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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 12 juillet 2025

2024, une année qui va être difficile (12/12)

Escale à Port Louis (5/5)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Non, de la canne à sucre ! Mon premier mari s’est installé ici après-guerre, dans les années 50… »
Ah, « La guerre de Corée ? » insiste Alexis qui espère ainsi répliquer à la vacherie d’être passée pour une cruche pour être prise pour une « non-native English speaker », ou encore plus blessant, une « frog » ou « cheeseeating surrender monkey ».
Non : « Il ne l’a pas faites celle-là… »
Après cette dernière remarque sortie comme d’une claque, un coup de canon, en français et sur un ton vraiment désobligeant, Alexis préfèrera se taire une bonne partie de la soirée, évitant ainsi d’avoir à prendre le risque d’être de nouveau ridicule.
 
Vingt minutes plus tard, Paul faisait faire le tour du propriétaire, ponts extérieur et intérieur d’Eurydice, sa goélette de 45 mètres hors tout, du haut de la hampe de poupe au bout du mât de beauprés.
L’intérieur est pour l’essentiel l’œuvre de Florence et Paul reste intarissable sur le moindre épars de l’accastillage, mémoire fonctionnant à plein régime… « Désopilant, parfois » en pense Alexis pour elle-même.
Et alors que le bosco tance la cuisinière, sa femme, un peu surprise d’avoir à rajouter un couvert sous le taud de la plage arrière établi autour de la bôme de la grand-voile pour une Milady, Alexis se demande si Paul avait vraiment appris tous ces termes techniques durant ses insomnies ou s’il avait récupéré ses souvenirs… « Désopilant, il n’y a pas à tortiller ».
Un mystère qu’il ne voulait – ou ne pouvait – pas encore éclaircir…
 
Et une fois assis dans les sofas du pont-solarium, Paul fait son numéro : « Je crois que la cantinière nous aura préparé un colombo de ses îles, celles des Antilles néerlandaises. Mais avant de goûter à ton rhum d’exception, puis-je t’offrir une boisson plus soft ? »
Pourquoi pas ?
« − Jus de fruit frais, soda, thé ou café ? Un verre de vin peut-être ?
Thé, naturellement…
Thé de Ceylan, indien, glacé ou vert ?
De mes plantations ou du Sri Lanka !
Je n’ai pas de tes plantations…Tu le préfères blanc ou noir ?
Bien noir !
Avec du lait ou de la crème fraîche ?
Ah tiens !... Avec un nuage de lait…
Lait de vache ou de chèvre ?
Tu as du lait de chèvre, toi, ici à bord… Non, lait de vache de toute façon ! »
Paul rit une nouvelle fois…
« − Vache d’Afrique ou européenne ?
Européenne… Tu as vraiment tout ça ici ?
Et encore plein de choses insoupçonnables dans la cambuse… Sucre ou miel ?
Humm… plutôt du sucre.
De betterave ou de canne ?
De canne voyons !
Brun ou raffiné ?
Raffiné !
Et l’eau de ton thé, minérale des alpes, de source des Pyrénées, ou distillée du bord ?
Tu ne peux pas plutôt me faire un bon mojito ou un planteur, ce sera plus simple, noyé dans tes glaçons ? » se met-elle à rire à son tour…
Ils sont compliqués, ces deux-là, en pense Alexis toujours pour elle-même.
 
« Un planteur, s’il te plait… » se ressaisit-elle. « C’est beaucoup plus simple à faire : tu n’auras pas à me demander quelles feuilles de menthe je préfère, Garrigue ou brésilienne… » 
Très bien : comme tu veux. Avec des oranges de Jaffa, de Floride ou siciliennes ?
Italiennes…
Le rhum, de Martinique, de Guadeloupe, de Guyane, de la Réunion ou de Maurice ? Je ne vous propose pas le tien, ce serait probablement du gâchis : on le dégustera en digestif…
Guadeloupe…
Brun ou blanc…
Blanc, voyons !
Trois-Rivières, ou domaine de Séverin ?
Trois-Rivières !
Et pour les glaçons, de l’eau, même question que tout-à-l’heure… »
L’hilarité est désormais à son comble…
« − Fais comme tu veux !
Mais ne me fais pas croire que tu as tout ce choix à bord !
Mais si, sans ça je ne proposerai pas…
Tu n’as pas de choix du sirop de sucre de canne ?
Non justement ! Je crois que les enfants n’ont laissé qu’une seule bouteille intacte.
Oh ! Comme je suis déçue, là…
Alexis, vous préférez un vin blanc sec, liquoreux ou autre chose que j’ai déjà proposé ?
On va écourter, je sais que la cale est abondamment pourvue ! Alors la même chose que Lady Joan, s’il vous plait, patron ! »
En tout cas, preuve est faite pour Alexis que la « mémoire courte », ou contemporaine, de Paul fonctionne très bien depuis son retour de Minsk : il aura fait l’inventaire au moment d’arriver à bord !
 
