Le tir du troisième Starship (3/4)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci
n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du
pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son
auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
En bref, dans le petit-monde de la conquête spatiale du début du IIIème
millénaire, tout le monde court après l’idée de réutiliser le matériel onéreux
des lanceurs, à savoir la cellule et les moteurs. Pour Paul et quelques-uns, il
s’agit d’avion qui s’appuient aussi sur les couches denses de l’atmosphère pour
faire l’économie substantiel de carburant.
Pour SpaceX, et Blue Origin de Bezos, il s’agit d’user de carburants assez performants pour se passer d’aile.
Ainsi, se rappelle-t-on que c’est lors de la conférence AIAA Joint Propulsion de 2010, que la société SpaceX de Musk, révèle mettre au point son lanceur Falcon 9 dont le premier vol aura eu lieu le 4 juin de cette même année, où elle présente pour la première fois le concept d’un lanceur super-lourd.
Le Falcon X était alors un lanceur à deux étages de 75 mètres de haut et six mètres de diamètre dont le premier étage est propulsé par trois moteurs Merlin 2.
Ce moteur est une évolution du moteurs Merlin 1D dont la poussée a été portée à 545 tonnes, ce qui en aurait fait l’un des moteurs les plus puissants jamais conçus.
La poussée totale au décollage de la fusée est alors de 1.635 tonnes. Et les spécifications du second étage seront restées moins précises.
Pour le propulser, l’équipe de Tom Mueller, le concepteur du moteur Merlin 1, travaillait sur un moteur-fusée brûlant un mélange LOx/LH2 qui est baptisé Raptor et développe une poussée d’environ 67 tonnes.
Un lanceur encore plus puissant est ensuite envisagé et la fusée Falcon XX, haute d’environ 100 mètres et dont le premier étage est propulsé par six Merlin 2 fournissant une poussée totale au décollage de 4.625 tonnes et dont le diamètre de 10 mètres sera imaginé.
L’ensemble des lanceurs envisagés par SpaceX comprend alors la Falcon 9,
en cours de mise au point, qui peut donc emporter à ce moment-là 10,9 tonnes en
orbite basse terrestre et dont le premier étage est propulsé par neuf Merlin 1D.
Une variante de la Falcon 9 propulsée par un unique Merlin 2 pour 11,5 tonnes en orbite basse est également étudiée.
La Falcon Heavy (trois premiers étages Falcon 9 jumelés), sera ensuite effectivement développée pour 32 tonnes placés en orbite basse.
Une variante de la Falcon Heavy propulsée par des Merlin 2 (34 tonnes), la Falcon X 38 tonnes, puis la Falcon X Heavy comportant trois premiers étages jumelés (125 tonnes) et enfin la Falcon XX, pour 140 tonnes en orbite basse sera également imaginée.
En 2012, le PDG et fondateur de SpaceX confirme que sa société travaille sur un lanceur super lourd, baptisé Mars Colonial Transporter, conçu pour réaliser l’objectif du fondateur, à savoir la colonisation de la planète Mars, là où il prévoit d’installer en concession perpétuelle sa propre sépulture…
Un brin mégalomaniaque que tout ça…
Déjà, envoyer sa roadster Tesla de première génération de couleur « Midnight Cherry » servant de charge factice en février 2018 lors du vol inaugural de la fusée Falcon Heavy de SpaceX et fabriquée en 2009 par Tesla Motors, participait au « décalage » de ce personnage atypique qui souffre d’un syndrome Asperger aigu…
Pour la petite histoire, à cause des risques d’échec du vol, le
milliardaire avait déclaré en mars 2017 qu’il voulait envoyer dans l’espace « la
chose la plus idiote que nous puissions imaginer », sans annoncer son
intention de mettre en orbite sa Tesla Roadster.
Et, en matière de véhicule électrique, on peut considérer qu’il s’y connait.
