Le tir du troisième Starship (4/4)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci
n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du
pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son
auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Les principales pièces structurelles du lanceur de Musk sont fabriquées et
assemblées à proximité immédiate du pas de tir. En ce qui concerne la base de
lancement de Boca Chica (« SpaceX Starbase »), le site de fabrication, baptisé
Starfactory, comprend notamment dès 2023 trois bâtiments de grande taille où s’effectue
l’assemblage final des deux étages du lanceur (deux bâtiments Mega Bay pour l’assemblage
de l’étage Super Heavy et un bâtiment High Bay pour l’assemblage du second
étage).
Les moteurs-fusées Raptor sont quant à eux fabriqués sur le site de Hawthorne en Californie, siège et principal site de production de SpaceX jusqu’à récemment.
Ces moteurs sont testés sur des bancs d’essais situés à McGregor au Texas.
Quant à Paul, il « bricole » ses céramiques dans un four de grande dimension (il faut les « fritter » par cuisson) en Ardèche sur le site de la MAPEA de Madame Nivelle, les fait venir par avion-cargo et les assemble par soudures cryogéniques aux Chagos, sous un hangar près de la jetée du port, dans l’atoll.
En revanche, les moteurs aérobiques, turbos et statoréacteurs, sont achetés « sur étagère » auprès de différents industriels ou « soudés sur place » sur le chantier des Chagos pour les deux gros moteurs-fusées de propulsion. Quant aux blocs de ceux qui serviront au maintien-position du prototype au cours d’un vol extra-atmosphérique, ils sont également achetés et livrés depuis Vernon par ArianeGroup, eux-mêmes composés de pièces « imprimées en 3D », avant que Paul ne dispose d’un atelier aux Chagos qui en assure l’entretien et les réparations…
Un des avantages de ne pas utiliser un décollage vertical, qui doit
fournir une poussée suffisante pour soulever la fusée, n’est pas dans le
stockage des ergols liquides, mais dans l’inexistence d’un système de
refroidissement des équipements au sol qui subissent un feu d’enfer. Musk aura
choisi une protection qui s’effectue sous la forme d’un « déluge »
d’eau ou d’azote liquide comme sur tous les spatiodromes de la planète, ce qui
nécessite une usine à fluide cryogénique dont se passe Paul.
Ce « déluge » aura été rendu nécessaire chez Space X après la quasi-destruction d’un pas de tir lors d’un des premiers essais de tirs de fusée. De plus il réduit aussi le choc acoustique subi par le lanceur au décollage tout en protégeant justement les installations de lancement des jets de gaz brûlants générés par les moteurs-fusées.
Le système adopté par Space X ne comporte pas de carneaux dans la mesure où la base de la fusée est située à grande hauteur, ni de déviateur de flammes. Mais le système puise son eau dans des réservoirs cylindriques horizontaux situés sur le pas de tir.
L’eau est mise sous pression avec de l’azote stocké dans des réservoirs situés à proximité des systèmes de déluge habituels, et passe dans un château d’eau. Elle chemine ensuite par des canalisations situées sous le sol et ressort au niveau de la table de lancement.
Sous celle-ci, et recouvrant le sol, sont installées des plaques métalliques perforées fonctionnant comme une pomme de douche inversée : peu avant la mise à feu des moteurs, l’eau est éjectée par ces perforations, plus nombreuses sous les moteurs, avec une pression de 20 bars, ce qui contrebalance les jets des gaz brûlants sortant des moteurs-fusées dont la pression n’est plus que de 10 bars au niveau du sol.
Les gaz chauds sont alors déviés latéralement par les jets d’eau : simple et efficace !
Mais ce déluge ne protège toutefois pas les pieds de la table de lancement ni sa partie supérieure qui est frappée par les gaz lorsque la fusée s’élève au-dessus du sol.
C’est pourquoi ces parties doivent recevoir des protections thermiques spécifiques, pour être ensuite minutieusement inspectées et éventuellement réparées.
Tous équipements dont se passe le démonstrateur de Paul, y compris au moment de l’atterrissage… similaire à celui d’un hydravion, ou, si le plan d’eau prévu est perturbé par un clapot jugé trop fort, comme d’un avion sur une piste bétonnée…
Pour le tir du mois de mars (2024), Paul fait le déplacement jusqu’au
Texas où il est reçu par les équipes de Musk qui pour le coup n’est pas présent,
trop occupé qu’il est par son réseau social.
