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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 10 juillet 2025

2024, une année qui va être difficile (10/12)

Escale à Port Louis (3/5)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Ainsi, si l’île Maurice présentait un intérêt économique indéniable aux yeux des Britanniques – ils y développèrent la culture de la canne à sucre –, il n’en fut pas de même de l’archipel des Chagos qu’ils délaissèrent pendant plus d’un siècle, laissant ses habitants s’adonner à l’élevage, à la pêche, un peu à l’agriculture et surtout « au bricolage » (le ramassage des déchets et bout d’épaves, parfois mais rarement, des containers entiers rejetés par l’océan).
Ce n’est seulement qu’au cours des années 1960, lorsque l’indépendance de Maurice se profila, que les Britanniques se rendirent compte que l’archipel des Chagos, par sa situation géographique, pouvait présenter un certain intérêt.
Dans un contexte de guerre froide et peu de temps après la fin de la guerre du Vietnam, les États-Unis et la Grande-Bretagne entendaient contrecarrer l’influence soviétique grandissante dans l’océan Indien et préserver leurs intérêts politiques et économiques.
 
« À cette époque, l’URSS bénéficiait de nouvelles bases au Mozambique et en Somalie à Berbera, alors que les Anglais perdaient un certain nombre de points d’appui militaires dont celui d’Aden.
Aussi, en 1965, la Grande-Bretagne persuada-t-elle le Premier ministre d’alors, Sir Seewoosagur Ramgoolam, de renoncer à larchipel des Chagos en échange de lindépendance et dune compensation financière de 3 millions de livres sterling.
Celui-ci, qui entendait être le père fondateur de la future nation mauricienne, accepta cette proposition en sefforçant de ne pas l’ébruiter.
Lindépendance de Maurice ne fut cependant proclamée que le 12 mars 1968 en raison de retards liés à la réforme électorale, mais aussi parce que le parti travailliste de Ramgoolam redoutait l’affrontement avec les partisans de Gaétan Duval, chef de file du Parti mauricien social-démocrate (PMSD), favorable à une association avec la Grande-Bretagne plutôt qu’à l’indépendance » continua d’exposer Lady Joan Thornner.
 
Conformément à l’accord conclu entre Ramgoolam et le Premier ministre britannique Harold Wilson, le Royaume-Uni créa dès 1965 les territoires britanniques de l’océan Indien (BIOT), qui regroupaient l’archipel des Chagos et trois îles détachées des Seychelles, Farquhar, Aldabra et Desroches. À partir de 1965 et jusquen 1973, ils entreprirent alors le dépeuplement de larchipel en évacuant la population de Diego Garcia et des îlots environnants, soit 450 familles pour environ 1.200 personnes.
Ces Chagossiens étaient des descendants de plusieurs générations d’habitants de l’atoll, souvent des métis d’Africains et d’européens, généralement français, des personnes venues travailler sous contrat qui s’y étaient fixées, et enfin des ressortissants des autres îles.
Selon le journal mauricien Le Militant du 20 octobre 1975, « la procédure d’expulsion fut simple : le capitaine du bateau qui ravitaillait les îles chaque trois mois n’apporta plus de ravitaillement et les habitants n’eurent pas d’autres choix que d’obéir aux ordres d’évacuation donnés par le capitaine du bateau ».
« Les Britanniques dépeuplèrent ainsi l’île, le gouvernement anglais s’engageant à reloger les insulaires déplacés à Maurice et à leur octroyer une indemnité financière.
À leur arrivée à Port-Louis, ces derniers furent entassés dans les bidonvilles de la capitale (Cité-la-Cure et Roche-Bois) où ils vécurent dans la misère la plus totale, ignorés des autorités. Et le gouvernement travailliste mauricien ne fit rien pour les aider à s’insérer au sein de la population mauricienne mais envisagea plutôt d’installer ces réfugiés sur l’île d’Agaleda (au Nord de Maurice et à proximité de l’archipel des Seychelles), estimant qu’ils pourraient y trouver des conditions de vie proches de celles qu’ils avaient connues dans l’archipel.
Inutile de dire que ces derniers refusèrent de se conformer à cette solution, souhaitant plutôt retourner directement chez eux.
Quant à la somme de 3 millions de livres sterling promise par Londres pour la rétrocession de l’archipel, elle aurait été versée dès mars 1966 mais, en fait, le gouvernement mauricien s’en servit pour financer divers projets et non pour favoriser l’insertion des Chagossiens » précise-t-elle.
 
