Escale à Port Louis (1/5)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci
n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du
pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son
auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Les incontournables sont nombreux quand on arrive sur place : le
Musée de Port-Louis et le Blue Penny Museum méritent un détour. Consacrés à
l’art et à l’histoire locaux, ils permettront de mieux comprendre la ville et
l’île.
Dans les environs de Port-Louis, le jardin des Pamplemousses est fabuleux avec ses palmiers, ses lantaniers, ses camphriers et ses sublimes arbres éléphants.
On peut y découvrir une magnifique demeure coloniale du XIXème, la maison Euréka qui est connue pour avoir appartenu au célèbre écrivain Le Clézio. D’autant qu’elle est entourée d’un superbe jardin.
Et puis l’Aapravasi Ghat, un site mémoriel classé au patrimoine mondial
par l’UNESCO.
Ce fut le lieu de débarquement des travailleurs engagés indiens dans l’île de novembre 1834 à 1910. Les seuls vestiges restants du site sont la porte d’entrée, l’hôpital, une étable pouvant abriter deux chevaux, les cuisines, les salles communes, les toilettes et le lieu où les immigrants se lavaient.
La cuisine mauricienne est un mélange de cuisines indienne, créole,
chinoise et européenne. Elle est donc assez variée. Cependant, l’influence
indienne domine et l’on retrouve à Maurice la plupart de ses plats
caractéristiques, comme le Byriani, les Samosas, le curry ou le chutney. Le riz
est la base de nombreux plats, et la nourriture est en général épicée, comme en
Inde.
Il existe également des spécificités culinaires sur l’île, comme le Bol renversé, une espèce de ragout de viande au riz servi à partir d’un bol que l’on renverse, le rougail à la mauricienne (accompagnement à base de tomates et d’épices, originaire de la Réunion) ou le mine frit. On sert par ailleurs beaucoup de poissons grillés.
Le jus de tamarin et l’alouda (lait aromatisé à la grenadine, épaissi par un tapioca local) sont des boissons typiques et rafraîchissantes.
En ce qui concerne l’eau, il est préférable de la prendre en bouteille.
Enfin, pour les amateurs, il existe du rhum distillé dans l’île.
Un petit plaisir local tient aussi dans tout le plaisir gustatif du haricot rouge préparé dans un bol où ils sont macérés dans de l’eau chaude durant environ 1 heure : il s’agit de découper finement les oignons et les pommes d’amour, de faire revenir les oignons dans une cocotte-minute, ensuite d’ajouter l’ail, du gingembre et du thym.
La recette exige qu’on laisse mijoter pendant 2 minutes le mélange, qu’on rajoute ensuite les pommes d’amour et qu’on laisse cuire pendant 3-5 minutes.
Ce n’est qu’ensuite qu’on jette les haricots rouges et 750 cl d’eau.
On sale et on laisse cuire pendant environ 20 minutes puis on parsème la préparation de cotomili haché à la fin de la cuisson avant de déguster : un régal pour les papilles !
C’est également un pays de fêtes. Elles s’accompagnent de défilés costumés
et de danses de dragons dans les rues. Les fêtes tamoules se tiennent également
au printemps. Alors que les fêtes hindoues se célèbrent en août à Maurice.
Les fidèles fabriquent des statuettes de divinités qu’ils portent en procession jusqu’aux rivières ou au bord de la mer, pour les immerger avant le coucher du soleil.
La musique est caractéristique du folklore typiquement mauricien : le Sega est ainsi à la fois une danse et musique d’origine africaine, importée par les esclaves. Elle se caractérise par son rythme effréné et soutenu.
Car le pays est aussi une mosaïque de religions. Hindouisme, Islam, christianisme et bouddhisme cohabitent sans mal dans l’île. On peut ainsi visiter des mosquées (comme celle d’Al-Aqsa et La Jummah Mosque), des églises et des temples.
Le Bienheureux Jacques-Désiré Laval est à l’honneur tous les ans au mois de septembre. Ce jour-là, les catholiques et mauriciens d’autres confessions se bousculent sur la tombe du père Laval, apôtre des noirs.
Par ailleurs, récemment construit, le Caudan and Port Louis Waterfront regroupe de nombreux restaurants, cafés, bars, salles de cinéma, boutiques « free tax », boutiques artisanales. On y trouve également un casino.
En novembre a eu lieu le Divali, fête de la lumière et du renouveau. Les adeptes ont pour coutume d’illuminer leurs maisons, comme dans la puritaine et dévote Islande, et de se purifier par un bain et des offrandes afin d’obtenir prospérité et abondance toute l’année.
