Le napolitain à la manœuvre (1/3)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci
n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du
pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Sans hésiter, elle le remercie vivement et se laisse véhiculer dans une
Twingo sans âge ni couleur bien définie.
Ça va lui permettre de reposer un peu sa cheville et de découvrir le littoral et la banlieue fourmillante de la côte, puis l’arrière du port de commerce près de l’université avant d’arriver devant son hôtel.
Oscar se montre fort aimable, il essaye même de la faire rire avec son accent « qui chante », lui racontant moult anecdotes sur sa vie à Naples et ses fréquents séjours en Europe dont quelques-uns à Paris où vieillit sa grand-mère pour lui faire oublier sa douleur à la cheville qui désormais enfle à vue d’œil.
Il est en fait chargé de cours d’archéologie à l’université de Naples, participe à des fouilles en Syrie, actuellement mises en suspend à cause des tensions dans le Kurdistan syrien, et poursuit un cursus à l’institut de la rue Michelet à Paris, situé entre l’avenue de l’Observatoire et la faculté de pharmacie (6ème arrondissement de Paris). Quand il séjourne à Paris, il réside justement chez sa grand-mère maternelle dans la banlieue Sud où il croise parfois sa mère qui vient de plus loin (Dammarie-les-Lys), là à Gif-sur-Yvette au bout du RER B qui s’arrête aussi à la station Port-Royal, à 5 minutes à pied dudit institut d’archéologie…
Un pigeon voyageur érudit, italien, francophone et hispanophobe…
Lui, il connait un bon médecin en ville mais elle, elle préfère en référer
au concierge de l’hôtel.
Le toubib, parvient jusqu’à sa chambre d’hôtel en fin d’après-midi, diagnostique une foulure de la cheville, lui prescrit une radio pour confirmer que ce sont bien les ligaments internes-externes qui sont blessés, lui conseille de plâtrer sa cheville si la douleur se prolonge et en attendant lui prescrit une pommade et un pansement de contention à faire faire par une infirmière.
Pour l’heure et soulager sa douleur, il propose des compresses d’eau…
« Froides ou chaudes ? »
« Tièdes… » répond-il après une imperceptible hésitation… ou alors il ne se sont pas compris.
Julie fera appel de nouveau au concierge de l’hôtel qui fera venir une infirmière payée cash comme le carabin, et lui proposera de lui faire livrer la pommade prescrite, mais le lendemain compte tenue de l’heure tardive.
Alors Julie fera l’effort d’aller jusqu’à l’ascenseur pour monter jusque dans la salle du restaurant de l’hôtel y prendre un maigre repas faute d’appétit : si demain, ça ne va pas mieux, le plâtre, il lui faudra envisager de le faire faire à Paris ce qui va l’obliger à écourter son séjour et à renoncer aux visites qu’elle comptait faire.
Elle aura très mal dormi la nuit suivante. Elle aura même rêvé durant son
sommeil que sa cheville se détachait de sa jambe, qu’il fallait la recoudre en
urgence et que ça faisait très mal…
Et puis ça s’est légèrement calmé au petit-matin. Assez pour écarter l’idée d’aller se faire plâtrer à l’hôpital de la ville.
Oscar s’est présenté aux premières heures de la matinée et depuis la réception lui propose d’aller à la recherche de sa pommade et d’un analgésique léger en vente libre… une boîte de Tachipirina, l’équivalent du Doliprane, mais local…
Un peu gênée, elle accepte et passe un peignoir avant de lui ouvrir la porte pour qu’il se charge de l’ordonnance.
Puis ils se donnent galamment rendez-vous en terrasse pour partager une tasse de café pour lui et un petit déjeuner de viennoiseries pour elle afin qu’il lui remette ses remèdes…
Le temps est ensoleillé, mais, compte tenu de ses cauchemars nocturnes, elle a décidé de renter à Paris : rien de tel que de se soigner dans son lit entouré de ses meubles et habitudes…
Oscar se propose de l’emmener à l’aéroport, ce qu’elle accepte une nouvelle fois volontiers, et réserve une place sur l’avion du soir en revendant sa place de retour : pas sûre qu’elle soit gagnante dans l’affaire même avec les économies réalisées sur ses frais de séjour.