Une fois les breuvages servis, Lady Joan revient à la charge.
« Qu’est-ce que je dois dire à mes autorités et faire en conséquence pour mon client, Sir Paul ? »
« Sœur Paul », avec ce divin accent britannique des quartiers de la City ou de Westminster, même en français, ça reste avoir un aspect irréel, surréaliste ou magique plutôt, note Alexis qui s’en régale.
Surtout au fin fonds de l’Océan Indien…
C’est probablement tout le miel du fameux « british sense of humor » !
 
Paul fait mine de réfléchir : se souvient-il de ce qui va se passer où invente-t-il une réponse au mieux de ses intérêts ?
« Écoute, on va prévoir plusieurs choses… » commence « Sir Paul » après avoir avaler une première gorgée de son punch en faisant tinter les glaçons contre la paroi de son verre.
Il est aussitôt interrompu par la lady : « J’ai prévu que tu puisses rencontrer les leaders des formations politiques de ce micro-pays pour te faire connaître, y compris des chagossiens… »
« C’est bien, mais non pas tout de suite… »
On ne met jamais les décideurs en première ligne et en avance des hostilités : ils envoient toujours des ambassadeurs ou des missi dominici.
« Ce n’est pas que je me prenne pour l’égal des élus de ce pays ni que je sois sorti de la cuisse de Jupiter… »
Ils disent plutôt « think you are God’s gift », « penser être un don de Dieu »…
Du coup, là, la lady britannique a un peu de mal à assimiler la dernière référence, note Alexis par un petit signe discret sur son calepin de notes…
« Pourtant, quelques enveloppes pour financer une campagne électorale… c’est toujours bien vu, un généreux donateur ! »
Certes… « Mais comme tu ne sais pas qui sera le bon cheval au bout de leurs élections, ni si les accords seront pris avant ou après leurs élections, franchement, la corruption active, ce n’est pas du tout le genre de la maison… »
Il se racle la gorge et reprend un gorgeon du planteur-maison.
« Que tes émissaires et contacts sur place puissent prendre langue avec les seconds couteaux voire les secrétaires de cabinets, éventuellement avec quelques promesses de participations financières aux bonnes œuvres mauriciennes ou chagossiennes, je ne dis pas non.
Mais on ne verse rien, on ne paye rien que des repas qui entretiennent la bonne entente tant que rien n’est signé, tu entends bien… »
Elle entend.
 
« Et ces « gestes de bonne volonté » peuvent aller jusqu’où ? »
Bé ça va dépendre des demandes et attentes.
« Moi, que je paye à la couronne britannique un loyer ou au gouvernement mauricien, ça me paraît naturel et ça ne change pas grand-chose.
En revanche, Londres et Washington, venaient de temps en temps jeter un œil sur les projets qu’on développe sur l’atoll : il faudra donc qu’il en reste ainsi moyennant quoi les mauriciens pourraient bénéficier des mêmes prérogatives, mais sans rien de plus ! »
Noté.
« Je veux bien même accueillir quelques chagossiens sur les chantiers, s’ils ont les compétences requises : on peut concéder un droit de préférence à justifier au cas par cas, que ce ne soit pas non plus systématique ou un droit acquis d’office ! »
Noté…
« Je suis même près à dérouter le trafic aérien depuis l’Europe sur Port Louis pour des contrôles douaniers, en revanche, il est hors de question qu’il y ait des droits de douane sur les marchandises qui vont sur l’atoll… »
Ah ça, elle ne sait pas…
« Eh bien je ferai passer tout le monde par Diego Garcia et on refoulera tout ce qui n’en vient pas… Tu sais, c’est très facile…
Non, je pense qu’on peut alors imaginer de doubler le loyer, seulement le doubler, pour un bail de 99 ans, et même d’héberger des contrôleurs s’ils s’engagent à foutre la paix à tout le monde, même à mes travailleurs pakistanais… et même exiger de ces derniers qu’ils ne foutent pas les pieds à Maurice ou alors avec un visa préalable, là ça m’est bien égal ! »
Lady Joan s’illumine au fur et à mesure d’un large sourire : elle a de quoi négocier et c’est justement une partie de son métier que de monter des deals « gagnants-gagnants »…
 
