Arrivée
en Chine
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un
roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit
de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
Très intelligemment, l’essentiel avait été cantonné dans un trust
londonien et avait financé la réunification de l’Allemagne.
Plus tard, les queues ont même financé la mise en place la Banque
européenne de développement, dirigée par le sherpa du Président français, avec
ses propres commissions de « cerveau de l’affaire ».
Alors que le ministre de l’industrie de l’époque, sans qui l’escroquerie
des brevets-Ferrayé et l’extinction en 6 mois de 1.154 puits de pétrole en feu
au Koweït n’aurait pas pu être réalisée et aurait pris plus de 5 ans d’effort,
s’était contenté de toucher « sa part » qu’il avait
consciencieusement dépensé dans son train de vie du moment, payer ses
faux-frais et autres procédures américaines, et converti en or déposé à
Hong-Kong pour l’autre moitié.
Car tout le monde sait, qu’à part à cette époque, le futur Dégé de la
« Banque des pauvres et autres états failliteux » est un panier percé
qu’il en va jusqu’à « inventer » des fausses factures pour payer les
frais de son cabinet d’avocat parisien.
En revanche, une fois ministre, il fait sa part de boulot, jusqu’à en
égarer des « cassettes » au fond de ses tiroirs, puis se transforme
en « meilleur-économiste » du monde et même consultant recherché pour
ses avis.
Mais sans compter.
D’ailleurs, il paye rubis sur l’ongle, cash, les cautions et frais
réclamés par la justice américaine, pour plus de trois ans de salaire annuel et
sans l’aide de son épouse, elle-même richissime héritière de son grand-père,
mais seulement en tableaux de maître dont aucun n’aura été vu sur le marché de
l’art à ces moments-là…
Elle a même été obligée de « rempiler » dans le journalisme pour
faire ses propres fins de mois !
En revanche, dans l’intervalle, il en est à vendre « à
petit-prix » ses parts dans la SCI qui porte le loft de la place des Vosges
du couple, à son ex-épouse, pour faire lui aussi ses propres fins de mois.
Lui, se réfugiera au Maroc et voyagera de par le monde pour y donner
conférences et conseils à divers états « périphériques » qui n’en ont
pas besoin.
Et « l’agent–Thierry », assuré de rentrées d’argent frais,
déraille et prend des positions malheureuses et à découvert à 13 semaines.
Qui, l’argent de DLK n’arrivant pas, se dénoue en faillite.
Une perte sèche pour le Mossad et quelques clients ayant pignon sur rue,
telle que le retour en Terre promise de l’agent Thierry se termine par un vol
plané dans les jardins de l’hôtel où une réunion de débriefing se déroule très
mal, jusqu’à plusieurs étages plus bas.
Vérifiant ainsi l’invariance et la constance des lois de la gravitation…
Mais pour l’agence secrète d’Israël, ce n’est pas la première
urgence : il reste les difficultés naissantes avec l’arrivée d’un acteur
nouveau, l’État-Islamique quasiment à portée de canon du Golan, les difficultés
de son voisin syrien, la recrudescence des tirs palestiniens depuis la bande de
Gaza, et surtout, à la fois les violences d’Aqmi aux Yémen et les velléités
iraniennes dans le dossier du nucléaire où l’on pressent une issue défavorable
pour tous les pays du Golfe, appuyée par l’allié américain, qui se dénouera en
juillet 2015 par un accord entre l’Iran et le groupe des « 5 + 1 ».
Alors, Paul de Bréveuil en Chine, ce n’est évidemment pas le plus
important.
Ils laissent donc faire.
D’autant qu’au même moment, il se passera des choses bien étranges chez l’allié
russe des syriens.
Quasiment mis à l’index depuis le sommet du G20 de Melbourne et l’annexion
de la Crimée, que pourtant personne ne conteste sérieusement, les russes se
débattent à soutenir, sans le dire et plutôt mollement, les républiques séparatistes
d’Ukraine.