Il emprunte un vol commercial normal – qui n’est pas affrété par sa propre compagnie aérienne, la « Paradise Airways » – et se fait accompagner par deux ingénieurs-maison et leurs épouses qui en profiteront pour ensuite faire un petit saut jusqu’en Floride visiter à la fois Disney World et Cap Kennedy, avant de faire une escale à New-York pour y faire quelques emplettes sur la Vème avenue et quelques rues adjacentes.
Alexis Dubois, la narratrice de cet ouvrage, est du voyage et profite de l’occasion pour présenter son « petit-ami » du moment, Victor de Vermaison, l’agent consulaire rencontré à Minsk qui aura tant fait à l’occasion de la récupération de Paul d’entre les griffes du KGB local et de l’hôpital militaire du pays[1], en attente d’affectation après la fin de son détachement au Bélarus…
Et tous s’étonnent de l’habituelle réception réservée à Paul quand il voyage sur des vols commerciaux : il y a des équipages qui ont le souvenir de « longue durée » et quelques-uns se rappellent encore l’exploit du Lizbeth, qui aura récupéré tout l’équipage et leurs passagers d’un Boeing en détresse au milieu d’un ouragan et du fameux « triangle des Bermudes »[2].
Paul n’a pas à lui refuser cette prise en charge dans la mesure où il a besoin de sa biographe et en profite pour faire la connaissance de son « sauveur », enfin l’un des diplomates négociateurs de l’ombre qui sont parvenus à le faire rentrer en France… alors qu’il pensait encore à l’époque être un agent travaillant pour Moscou : il fallait probablement donner le change.
Au total, quatre couples qui se déplacent aux frais de la future fondation
de Paul, parce que Paul profite de l’occasion pour « initier »
Christine de Bréveuil, sa nièce, aux choses de la conquête spatiale !
Une biologiste, toute maigre, plate comme une limande et fine à la fois, sans fesse ni poitrine, mais avec un gros nez, des yeux pétillants et un large sourire, chercheuse à Toulouse pour le CNRS et qui s’intéresse de près à la biologie en impesanteur.
Jusque-là, ses propres travaux se passent dans un laboratoire et parfois ses mesures et observations se font en apesanteur, par « G zéro » à l’occasion de tir de ballons-sondes ou de vols sur l’Airbus qui propose ce genre d’acrobaties, justement basé à Blagnac.
Évidemment, la perspective de participer étroitement à quelques vols en orbite sans en passer par l’ISS et sa sélection hyper-pointue et ardue, l’intéresse secrètement au plus haut point.
Reste à en convaincre son oncle, dont elle ne perçoit pas tout de suite les immenses moyens, persuadée que « son tonton » est un « loser » comme elle, pour ne pas être né-juriste, comme son propre père, comme son propre frère, comme leur grand-père et grand-oncle, et comme tous les ascendants de cette branche-là de la famille !
Elle même reste persuadée d’être un « élément raté », tenant forcément du côté de sa mère, pour ne pas avoir su embrasser une carrière juridique ou, au pire, para-juridique, ou au moins « politique », comme son père qui aura été un temps élu européen[3] !
« Oh non, ta mère semble être un être plutôt délicieux, à mon sens… »
lui fait-il dans l’avion, quand elle lui rappelle les préjugés paternels, à qui
elle n’a pas dit son déplacement outre-Atlantique pour ne pas fâcher l’auteur
de ses jours qu’elle sait avoir été « contraint » par la bienséance et
contre son gré d’avoir invité son « petit-frère » au mariage de son fils[4]…
C’était un jour de bonheur pour les nouveaux époux, mais c’était également pour Jacques de Bréveuil l’occasion d’inviter tout le gratin du Gotha juridique que comptait le Who’s-Who du Palais : il murissait déjà le projet de devenir le bâtonnier de l’ordre au moins auprès de la Cour d’appel de Paris.
Et il avait été très contrarié de noter que son « petit-frère » Paul, était connu par tous les grands pontes, de la finance, de l’industrie et des autorités, qu’il avait pu réunir autour de son fils Alain…
Ça l’avait sensiblement irrité, voire mécontenté.
En revanche, Sandrine, la première épouse de Jacques et mère d’Alain et de Christine, avait été ravie de recroiser Paul, même si celui-ci était resté une bonne partie de la journée dans « le potage » à tenter de remettre des noms et des souvenirs sur toutes ces têtes inconnues qui venaient le saluer quasiment avec déférence, aidé en cela par Florence, son épouse en robe de soirée époustouflante et Alexis sans son jean mais armées de ses fiches…
Depuis, Paul avait recouvré certain de ses souvenirs… pas tous encore.
