Les aventures napolitaines de Julie (3/6)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci
n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du
pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son
auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
C’est ainsi qu’au début du XVIIème siècle, Naples devient la
deuxième plus grande ville d’Europe derrière Paris, et le plus grand port
méditerranéen avec environ 250.000 habitants. Elle est alors un centre
artistique et culturel majeur et contribue activement au mouvement baroque, de
nombreux artistes s’y établissent à cette époque : Le Caravage, Salvator Rosa,
Le Bernin. Les philosophes Bernardino Telesio, Giordano Bruno, Tommaso
Campanella et Giambattista Vico, le poète Giambattista Marino s’y établissent
également.
Et en 1647, un pêcheur napolitain du nom de Masaniello mène une révolution aboutissant à la création de l’éphémère République napolitaine, qui ne résiste pas plus que quelques mois au siège de l’armée espagnole qui la reprend bien assez tôt.
Puis en 1656, une épidémie de peste bubonique tue environ la moitié des 300.000 habitants de Naples.
À l’exception du bref interlude de la République napolitaine, la domination espagnole aura duré de 1503 jusqu’en 1707, quand Naples et son royaume passent à l’Autriche lors de la guerre de succession d’Espagne.
En 1714, l’empereur Charles VI règne sur la ville depuis Vienne par l’intermédiaire ses propres vice-rois.
Cependant, en 1734, la guerre de succession de Pologne va permettre aux Espagnols de réaffirmer leurs droits sur la Sicile et Naples dans le cadre d’une union personnelle, que l’Autriche va reconnaître via le traité de Vienne en 1738 sous condition que les deux entités politiques soient indépendantes l’une de l’autre et c’est par conséquent une branche cadette des Bourbon d’Espagne qui va monter sur le trône.
Ainsi, dès 1734, le royaume de Naples regagne son indépendance après plus
de deux siècles de domination étrangère : cette année-là, les Espagnols de
Charles de Bourbon chassent les Autrichiens et Charles est nommé roi de Naples,
s’installant dans la nouvelle capitale. C’est le début d’une période de grand
renouveau culturel et artistique pour Naples.
Charles est un grand bâtisseur, donnant à la ville et à ses environs de nombreux palais et monuments comme le palais royal de Capodimonte ou le palais de Portici.
Il lance en outre les premières fouilles archéologiques d’une ville romaine disparue, Herculanum.
La découverte de vestiges antiques a une grande influence dans le monde des arts, avec le goût du néoclassicisme, dont le palais royal de Caserte est l’un des premiers exemples.
Les touristes étrangers fortunés accourent à Naples pour visiter ses monuments antiques et modernes à l’occasion du « Grand Tour ».
L’arrivée à Naples de la collection Farnèse, jusqu’alors répartie dans les différentes propriétés de la famille, élève la ville au premier rang des grandes capitales européennes, alors qu’elle est aussi l’une des plus peuplées. À cette époque la ville devient également la capitale incontestée de la musique avec le théâtre San Carlo qui est la plus importante salle d’opéra d'Europe.
En 1755, le duc de Noja commande d’ailleurs une carte topographique précise de Naples, connue plus tard sous le nom de « Carte du duc de Noja », employant une précision d’arpentage rigoureuse et devenant un outil de planification urbaine essentiel pour la ville.
C’est en 1758, que Charles est rappelé en Espagne pour succéder à son père
et laisse le trône de Naples à son fils Ferdinand. Cette année marque donc la
rupture définitive du royaume de Naples d’avec la couronne espagnole.
Sous son règne, les effets de la Révolution française se font sentir jusqu’à Naples : Horatio Nelson, un allié des Bourbons, arrive dans la ville en 1798 pour mettre en garde le roi face au danger des Français républicains.
Ferdinand est contraint de s’enfuir à Palerme, d’où il est protégé par une flotte britannique.
Cependant, les lazzaroni de la classe inférieure de Naples sont fortement pieux et royalistes, favorables aux Bourbons et dans la mêlée qui s’ensuit, ils combattent la bourgeoisie napolitaine pro-républicaine, ce qui provoque une guerre civile.
