Les aventures napolitaines de Julie (6/6)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci
n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du
pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son
auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Julie s’est inscrite dans un groupe qui démarre la visite du site à 11
heures à la porte de la Via Villa dei Misteri, à proximité de la gare
ferroviaire. C’est cher, mais son guide est francophone et elle est accompagnée
de compatriotes venus d’un peu partout en France.
Oscar Franceschi di Casoria est napolitain, né d’un père avocat milanais et d’une mère « accidentelle » d’origine mexicaine qui vit à Dammarie-les-Lys, en région parisienne. Il parle un français châtié comme sait le faire un Italien, c’est-à-dire en chantant toutes ses phrases qui sont construites comme de douces mélodies harmonieuses et enlevées.
Il a le cheveu noir, dru, qui lui tombe dans le cou et encadre son visage osseux, il est plutôt râblé, a le teint très prononcé et des yeux d’un noir profond, surtout, c’est un archéologue de formation…
Il n’en fallait pas beaucoup plus à Julie.
D’autant qu’il se montrera fort aimable par la suite.
Car la visite est finalement épuisante à travers le pavage des ruelles
bimillénaires où les pierres restent usées, creusées par le passage des roues
de chariot et les croisements marqués par des « passages piétons »
surélevés permettant de passer d’un trottoir à un autre, probablement sans
mettre ses sandales dans les crottins de chevaux ou les bouses des bœufs qui
devaient souiller les sols plus ou moins inondé par les fontaines publiques
servant à assainir et nettoyer la chaussée.
Dès après l’entrée par la Porta Marina, le chemin débouche sur la basilique, construite au IIème siècle avant J.C. Ce n’était en réalité pas un édifice religieux, mais un tribunal.
Plus loin, la visite se poursuit par le temple d’Apollon, dédié au dieu grec des arts et de la beauté, qui compte parmi les plus anciens lieux de culte de Pompéi. Il date de la même époque.
Tout proche, le forum qui était le vrai centre de la vie urbaine de Pompéi, comme le sont les places principales aujourd’hui. Manifestement interdit aux charrettes et autres véhicules. De nos jours, ces places paraissent évidentes à l’architecture de nos villes, mais Oscar, le guide, explique qu’il s’agit en fait d’une véritable invention romaine, qui n’a d’ailleurs pas été reproduite pendant les siècles suivants.
La première place en Italie après celles de l’Empire romain, est la Piazza Maggiore de Bologne, construite en 1200.
Il faut être érudit pour le savoir…
La visite se poursuit par l’arrivée vers le macellum qui n’est
autre que le marché. Marché aux poissons, aux légumes et victuailles, mais
aussi ouverts aux autres artisanats. Il y avait autrefois un bâtiment
circulaire au centre de la place, où étaient exposés les aliments.
Il y a aussi une peinture plutôt bien conservée, qui est abritée sous un toit pour la protéger du soleil et de la pluie.
À Pompéi, on trouve également les moulages de plâtres des corps suppliciés par l’éruption, exposés sur la place du macellum. C’est un archéologue qui s’est rendu compte que les corps, en tant que matière organique, avaient dû se décomposer dans la cendre devenue solide et donc laisser des creux. En creusant la cendre pour les fouilles, on les détruisait donc. Il a donc eu l’idée, quand il trouvait une excavation, de l’utiliser comme d’un moule en y faisant couler du béton ou du plâtre.
C’est ainsi qu’ont été obtenus les corps de Pompéi. Le premier corps exposé, recroquevillé sur lui-même en position de « pondre un étron », est très populaire, car on a longtemps cru qu’il priait. En réalité, cette personne couvrait ses voies respiratoires pour ne pas avaler de cendre.
Les thermes du forum sont les plus visités des nombreux thermes de Pompéi.
