Escale à Port Louis (3/5)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci
n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du
pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son
auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Ainsi, si l’île Maurice présentait un intérêt économique indéniable aux
yeux des Britanniques – ils y développèrent la culture de la canne à sucre –,
il n’en fut pas de même de l’archipel des Chagos qu’ils délaissèrent pendant
plus d’un siècle, laissant ses habitants s’adonner à l’élevage, à la pêche, un
peu à l’agriculture et surtout « au bricolage » (le ramassage des
déchets et bout d’épaves, parfois mais rarement, des containers entiers rejetés
par l’océan).
Ce n’est seulement qu’au cours des années 1960, lorsque l’indépendance de Maurice se profila, que les Britanniques se rendirent compte que l’archipel des Chagos, par sa situation géographique, pouvait présenter un certain intérêt.
Dans un contexte de guerre froide et peu de temps après la fin de la guerre du Vietnam, les États-Unis et la Grande-Bretagne entendaient contrecarrer l’influence soviétique grandissante dans l’océan Indien et préserver leurs intérêts politiques et économiques.
« À cette époque, l’URSS bénéficiait de nouvelles bases au
Mozambique et en Somalie à Berbera, alors que les Anglais perdaient un certain
nombre de points d’appui militaires dont celui d’Aden.
Aussi, en 1965, la Grande-Bretagne persuada-t-elle le
Premier ministre d’alors, Sir Seewoosagur Ramgoolam, de renoncer à l’archipel des Chagos en échange de l’indépendance et d’une
compensation financière de 3 millions de livres sterling.
Celui-ci, qui entendait être le père fondateur de la future nation mauricienne, accepta cette
proposition en s’efforçant de ne pas l’ébruiter.
L’indépendance
de Maurice ne fut cependant proclamée que le 12 mars 1968 en raison de retards liés à la réforme électorale,
mais aussi parce que le parti travailliste de Ramgoolam redoutait
l’affrontement avec les partisans de Gaétan Duval, chef de file du Parti
mauricien social-démocrate (PMSD),
favorable à une association avec la Grande-Bretagne plutôt qu’à l’indépendance » continua d’exposer Lady Joan Thornner.
Conformément à l’accord conclu entre Ramgoolam et le Premier ministre
britannique Harold Wilson, le Royaume-Uni créa dès 1965 les territoires
britanniques de l’océan Indien (BIOT), qui regroupaient l’archipel des Chagos
et trois îles détachées des Seychelles, Farquhar, Aldabra et Desroches. À partir de 1965 et jusqu’en 1973, ils entreprirent alors le dépeuplement de l’archipel en évacuant la population de
Diego Garcia et des îlots environnants, soit
450 familles pour environ 1.200 personnes.
Ces Chagossiens étaient des descendants de
plusieurs générations d’habitants de l’atoll, souvent des métis d’Africains et d’européens,
généralement français, des personnes venues travailler sous contrat qui s’y
étaient fixées, et enfin des ressortissants des autres îles.
Selon le journal mauricien Le Militant du 20 octobre 1975, « la procédure
d’expulsion fut simple : le capitaine du bateau qui ravitaillait les îles
chaque trois mois n’apporta plus de ravitaillement et les habitants n’eurent
pas d’autres choix que d’obéir aux ordres d’évacuation donnés par le capitaine
du bateau ».
« Les Britanniques dépeuplèrent ainsi l’île, le gouvernement anglais s’engageant à reloger les insulaires déplacés à Maurice et à leur octroyer une indemnité financière.
À leur arrivée à Port-Louis, ces derniers furent entassés
dans les bidonvilles de la capitale (Cité-la-Cure et Roche-Bois) où ils vécurent dans la misère la plus
totale, ignorés des autorités. Et le gouvernement travailliste mauricien ne fit
rien pour les aider à s’insérer au sein de la population mauricienne mais
envisagea plutôt d’installer ces réfugiés sur l’île d’Agaleda (au Nord de
Maurice et à proximité de l’archipel des Seychelles), estimant qu’ils
pourraient y trouver des conditions de vie proches de celles qu’ils avaient
connues dans l’archipel.
Inutile de dire que ces derniers refusèrent de se conformer
à cette solution, souhaitant plutôt retourner directement chez eux.
Quant à la somme de 3 millions de livres sterling promise par Londres pour la rétrocession de l’archipel, elle aurait été versée dès mars 1966 mais, en fait, le gouvernement mauricien s’en servit pour financer divers projets et non pour favoriser l’insertion des Chagossiens » précise-t-elle.