Le soir venu, avec son bagage à roulette qui lui sert également de canne pour ne pas perdre l’équilibre, elle est de retour chez elle avec un numéro de téléphone en plus, celui d’Oscar Franceschi di Casoria, le beau brin d’archéologue napolitain…
Le lendemain, elle présente un arrêt de travail obtenu par téléconsultation et une nouvelle ordonnance libellée en français à imprimer pour effectuer les radios de sa cheville enflée.
C’est d’ailleurs cette information captée par le service du Colonel Ivan
Sergueïovitch[1] qui
déclenche l’élaboration d’un plan un peu compliqué comme savent en improviser
les services militaires de renseignements russes !
L’opération « Volga noire[2] » poursuit son cours et semble vouloir accélérer. Ce qui tombe plutôt bien puisqu’il n’avait pas été réellement anticipée la démission de la cheffe du gouvernement français. C’était prévu de longue date comme d’un événement incontournable à un moment donné, naturellement, et tout le monde pensait qu’elle ne passerait pas les fêtes de fin d’année après avoir usé et abusé de l’article 49-3 de la constitution française pour faire passer non seulement la réforme des retraites imposée par le Président Makarond, mais également un budget pour l’année 2024 et dans les délais (ce qui ne sera pas le cas pour le suivant).
Or, il semble que le choix d’un successeur aura été plus compliqué que prévu : les candidats crédibles ne se pressaient pas au portillon, visant plutôt l’échéance présidentielle en lieu et place d’une étape compliquée à Matignon…
Déjouant ainsi la « malédiction de Matignon » qui veut qu’aucun Premier ministre n’a jamais été élu Président de la Vème République en étant chef du Gouvernement sortant.
Il était attendu que Babeth Brown reprenne son siège de député du Calvados
et finisse la législature à ce poste-là, sauf à être éventuellement rappelée
dans un prochain gouvernement.
Le problème du GRU, c’est qu’il avait été imaginé de passer par l’entremise de Julie Déplante pour transmettre le message d’activation à l’adresse de l’amnésique qu’est devenu Paul de Bréveuil… afin qu’il se souvienne qu’il est avant tout un agent infiltré et sous couverture du KGB Biélorusse, qui travaille pour la GRU russe, très intéressés par les logiciels de la CISA, mais tout autant par les cyborgs dont le maître du Kremlin bénéficie depuis récemment[3] (ce qui lui avait d’ailleurs valu de pouvoir retourner à Paris), et probablement d’autres mystères à préciser depuis l’océan Indien…
Or, Julie Déplante est la correspondante imposée par Matignon au sein de la CISA pour évaluer les travaux de l’entreprise sur ses logiciels anti-terroristes.
Paul de Bréveuil avait marqué les esprits en prévoyant de façon très précise le sabotage du gazoduc Nord-Stream et divers autres événements, comme la date du décès de la reine Elisabeth II[4], exploit qu’il avait mis sur le compte d’un logiciel prédictif « BBR 3.0 » que son amnésie empêchait désormais de finaliser…
La question des services était de savoir quand Babeth Brown sera
remplacée, et si son successeur gardera la même personne ou en choisira une
autre pour « contrôler », ou plutôt « avoir un œil », sur
les activités de la CISA ?
Ou supprimera-t-il cette dépense budgétaire pour voir d’autres priorités ?
L’opportunité est donc de faire passer ce Franceschi di Casoria, Oscar de son prénom, probablement un intime en puissance de dame Déplante insoupçonnable d’être un transfuge, pour un messager malgré lui, tant que c’est encore envisageable et de plus assez rapidement afin qu’il transmette son message avant de disparaître du voisinage de Paul de Bréveuil.
Ce qui est rapidement organisé…
Un « ami d’un ami » d’Oscar, à Naples, de ceux à qui on ne
refuse rien et sans poser de question, lui demande donc de remettre au patron
de Julie, à l’occasion et quand il sera à Paris, une enveloppe contenant un
numéro de téléphone, un « 06 », siglé « Isaac » sans plus
de précision.