Il y a un vestiaire, une salle froide, un tepidarium chauffé par un
brasero et différents bassins…
Les thermes Stabiens sont plus richement décorés que les thermes du forum, donc les deux visites se complètent assez bien. Ce sont les plus anciens thermes de la ville, puisqu’ils datent du troisième siècle avant Jésus-Christ.
Malgré cela, ils sont particulièrement bien conservés, et valent vraiment le détour pour être visités.
Pompéi compte 25 maisons closes, dont une, le lupanar, est décorée de peintures particulièrement évocatrices et compte plusieurs chambres où étaient reçus les clients.
Le lupanar peut être un peu difficile à trouver sans guide au moment de visiter Pompéi, mais des sculptures phalliques dans la rue indiquent la direction !
Quoiqu’Oscar, le guide de Julie, explique que les gravures phalliques sur les murs des maisons n’étaient pas significatives d’une activité sexuelle débridée des habitants de Pompéi, mais un symbole de fertilité et de félicité…
D’ailleurs, bien souvent, les sols et les murs des maisons étaient plutôt parés, et le sont restés, des symboles des métiers du propriétaire des lieux.
Bien des marchands prospères y concouraient d’opulence, ainsi que de nombreux boulanger, qu’on repère grâce à la présence d’un four dans l’arrière-boutique, ou encore des thermopolium vite identifiés : ce sont des établissements de restauration rapide, des « fast-food » antiques !
Comme Pompéi était une ville très touristique avant d’être ensevelie et qui comptait beaucoup de loisirs, on dénombre beaucoup de ses estaminets, 89 exactement.
Ils ne sont généralement pas décorés, mais on les reconnaît justement grâce aux amphores enchâssés dans un comptoir en forme de L, des trous qu’il en reste, où se trouvaient les préparations de nourriture et les boissons.
Le thermopolium de Vetutius Placidus est l’un des rares thermopolium décorés, notamment de fresques de Mercure et de Dionysos, dieux du commerce et du vin. Des gargotes où le chaland pouvait consommer un peu de soupe ou de ragout étalé sur une tranche de pain en « boutiquant » en chemin, pitance préparée dans ces vasques qui ont survécu à la catastrophe.
La petite équipe pousse sa visite jusqu’à la villa des Mystères qui se
trouve juste à l’extérieur de la ville de Pompéi, comme une maison de banlieue.
Car c’est l’une des résidences les mieux conservées de Pompéi. C’est comme cela
que l’on a pu y découvrir une série de fresques sur fond rouge – le fameux
rouge de Pompéi –, représentant Dionysos.
Certains historiens les ont interprétées comme des fresques vouées à un culte, voire liées à une secte, tandis que d’autres pensent qu’elles représentent simplement un mariage dans la famille d’un marchand de vin. Ce sont justement ces débats byzantins et autres controverses doctrinales qui lui valent le nom de villa des Mystères.
Quant à la maison du Faune, elle est appelée ainsi en raison d’une statuette du Faune, une créature mythologique romaine, c’était l’une des villas les plus riches de Pompéi, voire de la Rome antique.
Si l’on n’en sait pas plus sur son propriétaire, on sait qu’il devait s’agir d’un illustre personnage local : sa maison est ainsi d’une taille considérable de 3.000 m², et comptait de nombreuses œuvres d’art.
On y a notamment retrouvé en 1831 l’une des œuvres les plus précieuses de Pompéi : la mosaïque d’Alexandre où on y découvre Alexandre Le Grand combattre pendant la bataille d’Issos.
La maison du Poète Tragique, est une villa romaine principalement connu pour sa mosaïque à l’entrée, avec sa célèbre inscription « Cave Canem », que l’on traduit habituellement par « Attention au chien ».
Plus loin, la maison des Vetii est la maison qui compte le plus grand nombre de fresques bien conservées de Pompéi. C’est notamment l’exemple parfait du fameux rouge de Pompéi, cette teinte particulière de rouge présente dans de multiples maisons de la cité.