L’ex-armée rouge à toujours les moyens techniques de déferler jusqu’à
Brest en 48 heures. Alors l’Ukraine…
Leur navire de commandement est toujours amarré à Saint-Nazaire sur ordre,
sur « d’amicales pressions » de l’OTAN, non livré par la France et ne
le sera pas avant longtemps. Tout le monde le sait.
Et même le MOSSAD s’étonnera que personne ne tente de réitérer leur
opération sur les vedettes de Cherbourg…
Quoique des vols d’avions russes pénétreront très loin en Atlantique et
que des escadres russes patrouilleront dans la Manche, à proximité du Havre et
de Cherbourg, avant de prendre le large.
Des avoirs d’oligarques russes, après la déconfiture chypriote qui leur
aura coûté « chaud », sont bloqués en occident. La crise ainsi
générée pousse le peuple à la grogne, telle qu’il faut lui redonner espoir et
finaliser les accords sur le grand-gazoduc avec les chinois, tout en élaborant
un éventuel plan de soutien aux grecs, si les élections à venir ouvre une
opportunité comme le prédisent les sondages, toujours avec l’arme de la
promesse d’un autre gazoduc à venir, et de quelques prêts, sous forme d’avances
sur recettes toujours possibles…
Les contacts utiles seront pris ultérieurement, quand en janvier 2015 le
nouveau gouvernement grec du moment, tenant tête à la troïka pour ses
refinancements contre des réformes structurelles jugées insupportables par le
peuple grec, ira visiter Moscou.
Mais l’accueil qui est réservés aux grecs n’est pas aussi triomphal qu’ils
ne l’espéraient : pourquoi les russes, asphyxiés financièrement, iraient
porter secours à un européen au moment où tout le monde parle de
« Grexit » ?
Ne vaut-il pas mieux laisser pourrir la situation et s’en tenir à de
vagues promesses, laissant aux européens la gestion de ce dossier épineux qui
du coup n’est plus si « attractif » que ça pour les
ukrainiens… ?
Et les français, qui ne douteront décidément de rien, persisteront à
« faire des affaires » avec les russes dans différents secteurs
d’activité, notamment les voitures et le BTP, et enverront même un peu plus tard
le patron de leur major du pétrole, entreprise nationale parapublique,
négocier, avec le premier ministre russe d’alors, des projets à nouer sur les
gisements de l’arctique.
Décidément, de parfaits autistes qui ne comprennent rien à rien !
Tel que le bonhomme finira en torche sur les bords de piste d’un des
aéroports de Moscou, sur son vol de retour.
Un « loupé » des services : normalement, l’appareil aurait
dû exploser à l’approche de Paris, en sortant son train d’atterrissage.
Comme pour envoyer un message clair sur les contradictions entre « le
politique » et « l’économique » portées par le président Landau.
Or, pour une raison inconnue, sitôt décollé, le pilote interrompra sa
prise de cap et d’altitude évoquant à la radio un « incident » et
reviendra se poser en priorité sur le même aéroport, pas plus tard que quelques
minutes après son décollage.
La charge, peut-être mal placée, aura bloqué la rentrée du train,
interdisant la poursuite du vol, train sorti.
Et c’est « l’accident » là où il ne fallait pas.
Mais les services se rattraperont très vite en montant de toute pièce une
« communication » sur mesure qui cache l’essentiel et leurrera
tout le monde : non seulement ils en auront pris l’habitude depuis les
événements de la place Maïdan à Kiev et le crash du MH 17, et ça fonctionnera
bien, mais ça permettra d’envoyer ce « message-fort » à l’adresse de
l’Occident.
Qui sera reçu « 5 sur 5 » tel qu’aux obsèques du bonhomme, tout
le gratin des corps constitués de son pays d’origine, et quelques autres, est
mobilisé en l’église Saint-Sulpice à Paris.