Oscar est un « gentil » : il ne pose naturellement pas trop de question pour savoir l’existence omniprésente de la Camorra dans les faubourgs de sa ville, et promet de le faire si la circonstance se présente. D’autant qu’à ce moment-là, il ne sait pas quand il retournera en France, parce que ce n’est tout simplement pas prévu.
Ce qu’il ne sait pas, c’est que le musée archéologique de Naples est justement sollicité par ailleurs pour expertiser et authentifier une antiquité romaine en vue de sa vente.
Le conservateur est disponible pour ce genre de mission et travaille habituellement pour les officiels, notaires et services fiscaux, brigade financière et carabiniers. Rarement pour des particuliers.
Et puis, l’objet est situé à Paris et aurait appartenu à un bout de la collection Farnèse, ce qui est bien peu probable puisque tout aura été répertorié depuis des décennies.
Il peut y envoyer son adjoint, mais sur demande expresse de la tutelle du ministère, cette mission est finalement confiée au petit Franceschi di Casoria qui a de la famille sur place.
Et il était temps…
Babeth Brown aura été Première ministre du 16 mai 2022 au 8 janvier 2024.
Cette « X-Ponts » aura été préfète de la région Poitou-Charentes de
2013 à 2014 où elle est l’interlocutrice de la Présidente élue de la région
qu’elle suivra au ministère de l’Écologie de 2014 à 2015 en qualité de
directrice de cabinet avant d’être recasée présidente de la Régie autonome des
transports parisiens (RATP) de 2015 à 2017 pour services rendus.
On la savait longtemps proche du Parti socialiste, mais elle rejoint La République en marche dès la première campagne présidentielle de Manuel Makarond. Elle est d’ailleurs nommée ministre chargée des Transports en mai 2017, son domaine de compétence primaire, dans le premier gouvernement de Philippe, et c’est déjà une consécration pour cette pupille de la Nation.
En juillet 2019, elle est ensuite nommée ministre de la Transition écologique et solidaire et l’année suivante au ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion dans le gouvernement de Jean Casse-Tête qui lui succédera à la tête de la Régie Parisienne : échange de poste…
C’est le 16 mai 2022, à la suite de la réélection de Makaron qu’elle est
nommée de façon inattendue Première ministre, devenant la deuxième femme à
occuper ce poste sous la Cinquième République après Édith Cresson (surnommée « la
Salade » qui fera scandale avec ses factures de coiffeur…).
Elle conduit alors la coalition présidentielle aux élections législatives de 2022, lors desquelles elle est élue députée dans le Calvados mais le gouvernement perd sa majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Elle est cependant confirmée, par le Président, à la tête du premier gouvernement devenu minoritaire depuis 1993.
Nécessairement dans de pareilles conditions, elle est, derrière Michel Rocard, la Première ministre qui a le plus eu recours à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution qui permet d’adopter un texte de loi sans débat, avec vingt-trois utilisations en vingt mois, notamment pour faire passer la très contestée réforme des retraites, qui ne sert à rien pour être finalement une réforme paramétrique qui aura été mal ficelée, alors que l’ambition du premier quinquennat était toute autre…
Le 8 janvier 2024, elle démissionne enfin de Matignon où elle est remplacée par Gabriel Attal dès le lendemain.
Et comme prévu, elle redevient députée de la sixième circonscription du Calvados et se verra même réélue à cette fonction lors des élections législatives anticipées de 2024[5].
La « mère divorcée » est remplacée, du fait d’un président qui
lui, aura « épousé sa professeure » qui aurait pu être sa mère pour
assumer pleinement son complexe œdipien, par un gay revendiqué et pacsé
lui-même séparé de son conjoint, pour être à la tête du gouvernement…
« Un drôle de pays… » se lamentera Gustave. « Non mais vous rendez-compte Paul ! Fait inimaginable depuis la nuit de temps, nous avons à la tête du pays deux personnalités issues de minorités ultra-minoritaires n’assumant pas ni leur genre ni leurs couilles, qui n’auront rien appris des « biberons de 4 heures du matin » pour n’en avoir fait aucun, ni appris à marcher au pas en cohorte organisée…
Et ça veut gouverner un pays où chacun tire la couverture à
lui ! » Non mais, où
va-t-on ?
