Campagne électorale des législatives (1/3)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci
n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du
pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son
auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
À la mi-mai, la campagne numérique s’intensifie également, avec une
multiplication des vidéos et des messages sur les réseaux sociaux. Des
accusations de désinformation et de manipulation de l’information sont lancées
de part et d’autre. Les questions liées à la guerre en Ukraine, qui fait rage
aux frontières de l’Europe, et aux soutiens à celle-ci, sont un point de
discorde important entre les partis et candidats.
C’est même une ligne de césure supplémentaire, de partage, de clivage du paysage politique du pays alors que si on se bat toujours en Ukraine, le soutien des européens et des États-Unis devient un problème d’intendance qui pollue le discours politique : s’il y a des élections en Europe, il y en a aussi en Russie et demain aux USA.
Et tout peut alors arriver dans les revirements d’alliances, sauf en Russie où même les opposants au régime soutiennent finalement la candidature du maître du Kremlin…
C’est dire le niveau de la dictature qui pèse sur ce pays-là !
D’autant qu’il est prévu qu’il y ait également des élections au Royaume-Uni qui avance ses propres échéances…
Les derniers meetings et événements de campagne sont organisés, avec une
forte mobilisation des militants. Et les débats finaux sont particulièrement
agressifs, avec des attaques personnelles et des accusations mutuelles.
Notamment parce que les derniers sondages confirment la victoire annoncée du RN
ce qui exacerbe les tensions.
Et c’est ainsi que le 9 juin 2024, le RN remporte les élections avec un score élevé (environ 31,4 %) et revendique la victoire, déclarant : « Le peuple a parlé » provoquant un choc politique.
Le soir même, Manuel Makarond annonce la dissolution de l’Assemblée nationale en déclarant : « J’ai entendu votre message ».
Les autres partis analysent les résultats et préparent déjà les élections législatives anticipées auxquelles ils ne s’attendaient pas vraiment.
Et des manifestations spontanées éclatent dans plusieurs villes de France pour protester bien inutilement contre la victoire du RN : Les ingénieurs du chaos auront gagné cette première manche avec leurs mensonges et manipulations médiatiques !
Si l’utilisation des réseaux sociaux aura été déterminante, avec des
campagnes ciblées et des tentatives de viralité. Et la couverture médiatique aura
d’ailleurs été intense, avec des débats et des interviews qui ont façonné l’opinion
publique.
Mais l’abstention, en particulier chez les jeunes, sera un enjeu majeur pour les législatives à suivre.
Les crises agricoles, et les manifestations qui y sont liées, ont aussi beaucoup influencées le déroulement de la campagne.
Dans la foulée, la coalition présidentielle Ensemble menée par la tête de liste à la députation européenne ayant été devancée de près de 17 points par le Rassemblement national (RN) lors du scrutin à un seul tour du 9 juin 2024, le Président Makarond surprend donc tout le monde le soir même en annonçant la sixième dissolution de la Vème République via l’article 12 de la Constitution et la première au cours d’un quinquennat, son second quinquennat, quelques deux ans après renouvellement de la chambre des députés, dites « Assemblée nationale ».
La plupart des ministres en exercice apprennent la dissolution en direct, en même temps que le reste des Français.
Seuls quelques employés du groupe de médias de Vincent Bol-doré l’ont apprise avant eux, à peine trois heures avant son annonce !
C’est également le cas des techniciens qui « mettent en boîte » le message télévisuel[1]. Un discours sans relief mais sur un ton grave qui aura mis en scène l’avatar Présidentiel fourni par Paul de Bréveuil : c’est flagrant quand on examine les images présentées.
Makarond n’aura peut-être pas eu le cran d’assumer une élocution naturelle sans trémolos dans la voix, alors que le moment pouvait être tragique pour son avenir politique, même s’il affirme d’emblée assumer ses fonctions, quelles qu’en soient les circonstances à venir, jusqu’à la fin de son mandat !
Et le président justifie la dissolution par « la montée des
nationalistes et des démagogues », qu’il considère comme « un danger
pour notre nation ».
Un discours « classique » formaté par une IA générative, celle livrée avec l’avatar : Paul aura reconnu « son invention »…
Il faut aussi savoir que l’élection européenne aura donné lieu à une intense propagande prorusse, deux ans après l’invasion de l’Ukraine, notamment sur tous les réseaux sociaux du groupe Meta (WhatsApp, Instagram, Facebook), mais également sur ceux établis en Chine.