Un véritable hommage solennel et national à une victime collatérale,
d’enjeux qui le dépassaient.
C’est ainsi que Paul part pour l’Extrême-Orient par le
vol direct où, une fois de plus, il voit défiler tout l’équipage – qui est
nombreux sur un A380 – pour quelques autographes et hommages dus à un
« héros de légende » vivante aéronautique à leur bord : le
sauvetage de tous les membres d’un vol vers New-York qui aura croisé un ouragan
en atlantique, au niveau de la Floride ; et le vol circumterrestre par les
pôles en 12 heures.
Toutes choses quasi-totalement inconnues du
grand-public français…
Il est reçu comme un VIP à Pékin, attachés de
l’ambassade de France en sus, scellant ainsi l’accord collaboration, très
officiellement.
Et accueilli par Cécile Wiseppe, la réfugiée-meurtrière
du juge Féyard (Cf. « L’affaire du juge Féyard », à paraître aux
éditions « I-Cube ») que Paul avait fait arrêter après une enquête
décousue dans une autre vie.
Et qui l’avait ensuite aidé, un peu, dans l’enquête
postérieure sur les activités du professeur Risles (cf. « Au nom du
père », tome II, à paraître aux éditions « I-Cube »).
En fait, elle s’était évadée de la prison de la Santé
à l’occasion d’une « virée » à l’Hôtel-Dieu pour un avortement.
Paul l’avait fait récupérer par les services secrets
Coréens du Nord, une opportunité, qui avait déjà télécommandé le premier voyage
de Paul en Chine.
Sa co-évadée, Stéphanie Roya avait disparu dans la
nature et Cécile avait préféré un asile discret dans l’effectif du personnel de
l’hôtel que Paul co-exploite à Kotor avec son ami de promotion, Petros.
Là, elle avait accepté de sortir de « sa
prison » dorée et discrète, toujours recherchée par la justice française, pour
refaire sa vie en Chine, à condition qu’elle assure une protection, au moins
symbolique sinon efficace de Paul lors de son séjour dans l’empire du milieu.
Une idée de Paul.
Officiellement, c’était une bénéficiaire des
sauf-conduits de l’équipe de Paul débarquant d’Aubenas en qualité
« d’attachée-communication ».
Elle qui ne parle pas un mot de mandarin…
Elle sait tout juste dire merci.
En revanche, elle est arrivée quelques jours en avance
depuis le vol de Berlin et avait déjà visité les lieux de séjour de Paul et de
ses ingénieurs.
Une « jeunette » au destin contrarié, qui
avait vu dans sa prime jeunesse son père assassiné par un sagouin, « fils
de », fils d’un parrain des mafieux Corsico-africains de la mouvance des
Léandri, grands amis du ministre de l’intérieur français de l’époque – qui
lui-même décédera fin juin 2015 échappant ainsi définitivement à la justice de
son pays – et surtout le viol et l’assassinat de sa mère, par le même et juste
après l’assassinat du père, à la même table de restaurant insulaire, le tout
sous ses yeux et ceux de sa sœur qui reste « sous traitement » dans
un asile.
Un vrai drame, telle qu’elle s’était imaginée que le
procès de l’assassin-violeur avait été truqué. Ce que la contre-enquête de Paul
et de « Charlotte », la vraie, celle dont le nez bouge de haut en bas
quand elle parle, aura confirmé.
Confirmé après et seulement après qu’elle et sa sœur ait
voulu se faire justice elles-mêmes, en commençant par le juge qui avait mené
les débats au procès inepte du jeune meurtrier.
Tous les acteurs, procureur, avocats, jurés devaient y
passer. L’avocat est effectivement mort empoisonné sous les yeux de Paul et
Charlotte à l’occasion d’un pot offert par le bonhomme pour une récente
promotion alors qu’ils prenaient un premier contact.