Port Louis bénéficie d’un climat d’une douceur exceptionnelle en hiver. Il
est en effet très rare que les températures descendent en dessous de 18° la
nuit et 25° dans la journée pendant la saison hivernale, qui dure de juin à
septembre. Les plus fortes pluies et les températures les plus élevées s’étalent
sur plusieurs mois, de janvier à mars. Les mois idéaux pour séjourner sont donc
avril, mai, juin, septembre, octobre et novembre, mais aucune période n’est à
proscrire.
En revanche, comme les îles voisines, l’Île Maurice, est sujette aux cyclones. La saison des cyclones commence en décembre et se termine en mars. Mais ce jour-là, le soleil alternait avec les nuages poussés par un vent paresseux et un peu de pluie éparse…
L’Île Maurice était appelée l’Isle de France (avant que la dénomination ne
soit déportée autour de Paris…) durant la colonisation française (1717-1814).
D’ailleurs, elle est rattachée géographiquement à l’Afrique et est située, comme chacun le sait, dans l’Ouest de l’océan Indien, au cœur de l’archipel des Mascareignes, entre La Réunion à l’Ouest et l’île Rodrigues à l’Est.
L’île est entourée de plus de 150 km de plages de sable blanc, bordées de cocotiers et de filaos. L’altitude s’élève depuis les plaines côtières jusqu’à un plateau central où elle atteint 670 m.
Les plaines et le plateau ont permis la culture extensive de la canne à sucre et du thé. L’île inclut un anneau brisé de petites montagnes (300–800 m), avec pour point culminant le piton de la Petite Rivière Noire (828 m), dans le parc national des gorges de la Rivière Noire. Des ruisseaux et des rivières parsèment l’île, dont beaucoup s’insèrent dans des failles dans ou entre les coulées de lave.
Les lagons sont protégés du large par le troisième plus grand récif corallien au monde, qui entoure l’île. Au large des côtes mauriciennes se trouvent quelque 49 îles et îlots inhabités, dont plusieurs ont été déclarés réserves naturelles pour les espèces menacées.
Cela dit, les Mascareignes ont pour origine un point chaud qui est né sous le Deccan il y a environ 66 millions d’années, a migré vers le Sud-ouest (relativement à la plaque indiennæ) et se trouve aujourd’hui en dessous de La Réunion. La formation de l’île Maurice résulte par conséquent d’éruptions volcaniques, d’abord sous-marines, il y a plus de 9 millions d’années, qui se sont succédé pendant presque 5 millions d’années.
L’anneau brisé et quelques hauteurs isolées sont donc les restes des murs d’une ancienne caldeira.
D’ailleurs, l’activité volcanique a ensuite décru au fur et à mesure que
la lithosphère se déplaçait vers le Nord-est mais le volcanisme ne s’est pas
arrêté pour autant puisque des coulées de lave récentes recouvrent une partie
de la surface de l’île.
En 2024, de nouvelles datations potassium-argon montrent pour ces laves des âges compris entre 113 ± 7 et 14 ± 3 milliers d’années et les analyses chimiques que la composition des laves n’a guère varié depuis un millier d’années.
Mais l’île ne compte pas de volcans actifs, seulement des restes de cratères, dont le Trou-aux-Cerfs dans le centre de l’île à Curepipe, devenu une attraction touristique que la famille de Bréveuil n’aura pas visitée.
Les datations et les analyses chimiques publiées en 2024 impliquent toutefois que le magmatisme est resté stable de la source à la surface, sans différenciation importante. L’Île Maurice doit donc être considérée comme encore active, car le volcanisme peut reprendre. Cependant, vu le volume relativement faible des laves récentes et le fait qu’il semble n’y avoir eu que trois périodes d’activité depuis 100.000 ans, la probabilité d’une éruption dans un avenir proche est particulièrement faible.
Pour être complet, il faut savoir que ce sont les navigateurs portugais qui
furent les premiers Européens à découvrir et visiter l’île, à une date comprise
entre 1500 et 1513. Ils l’appelèrent Cirné, du nom du navire du capitaine de l’expédition
Diogo Fernandes Pereira.
Et les premiers colons hollandais sont arrivés en 1598, qui la nomment Mauritius en l’honneur du prince Maurice de Nassau, stathouder (autrement dit gouverneur de province, dans les Pays-Bas espagnols) de la République néerlandaise.
Elle fut ensuite colonisée par des Français de 1715 à 1810. Puis vinrent ensuite des Britanniques qui l’occupèrent par la force, avant que cette possession ne leur soit confirmée par le traité de Paris de 1814. L’occupation britannique dura jusqu’à l’indépendance de l'île, le 12 mars 1968.