Et on peut vérifier qu’une fois l’archipel vidé de ses habitants, la
Grande-Bretagne procéda donc à son « nettoyage ethnique » pour permettre
l’installation d’une base américaine et d’une station maritime de
télécommunications : Londres récupérait en fait l’archipel des Chagos pour le
mettre à la disposition de l’armée américaine pour une période de cinquante
ans.
On sait aussi que les BIOT furent établis à l’instigation des États-Unis, dépourvus de port de soutien et de bases militaires entre la Méditerranée et le Pacifique. Afin de remédier à ce manque, Washington souhaitait s’implanter dans certaines îles appartenant à la Grande-Bretagne, à condition que celles-ci restent britanniques, afin d’éviter toute pression politique, et que leurs habitants soient déplacés pour garantir une sécurité d’utilisation maximale et la plus grande confidentialité.
L’ouverture officielle de la base ainsi eu lieu en mars 1973. En échange, les Britanniques auraient obtenu des États-Unis un important rabais (8,5 millions de
dollars) pour l’achat de fusées Polaris (1966) et une indemnité de 11,5 millions de dollars en dédommagement des frais engagés pour « nettoyer » l’île.
Des travaux ont été entrepris ensuite, en 1978, afin d’accueillir les bombardiers B 52 (allongement de la
piste d’atterrissage) et la
magnifique baie naturelle de Diego Garcia a été aménagée pour
recevoir des porte-avions et des sous-marins nucléaires. Enfin, les entrepôts
de combustibles et de stockage d’armes ont été agrandis.
Depuis lors, Diego Garcia joue un rôle clé dans le dispositif militaire
des États-Unis : la base a été largement utilisée par l’aviation américaine
durant le conflit afghan et l’est encore depuis leur intervention en Irak.
Sauf que cet abandon des Chagos fait toujours l’objet d’une vive polémique
à Maurice, l’opposition au parti travailliste, avec à sa tête le MMM de
l’actuel Premier ministre Paul Bérenger, reprochant aux travaillistes d’avoir
échangé l’archipel et ses habitants contre l’indépendance.
Mal à l’aise, Sir Seewoosagur Ramgoolam est progressivement revenu sur sa position.
« Il a commencé par demander des aides financières supplémentaires à la Grande-Bretagne qui avait initialement versé 665.000 livres sterling pour permettre le rattachement des Chagossiens à Maurice.
Puis, sous la pression de ses adversaires politiques, il
revendiqua, le 2 avril 1976, la restitution de l’archipel, allant jusqu’à
exiger de la France la remise de Tromelin, un rocher inhabité perdu dans
l’océan Indien et rattaché à La Réunion (à 535 km au Nord), ainsi que le banc poissonneux de Saya de Malha »
continue-t-elle d’exposer non s’en s’être resservit d’une autre tasse de thé
après en avoir proposé à Alexis qui a refusé.
Ces deux-là ne voyaient pas où elle voulait en venir, sinon à parer les prochaines
difficultés.
Et Alexis s’abimait les yeux à retranscrire sur ces petits carnets de note ce qu’elle comprenait de cet exposé en anglais…
« À maintes reprises et sous forme de manifestations,
d’occupations de lieux publics ou de grèves de la faim, les Chagossiens ont
attiré l’attention des autorités – le gouvernement mauricien mais aussi et
surtout les Britanniques – sur leur sort, réclamant les fonds promis pour leur
réinsertion, l’octroi de terres, de logements, de bétail et l’accès aux soins
et à l’éducation pour leurs enfants.
Ils n’ont obtenu gain de cause qu’en 1978, mais la somme qui
leur fut versée (17.000 roupies par
famille, soit 21 euros) était inférieure à celle initialement prévue (18.500
roupies, soit 23 euros) et au pouvoir d’achat qu’elle représentait en 1972,
Maurice ayant entre-temps connu une très forte inflation. Cette indemnisation
ne réglait donc pas la situation de ces populations déracinées, marginalisées
et incapables de s’insérer dans la société mauricienne et son tissu économique. »
Certes, et on imagine bien que le problème des Chagos persistant toujours,
les Chagossiens exigent de la Grande-Bretagne qu’elle prenne ses
responsabilités. En cela, ils bénéficiaient déjà de fidèles soutiens comme
celui du député travailliste anglais Jeremy Corbyn : celui-ci aura fait de
nombreux voyages à Maurice pour juger de leurs conditions de vie et intervint à
plusieurs reprises à la Chambre des communes pour défendre leur cause et leurs
droits.