La fresque la plus célèbre de la maison, représente Priapo, dieu de la fertilité, avec un organe masculin démesuré…
Cette maison appartenait à la riche famille Vetii.
Encore plus loin sur le chemin, la petite troupe passe devant la
boulangerie de Popidio Prisco qui est un lieu intéressant à visiter à
Pompéi, car tout était fabriqué sur place. On y voit donc des meules animées
par des esclaves, qui permettaient de moudre le grain pour le transformer en
farine, ainsi qu’un four où l’on cuisait le pain.
C’est sur le chemin de l’amphithéâtre qui participait à faire de la ville une station balnéaire touristique, car il pouvait accueillir jusqu’à 20.000 spectateurs que Julie, se voulant acrobatique, rate son saut sur une bordure de trottoir et tombe lourdement en se foulant la cheville…
Oscar et un touriste l’aide alors à se relever.
Elle a mal mais peut encore avancer pour jeter un œil sur l’endroit qui accueillait notamment des combats de gladiateurs, très populaires à l’époque.
Le guide explique qu’ils étaient l’équivalent de nos matchs de foot, avec leurs lots de fervents supporters, tellement fervents qu’en 59 après J-C., dans ce même amphithéâtre, eu lieu une énorme bagarre entre les supporters des gladiateurs de deux villes adverses, qui conduisit l’Empereur Néron à interdire les combats de gladiateurs pendant 10 ans dans la ville !
Sur le retour, on peut visiter les ruines encore debout de la maison du Ménandre. Une maison assez grande et assez riche, connue notamment pour ses colonnes.
Elle compte toujours plusieurs fresques pas forcément toutes bien conservées. Et elle doit son nom à un portrait de Ménandre, auteur dramatique grec.
Plus loin la Grande Palestre de Pompéi : c’est un terrain de 140 x
140 m, où l’on pratiquait les sports et diverses activités extérieures. Au
centre, se trouvait une piscine. On a trouvé ici plusieurs corps, de personnes
qui étaient venues s’abriter sous les colonnes du bâtiment.
En remontant vers l’entrée du site, on parvient au Grand Théâtre de Pompéi qui pouvait accueillir jusqu’à 5.000 personnes. On y trouve encore gravés sur les crépis des murs d’accès des graffitis critiques à l’encontre de quelques personnages publics du moment.
Ceux-ci avaient accès aux gradins inférieurs, près de la scène, là où l’acoustique est la meilleure, alors que pouvait gronder la plèbe des affranchis assis au-dessus de leurs têtes.
Pompéi était aussi doté d’un Petit Théâtre qui pouvait tout de même accueillir 1.000 spectateurs. On y organisait des concerts et des pièces de théâtre.
Julie commence à trainer de la patte aux abords de la maison de Vénus. Elle
abrite probablement plus belle peinture de Pompéi : Vénus dans sa coquille !
La maison était en restauration au moment de l’éruption du Vésuve. Elle fut ensuite endommagée pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, puis restaurée dans les années 50.
La caserne des gladiateurs possède quant à elle plus d’une centaine d’inscriptions présentes sur les murs qui ont permis de faire comprendre aux archéologues que ce site était justement une caserne où les gladiateurs pouvaient s’entraînaient à combattre.
Peu de temps avant l’éruption, l’édifice changea de fonction pour devenir une résidence privée, probablement après que l’Empereur Néron eut interdit les combats de gladiateurs pour une période de 10 ans après la violente rixe entre les supporters de Pompéi et ceux des gladiateurs d’une ville voisine.
Puis le chemin qu’emprunte l’escouade des touristes emmenés par Oscar, revient
vers le temple d’Isis. Il a été construit à la fin du Ier siècle
avant J.-C. et il voue un culte à la déesse égyptienne Isis, preuve du
caractère multiculturel de l’Empire romain.
La Maison des Ceii, proche du temple, est une résidence qui appartenait à la famille Ceii. Elle est richement décorée, notamment d’une monumentale fresque murale représentant des animaux sauvages.