Depuis cette indépendance concédée par le Royaume-Uni, en 1968, Maurice
est passée d’une économie agricole à faible revenu à une économie diversifiée à
revenu élevé, basée sur le tourisme, le textile, le sucre et les services
financiers.
Et l’histoire économique de l’Île Maurice, depuis son indépendance, a souvent été qualifiée de « miracle mauricien » ou de « succès de l’Afrique ».
En effet, ces dernières années, les technologies de l’information et de la communication, les produits de la mer, l’hôtellerie et le développement immobilier, les soins de santé, les énergies renouvelables, l’éducation et la formation sont devenus des secteurs importants, qui ont su attirer des investissements considérables de la part d’investisseurs locaux et étrangers.
Maurice n’a pas de réserves de combustibles fossiles exploitables et
dépend donc des produits pétroliers pour répondre à la plupart de ses besoins
énergétiques. Les sources d’énergie locales et renouvelables sont la biomasse,
l’énergie hydraulique, solaire et éolienne.
Et Maurice s’est bien classée sur le plan de la compétitivité économique, du climat d’investissement favorable, de bonne gouvernance et d’économie libre. Son produit intérieur brut (PIB) était estimé à 14 milliards de dollars américains en 2019 et le PIB (PPA) par habitant était supérieur à 10.600 dollars américains, le deuxième plus élevé d’Afrique. En 2024, le pays est classé en 55ème position pour l’indice mondial de l’innovation !
L’indice de facilité de faire des affaires 2020 de la Banque mondiale classe Maurice au 13ème rang mondial sur 190 économies pour la facilité de faire des affaires. Selon le Ministère mauricien des affaires étrangères, les défis du pays sont la forte dépendance à l’égard de quelques secteurs industriels, l’importante fuite des cerveaux, la rareté de la main-d’œuvre qualifiée, le vieillissement de la population et l’inefficacité des entreprises publiques et des organismes parapublics.
Maurice aura bâti son succès sur une économie de marché libre : selon
le rapport 2019 sur la liberté économique dans le monde, Maurice est classée
comme ayant la 9ème économie la plus libre au monde.
Maurice est aussi un des rares pays africains, si ce n’est le seul, à être parvenu à s’extraire de la liste des pays les plus pauvres de la planète pour rejoindre celle des pays à revenu intermédiaire : en 2003, le rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) relatif au développement humain classe Maurice à la 64ème place sur 175 pays pris en considération.
Il convient de signaler une autre particularité îlienne remarquable :
jusqu’à la fin du XVIIème siècle, l’île abritait le dodo, une espèce
endémique qui s’est éteinte moins d’un siècle après sa découverte,
principalement victime de l’homme.
Et depuis le début du XXème siècle, 32 espèces de plantes ont disparu de l’Île Maurice, principalement victimes de la déforestation.
Mais ce n’est ni le faune, ni la flore, ni la géologie, ni la culture créole, ni l’histoire ou l’économie de l’île qui aura attiré Paul et sa goélette pour le réveillon. D’autant qu’Alexis est contrainte d’être du voyage, alors qu’elle aurait aimé partir skier dans les Pyrénées cette fois-ci, requise en qualité de « biographe » de « Charlotte » : c’était du boulot et c’était bien le boulot qui avait fait faire le voyage de la famille de Bréveuil jusque-là, hors des destinations habituelles (Chagos, Paris, Calvados, Vaucluse et Ardèche…) !
Lady Joan, la lady londonienne possède un vaste domaine à Maurice.
Et elle passait les fêtes de fin d’année loin de ses bureaux de la City.
Naturellement, ils devaient donc se rencontrer et Alexis devait jouer son rôle de « journaliste » en charge de la biographie de « Charlotte », l’alias de Paul de Bréveuil, son patron direct.
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Dans les environs de Port-Louis, le jardin des Pamplemousses est fabuleux avec ses palmiers, ses lantaniers, ses camphriers et ses sublimes arbres éléphants.
On peut y découvrir une magnifique demeure coloniale du XIXème, la maison Euréka qui est connue pour avoir appartenu au célèbre écrivain Le Clézio. D’autant qu’elle est entourée d’un superbe jardin.
Ce fut le lieu de débarquement des travailleurs engagés indiens dans l’île de novembre 1834 à 1910. Les seuls vestiges restants du site sont la porte d’entrée, l’hôpital, une étable pouvant abriter deux chevaux, les cuisines, les salles communes, les toilettes et le lieu où les immigrants se lavaient.