Les républicains s’introduisent alors dans le castel Sant’Elmo et proclament la République parthénopéenne, protégée par l’armée française.
Une milice catholique contre-révolutionnaire de lazzaroni connue sous le nom de sanfedisti commandée par le cardinal Fabrizio Ruffo est levée : elle rencontre un succès fulgurant et les Français sont contraints de rendre les châteaux napolitains, et leur flotte quitte la ville pour Toulon.
Ferdinand IV est alors rétabli sur le trône. Cependant, après seulement
sept ans, Napoléon conquiert le royaume et y installe des rois bonapartistes, à
commencer par son frère Joseph Bonaparte.
Avec le soutien de l’empire d’Autriche et de ses alliés, les bonapartistes sont défaits lors de la guerre napolitaine et Ferdinand IV regagne une fois de plus son trône.
La ville de Naples devient alors capitale du royaume baptisé par la suite « des Deux-Siciles », qui réunit la Sicile et toute la partie continentale de l’Italie méridionale en vertu du congrès de Vienne de 1815.
Et en 1839, Naples est la première ville de la péninsule italienne à disposer d’un chemin de fer, avec la mise en service de la ligne Naples-Portici. Mais en 1848, lors du printemps des peuples, le roi de Naples fait bombarder la ville.
Par la suite de « l’Expédition des Mille » menée par Giuseppe
Garibaldi, qui s’achève à la fin du siège de Gaète, Naples intègre le royaume d’Italie
en 1861 dans le cadre de l’unification italienne, mettant définitivement fin à
l’ère de la domination des Bourbons.
L’économie des régions de l’ancien royaume des Deux-Siciles, dépendante de l’agriculture, souffre désormais de la pression internationale sur les prix du blé ce qui, couplé à la diminution du prix des billets de mer, conduit à une vague d’émigration sans précédent : environ 4 millions de personnes émigrent depuis la seule région de Naples entre 1876 et 1913 !
Dans les quarante années qui ont suivi l’unification, la population de Naples n’a augmenté que de 26 %, contre 63 % pour Turin et 103 % pour Milan. En 1884, Naples était toujours la ville la plus peuplée d’Italie avec 496.499 habitants, soit environ 64.000 habitants au km², une densité de population deux fois plus élevée qu’à Paris et la vielle ville en garde les traces jusqu’à notre époque.
Les conditions d’hygiène publique étaient mauvaises, avec douze épidémies
de choléra et de fièvre typhoïde qui ont tué environ 48.000 personnes entre
1834 et 1884. On relève un taux de mortalité de 31,84 pour mille, très élevé
même pour l’époque, malgré l’absence d’épidémies entre 1878 et 1883.
En 1884, Naples est victime d’une nouvelle épidémie de choléra d’ampleur inédite, causée en grande partie par la mauvaise infrastructure d’égouts de la ville.
En réponse à ces problèmes persistants, en 1885, le gouvernement lancera une transformation radicale de la ville appelée « risanamento » pour améliorer l’infrastructure des égouts et percer les quartiers les plus denses – la densité étant considérée comme la principale cause d’insalubrité – avec de grandes avenues aérées.
Le projet s’est avéré difficile à réaliser politiquement et économiquement en raison de la corruption, de la spéculation foncière et d’une bureaucratie extrêmement lente et procédurière.
Cela a entraîné des retards considérables dans le projet, avec des résultats mitigés.
Les transformations les plus notables ont été le traçage de la via Caracciolo à la place de la plage le long de la promenade, la création de la galleria Umberto-Ier et de la galleria Principe ainsi que la construction du corso Umberto-Ier.
On peut également signaler que Naples fut la ville italienne la plus
bombardée pendant la Seconde Guerre mondiale et ce jusqu’à Pompéi.