Cécile avait donc goûté de la prison-centrale de
femmes alors que sa sœur restait sous camisole chimique dans un institut
spécialisé, le neurone complètement disjoncté par les scènes d’horreur vécues
en Corse et à Chartres.
Cécile s’est donc évadée avec Stéphanie, celle-ci en
transfert vers l’Hôtel-Dieu pour une appendicite aiguë, et elles avaient errées
dans les tunnels du RER B durant plusieurs jours avant que d’avoir été
exfiltrées par les coréens du nord, sur une idée de Charles Almont, le
correspondant de la CIA de Paul.
Et plus tard, elles avaient accompagné Paul dans ses
tribulations voyageuses, jusqu’au Sofitel de New-York pour une action-commando
qui avait complètement échouée : elles s’étaient trompées d’étage et de
chambre alors que la « cible » désignée par un « service qui
n’existe pas », déraillait totalement avec une femme de chambre de
passage !
Un sacré pied de nez du destin : les images
issues des caméras posées par Paul la veille avaient su convaincre le juge
new-yorkais.
Après tout, c’était le but recherché.
Alors, pour elle, ce voyage en Chine, c’est presque un
retour aux sources, puisqu’elles avaient fait une escale à Hong-Kong pour y
retrouver une liberté sous surveillance de Paul.
Par conséquent, assurer la protection, même
« évasive » de Paul de Bréveuil, c’était une nouvelle fois se rendre
utile à son sauveur et tortionnaire.
Elle et Stéphanie, guidées par Vecchia, le pêcheur de
Saint-Florent, s’étaient démenées pour retrouver la trace des tueurs qui
avaient abattu Paul sur son voilier au large de la Corse et « finir le
boulot » avec le meurtre du sénateur Lacuistre (Cf. « Au nom du père », tome II à paraître
aux éditions « I-Cube »).
Même pas un meurtre : le gars faisait tellement pitié à voir,
déformé, physiquement déformé par la peur de mourir, les traits
méconnaissables, que de toute façon, il aurait eu une attaque cardiaque.
C’était juste une « anticipation », comme elle en disait.
Cécile est une véritable « machine à tuer » : elle l’avait
prouvé par le passé. D’autant plus que lors de son séjour en Corée du nord,
avant d’être libérée à Hong-Kong, elle avait subi un véritable entraînement
« commando » dans un camp des forces spéciales du parti des
travailleurs. Une bonne école… où elle avait terriblement souffert physiquement.
Tout comme Stéphanie d’ailleurs, qui avait pourtant une constitution nettement
plus robuste.
L’idée d’un « petit retour » aux sources ne lui déplaisait pas
trop.
Sauf que dans la stratégie de Paul, elle ne devait pas rencontrer le
dictateur coréen, mais seulement arriver et l’attendre à l’aéroport pendant les
formalités de douane avant son retour : à deux, il leur sera plus facile
de prendre le contrôle d’un avion de tourisme pour rentrer que tout seul.
Si elle en était d’accord, naturellement.
Elle avait déjà fait tant de choses pour Paul : une vraie saga !
Seule déception pour elle qui avait été l’amante de Paul, c’est que
celui-ci repartait le surlendemain pour Pyongyang, après avoir récupéré de son
décalage horaire et fait le voyage à Tianjin en compagnie du directeur du
site qui lui aura fait faire un tour rapide des ateliers dans lesquels les
avions d’Airbus sont montés et « finalisés » au format chinois : il
avait besoin de toute sa concentration et de repos.
Ce sera pour le retour.
Une visite faite au pas de charge, où le directeur refuse de tutoyer Paul
comme il est de tradition entre « ancien » de la même
école-supérieur. En l’occurrence « Sup-aéro ».
Et pour cause : Paul est aussi un « X », alors que le
directeur n’est qu’un « piston », un centralien.
Et le second ne voit manifestement pas d’un bon œil l’arrivée d’un
meilleur « matheux » que lui sous son giron.
Les égos surdimensionnés, n’est-ce pas…
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