« Christine… si tu veux bien me prêter un peu de ton temps, tu vas
découvrir une partie de ton avenir avec moi. Mais pour l’heure, ce que je vais
te dire, ou que tu vas découvrir, devra rester strictement entre toi et moi… »
Comment ça ?
Christine ouvre des yeux ronds comme des soucoupes volantes : qu’est-ce qui va lui tomber dessus ?
Une demande en mariage ?
« Pas tout-à-fait, mais c’est assez similaire finalement… »
Quand même pas une relation sexuelle incestueuse se met-elle à redouter, même si braver les interdits avait un côté assez séduisant…
Paul en rit aux éclats, telle qu’Alexis assise un peu plus loin sur la même rangée de l’autre côté du couloir en tire du cou…
« Non, tout de même pas ! Quoique…
Mais ne parlons même pas de ça : officiellement, à la
suite de mon accident de l’année dernière, je reste un infirme… »
Un infirme ?
« Je suis amnésique et ça tombe très bien. De plus je suis sévèrement insomniaque… »
C’est-à-dire ?
« Bé si je parviens à dormir maintenant plusieurs fois quelques minutes dans une journée, c’est que j’ai du bol… Il faut dire que je n’aime pas me droguer aux somnifères, car ils me rendent « pâteux » au réveil…
Ne pas dormir, à la limite, ce n’est pas le plus
gênant : il faut juste prendre garde de rester suffisamment immobile pour
reposer les muscles et les organes. Le plus gênant, c’est de ne pas se rappeler
de son passé, notamment le plus lointain.
Mais heureusement, au fil du temps, ça revient par petits bouts : maintenant je me souviens bien de ton père quand nous étions enfants, même au-delà du décès de ton grand-père.
Sur le coup, je n’ai pas reconnu ta mère, quand je l’ai croisée au printemps dernier lors du mariage de ton frère, alors que nous avions passé d’agréables moments tous les deux… »
« Tu as été son amant ? » demande-t-elle de but en
blanc sans respirer…
Tu lui demanderas répondra Paul surpris par cette question impromptue…
« Ce que je veux te dire c’est que personne ne doit savoir que je retrouve peu à peu la mémoire. »
Et pourquoi ?
« Mais parce que je détiens quelques secrets qu’ils sont nombreux à vouloir connaître. Or, pour le moment, faire croire que ces secrets sont inatteignables est ma meilleure garantie de survie… »
Quels secrets ?
« Si je te les dis, d’abord tu ne me croiras pas, ensuite ce ne
seront plus des secrets… Et tu seras en danger au même titre que moi… »
C’est incohérent, puisque son oncle vient de dire que c’est la garantie de sa sécurité…
« La mienne, pas la tienne ! »
Elle ne comprend toujours pas.
« Il n’y a rien à comprendre : si tu le veux bien, je vais juste te faire découvrir au fil du temps ce que tu dois savoir…
Tu veux bénéficier d’un module spatial pour faire tes
expériences en apesanteur et avancer sur ta thèse ?
Oh oui, ce serait superbe !
« Je t’en offre les moyens et bien plus encore… Mais au fil du temps. Prépare-toi et ne dis rien à personne ! »
Et pour commencer, il avait insisté pour qu’elle vienne assister avec lui au décollage de la fusée monstrueuse de Musk…
« Je t’expliquerai au retour… »
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. épisode « La tête dans les étoiles » des « Enquêtes de Charlotte », à publier aux éditions I3.
[2] Cf. épisode « Opération Juliette-Siéra » des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3.
[3] Cf. épisode « Au nom du père » (tome I & II) des « Enquêtes de Charlotte », à publier aux éditions I3.
[4] Cf. épisode « La tête dans les étoiles » des « Enquêtes de Charlotte », à publier aux éditions I3.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Les moteurs-fusées Raptor sont quant à eux fabriqués sur le site de Hawthorne en Californie, siège et principal site de production de SpaceX jusqu’à récemment.
Ces moteurs sont testés sur des bancs d’essais situés à McGregor au Texas.
Quant à Paul, il « bricole » ses céramiques dans un four de grande dimension (il faut les « fritter » par cuisson) en Ardèche sur le site de la MAPEA de Madame Nivelle, les fait venir par avion-cargo et les assemble par soudures cryogéniques aux Chagos, sous un hangar près de la jetée du port, dans l’atoll.
