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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 3 juillet 2025

2024, une année qui va être difficile (3/12)

La farandole des cyborgs (3/7)
 
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Là où vous pouvez être sûrs et certains qu’il s’agit d’une machine qui répond à Tucker Carlson, ce n’est pas dans ces répliques-là, qui ne sont jamais que des « maquillages » de la vérité à des fins de propagande, probablement à objectifs internes d’ailleurs, avec la caution morale d’un « journaliste » occidental qui n’ose même pas corriger les assertions invraisemblables du président russe… d’abord, parce que ce n’est pas son rôle dans cette interview, ensuite parce que ce n’est pas son métier : il ne fait que rapporter ce qu’on lui confie, il n’est pas historien… c’est quand Poutine refait les livres d’Histoire ! »
C’est-à-dire ?
« Là, c’est fabuleux : on dirait des éléments de langage repris directement dans le Wikipédia russe, version « expurgée » par le FSB ou le GRU et qu’ils prétendent « nettement plus fiable » que celui auquel nous avons accès ! », le Ruwiki[1]
Et comment est-ce possible qu’un cerveau, même malade, puisse retenir et débiter de pareilles âneries parfaitement conformes à ce qui est écrit dans les pages de cette « encyclopédie » là ?
« Bé justement… Je vous explique. »
Et voilà Paul, depuis son voilier flottant quelle que part sur une des mers de la planète ou de son bureau aux Chagos, ou encore en Normandie, puisque l’arrière-plan de son décor est toujours celui d’une plage ensoleillée avec un cocotier, celui des affiches touristiques, même si parfois il en change, de se repaître de la vidéo de cet entretien diffusée par la chaîne de Carlson comme pour accrédité son assertion.
 
L’extrait sous-titré proposé de l’interview de Poutine commence comme ça : « Écoutez, comment ont commencé nos relations avec l’Ukraine, d’où viennent-elles, l’Ukraine ?
L’État russe a commencé à se rassembler en un État centralisé, ceci est considéré comme l’année de la création de l’État russe – en 862, lorsque les Novgorodiens – il y a une ville de Novgorod au nord-ouest du pays – ont invité le prince Rurik de Scandinavie, des Varègues, pour régner. 862.
En 1862, la Russie a célébré le 1.000ème anniversaire de son statut d’État et à Novgorod se trouve un monument dédié au 1.000ème anniversaire du pays.
En 882, le successeur de Rurik, le prince Oleg, qui servait essentiellement de régent pour le jeune fils de Rurik, et Rurik était décédé à cette époque, vint à Kiev.
Il a écarté du pouvoir deux frères qui, apparemment, étaient autrefois membres de l’équipe de Rurik, et c’est ainsi que la Russie a commencé à se développer, avec deux centres : à Kiev et à Novgorod.
La date suivante est très importante dans l’histoire de la Russie, c’est 988. Il s’agit du baptême de la Russie, lorsque le prince Vladimir, arrière-petit-fils de Rurik, a baptisé la Russie et a accepté l’orthodoxie – le christianisme oriental.
À partir de ce moment-là, l’État russe centralisé a commencé à se renforcer.
Pourquoi ? Un seul territoire, des liens économiques uniques, une langue et après le baptême de la Russie – une foi et le pouvoir du prince.
Un État russe centralisé commença à prendre forme.
Mais pour diverses raisons, après l’introduction de la succession au trône – également dans l’Antiquité, au Moyen Âge – par Yaroslav le Sage, un peu plus tard, après son décès, la succession au trône était complexe, elle n’était pas transmise directement du père au fils aîné, mais du défunt encore en vie à son frère, puis à ses fils selon des modalités différentes.
Tout cela a conduit à la fragmentation de la Russie – un État unique, qui a commencé à prendre forme comme un État unique.
Cela n’a rien de spécial : la même chose s’est produite en Europe.
Mais l’État russe fragmenté est devenu une proie facile pour l’empire créé autrefois par Gengis Khan. Ses successeurs, Batu Khan, vinrent en Russie, pillèrent presque toutes les villes et les détruisirent. La partie sud, où se trouvaient d’ailleurs Kiev et d’autres villes, a tout simplement perdu son indépendance et les villes du nord ont conservé une partie de leur souveraineté. Ils payèrent tribut à la Horde, mais conservèrent une partie de leur souveraineté. Et puis un État russe unique a commencé à prendre forme, avec son centre à Moscou.
La partie sud des terres russes, y compris Kiev, a commencé à graviter progressivement vers un autre « aimant » : vers le centre qui prenait forme en Europe.
C’était le Grand-Duché de Lituanie. On l’appelait même lituanien-russe, car les Russes constituaient une partie importante de cet État. Ils parlaient le vieux russe et étaient orthodoxes. »
Poutine fait mine de changer de fesse et reprend après une brève interruption, un peu comme s’il se donne le temps de rassembler ses idées.
 