« En novembre 2000 » précise alors Lady Joan dont feu son mari avait déjà cette splendide propriété sise à Maurice depuis des décennies, « la Haute Cour de Londres décréta que le dépeuplement de l’archipel des Chagos avait été illégal car en violation de la Charte des Nations unies concernant la décolonisation. Elle autorisa donc les Chagossiens à se rendre en visite dans certaines îles de l’archipel, à l’exception de Diego Garcia.
En février 2002, les Chagossiens obtinrent la nationalité
britannique : puisque leur territoire avait été intégré au sein des BIOT, cela
leur offrait donc la possibilité d’émigrer en Angleterre ou de rester à Maurice. »
Et la position de Cour de justice de La Haye, dans cette histoire, peut-on
se demander ?
« Justement, le combat des Chagossiens n’a pas pour autant cessé, leur objectif étant de retourner vivre dans l’archipel. Cette revendication est désormais partagée par toutes les formations politiques mauriciennes qui réclament unanimement la rétrocession des Chagos à l’île Maurice, question qui vient de prendre une nouvelle tournure marquée par une opposition de plus en plus forte entre Londres et Port-Louis.
En effet, la Grande-Bretagne est revenue sur la décision de
la Haute Cour de Londres au moyen de deux décrets (Order in Council du 10 juin 2004) interdisant
désormais aux Chagossiens de se rendre dans l’archipel, droit qui leur avait
pourtant été reconnu en 2002. Cette décision a été très mal accueillie par les insulaires ainsi que par le
gouvernement mauricien qui exigea la restitution de l’archipel et l’ouverture de négociations avec la Grande-Bretagne.
Cette dernière, de son côté, entendait d’abord ne pas négocier.
Et dans de telles conditions, le conflit s’est durci au fil
des mois : les Mauriciens menaçaient de quitter le Commonwealth pour pouvoir
porter le contentieux devant la Cour internationale de justice de La Haye.
Or, pour ce faire, ils devaient au préalable obtenir le soutien de l’Assemblée générale des Nations unies, ce qui n’a guère posé de problème. »
La Grande-Bretagne voyait donc d’un mauvais œil cette éventualité qui pouvait la mettre dans une situation diplomatique délicate ainsi que son allié américain
pour lequel la base de Diego Garcia était devenue encore plus stratégique au
fil du temps.
« Aussi le gouvernement de Tony Blair, qui avait refusé de
recevoir Paul Bérenger lors d’un passage à Londres, s’était efforcé de tuer
dans l’œuf ces initiatives diplomatiques en prenant des mesures d’exception
pour empêcher l’île Maurice de saisir la Cour de justice de La Haye.
Ainsi, Bill Rammell, son ministre d’État aux Affaires
étrangères et au Commonwealth, avait ainsi fait adopter par la Chambre des
communes un amendement (le 5
juillet 2004) à la déclaration de Londres du 1er janvier 1969
relative à la saisine de la juridiction de la Cour internationale de justice de
La Haye. Cet amendement interdit désormais à tout membre ou ancien membre du
Commonwealth d’engager des poursuites judiciaires contre le gouvernement
britannique.
Naturellement, les Mauriciens ont vivement protesté et
dénoncé ce brutal changement de législation, destiné uniquement à les empêcher
de porter l’affaire devant les Nations unies, même en cas de sortie du
Commonwealth. »
Tu penses…
« Mais on en est où, aujourd’hui pour envisager une rétrocession des Chagos à Maurice ? »
« J’y viens » répond Lady Joan qui sent monter l’impatience
de Paul derrière cette question…
« Durant ce bras de fer qui s’instaurait entre Londres et
Port-Louis, il était fort probable que Paul Bérenger n’abandonnerait pas la
partie, et ce pour trois raisons : tout d’abord, jeune militant du MMM, il a
toujours défendu la cause des Chagossiens afin qu’ils obtiennent des conditions
de vie décentes, et a sans cesse dénoncé avec véhémence l’abandon de l’archipel
comme en témoignent ses nombreux articles publiés dans Le Militant.
Ensuite, il avait tout intérêt à mettre en avant cette
question des Chagos pour affaiblir le parti travailliste, mal à l’aise sur ce
dossier, et qui était son principal adversaire dans la perspective des
élections de septembre 2005.
Enfin, il pouvait espérer rassembler les Mauriciens autour d’une cause commune et renforcer ainsi une unité nationale toujours fragile, surtout en ces périodes marquées par de fortes incertitudes économiques. »
Clairement…
« Du coup, la question des Chagos est devenue récurrente dans
l’histoire postcoloniale de Maurice : elle est une bévue dans le processus de
décolonisation britannique. Et d’un point de vue strictement juridique, la Cour
de justice de La Haye, si elle est sollicitée, donnera fort probablement raison
à Maurice : le démembrement de tout territoire colonial avant l’indépendance
est contraire aux résolutions des Nations unies, même si le rattachement
initial de l’archipel des Chagos à l’île Maurice s’est opéré par simple
convenance administrative et non au vu de véritables liens historiques,
ethniques ou culturels, et bien que 40 % des esclaves autrefois introduits par
les Français fussent originaires de Maurice.
