Campagne électorale européenne (1/2)
Toute ressemblance avec des personnages,
des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs
dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est
donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
2024 aura également été une année électorale exceptionnelle… Quelque 3,7
milliards de personnes auront été appelées aux urnes cette année-là, un record !
La moitié de l’humanité en âge de voter qui passe par les isoloirs, avec des résultats divergents, ça reste unique pour une même année…
Et ces élections démocratiques produiront au total une alternance au pouvoir aux Îles Marshall (janvier), au Bhoutan (janvier), en Indonésie (février), au Portugal (mars), au Sénégal (mars et novembre), en Slovaquie (avril), aux Maldives (avril), au Panama (mai), en Macédoine du Nord (mai), au Royaume-Uni (juillet), au Sri Lanka (septembre et novembre), en Lituanie (octobre), au Botswana (octobre), aux États-Unis (novembre), à Maurice (novembre), au Somaliland (novembre), en Uruguay (novembre), en Islande (novembre) et au Ghana (décembre).
Aux États-Unis, où le président démocrate sortant renoncera à se
représenter, Donald Trump, candidat du Parti républicain, tenant d’une droite
populiste complotiste et auteur d’une tentative de coup d’État en 2021, sera
élu président une seconde fois, tandis que son parti remportera la majorité
absolue des sièges dans les deux chambres du Congrès, Représentants et Sénat.
Ça entraînera des conséquences inattendues… quoique… partout autour de la planète, mais c’est une autre histoire[1].
En France, après les élections européennes, des élections législatives anticipées auront lieu en juin et juillet, qui seront marquées par une progression de la gauche mais aussi par une percée historique de l’extrême-droite, produisant un parlement sans majorité et une situation de blocage politique, puisqu’aucune formation ne disposera de la confiance de l’Assemblée nationale.
Au Royaume-Uni, les conservateurs subiront une des pires défaites de leur histoire aux élections législatives de juillet, après quatorze ans d’exercice des responsabilités, une série de scandales et un contexte économique morose. Keir Starmer, à la tête du Parti travailliste, deviendra alors Premier ministre.
En Inde, lors des élections législatives d’avril à juin, le Bharatiya Janata Party (droite nationaliste hindoue, national-conservatrice, néolibérale et populiste) du Premier ministre Narendra Modi perdra sa majorité absolue en sièges mais demeurera de loin la principale force au Lok Sabha et disposera d’une majorité absolue avec ses alliés, ce qui permettra à son leader d’entamer sereinement un troisième mandat à la tête du pays.
En Afrique du Sud, les élections législatives de mai marqueront un recul historique du parti Congrès national africain, qui échoue pour la première fois à obtenir une majorité absolue des sièges à l’Assemblée nationale. Le président Cyril Ramaphosa sera alors contraint de former un large gouvernement de coalition intégrant notamment le principal parti de l’opposition sortante, l’Alliance démocrate.
Au Botswana, le Parti démocrate (de droite sociale), au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1966, subira une défaite historique aux élections d’octobre, perdant la plupart de ses sièges au Parlement. Duma Boko deviendra président de la République, porté par la Coalition pour un changement démocratique (de centre-gauche social-démocrate).
En revanche les régimes de droite autoritaire se maintiendront au pouvoir
par des élections entachées de répression, de fraudes ou d’entorses au droit comme
au Salvador en février, en Azerbaïdjan en février et en septembre, en
Biélorussie en février, en Iran en mars, en Russie également en mars, au Togo en
avril, au Tchad en mai, au Rwanda en juillet, en Syrie également en juillet, en
Algérie en septembre, en Tunisie en octobre, en Géorgie durant le même mois
ainsi qu’en Ouzbékistan toujours en octobre.
C’est le cas également de régimes autoritaires de gauche au Venezuela en juillet et au Mozambique en octobre.
Aux Kiribati, où l’échelle politique droite-gauche n’existe pas, le président autoritaire Taneti Maamau se maintient au pouvoir à l’élection présidentielle d’octobre en empêchant toute candidature d’opposition !
C’est plus facile…
On se demande à quoi servent leurs élections, si ce n’est que de sacrifier à un rituel obsolète au moins dans ces pays qui pourrait s’en passer, sinon et probablement de faire « bonne figure » dans le concert des nations…
Même si ça ne trompe finalement personne.
Les dictateurs en place prennent ainsi le risque pour eux-mêmes et leurs soutiens, en contraignant le suffrage universel, de cultiver la possibilité de se voir renverser tôt ou tard manu militari.
Ce qui sera rapidement le cas en Syrie, régime soutenu à bout de bras par
la Russie en échanges de ses implantations militaires en bord de méditerranée
orientale, par exemple.
Cette façon de faire est naturellement une insulte à la volonté populaire, mais c’est également pour les peuples qui en sont les victimes, une manière « non démocratique » de se libérer des dictatures et de retrouver, tôt ou tard, leur droit naturel à disposer d’eux-mêmes !
Pour revenir en France et ses élections européennes, il y aura eu pléthore
de candidatures, scrutin proportionnel oblige. 38 listes et 3.078 candidats se
disputant 81 sièges.
Il n’y aura finalement que 7 listes qui enverront des eurodéputés à Strasbourg, le scrutin éliminant de la compétition toutes les listes qui n’auront pas atteint le niveau de 5 % des suffrages.
Mais cette fois-ci, c’est une consultation populaire sans les Hare Krisna, ni d’autres « indigénistes » qui aurait pu profiter de la tribune offerte pour faire de « l’entrisme » qui éparpillent couramment encore plus les votes.
On a ainsi le Rassemblement National qui présente en tête de liste le
« jeune loup » du moment de la politique française. Son charisme et
sa maîtrise des réseaux sociaux ont fait de lui une figure populaire, en
particulier auprès des jeunes : question charisme, il présente notoirement
mieux que Marina Lapeine, sa patronne et marraine à la tête du RN, voire que le
père de celle-ci, depuis décédé.
La famille Lapeine n’est pas réputée pour être glamour, en revanche, la nouvelle tête de liste n’est pas remarquée pour son talent à maîtriser « les dossiers », hors les répliques automatiques apprises par cœur, parfois cousues de fil blanc !
Et sa campagne est surtout axée sur les thèmes forts habituels du parti : l’immigration, la sécurité, et la défense des intérêts nationaux face à une Union européenne jugée trop intrusive. Bébert-Della aura ainsi su capter facilement l’électorat populaire et rural traditionnel de l’extrême droite antibureaucratique, en mettant en avant les difficultés économiques et le sentiment d’abandon par les élites parisiennes et bruxelloises.
Son discours, bien que ferme, aura tout de même été tempéré par une stratégie de « dédiabolisation » du RN, visant à élargir son électorat, qui commence d’ailleurs à produire de larges effets dans l’opinion publique.
Une stratégie payante puisqu’avec 31,37 % des bulletins, sa liste conquiert 30 sièges et reste le grand vainqueur de cette consultation-là…
Ce qui était anticipé par les sondages et avant même le jour du scrutin, il était déjà question de forcer le Président Makarond à une dissolution anticipée de l’Assemblée Nationale moins de deux ans après la dernière consultation populaire, pour être devenue elle-même « obsolète » de la représentation citoyenne !
La tête de liste de la majorité présidentielle a quant à elle eu la lourde
tâche de défendre le bien mince bilan européen de Manuel Makarond. Qui ne
brille pas par ses résultats après le choc des vaccinations obligatoires contre
le Covid, la garde-à-vue domiciliaire de toute la population « non-essentielle »
(la belle définition que voilà !), le « quoiqu’il en coûte » qui
aura fait déraper les finances publiques et les décisions communes relatives à
la guerre en Ukraine qui ne fait pas l’unanimité entre les pro-russes et le
reste de la nation qui avait déjà morceler l’opinion publique prompte à se
déchirer.
Et c’est sans compter les nouvelles divisions autour du conflit palestinien !
Son profil de technocrate déconnecté des réalités quotidiennes ainsi que le manque de notoriété de cette tête de liste, élue de province, ont été des handicaps.
Hayer a pourtant mis l’accent sur les réalisations de l’UE en matière de transition écologique, de souveraineté industrielle et de soutien à l’Ukraine.
Cependant, elle a eu du mal à contrer les attaques de l’opposition, en particulier du RN.
La difficulté qu’elle a eu à se détacher de l’image présidentielle, a aussi été un point faible de sa campagne.
Un essayiste et homme politique est présenté par le Parti socialiste alors
qu’il est issu d’un « courant » nommé Place publique. Il aura réussi
à rassembler une partie de la gauche autour d’un discours social-démocrate et
pro-européen. Ce qui est déjà une performance en soi.
Sa campagne a mis en avant les thèmes de la justice sociale, de l’écologie et de la solidarité européenne. Il a surtout su incarner une gauche modérée et crédible, capable de dialoguer avec différents courants politiques.
Son soutien clair à l’Ukraine, a aussi été un marqueur important de sa campagne. Et celui-là compte surfer sur son relatif succès pour se construire une carrière hors des cénacles européens et peser sur le devenir du parti socialiste.
Alors que la figure de la gauche radicale, Manon-des-Eaux-brie, sous
l’étiquette La France insoumise (LFI) a mené une campagne combative, dénonçant
les politiques néolibérales de l’UE et appelant à une rupture avec les traités
européens. Son discours a trouvé un écho auprès d’un électorat jeune et
populaire, sensible aux inégalités et aux enjeux écologiques.
Cependant, ses positions sur les questions internationales et notamment le Moyen-Orient ont suscité d’innombrables controverses.
Sa campagne a aussi beaucoup insisté sur la mobilisation contre les abstentionnistes. La participation finale ressortira à 51,49 %, en légère augmentation de 1,37 point par rapport au taux de 50,12 % de 2019.
La tête de liste de Les Républicains, se présente comme un philosophe… et
un homme politique, qui a porté un discours conservateur et identitaire,
cherchant à se démarquer du RN tout en défendant les valeurs de la droite
traditionnelle.
Sa campagne a forcément eu du mal à trouver sa place dans un paysage politique polarisé, entre la poussée de l’extrême droite et la gauche et pour le compte d’un parti qui se déchire en interne.
Il a eu beaucoup de mal à mobiliser les électeurs de la droite républicaine, tentés par les sirènes et les discours plus radicaux le RN : ce n’est après tout pas un scrutin majeur.
Un scrutin jugé et apprécié, peut-être à tort, comme « sans risque ».
Les écologistes-les-verts avait désigné une militante écologiste et
juriste pour porter un discours axé sur l’urgence climatique et la nécessité d’une
transition écologique ambitieuse.
Sa campagne a cherché à mobiliser un électorat sensible aux enjeux environnementaux, mais les résultats décevants d’EELV ont mis en évidence les difficultés à faire entendre la voix de l’écologie politique alors que la guerre gronde au Moyen-Orient et aux frontières orientales de l’Europe.
De plus, les polémiques touchant son parti, et certaines personnalités de celui-ci, ont d’ailleurs pu nuire à sa campagne.
Reconquête! a présenté en binôme la dissidente du RN, issue de la famille
du fondateur de ce parti, en pôle-position et la propre maitresse de son président
– une affaire de famille – pour porter un discours essentiellement axé sur l’immigration,
la sécurité et la défense de l’identité nationale.
Leur campagne a cherché à rassembler l’électorat de droite radicale, mais la concurrence avec le RN a limité son potentiel de croissance. De plus, les polémiques autour de certaines personnes présentes sur sa liste, ont aussi été un frein.
Le Parti communiste français a été représenté par un membre de la nouvelle
génération du Parti. Sa campagne a mis en avant les thèmes de la justice
sociale, des services publics et de la lutte contre les inégalités. Il a tenté
de redynamiser le discours communiste pour un public contemporain.
Mais avec 2,5 % des voix, il n’aura envoyé aucun élu à l’Assemblée européenne.
Le choix de ne pas faire liste commune ou d’union aura été une stratégie fatale. Mais on n’espérait peut-être pas grand-chose de ce scrutin Place du Colonel Fabian.
Naturellement Jean Lassalle de Alliance rurale, ancien député et figure
politique atypique, en était et aura axé sa campagne sur la défense du monde
rural, des agriculteurs et des territoires oubliés.
Son franc-parler et son authenticité ont forcément trouvé un certain écho auprès d’un électorat rural et populaire.
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « La suite – 2025 » (titre provisoire de la suite de ce roman) dans la collection des « Enquêtes de Charlottes » à publier aux éditions I3.
La moitié de l’humanité en âge de voter qui passe par les isoloirs, avec des résultats divergents, ça reste unique pour une même année…
Et ces élections démocratiques produiront au total une alternance au pouvoir aux Îles Marshall (janvier), au Bhoutan (janvier), en Indonésie (février), au Portugal (mars), au Sénégal (mars et novembre), en Slovaquie (avril), aux Maldives (avril), au Panama (mai), en Macédoine du Nord (mai), au Royaume-Uni (juillet), au Sri Lanka (septembre et novembre), en Lituanie (octobre), au Botswana (octobre), aux États-Unis (novembre), à Maurice (novembre), au Somaliland (novembre), en Uruguay (novembre), en Islande (novembre) et au Ghana (décembre).
Ça entraînera des conséquences inattendues… quoique… partout autour de la planète, mais c’est une autre histoire[1].
En France, après les élections européennes, des élections législatives anticipées auront lieu en juin et juillet, qui seront marquées par une progression de la gauche mais aussi par une percée historique de l’extrême-droite, produisant un parlement sans majorité et une situation de blocage politique, puisqu’aucune formation ne disposera de la confiance de l’Assemblée nationale.
Au Royaume-Uni, les conservateurs subiront une des pires défaites de leur histoire aux élections législatives de juillet, après quatorze ans d’exercice des responsabilités, une série de scandales et un contexte économique morose. Keir Starmer, à la tête du Parti travailliste, deviendra alors Premier ministre.
En Inde, lors des élections législatives d’avril à juin, le Bharatiya Janata Party (droite nationaliste hindoue, national-conservatrice, néolibérale et populiste) du Premier ministre Narendra Modi perdra sa majorité absolue en sièges mais demeurera de loin la principale force au Lok Sabha et disposera d’une majorité absolue avec ses alliés, ce qui permettra à son leader d’entamer sereinement un troisième mandat à la tête du pays.
En Afrique du Sud, les élections législatives de mai marqueront un recul historique du parti Congrès national africain, qui échoue pour la première fois à obtenir une majorité absolue des sièges à l’Assemblée nationale. Le président Cyril Ramaphosa sera alors contraint de former un large gouvernement de coalition intégrant notamment le principal parti de l’opposition sortante, l’Alliance démocrate.
Au Botswana, le Parti démocrate (de droite sociale), au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1966, subira une défaite historique aux élections d’octobre, perdant la plupart de ses sièges au Parlement. Duma Boko deviendra président de la République, porté par la Coalition pour un changement démocratique (de centre-gauche social-démocrate).
C’est le cas également de régimes autoritaires de gauche au Venezuela en juillet et au Mozambique en octobre.
Aux Kiribati, où l’échelle politique droite-gauche n’existe pas, le président autoritaire Taneti Maamau se maintient au pouvoir à l’élection présidentielle d’octobre en empêchant toute candidature d’opposition !
C’est plus facile…
On se demande à quoi servent leurs élections, si ce n’est que de sacrifier à un rituel obsolète au moins dans ces pays qui pourrait s’en passer, sinon et probablement de faire « bonne figure » dans le concert des nations…
Même si ça ne trompe finalement personne.
Les dictateurs en place prennent ainsi le risque pour eux-mêmes et leurs soutiens, en contraignant le suffrage universel, de cultiver la possibilité de se voir renverser tôt ou tard manu militari.
Cette façon de faire est naturellement une insulte à la volonté populaire, mais c’est également pour les peuples qui en sont les victimes, une manière « non démocratique » de se libérer des dictatures et de retrouver, tôt ou tard, leur droit naturel à disposer d’eux-mêmes !
Il n’y aura finalement que 7 listes qui enverront des eurodéputés à Strasbourg, le scrutin éliminant de la compétition toutes les listes qui n’auront pas atteint le niveau de 5 % des suffrages.
Mais cette fois-ci, c’est une consultation populaire sans les Hare Krisna, ni d’autres « indigénistes » qui aurait pu profiter de la tribune offerte pour faire de « l’entrisme » qui éparpillent couramment encore plus les votes.
La famille Lapeine n’est pas réputée pour être glamour, en revanche, la nouvelle tête de liste n’est pas remarquée pour son talent à maîtriser « les dossiers », hors les répliques automatiques apprises par cœur, parfois cousues de fil blanc !
Et sa campagne est surtout axée sur les thèmes forts habituels du parti : l’immigration, la sécurité, et la défense des intérêts nationaux face à une Union européenne jugée trop intrusive. Bébert-Della aura ainsi su capter facilement l’électorat populaire et rural traditionnel de l’extrême droite antibureaucratique, en mettant en avant les difficultés économiques et le sentiment d’abandon par les élites parisiennes et bruxelloises.
Son discours, bien que ferme, aura tout de même été tempéré par une stratégie de « dédiabolisation » du RN, visant à élargir son électorat, qui commence d’ailleurs à produire de larges effets dans l’opinion publique.
Une stratégie payante puisqu’avec 31,37 % des bulletins, sa liste conquiert 30 sièges et reste le grand vainqueur de cette consultation-là…
Ce qui était anticipé par les sondages et avant même le jour du scrutin, il était déjà question de forcer le Président Makarond à une dissolution anticipée de l’Assemblée Nationale moins de deux ans après la dernière consultation populaire, pour être devenue elle-même « obsolète » de la représentation citoyenne !
Et c’est sans compter les nouvelles divisions autour du conflit palestinien !
Son profil de technocrate déconnecté des réalités quotidiennes ainsi que le manque de notoriété de cette tête de liste, élue de province, ont été des handicaps.
Hayer a pourtant mis l’accent sur les réalisations de l’UE en matière de transition écologique, de souveraineté industrielle et de soutien à l’Ukraine.
Cependant, elle a eu du mal à contrer les attaques de l’opposition, en particulier du RN.
La difficulté qu’elle a eu à se détacher de l’image présidentielle, a aussi été un point faible de sa campagne.
Sa campagne a mis en avant les thèmes de la justice sociale, de l’écologie et de la solidarité européenne. Il a surtout su incarner une gauche modérée et crédible, capable de dialoguer avec différents courants politiques.
Son soutien clair à l’Ukraine, a aussi été un marqueur important de sa campagne. Et celui-là compte surfer sur son relatif succès pour se construire une carrière hors des cénacles européens et peser sur le devenir du parti socialiste.
Cependant, ses positions sur les questions internationales et notamment le Moyen-Orient ont suscité d’innombrables controverses.
Sa campagne a aussi beaucoup insisté sur la mobilisation contre les abstentionnistes. La participation finale ressortira à 51,49 %, en légère augmentation de 1,37 point par rapport au taux de 50,12 % de 2019.
Sa campagne a forcément eu du mal à trouver sa place dans un paysage politique polarisé, entre la poussée de l’extrême droite et la gauche et pour le compte d’un parti qui se déchire en interne.
Il a eu beaucoup de mal à mobiliser les électeurs de la droite républicaine, tentés par les sirènes et les discours plus radicaux le RN : ce n’est après tout pas un scrutin majeur.
Un scrutin jugé et apprécié, peut-être à tort, comme « sans risque ».
Sa campagne a cherché à mobiliser un électorat sensible aux enjeux environnementaux, mais les résultats décevants d’EELV ont mis en évidence les difficultés à faire entendre la voix de l’écologie politique alors que la guerre gronde au Moyen-Orient et aux frontières orientales de l’Europe.
De plus, les polémiques touchant son parti, et certaines personnalités de celui-ci, ont d’ailleurs pu nuire à sa campagne.
Leur campagne a cherché à rassembler l’électorat de droite radicale, mais la concurrence avec le RN a limité son potentiel de croissance. De plus, les polémiques autour de certaines personnes présentes sur sa liste, ont aussi été un frein.
Mais avec 2,5 % des voix, il n’aura envoyé aucun élu à l’Assemblée européenne.
Le choix de ne pas faire liste commune ou d’union aura été une stratégie fatale. Mais on n’espérait peut-être pas grand-chose de ce scrutin Place du Colonel Fabian.
Son franc-parler et son authenticité ont forcément trouvé un certain écho auprès d’un électorat rural et populaire.
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Cf. « La suite – 2025 » (titre provisoire de la suite de ce roman) dans la collection des « Enquêtes de Charlottes » à publier aux éditions I3.
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