Bien que ses habitants ne se soient pas révoltés contre le régime fasciste, Naples fut pourtant la première ville italienne à se soulever contre l’occupation militaire allemande. Pour la première fois en Europe, les nazis, commandés par colonel Scholl, ont dû négocier une reddition face aux insurgés : c’est du 27 au 30 septembre 1943, lors des « Quatre journées de Naples », que la population locale se soulève et s’attaque aux forces nazies qui occupent la ville. L’armée allemande est ainsi mise en déroute avant l’arrivée des Alliés.
Ces actions ont valu à Naples la Médaille d’or de la valeur militaire.
La ville était déjà complètement libérée le 1er octobre 1943, lorsque les forces britanniques et américaines entrent dans la ville.
Les Allemands qui prenaient la fuite ont incendié la bibliothèque de l’université ainsi que les archives de la ville.
Et des bombes à retardement disséminées dans toute la ville ont continué d’exploser jusqu’au mois de novembre.
Le symbole de la renaissance de Naples fut la reconstruction de la
basilique Santa Chiara, qui avait été détruite lors d’un bombardement de l’US Army
Air Force (USAAF).
Et après la guerre, la ville s’est affirmée comme le centre politique, économique et social le plus important de l’Italie méridionale, avec la constitution d’une agglomération de plus de trois millions d’habitants et le développement de nombreuses industries.
Naples s’est désormais classée troisième ville d’Italie, après Milan et Rome pour la puissance économique.
Par ailleurs, un financement spécial, la Cassa del Mezzogirno, a été fourni aux régions du Sud du pays de 1950 à 1984, stimulant ainsi l’économie napolitaine qui s’améliore quelque peu durant cette période, permettant à certains monuments de la ville tels que la piazza del Plebiscito d’être rénovés.
Cependant, le développement de Naples a été freiné par de gros problèmes sociaux : le taux de chômage avoisinait les 25 % de la population active et la pauvreté règne sur près de 32 % de la population.
Les activités de la Camorra, le réseau de crime organisé local, et la
crise des déchets en Campanie ont achevé de ternir l’image de la ville. De
graves contaminations environnementales et des risques sanitaires accrus
restent répandus en raison des déversements illégaux de déchets.
En 2007, le gouvernement de Silvio Berlusconi a ainsi tenu des réunions de haut niveau à Naples pour démontrer son intention de s’investir dans la résolution de ces problèmes.
Cependant, la récession de la fin des années 2000 a eu un impact sévère sur la ville, intensifiant ses problèmes de gestion des déchets et de chômage.
Ainsi, en août 2011, le nombre de chômeurs dans la région de Naples était passé à 250.000, déclenchant des protestations publiques face au marasme économique. En juin 2012, des accusations de chantage, d’extorsion et d’appels d’offres illicites ont émergé concernant les problèmes de gestion des déchets de la ville.
En réponse, des projets de développement sont toutefois apparus à partir
de la fin du XXème siècle, comme la création du quartier d’affaires
Centro direzionale achevé en 1995, tout comme la classification la même année
du centre historique de Naples à l’UNESCO ou encore la création d’un métro.
Et ainsi, le sommet du G7 de 1994 a pu se tenir à Naples.
Au XXIème siècle, certains quartiers ont été modernisés, avec notamment des programmes de gentrification comme dans le quartier des Espagnols.
Naples a en outre accueilli le sixième Forum urbain mondial en septembre 2012 et le 63ème Congrès international d’astronautique en octobre 2012.
En 2013, elle a été l’hôte du Forum universel des cultures et en 2019 celle de l’Universiade d’été.
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Et en 1647, un pêcheur napolitain du nom de Masaniello mène une révolution aboutissant à la création de l’éphémère République napolitaine, qui ne résiste pas plus que quelques mois au siège de l’armée espagnole qui la reprend bien assez tôt.
Puis en 1656, une épidémie de peste bubonique tue environ la moitié des 300.000 habitants de Naples.
À l’exception du bref interlude de la République napolitaine, la domination espagnole aura duré de 1503 jusqu’en 1707, quand Naples et son royaume passent à l’Autriche lors de la guerre de succession d’Espagne.