La puissance coloniale pouvait donc s’employer un temps à
bloquer toute initiative mauricienne et était en cela aidée par son puissant
allié américain, qui tient à conserver sa base de Diego Garcia.
Par ailleurs, le gouvernement mauricien peut-il vraiment s’opposer à la Grande-Bretagne et aux États-Unis sans risque de rétorsions économiques qui pourraient avoir de graves conséquences au plan national ?
Même si la première lui achète sa production de sucre tandis que les seconds lui ont ouvert leur marché textile grâce à l’Africa Growth and Opportunity Act (AGOA), acte unilatéral américain promu par Bill Clinton pour encourager le développement de l’Afrique. »
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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Ce n’est seulement qu’au cours des années 1960, lorsque l’indépendance de Maurice se profila, que les Britanniques se rendirent compte que l’archipel des Chagos, par sa situation géographique, pouvait présenter un certain intérêt.
Dans un contexte de guerre froide et peu de temps après la fin de la guerre du Vietnam, les États-Unis et la Grande-Bretagne entendaient contrecarrer l’influence soviétique grandissante dans l’océan Indien et préserver leurs intérêts politiques et économiques.
« Les Britanniques dépeuplèrent ainsi l’île, le gouvernement anglais s’engageant à reloger les insulaires déplacés à Maurice et à leur octroyer une indemnité financière.
Quant à la somme de 3 millions de livres sterling promise par Londres pour la rétrocession de l’archipel, elle aurait été versée dès mars 1966 mais, en fait, le gouvernement mauricien s’en servit pour financer divers projets et non pour favoriser l’insertion des Chagossiens » précise-t-elle.
On sait aussi que les BIOT furent établis à l’instigation des États-Unis, dépourvus de port de soutien et de bases militaires entre la Méditerranée et le Pacifique. Afin de remédier à ce manque, Washington souhaitait s’implanter dans certaines îles appartenant à la Grande-Bretagne, à condition que celles-ci restent britanniques, afin d’éviter toute pression politique, et que leurs habitants soient déplacés pour garantir une sécurité d’utilisation maximale et la plus grande confidentialité.
Mal à l’aise, Sir Seewoosagur Ramgoolam est progressivement revenu sur sa position.
« Il a commencé par demander des aides financières supplémentaires à la Grande-Bretagne qui avait initialement versé 665.000 livres sterling pour permettre le rattachement des Chagossiens à Maurice.
Et Alexis s’abimait les yeux à retranscrire sur ces petits carnets de note ce qu’elle comprenait de cet exposé en anglais…
« En novembre 2000 » précise alors Lady Joan dont feu son mari avait déjà cette splendide propriété sise à Maurice depuis des décennies, « la Haute Cour de Londres décréta que le dépeuplement de l’archipel des Chagos avait été illégal car en violation de la Charte des Nations unies concernant la décolonisation. Elle autorisa donc les Chagossiens à se rendre en visite dans certaines îles de l’archipel, à l’exception de Diego Garcia.
« Justement, le combat des Chagossiens n’a pas pour autant cessé, leur objectif étant de retourner vivre dans l’archipel. Cette revendication est désormais partagée par toutes les formations politiques mauriciennes qui réclament unanimement la rétrocession des Chagos à l’île Maurice, question qui vient de prendre une nouvelle tournure marquée par une opposition de plus en plus forte entre Londres et Port-Louis.
Or, pour ce faire, ils devaient au préalable obtenir le soutien de l’Assemblée générale des Nations unies, ce qui n’a guère posé de problème. »
« Mais on en est où, aujourd’hui pour envisager une rétrocession des Chagos à Maurice ? »
Enfin, il pouvait espérer rassembler les Mauriciens autour d’une cause commune et renforcer ainsi une unité nationale toujours fragile, surtout en ces périodes marquées par de fortes incertitudes économiques. »
Par ailleurs, le gouvernement mauricien peut-il vraiment s’opposer à la Grande-Bretagne et aux États-Unis sans risque de rétorsions économiques qui pourraient avoir de graves conséquences au plan national ?
Même si la première lui achète sa production de sucre tandis que les seconds lui ont ouvert leur marché textile grâce à l’Africa Growth and Opportunity Act (AGOA), acte unilatéral américain promu par Bill Clinton pour encourager le développement de l’Afrique. »
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
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