Et il leur souhaite bien du plaisir : « Ça ne peut pas
marcher ! » s’apitoiera-t-il…
Plus tard il rajoutera : « Non mais regardez donc « Monsieur notre premier ». Il a une gueule de gamin même pas débourré, un timbre d’adolescent qui ne sait pas poser sa voix, une présence hésitante de puceau. Il n’a jamais commandé qui que ce soit hormis quelques « béni-oui-oui » d’opérette, il ne sait pas ce que c’est que de se prendre des coups de pied au cul et il veut redresser le pays !
Non mais quelle hérésie alors que la guerre est à nos
frontières ! » insistera-t-il
dans un moment de déprime mélangée à de la colère, de celle des « trahis
dans leur honneur »…
« On se fout vraiment de nous ! » en conclura-t-il
plus tard…
« Ne soyez donc pas aussi bêtement sectaire, Amiral ! » lui conseillera Paul.
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. l’épisode « La tête dans les étoiles » des « Enquêtes de Charlotte ».
[2] Cf. l’épisode « La tête dans les étoiles » des « Enquêtes de Charlotte ».
[3] Cf. l’épisode « La tête dans les étoiles » des « Enquêtes de Charlotte ».
[4] Cf. l’épisode « Menaces de chaos » des « Enquêtes de Charlotte »
[5] Mais personne ne le sait pas encore à ce moment-là…
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Ça va lui permettre de reposer un peu sa cheville et de découvrir le littoral et la banlieue fourmillante de la côte, puis l’arrière du port de commerce près de l’université avant d’arriver devant son hôtel.
Oscar se montre fort aimable, il essaye même de la faire rire avec son accent « qui chante », lui racontant moult anecdotes sur sa vie à Naples et ses fréquents séjours en Europe dont quelques-uns à Paris où vieillit sa grand-mère pour lui faire oublier sa douleur à la cheville qui désormais enfle à vue d’œil.
Il est en fait chargé de cours d’archéologie à l’université de Naples, participe à des fouilles en Syrie, actuellement mises en suspend à cause des tensions dans le Kurdistan syrien, et poursuit un cursus à l’institut de la rue Michelet à Paris, situé entre l’avenue de l’Observatoire et la faculté de pharmacie (6ème arrondissement de Paris). Quand il séjourne à Paris, il réside justement chez sa grand-mère maternelle dans la banlieue Sud où il croise parfois sa mère qui vient de plus loin (Dammarie-les-Lys), là à Gif-sur-Yvette au bout du RER B qui s’arrête aussi à la station Port-Royal, à 5 minutes à pied dudit institut d’archéologie…
Un pigeon voyageur érudit, italien, francophone et hispanophobe…
Le toubib, parvient jusqu’à sa chambre d’hôtel en fin d’après-midi, diagnostique une foulure de la cheville, lui prescrit une radio pour confirmer que ce sont bien les ligaments internes-externes qui sont blessés, lui conseille de plâtrer sa cheville si la douleur se prolonge et en attendant lui prescrit une pommade et un pansement de contention à faire faire par une infirmière.
Pour l’heure et soulager sa douleur, il propose des compresses d’eau…
« Froides ou chaudes ? »
« Tièdes… » répond-il après une imperceptible hésitation… ou alors il ne se sont pas compris.
Julie fera appel de nouveau au concierge de l’hôtel qui fera venir une infirmière payée cash comme le carabin, et lui proposera de lui faire livrer la pommade prescrite, mais le lendemain compte tenue de l’heure tardive.
Alors Julie fera l’effort d’aller jusqu’à l’ascenseur pour monter jusque dans la salle du restaurant de l’hôtel y prendre un maigre repas faute d’appétit : si demain, ça ne va pas mieux, le plâtre, il lui faudra envisager de le faire faire à Paris ce qui va l’obliger à écourter son séjour et à renoncer aux visites qu’elle comptait faire.
Et puis ça s’est légèrement calmé au petit-matin. Assez pour écarter l’idée d’aller se faire plâtrer à l’hôpital de la ville.