Et on peut vérifier qu’une fois l’archipel vidé de ses habitants, la Grande-Bretagne procéda donc à son « nettoyage ethnique » pour permettre l’installation d’une base américaine et d’une station maritime de télécommunications : Londres récupérait en fait l’archipel des Chagos pour le mettre à la disposition de l’armée américaine pour une période de cinquante ans.
On sait aussi que les BIOT furent établis à linstigation des États-Unis, dépourvus de port de soutien et de bases militaires entre la Méditerranée et le Pacifique. Afin de remédier à ce manque, Washington souhaitait s’implanter dans certaines îles appartenant à la Grande-Bretagne, à condition que celles-ci restent britanniques, afin d’éviter toute pression politique, et que leurs habitants soient déplacés pour garantir une sécurité d’utilisation maximale et la plus grande confidentialité.
 
L’ouverture officielle de la base ainsi eu lieu en mars 1973. En échange, les Britanniques auraient obtenu des États-Unis un important rabais (8,5 millions de dollars) pour lachat de fusées Polaris (1966) et une indemnité de 11,5 millions de dollars en dédommagement des frais engagés pour « nettoyer » l’île.
Des travaux ont été entrepris ensuite, en 1978, afin daccueillir les bombardiers B 52 (allongement de la piste datterrissage) et la magnifique baie naturelle de Diego Garcia a été aménagée pour recevoir des porte-avions et des sous-marins nucléaires. Enfin, les entrepôts de combustibles et de stockage d’armes ont été agrandis.
Depuis lors, Diego Garcia joue un rôle clé dans le dispositif militaire des États-Unis : la base a été largement utilisée par l’aviation américaine durant le conflit afghan et l’est encore depuis leur intervention en Irak.
 
Sauf que cet abandon des Chagos fait toujours l’objet d’une vive polémique à Maurice, l’opposition au parti travailliste, avec à sa tête le MMM de l’actuel Premier ministre Paul Bérenger, reprochant aux travaillistes d’avoir échangé l’archipel et ses habitants contre l’indépendance.
Mal à l’aise, Sir Seewoosagur Ramgoolam est progressivement revenu sur sa position.
« Il a commencé par demander des aides financières supplémentaires à la Grande-Bretagne qui avait initialement versé 665.000 livres sterling pour permettre le rattachement des Chagossiens à Maurice.
Puis, sous la pression de ses adversaires politiques, il revendiqua, le 2 avril 1976, la restitution de l’archipel, allant jusqu’à exiger de la France la remise de Tromelin, un rocher inhabité perdu dans l’océan Indien et rattaché à La Réunion (à 535 km au Nord), ainsi que le banc poissonneux de Saya de Malha » continue-t-elle d’exposer non s’en s’être resservit d’une autre tasse de thé après en avoir proposé à Alexis qui a refusé.
Ces deux-là ne voyaient pas où elle voulait en venir, sinon à parer les prochaines difficultés.
Et Alexis s’abimait les yeux à retranscrire sur ces petits carnets de note ce qu’elle comprenait de cet exposé en anglais…
 
« À maintes reprises et sous forme de manifestations, d’occupations de lieux publics ou de grèves de la faim, les Chagossiens ont attiré l’attention des autorités – le gouvernement mauricien mais aussi et surtout les Britanniques – sur leur sort, réclamant les fonds promis pour leur réinsertion, l’octroi de terres, de logements, de bétail et l’accès aux soins et à l’éducation pour leurs enfants.
Ils n’ont obtenu gain de cause qu’en 1978, mais la somme qui leur fut versée (17.000 roupies par famille, soit 21 euros) était inférieure à celle initialement prévue (18.500 roupies, soit 23 euros) et au pouvoir d’achat qu’elle représentait en 1972, Maurice ayant entre-temps connu une très forte inflation. Cette indemnisation ne réglait donc pas la situation de ces populations déracinées, marginalisées et incapables de s’insérer dans la société mauricienne et son tissu économique. »
 
Certes, et on imagine bien que le problème des Chagos persistant toujours, les Chagossiens exigent de la Grande-Bretagne qu’elle prenne ses responsabilités. En cela, ils bénéficiaient déjà de fidèles soutiens comme celui du député travailliste anglais Jeremy Corbyn : celui-ci aura fait de nombreux voyages à Maurice pour juger de leurs conditions de vie et intervint à plusieurs reprises à la Chambre des communes pour défendre leur cause et leurs droits.
« En novembre 2000 » précise alors Lady Joan dont feu son mari avait déjà cette splendide propriété sise à Maurice depuis des décennies, « la Haute Cour de Londres décréta que le dépeuplement de l’archipel des Chagos avait été illégal car en violation de la Charte des Nations unies concernant la décolonisation. Elle autorisa donc les Chagossiens à se rendre en visite dans certaines îles de l’archipel, à l’exception de Diego Garcia.
En février 2002, les Chagossiens obtinrent la nationalité britannique : puisque leur territoire avait été intégré au sein des BIOT, cela leur offrait donc la possibilité d’émigrer en Angleterre ou de rester à Maurice. »
 