« Mais ensuite, une unification s’est produite : l’union du Grand-Duché de Lituanie et du Royaume de Pologne. Quelques années plus tard, une autre union fut signée dans le domaine spirituel et certains prêtres orthodoxes se soumirent à l’autorité du Pape.
Ainsi, ces terres sont devenues une partie de l’État polono-lituanien.
Mais depuis des décennies, les Polonais se sont engagés dans la polonisation de cette partie de la population : ils y ont introduit leur langue, ils ont commencé à introduire l’idée que ce ne sont pas entièrement des Russes, que puisqu’ils vivent à la limite, ils sont des Ukrainiens.
Initialement, le mot « Ukrainien » signifiait qu’une personne vivait à la périphérie de l’État, « à la limite », ou était en fait engagée dans le service frontalier[2].
Il ne s’agissait pas d’un groupe ethnique particulier.
Les Polonais ont donc fait tout ce qu’ils pouvaient pour polir et, en principe, ont traité cette partie des terres russes assez durement, voire cruellement.
Tout cela a conduit au fait que cette partie des terres russes a commencé à se battre pour ses droits.
Et ils ont écrit des lettres à Varsovie, exigeant que leurs droits soient respectés, afin que les gens soient envoyés ici, y compris à Kiev… »
 
Carlson intervient alors : « Quand est-ce arrivé, en quelles années ? »
Et Vladimir Poutine lui répond : « C’était au XIIIème siècle.
Je vais maintenant vous raconter la suite des événements et vous donner les dates pour qu’il n’y ait pas de confusion.
Et en 1654, un peu plus tôt encore, les gens qui contrôlaient le pouvoir dans cette partie des terres russes se tournèrent vers Varsovie, je le répète, exigeant que des personnes d’origine russe et de foi orthodoxe leur soient envoyées. Et lorsque Varsovie, en principe, ne leur a rien répondu et a pratiquement rejeté ces demandes, ils ont commencé à se tourner vers Moscou pour que Moscou les accueille.
Pour que vous ne pensiez pas que j’ai inventé quelque chose, je vais vous donner ces documents… »
« Je ne pense pas que vous inventiez quelque chose, non. », lui répond Carlson.
« Et pourtant, ce sont des documents d’archives, des copies. Voici des lettres de Bohdan Khmelnitsky[3], alors homme qui contrôlait le pouvoir dans cette partie des terres russes[4] que nous appelons aujourd’hui l’Ukraine. Il écrivit à Varsovie pour exiger le respect de leurs droits et, après avoir reçu un refus, il commença à écrire des lettres à Moscou pour lui demander de les prendre sous la main ferme du tsar de Moscou. Voici (dans le dossier) des copies de ces documents. Je vous les laisse comme un bon souvenir. Il existe une traduction en russe, puis vous la traduirez en anglais.
La Russie n’a pas accepté de les accepter immédiatement, car elle supposait qu’une guerre avec la Pologne allait commencer. Pourtant, en 1654, le Zemsky Sobor – qui était l’organe représentatif du pouvoir de l’État russe ancien – prit une décision : cette partie des terres russes anciennes devint une partie du royaume moscovite.
Comme prévu, la guerre avec la Pologne commença. Cela a duré 13 ans, puis une trêve a été conclue. Et juste après la conclusion de cet acte de 1654, 32 ans plus tard, à mon avis, la paix fut conclue avec la Pologne, la « paix éternelle », comme on disait alors. Et ces terres, toute la rive gauche du Dniepr, y compris Kiev, sont allées à la Russie, et toute la rive droite du Dniepr est restée à la Pologne. »
Or, il suffit de regarder une carte : le Dniepr traverse de part en part et du Nord au Sud, la ville de Kiev…
« Un mensonge confirmé par les cartes topographique… Poutine ne connait pas sa géographie élémentaire… » commente Paul à ce moment-là.
« Poutine n’aurait-il qu’une connaissance « limitée » de la géographie du pays qu’il entend soumettre par les armes ? » suppose Alexis, la narratrice de ce récit le jour où elle en parle à son sujet de biographie, Paul de Bréveuil…
« C’est la base de données qu’utilise notre cyborg qui est mal indexée… »
Ce qui renforce l’idée de ceux qui auront relevé l’erreur sur le moment que Paul a raison : Carlson n’interroge pas un être humain, mais s’en rend-il compte ?
 