Oscar s’est présenté aux premières heures de la matinée et depuis la réception lui propose d’aller à la recherche de sa pommade et d’un analgésique léger en vente libre… une boîte de Tachipirina, l’équivalent du Doliprane, mais local…
Un peu gênée, elle accepte et passe un peignoir avant de lui ouvrir la porte pour qu’il se charge de l’ordonnance.
Puis ils se donnent galamment rendez-vous en terrasse pour partager une tasse de café pour lui et un petit déjeuner de viennoiseries pour elle afin qu’il lui remette ses remèdes…
Le temps est ensoleillé, mais, compte tenu de ses cauchemars nocturnes, elle a décidé de renter à Paris : rien de tel que de se soigner dans son lit entouré de ses meubles et habitudes…
Oscar se propose de l’emmener à l’aéroport, ce qu’elle accepte une nouvelle fois volontiers, et réserve une place sur l’avion du soir en revendant sa place de retour : pas sûre qu’elle soit gagnante dans l’affaire même avec les économies réalisées sur ses frais de séjour.
Le soir venu, avec son bagage à roulette qui lui sert également de canne pour ne pas perdre l’équilibre, elle est de retour chez elle avec un numéro de téléphone en plus, celui d’Oscar Franceschi di Casoria, le beau brin d’archéologue napolitain…
Le lendemain, elle présente un arrêt de travail obtenu par téléconsultation et une nouvelle ordonnance libellée en français à imprimer pour effectuer les radios de sa cheville enflée.
L’opération « Volga noire[2] » poursuit son cours et semble vouloir accélérer. Ce qui tombe plutôt bien puisqu’il n’avait pas été réellement anticipée la démission de la cheffe du gouvernement français. C’était prévu de longue date comme d’un événement incontournable à un moment donné, naturellement, et tout le monde pensait qu’elle ne passerait pas les fêtes de fin d’année après avoir usé et abusé de l’article 49-3 de la constitution française pour faire passer non seulement la réforme des retraites imposée par le Président Makarond, mais également un budget pour l’année 2024 et dans les délais (ce qui ne sera pas le cas pour le suivant).
Or, il semble que le choix d’un successeur aura été plus compliqué que prévu : les candidats crédibles ne se pressaient pas au portillon, visant plutôt l’échéance présidentielle en lieu et place d’une étape compliquée à Matignon…
Déjouant ainsi la « malédiction de Matignon » qui veut qu’aucun Premier ministre n’a jamais été élu Président de la Vème République en étant chef du Gouvernement sortant.
Le problème du GRU, c’est qu’il avait été imaginé de passer par l’entremise de Julie Déplante pour transmettre le message d’activation à l’adresse de l’amnésique qu’est devenu Paul de Bréveuil… afin qu’il se souvienne qu’il est avant tout un agent infiltré et sous couverture du KGB Biélorusse, qui travaille pour la GRU russe, très intéressés par les logiciels de la CISA, mais tout autant par les cyborgs dont le maître du Kremlin bénéficie depuis récemment[3] (ce qui lui avait d’ailleurs valu de pouvoir retourner à Paris), et probablement d’autres mystères à préciser depuis l’océan Indien…
Or, Julie Déplante est la correspondante imposée par Matignon au sein de la CISA pour évaluer les travaux de l’entreprise sur ses logiciels anti-terroristes.
Paul de Bréveuil avait marqué les esprits en prévoyant de façon très précise le sabotage du gazoduc Nord-Stream et divers autres événements, comme la date du décès de la reine Elisabeth II[4], exploit qu’il avait mis sur le compte d’un logiciel prédictif « BBR 3.0 » que son amnésie empêchait désormais de finaliser…
Ou supprimera-t-il cette dépense budgétaire pour voir d’autres priorités ?
L’opportunité est donc de faire passer ce Franceschi di Casoria, Oscar de son prénom, probablement un intime en puissance de dame Déplante insoupçonnable d’être un transfuge, pour un messager malgré lui, tant que c’est encore envisageable et de plus assez rapidement afin qu’il transmette son message avant de disparaître du voisinage de Paul de Bréveuil.