Les « fakes » contenus de l’opération « Matriochka », active en France aussi depuis au moins septembre 2023, continueront d’ailleurs à polluer les débats durant les législatives.
Cette convocation des électeurs en cours de mandat présidentiel l’amène
notamment à être comparée aux législatives anticipées de 1997 qui ont marqué
une déroute pour le camp présidentiel et ont contraint Jacques Rackchi à la troisième
cohabitation.
À l’orée de l’été en 2024, alors que les réservations estivales sont pour la plupart déjà faites et payées laissant penser que la mobilisation sera faible, on peut s’attendre à des résultats catastrophiques pour l’équipe au pouvoir : on n’est très loin du climat de juin 1968… Et les JO d’été s’ouvrent seulement quelques semaines plus tard, mobilisant l’essentiel des effectifs gouvernementaux.
Très rapidement, les chefs de partis se ressaisissent.
Et l’abstentionnisme sera finalement limité.
Ainsi, une très large union de la gauche voit le jour sous le nom de Nouveau Front populaire (NFP), initiée par un député sortant, tandis que le président Les Républicains (LR) annonce une alliance avec le RN, à laquelle refusent de participer la quasi-unanimité des députés LR sortants !
Le fou cinglé qui se voit déjà ministre d’une transition que chacun croit encore irréversible, au moins jusqu’au soir du second tour…
Le parti gaulliste sera donc une nouvelle fois scindé, morcelé, quelques temps plus tard, après une crise interne comme il sait en réserver à ses « compagnons ».
Quant aux forces centristes, elles se regroupent autour du parti présidentiel Renaissance sous le nom d’Ensemble pour la République (EPR).
Rappelons que l’article 12 de la Constitution permet au président de la République
française d’appeler à de nouvelles élections dans les vingt à quarante jours
après la signature du décret de dissolution. Cependant, il ne peut y avoir d’autre
dissolution dans l’année suivant ces élections.
La dissolution doit être précédée de la consultation du Premier Ministre, de la présidente de l’Assemblée nationale et du président du Sénat.
Depuis la réforme constitutionnelle de 2000, instituant un mandat présidentiel de cinq ans, les élections législatives et présidentielles coïncidaient, les secondes suivant systématiquement la première, permettant aux présidents nouvellement élus de n’avoir plus besoin de dissoudre pour conforter leur majorité du côté du parlement, comme en 1981 et 1988.
C’est la quatrième dissolution non consécutive à une élection
présidentielle, après celle de 1962 décidée par le général de Gaulle à la fin
de la guerre d’Algérie, celle causée par le mouvement social de Mai 68 et celle
de 1997 qui aura été réalisée « à froid », sans crise politique
véritable préalable.
Cette dernière avait conduit à la troisième cohabitation, avec Lionel Jospin comme Premier ministre, son parti obtenant à lui seul 250 des 312 sièges de la gauche. Un désaveu sévère de la politique menée par son prédécesseur, Alain Jupé.
Deux autres cohabitations avaient suivi les législatives de 1986 et celles de 1993, toutes les deux gagnées par une coalition à deux partis menée par Rackchi, le RPR obtenant 155 sièges contre 131 à l’UDF en 1986 et 257 contre 215 pour l’UDF en 1993.
Toutefois, la dissolution opérée de 1997, voulant « redonner la parole au peuple » pour se renforcer sur la droite en vue de réformes budgétaires, après les grandes manifestations du mouvement social de 1995, alors les plus importantes depuis Mai 68, aura été totalement ratée.
Malgré des sondages lui donnant une majorité en sièges jusqu’au jour du 1er tour, sur fond de coude-à-coude avec la gauche en nombre de voix, Rackchi perd le second tour des élections législatives de 1997 après avoir été devancé au premier : la gauche crée la plus grosse surprise de la Cinquième République avec 7 points d’avance sur la droite, tandis que le Front national (FN) réussit à obtenir 76 triangulaires grâce au meilleur score depuis sa création.