En revanche, les moteurs aérobiques, turbos et statoréacteurs, sont achetés « sur étagère » auprès de différents industriels ou « soudés sur place » sur le chantier des Chagos pour les deux gros moteurs-fusées de propulsion. Quant aux blocs de ceux qui serviront au maintien-position du prototype au cours d’un vol extra-atmosphérique, ils sont également achetés et livrés depuis Vernon par ArianeGroup, eux-mêmes composés de pièces « imprimées en 3D », avant que Paul ne dispose d’un atelier aux Chagos qui en assure l’entretien et les réparations…
Ce « déluge » aura été rendu nécessaire chez Space X après la quasi-destruction d’un pas de tir lors d’un des premiers essais de tirs de fusée. De plus il réduit aussi le choc acoustique subi par le lanceur au décollage tout en protégeant justement les installations de lancement des jets de gaz brûlants générés par les moteurs-fusées.
Le système adopté par Space X ne comporte pas de carneaux dans la mesure où la base de la fusée est située à grande hauteur, ni de déviateur de flammes. Mais le système puise son eau dans des réservoirs cylindriques horizontaux situés sur le pas de tir.
L’eau est mise sous pression avec de l’azote stocké dans des réservoirs situés à proximité des systèmes de déluge habituels, et passe dans un château d’eau. Elle chemine ensuite par des canalisations situées sous le sol et ressort au niveau de la table de lancement.
Sous celle-ci, et recouvrant le sol, sont installées des plaques métalliques perforées fonctionnant comme une pomme de douche inversée : peu avant la mise à feu des moteurs, l’eau est éjectée par ces perforations, plus nombreuses sous les moteurs, avec une pression de 20 bars, ce qui contrebalance les jets des gaz brûlants sortant des moteurs-fusées dont la pression n’est plus que de 10 bars au niveau du sol.
Les gaz chauds sont alors déviés latéralement par les jets d’eau : simple et efficace !
Mais ce déluge ne protège toutefois pas les pieds de la table de lancement ni sa partie supérieure qui est frappée par les gaz lorsque la fusée s’élève au-dessus du sol.
C’est pourquoi ces parties doivent recevoir des protections thermiques spécifiques, pour être ensuite minutieusement inspectées et éventuellement réparées.
Tous équipements dont se passe le démonstrateur de Paul, y compris au moment de l’atterrissage… similaire à celui d’un hydravion, ou, si le plan d’eau prévu est perturbé par un clapot jugé trop fort, comme d’un avion sur une piste bétonnée…
Il emprunte un vol commercial normal – qui n’est pas affrété par sa propre compagnie aérienne, la « Paradise Airways » – et se fait accompagner par deux ingénieurs-maison et leurs épouses qui en profiteront pour ensuite faire un petit saut jusqu’en Floride visiter à la fois Disney World et Cap Kennedy, avant de faire une escale à New-York pour y faire quelques emplettes sur la Vème avenue et quelques rues adjacentes.
Alexis Dubois, la narratrice de cet ouvrage, est du voyage et profite de l’occasion pour présenter son « petit-ami » du moment, Victor de Vermaison, l’agent consulaire rencontré à Minsk qui aura tant fait à l’occasion de la récupération de Paul d’entre les griffes du KGB local et de l’hôpital militaire du pays[1], en attente d’affectation après la fin de son détachement au Bélarus…
Et tous s’étonnent de l’habituelle réception réservée à Paul quand il voyage sur des vols commerciaux : il y a des équipages qui ont le souvenir de « longue durée » et quelques-uns se rappellent encore l’exploit du Lizbeth, qui aura récupéré tout l’équipage et leurs passagers d’un Boeing en détresse au milieu d’un ouragan et du fameux « triangle des Bermudes »[2].
Paul n’a pas à lui refuser cette prise en charge dans la mesure où il a besoin de sa biographe et en profite pour faire la connaissance de son « sauveur », enfin l’un des diplomates négociateurs de l’ombre qui sont parvenus à le faire rentrer en France… alors qu’il pensait encore à l’époque être un agent travaillant pour Moscou : il fallait probablement donner le change.
Une biologiste, toute maigre, plate comme une limande et fine à la fois, sans fesse ni poitrine, mais avec un gros nez, des yeux pétillants et un large sourire, chercheuse à Toulouse pour le CNRS et qui s’intéresse de près à la biologie en impesanteur.
Jusque-là, ses propres travaux se passent dans un laboratoire et parfois ses mesures et observations se font en apesanteur, par « G zéro » à l’occasion de tir de ballons-sondes ou de vols sur l’Airbus qui propose ce genre d’acrobaties, justement basé à Blagnac.
Évidemment, la perspective de participer étroitement à quelques vols en orbite sans en passer par l’ISS et sa sélection hyper-pointue et ardue, l’intéresse secrètement au plus haut point.