Madame Déplante abandonne alors son groupe qui s’enfonce jusque vers la nécropole de la porte d’Herculanum. Par mesure d’hygiène, les morts étaient enterrés en dehors de la ville pendant l’Empire romain. La nécropole de la porte d’Herculanum est donc juste en dehors. Elle abrite des tombes très richement décorées. Et Julie, pour reposer sa cheville, s’attarde vers l’Antiquarium de Pompéi qui est un musée situé sur le site, proche de la sortie. Mais ce jour-là, il est fermé.
De toute façon, la plupart des vestiges vraiment précieux retrouvés à Pompéi sont abrités au musée d’archéologie de Naples et elle en revient.
C’est parce qu’ils étaient si nombreux que certains sont exposés dans l’Antiquarium.
On y voit normalement notamment des corps, certains même d’enfants, mais aussi quelques accessoires et des mosaïques.
Julie a bien du mal à
rejoindre les quais de la gare… Et s’angoisse déjà du chemin à faire de à
travers la gare d’arrivée jusque soit un taxi soit les couloirs d’un métro, et
enfin de rentrer encore à pied à son hôtel…
La voyant un peu en détresse, Oscar saute sur l’occasion du handicap manifeste de Julie pour lui offrir de la raccompagner à son hôtel avec sa voiture.
On ne sait jamais, la petite française boulotte peut très bien tomber sous
le charme d’un jeune et vigoureux napolitain provisoirement célibataire pour
« un coup d’un soir ».
Qui ne tente rien n’a rien : il y va donc au culot.
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Oscar Franceschi di Casoria est napolitain, né d’un père avocat milanais et d’une mère « accidentelle » d’origine mexicaine qui vit à Dammarie-les-Lys, en région parisienne. Il parle un français châtié comme sait le faire un Italien, c’est-à-dire en chantant toutes ses phrases qui sont construites comme de douces mélodies harmonieuses et enlevées.
Il a le cheveu noir, dru, qui lui tombe dans le cou et encadre son visage osseux, il est plutôt râblé, a le teint très prononcé et des yeux d’un noir profond, surtout, c’est un archéologue de formation…
Il n’en fallait pas beaucoup plus à Julie.
D’autant qu’il se montrera fort aimable par la suite.
Dès après l’entrée par la Porta Marina, le chemin débouche sur la basilique, construite au IIème siècle avant J.C. Ce n’était en réalité pas un édifice religieux, mais un tribunal.
Plus loin, la visite se poursuit par le temple d’Apollon, dédié au dieu grec des arts et de la beauté, qui compte parmi les plus anciens lieux de culte de Pompéi. Il date de la même époque.
Tout proche, le forum qui était le vrai centre de la vie urbaine de Pompéi, comme le sont les places principales aujourd’hui. Manifestement interdit aux charrettes et autres véhicules. De nos jours, ces places paraissent évidentes à l’architecture de nos villes, mais Oscar, le guide, explique qu’il s’agit en fait d’une véritable invention romaine, qui n’a d’ailleurs pas été reproduite pendant les siècles suivants.
La première place en Italie après celles de l’Empire romain, est la Piazza Maggiore de Bologne, construite en 1200.
Il faut être érudit pour le savoir…
Il y a aussi une peinture plutôt bien conservée, qui est abritée sous un toit pour la protéger du soleil et de la pluie.
À Pompéi, on trouve également les moulages de plâtres des corps suppliciés par l’éruption, exposés sur la place du macellum. C’est un archéologue qui s’est rendu compte que les corps, en tant que matière organique, avaient dû se décomposer dans la cendre devenue solide et donc laisser des creux. En creusant la cendre pour les fouilles, on les détruisait donc. Il a donc eu l’idée, quand il trouvait une excavation, de l’utiliser comme d’un moule en y faisant couler du béton ou du plâtre.