Ce qui est rapidement organisé…
Oscar est un « gentil » : il ne pose naturellement pas trop de question pour savoir l’existence omniprésente de la Camorra dans les faubourgs de sa ville, et promet de le faire si la circonstance se présente. D’autant qu’à ce moment-là, il ne sait pas quand il retournera en France, parce que ce n’est tout simplement pas prévu.
Ce qu’il ne sait pas, c’est que le musée archéologique de Naples est justement sollicité par ailleurs pour expertiser et authentifier une antiquité romaine en vue de sa vente.
Le conservateur est disponible pour ce genre de mission et travaille habituellement pour les officiels, notaires et services fiscaux, brigade financière et carabiniers. Rarement pour des particuliers.
Et puis, l’objet est situé à Paris et aurait appartenu à un bout de la collection Farnèse, ce qui est bien peu probable puisque tout aura été répertorié depuis des décennies.
Il peut y envoyer son adjoint, mais sur demande expresse de la tutelle du ministère, cette mission est finalement confiée au petit Franceschi di Casoria qui a de la famille sur place.
On la savait longtemps proche du Parti socialiste, mais elle rejoint La République en marche dès la première campagne présidentielle de Manuel Makarond. Elle est d’ailleurs nommée ministre chargée des Transports en mai 2017, son domaine de compétence primaire, dans le premier gouvernement de Philippe, et c’est déjà une consécration pour cette pupille de la Nation.
En juillet 2019, elle est ensuite nommée ministre de la Transition écologique et solidaire et l’année suivante au ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion dans le gouvernement de Jean Casse-Tête qui lui succédera à la tête de la Régie Parisienne : échange de poste…
Elle conduit alors la coalition présidentielle aux élections législatives de 2022, lors desquelles elle est élue députée dans le Calvados mais le gouvernement perd sa majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Elle est cependant confirmée, par le Président, à la tête du premier gouvernement devenu minoritaire depuis 1993.
Nécessairement dans de pareilles conditions, elle est, derrière Michel Rocard, la Première ministre qui a le plus eu recours à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution qui permet d’adopter un texte de loi sans débat, avec vingt-trois utilisations en vingt mois, notamment pour faire passer la très contestée réforme des retraites, qui ne sert à rien pour être finalement une réforme paramétrique qui aura été mal ficelée, alors que l’ambition du premier quinquennat était toute autre…
Le 8 janvier 2024, elle démissionne enfin de Matignon où elle est remplacée par Gabriel Attal dès le lendemain.
Et comme prévu, elle redevient députée de la sixième circonscription du Calvados et se verra même réélue à cette fonction lors des élections législatives anticipées de 2024[5].
« Un drôle de pays… » se lamentera Gustave. « Non mais vous rendez-compte Paul ! Fait inimaginable depuis la nuit de temps, nous avons à la tête du pays deux personnalités issues de minorités ultra-minoritaires n’assumant pas ni leur genre ni leurs couilles, qui n’auront rien appris des « biberons de 4 heures du matin » pour n’en avoir fait aucun, ni appris à marcher au pas en cohorte organisée…
Plus tard il rajoutera : « Non mais regardez donc « Monsieur notre premier ». Il a une gueule de gamin même pas débourré, un timbre d’adolescent qui ne sait pas poser sa voix, une présence hésitante de puceau. Il n’a jamais commandé qui que ce soit hormis quelques « béni-oui-oui » d’opérette, il ne sait pas ce que c’est que de se prendre des coups de pied au cul et il veut redresser le pays !
« Ne soyez donc pas aussi bêtement sectaire, Amiral ! » lui conseillera Paul.
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. l’épisode « La tête dans les étoiles » des « Enquêtes de Charlotte ».
[2] Cf. l’épisode « La tête dans les étoiles » des « Enquêtes de Charlotte ».
[3] Cf. l’épisode « La tête dans les étoiles » des « Enquêtes de Charlotte ».
[4] Cf. l’épisode « Menaces de chaos » des « Enquêtes de Charlotte »
[5] Mais personne ne le sait pas encore à ce moment-là…
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