Mais des journalistes avaient rapporté que l’utilisation de la voiture était « inventée de toutes pièces », dans un but publicitaire. Alors Musk et plusieurs salariés de SpaceX ont finalement déclaré que la voiture ferait partie de la charge, juste pour démentir les journalistes.
Et le 22 décembre 2017, Musk publie des photos de sa voiture avant qu’elle ne soit embarquée. Elle est positionnée inclinée au-dessus de l’adaptateur de charge (payload adapter) de façon à équilibrer l’ensemble. Un peu plus tard, un mannequin est ajouté portant une combinaison spatiale mise au point par la société SpaceX, et des caméras sont installées sur des bras afin de filmer l’ensemble une fois dans l’espace.
La voiture a été mise sur une orbite elliptique héliocentrique le 6 février 2018 par une fusée Falcon Heavy.
Il était initialement annoncé qu’elle serait injectée sur une pseudo-orbite de transfert menant jusqu’à l’orbite de la planète Mars, mais pas vers la planète Mars elle-même, ce qui aurait nécessité le choix d’une fenêtre de lancement différente.
Elle est en fin de compte placée sur une orbite autour du Soleil allant entre 0,986 unité astronomique (proche de l’orbite terrestre au périhélie) et 1,664 unité astronomique (juste au-delà de la distance de Mars à l’aphélie) et inclinée de 1,08 degré, proche de l’orbite initialement prévue.
La voiture pourrait probablement dériver dans l’espace pendant quelques centaines de millions d’années avant qu’elle ne s’écrase sur le Soleil ou ne soit éjectée hors du système solaire, principalement à cause de l’influence gravitationnelle de Jupiter.
En attendant, elle orbite désormais autour du Soleil en 557 jours et atteint la vitesse record pour une automobile de l’ordre de 121.600 km/h à chaque passage au périhélie…
Le numéro 2018-017A lui a été attribué dans le catalogue NSSDCA/COSPAR, en tant que satellite.
De plus, l’autoradio a joué la chanson Space Oddity de David Bowie jusqu’à épuisement de la batterie (qui n’avait que six heures d’autonomie). Un exemplaire du livre The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy (Le Guide du voyageur galactique) est rangé dans la boîte à gants, avec une serviette sur laquelle est écrit l’un des leitmotivs du Guide : « Don’t Panic » (« Ne paniquez pas »), mots qu’on retrouve aussi inscrits sur l’écran du tableau de bord.
Et pour couronner le tout, sur un circuit imprimé de l’ordinateur de bord sont gravés les mots « Made on Earth by humans » (« Fabriqué sur Terre par des humains ») !
Pas seulement que « un peu » mégalo…
En bref, l’utilisation du Starship reste d’une grande complexité pour
tenir le modèle économique qui nécessite la récupération de l’étage supérieur
et pour respecter le scénario des missions lunaires du programme Artemis, qui nécessite
la validation de nombreuses phases de vol : mise en orbite de l’étage supérieur
Starship, récupération au sol du premier étage Super Heavy sur son pas de tir,
récupération au sol du deuxième étage, ravitaillement du vaisseau lunaire
Starship HLS en ergols cryogéniques au niveau de l’orbite basse terrestre (une
première depuis le début de l’ère spatiale et ce qui justifie que Paul de
Bréveuil se greffe sur un premier essai), atterrissage et décollage de la
surface de la Lune de ce vaisseau.
Mais à l’époque, on n’en est pas encore là…
Et comme il est précédemment indiqué, pour qualifier le fonctionnement du Starship, SpaceX procède de manière « incrémentale », « itérative », contrairement aux pratiques en vigueur jusque-là dans l’industrie spatiale : la société développe et teste en vol des versions successives de ses lanceurs en modifiant parfois de manière importante les choix d’architecture effectués précédemment.
La trajectoire de développement est de ce fait fluctuante et ne correspond pas à une planification d’ingénieur qui aurait tout prévu avant même de serrer le premier boulot, comme savent le faire Paul de Bréveuil et ses équipes.