Il existe également des spécificités culinaires sur l’île, comme le Bol renversé, une espèce de ragout de viande au riz servi à partir d’un bol que l’on renverse, le rougail à la mauricienne (accompagnement à base de tomates et d’épices, originaire de la Réunion) ou le mine frit. On sert par ailleurs beaucoup de poissons grillés.
Le jus de tamarin et l’alouda (lait aromatisé à la grenadine, épaissi par un tapioca local) sont des boissons typiques et rafraîchissantes.
En ce qui concerne l’eau, il est préférable de la prendre en bouteille.
Enfin, pour les amateurs, il existe du rhum distillé dans l’île.
Un petit plaisir local tient aussi dans tout le plaisir gustatif du haricot rouge préparé dans un bol où ils sont macérés dans de l’eau chaude durant environ 1 heure : il s’agit de découper finement les oignons et les pommes d’amour, de faire revenir les oignons dans une cocotte-minute, ensuite d’ajouter l’ail, du gingembre et du thym.
La recette exige qu’on laisse mijoter pendant 2 minutes le mélange, qu’on rajoute ensuite les pommes d’amour et qu’on laisse cuire pendant 3-5 minutes.
Ce n’est qu’ensuite qu’on jette les haricots rouges et 750 cl d’eau.
On sale et on laisse cuire pendant environ 20 minutes puis on parsème la préparation de cotomili haché à la fin de la cuisson avant de déguster : un régal pour les papilles !
Les fidèles fabriquent des statuettes de divinités qu’ils portent en procession jusqu’aux rivières ou au bord de la mer, pour les immerger avant le coucher du soleil.
La musique est caractéristique du folklore typiquement mauricien : le Sega est ainsi à la fois une danse et musique d’origine africaine, importée par les esclaves. Elle se caractérise par son rythme effréné et soutenu.
Car le pays est aussi une mosaïque de religions. Hindouisme, Islam, christianisme et bouddhisme cohabitent sans mal dans l’île. On peut ainsi visiter des mosquées (comme celle d’Al-Aqsa et La Jummah Mosque), des églises et des temples.
Le Bienheureux Jacques-Désiré Laval est à l’honneur tous les ans au mois de septembre. Ce jour-là, les catholiques et mauriciens d’autres confessions se bousculent sur la tombe du père Laval, apôtre des noirs.
Par ailleurs, récemment construit, le Caudan and Port Louis Waterfront regroupe de nombreux restaurants, cafés, bars, salles de cinéma, boutiques « free tax », boutiques artisanales. On y trouve également un casino.
En novembre a eu lieu le Divali, fête de la lumière et du renouveau. Les adeptes ont pour coutume d’illuminer leurs maisons, comme dans la puritaine et dévote Islande, et de se purifier par un bain et des offrandes afin d’obtenir prospérité et abondance toute l’année.
En revanche, comme les îles voisines, l’Île Maurice, est sujette aux cyclones. La saison des cyclones commence en décembre et se termine en mars. Mais ce jour-là, le soleil alternait avec les nuages poussés par un vent paresseux et un peu de pluie éparse…
D’ailleurs, elle est rattachée géographiquement à l’Afrique et est située, comme chacun le sait, dans l’Ouest de l’océan Indien, au cœur de l’archipel des Mascareignes, entre La Réunion à l’Ouest et l’île Rodrigues à l’Est.
L’île est entourée de plus de 150 km de plages de sable blanc, bordées de cocotiers et de filaos. L’altitude s’élève depuis les plaines côtières jusqu’à un plateau central où elle atteint 670 m.
Les plaines et le plateau ont permis la culture extensive de la canne à sucre et du thé. L’île inclut un anneau brisé de petites montagnes (300–800 m), avec pour point culminant le piton de la Petite Rivière Noire (828 m), dans le parc national des gorges de la Rivière Noire. Des ruisseaux et des rivières parsèment l’île, dont beaucoup s’insèrent dans des failles dans ou entre les coulées de lave.
Les lagons sont protégés du large par le troisième plus grand récif corallien au monde, qui entoure l’île. Au large des côtes mauriciennes se trouvent quelque 49 îles et îlots inhabités, dont plusieurs ont été déclarés réserves naturelles pour les espèces menacées.
Cela dit, les Mascareignes ont pour origine un point chaud qui est né sous le Deccan il y a environ 66 millions d’années, a migré vers le Sud-ouest (relativement à la plaque indiennæ) et se trouve aujourd’hui en dessous de La Réunion. La formation de l’île Maurice résulte par conséquent d’éruptions volcaniques, d’abord sous-marines, il y a plus de 9 millions d’années, qui se sont succédé pendant presque 5 millions d’années.