Reste à en convaincre son oncle, dont elle ne perçoit pas tout de suite les immenses moyens, persuadée que « son tonton » est un « loser » comme elle, pour ne pas être né-juriste, comme son propre père, comme son propre frère, comme leur grand-père et grand-oncle, et comme tous les ascendants de cette branche-là de la famille !
Elle même reste persuadée d’être un « élément raté », tenant forcément du côté de sa mère, pour ne pas avoir su embrasser une carrière juridique ou, au pire, para-juridique, ou au moins « politique », comme son père qui aura été un temps élu européen[3] !
C’était un jour de bonheur pour les nouveaux époux, mais c’était également pour Jacques de Bréveuil l’occasion d’inviter tout le gratin du Gotha juridique que comptait le Who’s-Who du Palais : il murissait déjà le projet de devenir le bâtonnier de l’ordre au moins auprès de la Cour d’appel de Paris.
Et il avait été très contrarié de noter que son « petit-frère » Paul, était connu par tous les grands pontes, de la finance, de l’industrie et des autorités, qu’il avait pu réunir autour de son fils Alain…
Ça l’avait sensiblement irrité, voire mécontenté.
En revanche, Sandrine, la première épouse de Jacques et mère d’Alain et de Christine, avait été ravie de recroiser Paul, même si celui-ci était resté une bonne partie de la journée dans « le potage » à tenter de remettre des noms et des souvenirs sur toutes ces têtes inconnues qui venaient le saluer quasiment avec déférence, aidé en cela par Florence, son épouse en robe de soirée époustouflante et Alexis sans son jean mais armées de ses fiches…
Depuis, Paul avait recouvré certain de ses souvenirs… pas tous encore.
Comment ça ?
Christine ouvre des yeux ronds comme des soucoupes volantes : qu’est-ce qui va lui tomber dessus ?
Une demande en mariage ?
« Pas tout-à-fait, mais c’est assez similaire finalement… »
Quand même pas une relation sexuelle incestueuse se met-elle à redouter, même si braver les interdits avait un côté assez séduisant…
Paul en rit aux éclats, telle qu’Alexis assise un peu plus loin sur la même rangée de l’autre côté du couloir en tire du cou…
« Non, tout de même pas ! Quoique…
« Je suis amnésique et ça tombe très bien. De plus je suis sévèrement insomniaque… »
C’est-à-dire ?
« Bé si je parviens à dormir maintenant plusieurs fois quelques minutes dans une journée, c’est que j’ai du bol… Il faut dire que je n’aime pas me droguer aux somnifères, car ils me rendent « pâteux » au réveil…
Mais heureusement, au fil du temps, ça revient par petits bouts : maintenant je me souviens bien de ton père quand nous étions enfants, même au-delà du décès de ton grand-père.
Sur le coup, je n’ai pas reconnu ta mère, quand je l’ai croisée au printemps dernier lors du mariage de ton frère, alors que nous avions passé d’agréables moments tous les deux… »
Tu lui demanderas répondra Paul surpris par cette question impromptue…
« Ce que je veux te dire c’est que personne ne doit savoir que je retrouve peu à peu la mémoire. »
Et pourquoi ?
« Mais parce que je détiens quelques secrets qu’ils sont nombreux à vouloir connaître. Or, pour le moment, faire croire que ces secrets sont inatteignables est ma meilleure garantie de survie… »
Quels secrets ?
C’est incohérent, puisque son oncle vient de dire que c’est la garantie de sa sécurité…
« La mienne, pas la tienne ! »
Elle ne comprend toujours pas.
« Il n’y a rien à comprendre : si tu le veux bien, je vais juste te faire découvrir au fil du temps ce que tu dois savoir…
Oh oui, ce serait superbe !
« Je t’en offre les moyens et bien plus encore… Mais au fil du temps. Prépare-toi et ne dis rien à personne ! »
Et pour commencer, il avait insisté pour qu’elle vienne assister avec lui au décollage de la fusée monstrueuse de Musk…
« Je t’expliquerai au retour… »
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. épisode « La tête dans les étoiles » des « Enquêtes de Charlotte », à publier aux éditions I3.
[2] Cf. épisode « Opération Juliette-Siéra » des « Enquêtes de Charlotte », aux éditions I3.
[3] Cf. épisode « Au nom du père » (tome I & II) des « Enquêtes de Charlotte », à publier aux éditions I3.
[4] Cf. épisode « La tête dans les étoiles » des « Enquêtes de Charlotte », à publier aux éditions I3.
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