Mais, finalement, c’est en avril 2024 que SpaceX fige cette trajectoire en
définissant les caractéristiques principales des trois versions de puissance
croissante du Starship qui doivent être qualifiées, seule la dernière ayant
vocation à être utilisée de manière opérationnelle.
Ce processus de qualification est également influencé par l’existence de deux objectifs distincts n’ayant pas le même niveau de priorité. Le premier objectif, poursuivi pour le compte de la NASA et qui est le plus complexe à remplir, porte sur le développement du vaisseau lunaire Starship HLS et implique de valider son fonctionnement, son ravitaillement dans l’espace et son atterrissage/décollage sur la Lune.
Le second objectif, propre à SpaceX et de priorité plus élevée pour l’industriel, est de disposer d’une fusée capable de déployer en orbite basse plusieurs dizaines de satellites Starlink dans leur version 3, d’une masse de deux tonnes chacun qui, seuls, permettront de poursuivre la croissance du nombre d’abonnés à ce système d’internet par satellite dans les régions densément peuplées car les capacités des satellites Starlink des générations précédentes commencent à saturer.
À noter que les deux étages du Starship sont propulsés par des
moteurs-fusées à ergols liquides Raptor développés par SpaceX. Ces moteurs,
hauts de 3,1 mètres pour un diamètre de 1,3 mètre et une masse pouvant aller de
1,72 à 3,63 tonnes selon la version du plus récent au plus ancien, utilisent un
cycle à combustion étagée à flux complet particulièrement performant. Ces
moteurs brûlent donc un mélange de méthane liquide et d’oxygène liquide (LOX).
Le méthane permet des performances (impulsion spécifique) relativement proches du kérosène et remplace désormais fréquemment ce dernier dans les moteurs développés récemment parce qu’il encrasse moins les moteurs et facilite donc leur réutilisation.
En revanche, contrairement au kérosène qui est stocké à température ambiante, le méthane doit être refroidi pour être stocké à l’état liquide, une difficulté de stockage que s’évite Paul de Bréveuil avec son démonstrateur.
La pression dans la chambre de combustion est très élevée, 350 bars dans la version propulsant le lanceur opérationnel, ce qui contribue à sa performance.
L’impulsion spécifique atteint 382 secondes dans le vide et la poussée 2,9 millions de newtons. Le ratio carburant sur comburant est environ de 3,8.
À titre de comparaison, l’impulsion spécifique de l’hydrogène/oxygène des futurs moteurs du Nivelle est de 460 secondes et le rapport des masses et de l’ordre de 1, mais avec un hydrogène nettement moins dense que l’oxydant et même que le méthane utilisé par Musk ; entrainant de prévoir des réservoirs nettement plus volumineux.
Les moteurs Raptor sont conçus pour être réutilisables après théoriquement une brève inspection, ce qui doit contribuer de manière plus que substantielle à l’abaissement des coûts de lancement.
D’ailleurs le coût de fabrication a été abaissé par un recours systématique à l’impression 3D pour la réalisation des composants qui auront été simplifiés au cours du temps.
On peut aussi indiquer que l’impression additive 3D est une technologie
qui était déjà employée par la MAPEA de Madame Nivelle dans ses ateliers
ardéchois pour fabriquer les premières céramiques conçues par Paul pour
protéger les bords d’attaque du prototype 001[1]
ainsi que les chemisages de protection des chambres de combustion des propulseurs
de missiles fournis à Safran et compagnie[2],
ses clients.
Une époque où Paul n’était encore que son jeune « Directeur général préféré » et cette technique en était toujours à ses balbutiements…
Désormais, sur le démonstrateur « 003.1 », c’est tout l’extrados des ailes et du corps de l’avion qui sont protégés par les céramiques elles-mêmes surprotégés par le dispositif « Gel Birgit[3] » qui consiste à coupler un dispositif thermoélectrique comme le tellurure de bismuth (Bi2Te3) utilisé dans les modules Peltier commerciaux, voire dans une prochaine version des alliages silicium-germanium (SiGe) utilisés pour l’alimentation des sondes spatiales dans des générateurs thermoélectriques à radioisotope, qui alimentent en l’espèce un générateur électromagnétique ionique : plus l’un chauffe, notamment par frottement des particules d’air ionisées par l’avancement du mobile à des vitesses hypersoniques, plus il produit du courant électrique dont on se sert immédiatement pour générer un champ électromagnétique de plus en plus puissant qui va repousser les plasmas créés par ce frottement dès que les températures exothermiques de l’ordre de 4.000 °C sont atteintes, lors des vols hypersoniques.
Autrement dit, le dispositif s’autorégule parce que plus le plasma s’éloigne, moins le « gel Birgit » du module de Peltier produit de courant électrique et moins il repousse le plasma, et inversement…
L’inconvénient du système créé par Paul est son intérêt : appliqué comme d’un gel, « au pinceau » sur les parties métalliques conductrices elles-mêmes collées sur la partie à protéger des céramiques réfractaires, il est fortement mis à contribution à chaque vol et il faut quasiment le refaire, en réinduire les parties à protéger, avant chaque décollage après inspection…
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. l’épisode « Opération Juliette-Siéra » des « Enquêtes de Charlotte », publié aux éditions I3
[2][2] Cf. l’épisode « Ardéchoise, cœur fidèle » des « Enquêtes de Charlotte » à publier aux éditions I3.
[3] Cf. l’épisode « Mains invisibles – tome II » des « Enquêtes de Charlotte », également publié aux éditions I3
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Pour SpaceX, et Blue Origin de Bezos, il s’agit d’user de carburants assez performants pour se passer d’aile.
Ainsi, se rappelle-t-on que c’est lors de la conférence AIAA Joint Propulsion de 2010, que la société SpaceX de Musk, révèle mettre au point son lanceur Falcon 9 dont le premier vol aura eu lieu le 4 juin de cette même année, où elle présente pour la première fois le concept d’un lanceur super-lourd.
Le Falcon X était alors un lanceur à deux étages de 75 mètres de haut et six mètres de diamètre dont le premier étage est propulsé par trois moteurs Merlin 2.
Ce moteur est une évolution du moteurs Merlin 1D dont la poussée a été portée à 545 tonnes, ce qui en aurait fait l’un des moteurs les plus puissants jamais conçus.
La poussée totale au décollage de la fusée est alors de 1.635 tonnes. Et les spécifications du second étage seront restées moins précises.
Pour le propulser, l’équipe de Tom Mueller, le concepteur du moteur Merlin 1, travaillait sur un moteur-fusée brûlant un mélange LOx/LH2 qui est baptisé Raptor et développe une poussée d’environ 67 tonnes.
Un lanceur encore plus puissant est ensuite envisagé et la fusée Falcon XX, haute d’environ 100 mètres et dont le premier étage est propulsé par six Merlin 2 fournissant une poussée totale au décollage de 4.625 tonnes et dont le diamètre de 10 mètres sera imaginé.
Une variante de la Falcon 9 propulsée par un unique Merlin 2 pour 11,5 tonnes en orbite basse est également étudiée.
La Falcon Heavy (trois premiers étages Falcon 9 jumelés), sera ensuite effectivement développée pour 32 tonnes placés en orbite basse.
Une variante de la Falcon Heavy propulsée par des Merlin 2 (34 tonnes), la Falcon X 38 tonnes, puis la Falcon X Heavy comportant trois premiers étages jumelés (125 tonnes) et enfin la Falcon XX, pour 140 tonnes en orbite basse sera également imaginée.
En 2012, le PDG et fondateur de SpaceX confirme que sa société travaille sur un lanceur super lourd, baptisé Mars Colonial Transporter, conçu pour réaliser l’objectif du fondateur, à savoir la colonisation de la planète Mars, là où il prévoit d’installer en concession perpétuelle sa propre sépulture…
Un brin mégalomaniaque que tout ça…
Déjà, envoyer sa roadster Tesla de première génération de couleur « Midnight Cherry » servant de charge factice en février 2018 lors du vol inaugural de la fusée Falcon Heavy de SpaceX et fabriquée en 2009 par Tesla Motors, participait au « décalage » de ce personnage atypique qui souffre d’un syndrome Asperger aigu…
Et, en matière de véhicule électrique, on peut considérer qu’il s’y connait.
Mais des journalistes avaient rapporté que l’utilisation de la voiture était « inventée de toutes pièces », dans un but publicitaire. Alors Musk et plusieurs salariés de SpaceX ont finalement déclaré que la voiture ferait partie de la charge, juste pour démentir les journalistes.
Et le 22 décembre 2017, Musk publie des photos de sa voiture avant qu’elle ne soit embarquée. Elle est positionnée inclinée au-dessus de l’adaptateur de charge (payload adapter) de façon à équilibrer l’ensemble. Un peu plus tard, un mannequin est ajouté portant une combinaison spatiale mise au point par la société SpaceX, et des caméras sont installées sur des bras afin de filmer l’ensemble une fois dans l’espace.
La voiture a été mise sur une orbite elliptique héliocentrique le 6 février 2018 par une fusée Falcon Heavy.
Il était initialement annoncé qu’elle serait injectée sur une pseudo-orbite de transfert menant jusqu’à l’orbite de la planète Mars, mais pas vers la planète Mars elle-même, ce qui aurait nécessité le choix d’une fenêtre de lancement différente.
Elle est en fin de compte placée sur une orbite autour du Soleil allant entre 0,986 unité astronomique (proche de l’orbite terrestre au périhélie) et 1,664 unité astronomique (juste au-delà de la distance de Mars à l’aphélie) et inclinée de 1,08 degré, proche de l’orbite initialement prévue.
La voiture pourrait probablement dériver dans l’espace pendant quelques centaines de millions d’années avant qu’elle ne s’écrase sur le Soleil ou ne soit éjectée hors du système solaire, principalement à cause de l’influence gravitationnelle de Jupiter.
En attendant, elle orbite désormais autour du Soleil en 557 jours et atteint la vitesse record pour une automobile de l’ordre de 121.600 km/h à chaque passage au périhélie…
Le numéro 2018-017A lui a été attribué dans le catalogue NSSDCA/COSPAR, en tant que satellite.
De plus, l’autoradio a joué la chanson Space Oddity de David Bowie jusqu’à épuisement de la batterie (qui n’avait que six heures d’autonomie). Un exemplaire du livre The Hitchhiker’s Guide to the Galaxy (Le Guide du voyageur galactique) est rangé dans la boîte à gants, avec une serviette sur laquelle est écrit l’un des leitmotivs du Guide : « Don’t Panic » (« Ne paniquez pas »), mots qu’on retrouve aussi inscrits sur l’écran du tableau de bord.
Et pour couronner le tout, sur un circuit imprimé de l’ordinateur de bord sont gravés les mots « Made on Earth by humans » (« Fabriqué sur Terre par des humains ») !
Pas seulement que « un peu » mégalo…
Mais à l’époque, on n’en est pas encore là…
Et comme il est précédemment indiqué, pour qualifier le fonctionnement du Starship, SpaceX procède de manière « incrémentale », « itérative », contrairement aux pratiques en vigueur jusque-là dans l’industrie spatiale : la société développe et teste en vol des versions successives de ses lanceurs en modifiant parfois de manière importante les choix d’architecture effectués précédemment.
La trajectoire de développement est de ce fait fluctuante et ne correspond pas à une planification d’ingénieur qui aurait tout prévu avant même de serrer le premier boulot, comme savent le faire Paul de Bréveuil et ses équipes.
Ce processus de qualification est également influencé par l’existence de deux objectifs distincts n’ayant pas le même niveau de priorité. Le premier objectif, poursuivi pour le compte de la NASA et qui est le plus complexe à remplir, porte sur le développement du vaisseau lunaire Starship HLS et implique de valider son fonctionnement, son ravitaillement dans l’espace et son atterrissage/décollage sur la Lune.
Le second objectif, propre à SpaceX et de priorité plus élevée pour l’industriel, est de disposer d’une fusée capable de déployer en orbite basse plusieurs dizaines de satellites Starlink dans leur version 3, d’une masse de deux tonnes chacun qui, seuls, permettront de poursuivre la croissance du nombre d’abonnés à ce système d’internet par satellite dans les régions densément peuplées car les capacités des satellites Starlink des générations précédentes commencent à saturer.
Le méthane permet des performances (impulsion spécifique) relativement proches du kérosène et remplace désormais fréquemment ce dernier dans les moteurs développés récemment parce qu’il encrasse moins les moteurs et facilite donc leur réutilisation.
En revanche, contrairement au kérosène qui est stocké à température ambiante, le méthane doit être refroidi pour être stocké à l’état liquide, une difficulté de stockage que s’évite Paul de Bréveuil avec son démonstrateur.
La pression dans la chambre de combustion est très élevée, 350 bars dans la version propulsant le lanceur opérationnel, ce qui contribue à sa performance.
L’impulsion spécifique atteint 382 secondes dans le vide et la poussée 2,9 millions de newtons. Le ratio carburant sur comburant est environ de 3,8.
À titre de comparaison, l’impulsion spécifique de l’hydrogène/oxygène des futurs moteurs du Nivelle est de 460 secondes et le rapport des masses et de l’ordre de 1, mais avec un hydrogène nettement moins dense que l’oxydant et même que le méthane utilisé par Musk ; entrainant de prévoir des réservoirs nettement plus volumineux.
Les moteurs Raptor sont conçus pour être réutilisables après théoriquement une brève inspection, ce qui doit contribuer de manière plus que substantielle à l’abaissement des coûts de lancement.
D’ailleurs le coût de fabrication a été abaissé par un recours systématique à l’impression 3D pour la réalisation des composants qui auront été simplifiés au cours du temps.
Une époque où Paul n’était encore que son jeune « Directeur général préféré » et cette technique en était toujours à ses balbutiements…
Désormais, sur le démonstrateur « 003.1 », c’est tout l’extrados des ailes et du corps de l’avion qui sont protégés par les céramiques elles-mêmes surprotégés par le dispositif « Gel Birgit[3] » qui consiste à coupler un dispositif thermoélectrique comme le tellurure de bismuth (Bi2Te3) utilisé dans les modules Peltier commerciaux, voire dans une prochaine version des alliages silicium-germanium (SiGe) utilisés pour l’alimentation des sondes spatiales dans des générateurs thermoélectriques à radioisotope, qui alimentent en l’espèce un générateur électromagnétique ionique : plus l’un chauffe, notamment par frottement des particules d’air ionisées par l’avancement du mobile à des vitesses hypersoniques, plus il produit du courant électrique dont on se sert immédiatement pour générer un champ électromagnétique de plus en plus puissant qui va repousser les plasmas créés par ce frottement dès que les températures exothermiques de l’ordre de 4.000 °C sont atteintes, lors des vols hypersoniques.
Autrement dit, le dispositif s’autorégule parce que plus le plasma s’éloigne, moins le « gel Birgit » du module de Peltier produit de courant électrique et moins il repousse le plasma, et inversement…
L’inconvénient du système créé par Paul est son intérêt : appliqué comme d’un gel, « au pinceau » sur les parties métalliques conductrices elles-mêmes collées sur la partie à protéger des céramiques réfractaires, il est fortement mis à contribution à chaque vol et il faut quasiment le refaire, en réinduire les parties à protéger, avant chaque décollage après inspection…
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. l’épisode « Opération Juliette-Siéra » des « Enquêtes de Charlotte », publié aux éditions I3
[2][2] Cf. l’épisode « Ardéchoise, cœur fidèle » des « Enquêtes de Charlotte » à publier aux éditions I3.
[3] Cf. l’épisode « Mains invisibles – tome II » des « Enquêtes de Charlotte », également publié aux éditions I3
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