« Une des erreurs évidentes de l’encyclopédie russe qui se veut être un wikipédia ! »
Mais poutine en aura rajouté… : « Puis, à l’époque de Catherine II, la Russie a restitué toutes ses terres historiques, y compris le sud et l’ouest. Tout cela a continué jusqu’à la révolution. Et avant la Première Guerre mondiale, profitant de ces idées d’ukrainisation, l’état-major autrichien a commencé très activement à promouvoir l’idée d’Ukraine et d’ukrainisation. Tout est clair pourquoi : parce qu’à la veille de la guerre mondiale, bien sûr, il y avait une volonté d’affaiblir un ennemi potentiel, il y avait une volonté de créer des conditions favorables pour nous-mêmes dans la zone frontalière. Et cette idée, une fois née en Pologne, selon laquelle les habitants de ce territoire ne sont pas entièrement russes, mais seraient un groupe ethnique particulier, les Ukrainiens, a commencé à être promue par l’état-major autrichien. »
Or, si ça peut être une explication de ce qui se passe des ambitions des trois empires de la « Triplice » ou « Triple-Alliance » (Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie d’avant 1915), l’Ukrainien n’est toutefois pas une ethnie particulière : c’est une langue et une culture qui se distingue du Russe et de la Russie, malgré les nombreux métissages qui ont eu lieu tout au long de l’Histoire…
Un fait historique ignoré par l’encyclopédie en ligne russe, à des fins de propagande ou tout simplement par l’effet de la censure…
 
Et Poutine continuera sur sa lancée : « Des théoriciens de l’indépendance ukrainienne sont également apparus au XIXème siècle, qui parlaient de la nécessité de l’indépendance ukrainienne. Mais c’est vrai, tous ces « piliers » de l’indépendance ukrainienne disaient qu’elle devait avoir de très bonnes relations avec la Russie, ils ont insisté là-dessus. Néanmoins, après la révolution de 1917, les bolcheviks ont tenté de restaurer l’État et une guerre civile a éclaté, y compris avec la Pologne. Une paix fut signée avec la Pologne en 1921, selon laquelle la partie occidentale, sur la rive droite du Dniepr, revenait à la Pologne.
En 1939, après que la Pologne ait collaboré avec Hitler… »
Erreur flagrante du logiciel ou de la base de données que ne corrige même pas Carlson : la Pologne n’a pas vraiment collaboré avec les nazis, tout au plus ont-ils eu des « pourparlers » avec leur voisin immédiat, et le pays aura même été envahi par Hitler et son armée de Panzer, puis démantelée et occupée jusqu’à la libération par les troupes de l’armée rouge !…
« Hitler a proposé – nous avons tous les documents dans les archives – de conclure la paix avec la Pologne, un traité d’amitié et d’alliance, mais a exigé que la Pologne rende à l’Allemagne comme c’est ce qu’on appelle le couloir de Dantzig, qui reliait la partie principale de l’Allemagne à Königsberg et à la Prusse orientale. Après la Première Guerre mondiale, cette partie du territoire fut cédée à la Pologne et la ville de Gdansk remplaça Dantzig. Hitler les supplia (le terme est outrancier… pour futur un occupant sûr de son bon droit du plus fort !) de se rendre pacifiquement, mais les Polonais refusèrent. Néanmoins, ils ont collaboré avec Hitler et ont commencé ensemble à diviser la Tchécoslovaquie[5]. »
Carlson se réveille alors : « Puis-je demander ? Vous dites que certaines parties de l’Ukraine sont en réalité des terres russes depuis des centaines d’années. Pourquoi ne les avez-vous pas acceptés lorsque vous êtes devenu président, il y a 24 ans ? Vous aviez aussi une arme. Pourquoi avez-vous attendu si longtemps alors ? »
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!

[2] Autrement dit, ils étaient des « douaniers » polonais (comme nos marquis et marquisat gardaient les « marques » des empires, royaumes et principautés), pas russes…
[3] Bohdan Khmelnytsky né le 27 décembre 1595 et mort le 27 juillet 1657, est un chef militaire et politique des Cosaques d’Ukraine, alors territoire relevant de la république des Deux Nations (royaume de Pologne et grand-duché de Lituanie). Il est à l’origine d’un soulèvement contre la noblesse polonaise en 1648 (un terroriste révolté…), puis d’un rapprochement entre les Cosaques et la Russie par le traité de Pereïaslav, en 1654. Après sa mort, il devient une véritable légende, symbole de la résistance cosaque et héros ukrainien. Mais son hetmanat a aussi été marqué par des massacres de Polonais (faisant régner la terreur ethnique), d’uniates et surtout de Juifs (déjà…).
[4] Qui étaient en fait polonaise… ne nous y trompons pas…
[5] On note que la Tchécoslovaquie aura d’abord été démantelée à travers l’invasion nazie des Sudètes en septembre 1938, qui fait suite à l’Anschluβ rattachant l’Autriche à l’Allemagne de mars de la même année, situation validée à des accords de Munich, les 29 et 30 septembre 1938. Les Polonais n’étaient pas présents, pas plus que les Russes de Staline.

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