La troisième cohabitation, avec un Premier ministre socialiste qu’il avait
battu deux ans avant en finale de la présidentielle façonne un nouveau partage
des rôles. La gauche bénéficie notamment au second tour des législatives d’un
bond de 4 points de la participation entre les deux tours et des 76
triangulaires imposées par le FN, qui se maintient le plus souvent, divisant encore
les voix de droite : le FN allié objectif des socialistes honnis (et
réciproquement), ça ne manquait pas de sel !
D’autant que ce dernier parti, à la flamme tricolore, n’obtient qu’un seul siège à ce jeu-là, malgré près de 15 % au premier tour et 5,59 % au second tour…
Les résultats de la consultation européenne de 2024, conjugués à une
victoire peu probable de la coalition d’Ensemble, amène la dissolution décidée
par Manuel Makarond à être comparée à celle décidée en 1997 par les
éditorialistes et analystes.
Et pourtant…
Depuis les élections législatives de 2022, lors de la XVIème législature, la coalition Ensemble, dont le parti présidentiel Renaissance fait partie, gouverne grâce à une majorité relative à l’Assemblée nationale avec un tripartisme fort entre la gauche, les libéraux et l’extrême droite.
Situation « impossible » qui se traduit, sur différents projets de lois et votes de budgets, par de nombreux recours à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution (dit « 49.3 ») par le gouvernement de Babeth Brown.
S’y ajoute le sentiment d’entraves liées à l’absence de majorité parlementaire absolue soutenant Manuel Makarond.
Or, ce dernier aurait envisagé, en privé avec des proches au moment du remaniement du gouvernement au mois de janvier 2024, la possibilité d’une dissolution, possiblement à l’échéance de septembre 2024.
Il n’a fait qu’anticiper à juin…
Consulté par le premier ministre du moment qui redoute d’être privé de JO
à peine après avoir été nommé, via les service et Julie qui s’en ouvre à
Gustave, Paul de Bréveuil assure que son logiciel ne fonctionne toujours
pas : « Je travaille sur le démonstrateur du Nivelle 003 ! »
s’insurge-t-il même, parfois excédé de ne pas pouvoir répondre pour n’avoir pas
encore pu récupérer tous ses moyens. Ce qui rajoute au suspens des
« milieux bien informés » !
« Tenez-vous en aux sondages ! De toute façon, c’est en politique la meilleure source de mon logiciel ! »
Alexis ira plusieurs fois vérifier sur place qu’il finalise bien son vol inaugural en orbite programmé pour avoir lieu en juillet.
Elle qui reste dans « le secret » de l’amnésie de Paul remarque pourtant quelques progrès.
« Ils vont tous se prendre une veste ! Mais vous me direz qu’ils l’ont bien cherché ! »
Réminiscence de « souvenirs anticipés » ou résultat d’une analyse prospective ?
Elle ne saura pas sur le moment…
Et pour la première fois de son histoire, le RN arrive en tête d’un
premier tour d’élections législatives, cumulant avec ses alliés un résultat
inédit de 33 % des suffrages exprimés !
Ce résultat leur assure la victoire dans 38 circonscriptions dès le premier tour et la qualification dans 451 autres.
Avec 28 %, le NFP remporte 32 circonscriptions et se qualifie dans 400 autres, devant la coalition présidentielle, en fort recul de cinq points par rapport à 2022, et LR, à nouveau quatrième, et un nouvelle fois en baisse.
L’important bond de la participation génère toutefois plus de trois cents triangulaires et cinq quadrangulaires, quatre fois plus que le précédent record historique des élections de 1997.
Le front républicain amène dans l’entre-deux-tours à un nombre record de désistements, ramenant le nombre de triangulaires à 89, et au maintien de deux quadrangulaires.
L’Assemblée élue au soir du second tour est tout de même très divisée avec
pour résultat un parlement minoritaire, les trois principaux blocs étant chacun
très loin de la majorité absolue laissant présager des journées « difficiles »
sinon un blocage politique qui aura des répercussions sur l’économie, malgré l’embellie
amorcée par les JO.
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. https://www.youtube.com/watch?v=1nCv_QMV5rY ou https://www.youtube.com/watch?v=LLY1AZ7H4gM
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
C’est même une ligne de césure supplémentaire, de partage, de clivage du paysage politique du pays alors que si on se bat toujours en Ukraine, le soutien des européens et des États-Unis devient un problème d’intendance qui pollue le discours politique : s’il y a des élections en Europe, il y en a aussi en Russie et demain aux USA.