« Pour le reste, tu me fais venir les gusses de Musk pour une petite virée aéronautique si ça les branche.
Mais globalement, on mettra le prix qu’il faut pour qu’ils me fabriquent et me mettent en orbite mon bidon de ravitaillement le plus rapidement possible… »
Mais pourquoi ce « bidon » ? Il va servir à quoi ?
« Je t’expliquerai si tu viens aussi sur l’atoll…
D’après ce que j’ai compris, j’aurai fait, dans le passé dont je ne me souviens plus, le pari que j’irai baiser ma femme en orbite ! »
Lady Joan ouvre de grands yeux comme si elle avait été choquée par le terme, mais à la réflexion, Alexis se demande si elle ne se réjouissait pas : si on avait pu lire sa pensée, ça aurait été « Oh la chance ! »… ça correspondait assez bien avec son expression de surprise, finalement…
« Alors, un, je ne sais même pas si elle est d’accord, et deux j’ai un prototype opérationnel qui semble pouvoir grimper en orbite mais qui n’a pas assez de réserve de carburant ni pour s’y maintenir assez longtemps ni pour redescendre rapidement sans laisser s’étouffer ses passagers après plusieurs semaines sans oxygène…
Voilà, c’est juste une question de masses à propulser à 7,9 km/s qui est la vitesse de satellisation minimale à atteindre. »
Ah… Là ses yeux et son regard se sont un peu ternis…
 
« Or, comme tu ne le sais pas nécessairement, la vitesse finale d’un objet anaérobique, pour faire simple, est égale à la vitesse d’éjection du combustible utilisé, factorisé par le logarithme népérien du rapport de masses, l’initiale et la finale. Donc, si je veux obtenir 7,9 km/s avec des ergols à base de kérosène et d’oxygène qu’on peut trouver sur un aéroport quelconque, il me faut, pour un véhicule de 12 tonnes à vide, environ 15 tonnes d’ergols dans ses réservoirs, soit 27 tonnes au décollage.
Mais pour revenir dans des délais raisonnables et en sécurité, pour bien faire, il faudrait prévoir au moins 3 tonnes de plus, soit une masse au décollage non pas de 30 tonnes mais de plus de 33 tonnes et là, avec les dimensions des ailes et la puissance des moteurs, mon engin aura du mal à décoller sans se casser à moins de choisir la solution d’embarquer encore plus de carburant pour des moteurs encore plus puissants.
Ce qui sera le cas pour l’avion final où il est prévu qu’il fasse environ 75 tonnes au décollage, comparable à un Airbus 320 pour des dimensions analogues.
Mais c’était trop cher pour un démonstrateur conçu seulement pour tester le vieillissement des céramiques de protection…
D’où la solution du réservoir en orbite proposée à Musk !
Tu comprends ? »
Non !
Paul aurait parler chinois, yiddish, tamoul ou hébreu, ça aurait eu le même effet.
Et le regard aurait été autant éteint !
Tout ce qu’elle retient, c’est que tout est calculé, semble-t-il…
 
« Absolument : tout est question de calcul !
Mais dans le modèle définitif, les moteurs utiliseront dans un premier temps de l’hydrogène et de l’oxygène, beaucoup plus énergétique mais nettement plus volumineux pour avoir une densité largement moinds, qui seront en plus fabriqués sur place au repos par électrolyse d’eau de mer avec la production électrique d’une minicentrale nucléaire que devrait sortir Gates dans l’intervalle…
C’est pourquoi mon avion orbital a la forme, le design et les attributs d’un catamaran et peut flotter.
Mais tu verras ça le jour où tu accompagneras les gusses de Musk que tu arriveras à me ramener… »
Son « french stallion » continue de l’étonner…
 
La soirée passera à régler des détails et évaluer des hypothèses divergentes. Puis tout le monde ira se coucher sans que Lady Joan ne regagne la terre ferme. D’ailleurs, Paul sera reparti à terre juste après l’aube avant qu’elles ne s’éveillent.
Les deux femmes deviseront alors à bord au soleil parti à l’assaut du zénith, autour d’un copieux petit-déjeuner sous la brise matinale avant que la Lady ne rentre chez elle et qu’Alexis ne regagne Paris-Roissy-Charles de Gaulle.
C’est en effet l’occasion pour Alexis de questionner la Lady sur le passé de Paul afin de compléter sa biographie encore en cours d’élaboration…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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