En 1714, l’empereur Charles VI règne sur la ville depuis Vienne par l’intermédiaire ses propres vice-rois.
Cependant, en 1734, la guerre de succession de Pologne va permettre aux Espagnols de réaffirmer leurs droits sur la Sicile et Naples dans le cadre d’une union personnelle, que l’Autriche va reconnaître via le traité de Vienne en 1738 sous condition que les deux entités politiques soient indépendantes l’une de l’autre et c’est par conséquent une branche cadette des Bourbon d’Espagne qui va monter sur le trône.
Charles est un grand bâtisseur, donnant à la ville et à ses environs de nombreux palais et monuments comme le palais royal de Capodimonte ou le palais de Portici.
Il lance en outre les premières fouilles archéologiques d’une ville romaine disparue, Herculanum.
La découverte de vestiges antiques a une grande influence dans le monde des arts, avec le goût du néoclassicisme, dont le palais royal de Caserte est l’un des premiers exemples.
Les touristes étrangers fortunés accourent à Naples pour visiter ses monuments antiques et modernes à l’occasion du « Grand Tour ».
L’arrivée à Naples de la collection Farnèse, jusqu’alors répartie dans les différentes propriétés de la famille, élève la ville au premier rang des grandes capitales européennes, alors qu’elle est aussi l’une des plus peuplées. À cette époque la ville devient également la capitale incontestée de la musique avec le théâtre San Carlo qui est la plus importante salle d’opéra d'Europe.
En 1755, le duc de Noja commande d’ailleurs une carte topographique précise de Naples, connue plus tard sous le nom de « Carte du duc de Noja », employant une précision d’arpentage rigoureuse et devenant un outil de planification urbaine essentiel pour la ville.
Sous son règne, les effets de la Révolution française se font sentir jusqu’à Naples : Horatio Nelson, un allié des Bourbons, arrive dans la ville en 1798 pour mettre en garde le roi face au danger des Français républicains.
Ferdinand est contraint de s’enfuir à Palerme, d’où il est protégé par une flotte britannique.
Cependant, les lazzaroni de la classe inférieure de Naples sont fortement pieux et royalistes, favorables aux Bourbons et dans la mêlée qui s’ensuit, ils combattent la bourgeoisie napolitaine pro-républicaine, ce qui provoque une guerre civile.
Les républicains s’introduisent alors dans le castel Sant’Elmo et proclament la République parthénopéenne, protégée par l’armée française.
Une milice catholique contre-révolutionnaire de lazzaroni connue sous le nom de sanfedisti commandée par le cardinal Fabrizio Ruffo est levée : elle rencontre un succès fulgurant et les Français sont contraints de rendre les châteaux napolitains, et leur flotte quitte la ville pour Toulon.
Avec le soutien de l’empire d’Autriche et de ses alliés, les bonapartistes sont défaits lors de la guerre napolitaine et Ferdinand IV regagne une fois de plus son trône.
La ville de Naples devient alors capitale du royaume baptisé par la suite « des Deux-Siciles », qui réunit la Sicile et toute la partie continentale de l’Italie méridionale en vertu du congrès de Vienne de 1815.
Et en 1839, Naples est la première ville de la péninsule italienne à disposer d’un chemin de fer, avec la mise en service de la ligne Naples-Portici. Mais en 1848, lors du printemps des peuples, le roi de Naples fait bombarder la ville.
L’économie des régions de l’ancien royaume des Deux-Siciles, dépendante de l’agriculture, souffre désormais de la pression internationale sur les prix du blé ce qui, couplé à la diminution du prix des billets de mer, conduit à une vague d’émigration sans précédent : environ 4 millions de personnes émigrent depuis la seule région de Naples entre 1876 et 1913 !
Dans les quarante années qui ont suivi l’unification, la population de Naples n’a augmenté que de 26 %, contre 63 % pour Turin et 103 % pour Milan. En 1884, Naples était toujours la ville la plus peuplée d’Italie avec 496.499 habitants, soit environ 64.000 habitants au km², une densité de population deux fois plus élevée qu’à Paris et la vielle ville en garde les traces jusqu’à notre époque.