Et tout peut alors arriver dans les revirements d’alliances, sauf en Russie où même les opposants au régime soutiennent finalement la candidature du maître du Kremlin…
C’est dire le niveau de la dictature qui pèse sur ce pays-là !
D’autant qu’il est prévu qu’il y ait également des élections au Royaume-Uni qui avance ses propres échéances…
Et c’est ainsi que le 9 juin 2024, le RN remporte les élections avec un score élevé (environ 31,4 %) et revendique la victoire, déclarant : « Le peuple a parlé » provoquant un choc politique.
Le soir même, Manuel Makarond annonce la dissolution de l’Assemblée nationale en déclarant : « J’ai entendu votre message ».
Les autres partis analysent les résultats et préparent déjà les élections législatives anticipées auxquelles ils ne s’attendaient pas vraiment.
Et des manifestations spontanées éclatent dans plusieurs villes de France pour protester bien inutilement contre la victoire du RN : Les ingénieurs du chaos auront gagné cette première manche avec leurs mensonges et manipulations médiatiques !
Mais l’abstention, en particulier chez les jeunes, sera un enjeu majeur pour les législatives à suivre.
Les crises agricoles, et les manifestations qui y sont liées, ont aussi beaucoup influencées le déroulement de la campagne.
Dans la foulée, la coalition présidentielle Ensemble menée par la tête de liste à la députation européenne ayant été devancée de près de 17 points par le Rassemblement national (RN) lors du scrutin à un seul tour du 9 juin 2024, le Président Makarond surprend donc tout le monde le soir même en annonçant la sixième dissolution de la Vème République via l’article 12 de la Constitution et la première au cours d’un quinquennat, son second quinquennat, quelques deux ans après renouvellement de la chambre des députés, dites « Assemblée nationale ».
La plupart des ministres en exercice apprennent la dissolution en direct, en même temps que le reste des Français.
Seuls quelques employés du groupe de médias de Vincent Bol-doré l’ont apprise avant eux, à peine trois heures avant son annonce !
C’est également le cas des techniciens qui « mettent en boîte » le message télévisuel[1]. Un discours sans relief mais sur un ton grave qui aura mis en scène l’avatar Présidentiel fourni par Paul de Bréveuil : c’est flagrant quand on examine les images présentées.
Makarond n’aura peut-être pas eu le cran d’assumer une élocution naturelle sans trémolos dans la voix, alors que le moment pouvait être tragique pour son avenir politique, même s’il affirme d’emblée assumer ses fonctions, quelles qu’en soient les circonstances à venir, jusqu’à la fin de son mandat !
Un discours « classique » formaté par une IA générative, celle livrée avec l’avatar : Paul aura reconnu « son invention »…
Il faut aussi savoir que l’élection européenne aura donné lieu à une intense propagande prorusse, deux ans après l’invasion de l’Ukraine, notamment sur tous les réseaux sociaux du groupe Meta (WhatsApp, Instagram, Facebook), mais également sur ceux établis en Chine.
Les « fakes » contenus de l’opération « Matriochka », active en France aussi depuis au moins septembre 2023, continueront d’ailleurs à polluer les débats durant les législatives.
À l’orée de l’été en 2024, alors que les réservations estivales sont pour la plupart déjà faites et payées laissant penser que la mobilisation sera faible, on peut s’attendre à des résultats catastrophiques pour l’équipe au pouvoir : on n’est très loin du climat de juin 1968… Et les JO d’été s’ouvrent seulement quelques semaines plus tard, mobilisant l’essentiel des effectifs gouvernementaux.
Très rapidement, les chefs de partis se ressaisissent.
Et l’abstentionnisme sera finalement limité.
Ainsi, une très large union de la gauche voit le jour sous le nom de Nouveau Front populaire (NFP), initiée par un député sortant, tandis que le président Les Républicains (LR) annonce une alliance avec le RN, à laquelle refusent de participer la quasi-unanimité des députés LR sortants !
Le fou cinglé qui se voit déjà ministre d’une transition que chacun croit encore irréversible, au moins jusqu’au soir du second tour…
Le parti gaulliste sera donc une nouvelle fois scindé, morcelé, quelques temps plus tard, après une crise interne comme il sait en réserver à ses « compagnons ».
