour y installer la
batterie anti-aérienne, tirer le missile et ensuite repartir.
Et qui plus est, le gouvernement ukrainien aurait
ensuite dû manipuler des séparatistes de telle sorte qu’ils revendiquent avoir
abattu l’avion. « Ce scénario ne tient pas la route » une seule seconde !
Évidemment !
Mais depuis l’escale aoûtienne de
« Charlotte », il est clair qu’Irina Dichnikov, en commentant
les récents événements, le blocage du Mistral et les « sanctions »
préparées pour plus tard par les occidentaux qui a failli mettre à bas
l’économie russe, elle s’était énervée en ces termes : « Au Krrrremlin, ils sont au borrrrd de la
crrrrise de nerf avec la crrrrise ukrrrrainienne !
Alors,
devoirrrr gérrrrer en plus un tirrrr au pigeon sur des civils par des moujiks rrrruinés
par les alcools forts… » valait plus qu’un aveu !
Ils n’y sont pour rien, mais ont fourni les armes, les
hommes et les munitions pour une partie d’un « jeu de Go » visant à
desserrer, briser l’encerclement de l’OTAN autour de la Russie éternelle.
Et désormais, Moscou, toujours un peu plus isolé, doit
assumer les conséquences de ses actes comme la prise de la Crimée, par les
voies diplomatiques, si ses responsables ne veulent pas d’un embrasement
incontrôlable, le jour ou par exemple des avions de l’OTAN seront abattus, même
par erreur, à proximité de Riga, de la frontière polonaise, voire des
GI-instructeurs parachutistes en mission de formation en Ukraine essuyer des
tirs ennemis.
Avant août, les dés sont donc jetés : Paul de
Bréveuil n’imagine pas, dans le contexte de tensions actuelles et des sanctions
à définir contre les russes, aller travailler chez Sukhoï, même en intérim,
même en détachement.
Or, Moscou est en discussion avec Pékin pour faire
aboutir le vieux projet de gazoduc transsibérien qui patine depuis 10 ans.
Et les services savent que Paul de Bréveuil avait fait
une forte impression en Chine avant d’aller piloter une poignée de minutes le
dernier-né de la chasse chinoise, le J20 chinois à Chengdu.
Tout comme à l’occasion de son passage en Inde,
pourtant pays associé à la fabrication de leur chasseur de 5ème
génération, où le Rafale de Dassault, après avoir été plusieurs fois évincé de
la course au remplacement des avions de combat obsolètes, reste encore dans le
domaine de sa possible qualification : ses exploits circumterrestres par
les deux pôles n’y sont pas pour rien non plus…
C’est ainsi qu’il devient, sans le savoir, une monnaie
d’échange : Moscou laisse les autorités de Pékin tout le loisir de le
faire venir dans les usines d’Airbus sur place, installées au pied de la piste
34R de l’aéroport de Tianjin proche de Pékin, à proximité de l’océan pacifique,
pour fabriquer ses avions en céramiques réfractaires.
C’est ainsi, après cet accord de principe que, début
septembre 2014, les travaux du gazoduc « Force de Sibérie », d'une
longueur totale prévue de 4.000 kilomètres pour une capacité de 61 milliards de
mètres cubes, débutent.
Il doit permettre de relier les gisements de Sibérie
Orientale au réseau gazier existant et de le prolonger vers l'Extrême-Orient,
jusqu'à Khabarovsk et Vladivostok. Sa construction et celle des infrastructures
liées est estimée à 55 milliards de dollars.
Il doit surtout permettre à Moscou, dont les revenus
proviennent en majorité des hydrocarbures, d'honorer l'accord signé en mai avec
Pékin, après ces dix ans de difficiles négociations, aux termes duquel la
Russie doit livrer pour la première fois du gaz à la Chine par ce gazoduc.
Ce méga-contrat est estimé à 400 milliards de dollars
sur 30 ans, prévoit des livraisons de 38 milliards de mètres cubes par an à
partir de 2018.
La construction du tronçon chinois doit commencer quant
à lui au premier semestre 2015, a précisé le vice-Premier ministre Zhang Gaoli
lors de la cérémonie…
De son côté, Pékin qui n’y croyait pas beaucoup depuis
tout ce temps et même après la signature de l’accord de mai, se remet en marche
pour « séduire » Paul de Bréveuil.
Il est prévu que celui-ci travaille, dans des ateliers
spécialement aménagés pour lui, sous autorité de la co-filiale d’Airbus – après
tout il reste salarié d’une société sous-filiale et partenaire du même groupe
EADS – installée en Chine.
Il s’agit donc, par la voie diplomatique et quelques
« échanges » entre industriels sur place d’initier l’hypothèse pour
en tester la faisabilité, dès lors que « l’allié » et voisin russe ne
s’y oppose plus, dans le cadre de toutes ces « excellentes
relations » industrielles.
Parce que, quelle que part, ce prototype, il n’est
bien sûr vital pour personne ni pour les besoins des armées de l’air autour de
la planète.
C’est juste une technologie de plus, offrant peut-être
du mieux si elle se révèle exploitable, pour un risque financier assez faible que
peut s’offrir la Chine.
Au pire, c’est un « flop », mais qui aura
permis aux ingénieurs et techniciens chinois de se familiariser avec une
technique inventée il y a plusieurs millénaires par les … chinois
A signaler à l'adresse de "l'ami-râle", que les lecteurs "russes", ils affluent à en péter les compteurs d'audience du blog, sur les derniers posts...
RépondreSupprimerIls sont étonnants...
Bien à vous !