Et la position de Cour de justice de La Haye, dans cette histoire, peut-on se demander ?
« Justement, le combat des Chagossiens n’a pas pour autant cessé, leur objectif étant de retourner vivre dans l’archipel. Cette revendication est désormais partagée par toutes les formations politiques mauriciennes qui réclament unanimement la rétrocession des Chagos à l’île Maurice, question qui vient de prendre une nouvelle tournure marquée par une opposition de plus en plus forte entre Londres et Port-Louis.
En effet, la Grande-Bretagne est revenue sur la décision de la Haute Cour de Londres au moyen de deux décrets (Order in Council du 10 juin 2004) interdisant désormais aux Chagossiens de se rendre dans l’archipel, droit qui leur avait pourtant été reconnu en 2002. Cette décision a été très mal accueillie par les insulaires ainsi que par le gouvernement mauricien qui exigea la restitution de larchipel et louverture de négociations avec la Grande-Bretagne.
Cette dernière, de son côté, entendait d’abord ne pas négocier.
Et dans de telles conditions, le conflit s’est durci au fil des mois : les Mauriciens menaçaient de quitter le Commonwealth pour pouvoir porter le contentieux devant la Cour internationale de justice de La Haye.
Or, pour ce faire, ils devaient au préalable obtenir le soutien de lAssemblée générale des Nations unies, ce qui n’a guère posé de problème. »
La Grande-Bretagne voyait donc dun mauvais œil cette éventualité qui pouvait la mettre dans une situation diplomatique délicate ainsi que son allié américain pour lequel la base de Diego Garcia était devenue encore plus stratégique au fil du temps.
 
« Aussi le gouvernement de Tony Blair, qui avait refusé de recevoir Paul Bérenger lors d’un passage à Londres, s’était efforcé de tuer dans l’œuf ces initiatives diplomatiques en prenant des mesures d’exception pour empêcher l’île Maurice de saisir la Cour de justice de La Haye.
Ainsi, Bill Rammell, son ministre d’État aux Affaires étrangères et au Commonwealth, avait ainsi fait adopter par la Chambre des communes un amendement (le 5 juillet 2004) à la déclaration de Londres du 1er janvier 1969 relative à la saisine de la juridiction de la Cour internationale de justice de La Haye. Cet amendement interdit désormais à tout membre ou ancien membre du Commonwealth d’engager des poursuites judiciaires contre le gouvernement britannique.
Naturellement, les Mauriciens ont vivement protesté et dénoncé ce brutal changement de législation, destiné uniquement à les empêcher de porter l’affaire devant les Nations unies, même en cas de sortie du Commonwealth. »
Tu penses…
« Mais on en est où, aujourd’hui pour envisager une rétrocession des Chagos à Maurice ? »
 
« J’y viens » répond Lady Joan qui sent monter l’impatience de Paul derrière cette question
« Durant ce bras de fer qui s’instaurait entre Londres et Port-Louis, il était fort probable que Paul Bérenger n’abandonnerait pas la partie, et ce pour trois raisons : tout d’abord, jeune militant du MMM, il a toujours défendu la cause des Chagossiens afin qu’ils obtiennent des conditions de vie décentes, et a sans cesse dénoncé avec véhémence l’abandon de l’archipel comme en témoignent ses nombreux articles publiés dans Le Militant.
Ensuite, il avait tout intérêt à mettre en avant cette question des Chagos pour affaiblir le parti travailliste, mal à l’aise sur ce dossier, et qui était son principal adversaire dans la perspective des élections de septembre 2005.
Enfin, il pouvait espérer rassembler les Mauriciens autour d’une cause commune et renforcer ainsi une unité nationale toujours fragile, surtout en ces périodes marquées par de fortes incertitudes économiques. »
Clairement…
 
« Du coup, la question des Chagos est devenue récurrente dans l’histoire postcoloniale de Maurice : elle est une bévue dans le processus de décolonisation britannique. Et d’un point de vue strictement juridique, la Cour de justice de La Haye, si elle est sollicitée, donnera fort probablement raison à Maurice : le démembrement de tout territoire colonial avant l’indépendance est contraire aux résolutions des Nations unies, même si le rattachement initial de l’archipel des Chagos à l’île Maurice s’est opéré par simple convenance administrative et non au vu de véritables liens historiques, ethniques ou culturels, et bien que 40 % des esclaves autrefois introduits par les Français fussent originaires de Maurice.
La puissance coloniale pouvait donc s’employer un temps à bloquer toute initiative mauricienne et était en cela aidée par son puissant allié américain, qui tient à conserver sa base de Diego Garcia.
Par ailleurs, le gouvernement mauricien peut-il vraiment s’opposer à la Grande-Bretagne et aux États-Unis sans risque de rétorsions économiques qui pourraient avoir de graves conséquences au plan national ?
Même si la première lui achète sa production de sucre tandis que les seconds lui ont ouvert leur marché textile grâce à l’Africa Growth and Opportunity Act (AGOA), acte unilatéral américain promu par Bill Clinton pour encourager le développement de l’Afrique. »
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

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