Quant aux forces centristes, elles se regroupent autour du parti présidentiel Renaissance sous le nom d’Ensemble pour la République (EPR).
La dissolution doit être précédée de la consultation du Premier Ministre, de la présidente de l’Assemblée nationale et du président du Sénat.
Depuis la réforme constitutionnelle de 2000, instituant un mandat présidentiel de cinq ans, les élections législatives et présidentielles coïncidaient, les secondes suivant systématiquement la première, permettant aux présidents nouvellement élus de n’avoir plus besoin de dissoudre pour conforter leur majorité du côté du parlement, comme en 1981 et 1988.
Cette dernière avait conduit à la troisième cohabitation, avec Lionel Jospin comme Premier ministre, son parti obtenant à lui seul 250 des 312 sièges de la gauche. Un désaveu sévère de la politique menée par son prédécesseur, Alain Jupé.
Deux autres cohabitations avaient suivi les législatives de 1986 et celles de 1993, toutes les deux gagnées par une coalition à deux partis menée par Rackchi, le RPR obtenant 155 sièges contre 131 à l’UDF en 1986 et 257 contre 215 pour l’UDF en 1993.
Toutefois, la dissolution opérée de 1997, voulant « redonner la parole au peuple » pour se renforcer sur la droite en vue de réformes budgétaires, après les grandes manifestations du mouvement social de 1995, alors les plus importantes depuis Mai 68, aura été totalement ratée.
Malgré des sondages lui donnant une majorité en sièges jusqu’au jour du 1er tour, sur fond de coude-à-coude avec la gauche en nombre de voix, Rackchi perd le second tour des élections législatives de 1997 après avoir été devancé au premier : la gauche crée la plus grosse surprise de la Cinquième République avec 7 points d’avance sur la droite, tandis que le Front national (FN) réussit à obtenir 76 triangulaires grâce au meilleur score depuis sa création.
D’autant que ce dernier parti, à la flamme tricolore, n’obtient qu’un seul siège à ce jeu-là, malgré près de 15 % au premier tour et 5,59 % au second tour…
Et pourtant…
Depuis les élections législatives de 2022, lors de la XVIème législature, la coalition Ensemble, dont le parti présidentiel Renaissance fait partie, gouverne grâce à une majorité relative à l’Assemblée nationale avec un tripartisme fort entre la gauche, les libéraux et l’extrême droite.
Situation « impossible » qui se traduit, sur différents projets de lois et votes de budgets, par de nombreux recours à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution (dit « 49.3 ») par le gouvernement de Babeth Brown.
S’y ajoute le sentiment d’entraves liées à l’absence de majorité parlementaire absolue soutenant Manuel Makarond.
Or, ce dernier aurait envisagé, en privé avec des proches au moment du remaniement du gouvernement au mois de janvier 2024, la possibilité d’une dissolution, possiblement à l’échéance de septembre 2024.
Il n’a fait qu’anticiper à juin…
« Tenez-vous en aux sondages ! De toute façon, c’est en politique la meilleure source de mon logiciel ! »
Alexis ira plusieurs fois vérifier sur place qu’il finalise bien son vol inaugural en orbite programmé pour avoir lieu en juillet.
Elle qui reste dans « le secret » de l’amnésie de Paul remarque pourtant quelques progrès.
« Ils vont tous se prendre une veste ! Mais vous me direz qu’ils l’ont bien cherché ! »
Réminiscence de « souvenirs anticipés » ou résultat d’une analyse prospective ?
Elle ne saura pas sur le moment…
Ce résultat leur assure la victoire dans 38 circonscriptions dès le premier tour et la qualification dans 451 autres.
Avec 28 %, le NFP remporte 32 circonscriptions et se qualifie dans 400 autres, devant la coalition présidentielle, en fort recul de cinq points par rapport à 2022, et LR, à nouveau quatrième, et un nouvelle fois en baisse.
L’important bond de la participation génère toutefois plus de trois cents triangulaires et cinq quadrangulaires, quatre fois plus que le précédent record historique des élections de 1997.
Le front républicain amène dans l’entre-deux-tours à un nombre record de désistements, ramenant le nombre de triangulaires à 89, et au maintien de deux quadrangulaires.
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. https://www.youtube.com/watch?v=1nCv_QMV5rY ou https://www.youtube.com/watch?v=LLY1AZ7H4gM
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