En 1884, Naples est victime d’une nouvelle épidémie de choléra d’ampleur inédite, causée en grande partie par la mauvaise infrastructure d’égouts de la ville.
En réponse à ces problèmes persistants, en 1885, le gouvernement lancera une transformation radicale de la ville appelée « risanamento » pour améliorer l’infrastructure des égouts et percer les quartiers les plus denses – la densité étant considérée comme la principale cause d’insalubrité – avec de grandes avenues aérées.
Le projet s’est avéré difficile à réaliser politiquement et économiquement en raison de la corruption, de la spéculation foncière et d’une bureaucratie extrêmement lente et procédurière.
Cela a entraîné des retards considérables dans le projet, avec des résultats mitigés.
Les transformations les plus notables ont été le traçage de la via Caracciolo à la place de la plage le long de la promenade, la création de la galleria Umberto-Ier et de la galleria Principe ainsi que la construction du corso Umberto-Ier.
Bien que ses habitants ne se soient pas révoltés contre le régime fasciste, Naples fut pourtant la première ville italienne à se soulever contre l’occupation militaire allemande. Pour la première fois en Europe, les nazis, commandés par colonel Scholl, ont dû négocier une reddition face aux insurgés : c’est du 27 au 30 septembre 1943, lors des « Quatre journées de Naples », que la population locale se soulève et s’attaque aux forces nazies qui occupent la ville. L’armée allemande est ainsi mise en déroute avant l’arrivée des Alliés.
Ces actions ont valu à Naples la Médaille d’or de la valeur militaire.
La ville était déjà complètement libérée le 1er octobre 1943, lorsque les forces britanniques et américaines entrent dans la ville.
Les Allemands qui prenaient la fuite ont incendié la bibliothèque de l’université ainsi que les archives de la ville.
Et des bombes à retardement disséminées dans toute la ville ont continué d’exploser jusqu’au mois de novembre.
Et après la guerre, la ville s’est affirmée comme le centre politique, économique et social le plus important de l’Italie méridionale, avec la constitution d’une agglomération de plus de trois millions d’habitants et le développement de nombreuses industries.
Naples s’est désormais classée troisième ville d’Italie, après Milan et Rome pour la puissance économique.
Par ailleurs, un financement spécial, la Cassa del Mezzogirno, a été fourni aux régions du Sud du pays de 1950 à 1984, stimulant ainsi l’économie napolitaine qui s’améliore quelque peu durant cette période, permettant à certains monuments de la ville tels que la piazza del Plebiscito d’être rénovés.
Cependant, le développement de Naples a été freiné par de gros problèmes sociaux : le taux de chômage avoisinait les 25 % de la population active et la pauvreté règne sur près de 32 % de la population.
En 2007, le gouvernement de Silvio Berlusconi a ainsi tenu des réunions de haut niveau à Naples pour démontrer son intention de s’investir dans la résolution de ces problèmes.
Cependant, la récession de la fin des années 2000 a eu un impact sévère sur la ville, intensifiant ses problèmes de gestion des déchets et de chômage.
Ainsi, en août 2011, le nombre de chômeurs dans la région de Naples était passé à 250.000, déclenchant des protestations publiques face au marasme économique. En juin 2012, des accusations de chantage, d’extorsion et d’appels d’offres illicites ont émergé concernant les problèmes de gestion des déchets de la ville.
Et ainsi, le sommet du G7 de 1994 a pu se tenir à Naples.
Au XXIème siècle, certains quartiers ont été modernisés, avec notamment des programmes de gentrification comme dans le quartier des Espagnols.
Naples a en outre accueilli le sixième Forum urbain mondial en septembre 2012 et le 63ème Congrès international d’astronautique en octobre 2012.
En 2013, elle a été l’hôte du Forum universel des cultures et en 2019 celle de l’Universiade d’été.
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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