C’est ainsi qu’ont été obtenus les corps de Pompéi. Le premier corps exposé, recroquevillé sur lui-même en position de « pondre un étron », est très populaire, car on a longtemps cru qu’il priait. En réalité, cette personne couvrait ses voies respiratoires pour ne pas avaler de cendre.
Les thermes Stabiens sont plus richement décorés que les thermes du forum, donc les deux visites se complètent assez bien. Ce sont les plus anciens thermes de la ville, puisqu’ils datent du troisième siècle avant Jésus-Christ.
Malgré cela, ils sont particulièrement bien conservés, et valent vraiment le détour pour être visités.
Pompéi compte 25 maisons closes, dont une, le lupanar, est décorée de peintures particulièrement évocatrices et compte plusieurs chambres où étaient reçus les clients.
Le lupanar peut être un peu difficile à trouver sans guide au moment de visiter Pompéi, mais des sculptures phalliques dans la rue indiquent la direction !
Quoiqu’Oscar, le guide de Julie, explique que les gravures phalliques sur les murs des maisons n’étaient pas significatives d’une activité sexuelle débridée des habitants de Pompéi, mais un symbole de fertilité et de félicité…
D’ailleurs, bien souvent, les sols et les murs des maisons étaient plutôt parés, et le sont restés, des symboles des métiers du propriétaire des lieux.
Bien des marchands prospères y concouraient d’opulence, ainsi que de nombreux boulanger, qu’on repère grâce à la présence d’un four dans l’arrière-boutique, ou encore des thermopolium vite identifiés : ce sont des établissements de restauration rapide, des « fast-food » antiques !
Comme Pompéi était une ville très touristique avant d’être ensevelie et qui comptait beaucoup de loisirs, on dénombre beaucoup de ses estaminets, 89 exactement.
Ils ne sont généralement pas décorés, mais on les reconnaît justement grâce aux amphores enchâssés dans un comptoir en forme de L, des trous qu’il en reste, où se trouvaient les préparations de nourriture et les boissons.
Le thermopolium de Vetutius Placidus est l’un des rares thermopolium décorés, notamment de fresques de Mercure et de Dionysos, dieux du commerce et du vin. Des gargotes où le chaland pouvait consommer un peu de soupe ou de ragout étalé sur une tranche de pain en « boutiquant » en chemin, pitance préparée dans ces vasques qui ont survécu à la catastrophe.
Certains historiens les ont interprétées comme des fresques vouées à un culte, voire liées à une secte, tandis que d’autres pensent qu’elles représentent simplement un mariage dans la famille d’un marchand de vin. Ce sont justement ces débats byzantins et autres controverses doctrinales qui lui valent le nom de villa des Mystères.
Quant à la maison du Faune, elle est appelée ainsi en raison d’une statuette du Faune, une créature mythologique romaine, c’était l’une des villas les plus riches de Pompéi, voire de la Rome antique.
Si l’on n’en sait pas plus sur son propriétaire, on sait qu’il devait s’agir d’un illustre personnage local : sa maison est ainsi d’une taille considérable de 3.000 m², et comptait de nombreuses œuvres d’art.
On y a notamment retrouvé en 1831 l’une des œuvres les plus précieuses de Pompéi : la mosaïque d’Alexandre où on y découvre Alexandre Le Grand combattre pendant la bataille d’Issos.
La maison du Poète Tragique, est une villa romaine principalement connu pour sa mosaïque à l’entrée, avec sa célèbre inscription « Cave Canem », que l’on traduit habituellement par « Attention au chien ».
Plus loin, la maison des Vetii est la maison qui compte le plus grand nombre de fresques bien conservées de Pompéi. C’est notamment l’exemple parfait du fameux rouge de Pompéi, cette teinte particulière de rouge présente dans de multiples maisons de la cité.
La fresque la plus célèbre de la maison, représente Priapo, dieu de la fertilité, avec un organe masculin démesuré…
Cette maison appartenait à la riche famille Vetii.