L’anneau brisé et quelques hauteurs isolées sont donc les restes des murs d’une ancienne caldeira.
En 2024, de nouvelles datations potassium-argon montrent pour ces laves des âges compris entre 113 ± 7 et 14 ± 3 milliers d’années et les analyses chimiques que la composition des laves n’a guère varié depuis un millier d’années.
Mais l’île ne compte pas de volcans actifs, seulement des restes de cratères, dont le Trou-aux-Cerfs dans le centre de l’île à Curepipe, devenu une attraction touristique que la famille de Bréveuil n’aura pas visitée.
Les datations et les analyses chimiques publiées en 2024 impliquent toutefois que le magmatisme est resté stable de la source à la surface, sans différenciation importante. L’Île Maurice doit donc être considérée comme encore active, car le volcanisme peut reprendre. Cependant, vu le volume relativement faible des laves récentes et le fait qu’il semble n’y avoir eu que trois périodes d’activité depuis 100.000 ans, la probabilité d’une éruption dans un avenir proche est particulièrement faible.
Et les premiers colons hollandais sont arrivés en 1598, qui la nomment Mauritius en l’honneur du prince Maurice de Nassau, stathouder (autrement dit gouverneur de province, dans les Pays-Bas espagnols) de la République néerlandaise.
Elle fut ensuite colonisée par des Français de 1715 à 1810. Puis vinrent ensuite des Britanniques qui l’occupèrent par la force, avant que cette possession ne leur soit confirmée par le traité de Paris de 1814. L’occupation britannique dura jusqu’à l’indépendance de l'île, le 12 mars 1968.
Et l’histoire économique de l’Île Maurice, depuis son indépendance, a souvent été qualifiée de « miracle mauricien » ou de « succès de l’Afrique ».
En effet, ces dernières années, les technologies de l’information et de la communication, les produits de la mer, l’hôtellerie et le développement immobilier, les soins de santé, les énergies renouvelables, l’éducation et la formation sont devenus des secteurs importants, qui ont su attirer des investissements considérables de la part d’investisseurs locaux et étrangers.
Et Maurice s’est bien classée sur le plan de la compétitivité économique, du climat d’investissement favorable, de bonne gouvernance et d’économie libre. Son produit intérieur brut (PIB) était estimé à 14 milliards de dollars américains en 2019 et le PIB (PPA) par habitant était supérieur à 10.600 dollars américains, le deuxième plus élevé d’Afrique. En 2024, le pays est classé en 55ème position pour l’indice mondial de l’innovation !
L’indice de facilité de faire des affaires 2020 de la Banque mondiale classe Maurice au 13ème rang mondial sur 190 économies pour la facilité de faire des affaires. Selon le Ministère mauricien des affaires étrangères, les défis du pays sont la forte dépendance à l’égard de quelques secteurs industriels, l’importante fuite des cerveaux, la rareté de la main-d’œuvre qualifiée, le vieillissement de la population et l’inefficacité des entreprises publiques et des organismes parapublics.
Maurice est aussi un des rares pays africains, si ce n’est le seul, à être parvenu à s’extraire de la liste des pays les plus pauvres de la planète pour rejoindre celle des pays à revenu intermédiaire : en 2003, le rapport du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) relatif au développement humain classe Maurice à la 64ème place sur 175 pays pris en considération.
Et depuis le début du XXème siècle, 32 espèces de plantes ont disparu de l’Île Maurice, principalement victimes de la déforestation.
Mais ce n’est ni le faune, ni la flore, ni la géologie, ni la culture créole, ni l’histoire ou l’économie de l’île qui aura attiré Paul et sa goélette pour le réveillon. D’autant qu’Alexis est contrainte d’être du voyage, alors qu’elle aurait aimé partir skier dans les Pyrénées cette fois-ci, requise en qualité de « biographe » de « Charlotte » : c’était du boulot et c’était bien le boulot qui avait fait faire le voyage de la famille de Bréveuil jusque-là, hors des destinations habituelles (Chagos, Paris, Calvados, Vaucluse et Ardèche…) !
Lady Joan, la lady londonienne possède un vaste domaine à Maurice.
Et elle passait les fêtes de fin d’année loin de ses bureaux de la City.
Naturellement, ils devaient donc se rencontrer et Alexis devait jouer son rôle de « journaliste » en charge de la biographie de « Charlotte », l’alias de Paul de Bréveuil, son patron direct.
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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