C’est sur le chemin de l’amphithéâtre qui participait à faire de la ville une station balnéaire touristique, car il pouvait accueillir jusqu’à 20.000 spectateurs que Julie, se voulant acrobatique, rate son saut sur une bordure de trottoir et tombe lourdement en se foulant la cheville…
Oscar et un touriste l’aide alors à se relever.
Elle a mal mais peut encore avancer pour jeter un œil sur l’endroit qui accueillait notamment des combats de gladiateurs, très populaires à l’époque.
Le guide explique qu’ils étaient l’équivalent de nos matchs de foot, avec leurs lots de fervents supporters, tellement fervents qu’en 59 après J-C., dans ce même amphithéâtre, eu lieu une énorme bagarre entre les supporters des gladiateurs de deux villes adverses, qui conduisit l’Empereur Néron à interdire les combats de gladiateurs pendant 10 ans dans la ville !
Sur le retour, on peut visiter les ruines encore debout de la maison du Ménandre. Une maison assez grande et assez riche, connue notamment pour ses colonnes.
Elle compte toujours plusieurs fresques pas forcément toutes bien conservées. Et elle doit son nom à un portrait de Ménandre, auteur dramatique grec.
En remontant vers l’entrée du site, on parvient au Grand Théâtre de Pompéi qui pouvait accueillir jusqu’à 5.000 personnes. On y trouve encore gravés sur les crépis des murs d’accès des graffitis critiques à l’encontre de quelques personnages publics du moment.
Ceux-ci avaient accès aux gradins inférieurs, près de la scène, là où l’acoustique est la meilleure, alors que pouvait gronder la plèbe des affranchis assis au-dessus de leurs têtes.
Pompéi était aussi doté d’un Petit Théâtre qui pouvait tout de même accueillir 1.000 spectateurs. On y organisait des concerts et des pièces de théâtre.
La maison était en restauration au moment de l’éruption du Vésuve. Elle fut ensuite endommagée pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, puis restaurée dans les années 50.
La caserne des gladiateurs possède quant à elle plus d’une centaine d’inscriptions présentes sur les murs qui ont permis de faire comprendre aux archéologues que ce site était justement une caserne où les gladiateurs pouvaient s’entraînaient à combattre.
Peu de temps avant l’éruption, l’édifice changea de fonction pour devenir une résidence privée, probablement après que l’Empereur Néron eut interdit les combats de gladiateurs pour une période de 10 ans après la violente rixe entre les supporters de Pompéi et ceux des gladiateurs d’une ville voisine.
La Maison des Ceii, proche du temple, est une résidence qui appartenait à la famille Ceii. Elle est richement décorée, notamment d’une monumentale fresque murale représentant des animaux sauvages.
Madame Déplante abandonne alors son groupe qui s’enfonce jusque vers la nécropole de la porte d’Herculanum. Par mesure d’hygiène, les morts étaient enterrés en dehors de la ville pendant l’Empire romain. La nécropole de la porte d’Herculanum est donc juste en dehors. Elle abrite des tombes très richement décorées. Et Julie, pour reposer sa cheville, s’attarde vers l’Antiquarium de Pompéi qui est un musée situé sur le site, proche de la sortie. Mais ce jour-là, il est fermé.
De toute façon, la plupart des vestiges vraiment précieux retrouvés à Pompéi sont abrités au musée d’archéologie de Naples et elle en revient.
C’est parce qu’ils étaient si nombreux que certains sont exposés dans l’Antiquarium.
On y voit normalement notamment des corps, certains même d’enfants, mais aussi quelques accessoires et des mosaïques.
La voyant un peu en détresse, Oscar saute sur l’occasion du handicap manifeste de Julie pour lui offrir de la raccompagner à son hôtel avec sa voiture.
Qui ne tente rien n’a rien : il y va donc au culot.
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire