Campagne électorale des législatives (3/3)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
À la sortie des urnes début juillet, 423 sortants (c’est-à-dire des élus de
juin 2022 ou issus d’une élection partielle entre juin 2022 et juillet 2024)
sont réélus (soit 73 %). Sur les 154 nouveaux députés, 141 n’ont jamais siégé à
l’Assemblée nationale. Sur les 409 duels du second tour, 60 % (242) ont été
remportés par le candidat arrivé en première position. Sur les 89
triangulaires, 92 % (82) ont été remportées par le candidat arrivé en première
position au premier tour, et les deux quadrangulaires ont été remportées par le
candidat arrivé en tête.
L’élection législative de juillet 2024 a donc vu le pourcentage de députés sortants réélus le plus important de la Vème République et parmi les plus élevés des trois dernières Républiques. La fameuse prime au sortant n’a jamais aussi bien porté son nom !
Jamais durant la Vème République l’expérience moyenne n’avait pourtant été aussi faible. Et si l’on regarde sur le temps long, on se retrouve dans des situations équivalentes à celles rencontrées lors de changements de régime ou après-guerre.
En 2024, pour la nouvelle législature de la Vème République, on est dans une fourchette basse d’expérience moyenne.
Dix-septièmes dans la chronologie de la Vème République, ces élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 sont les plus renversantes de toute cette série. Le phénomène était perceptible dès le premier tour avec, première nouveauté, un système de forces organisé en trois grands blocs antagonistes et puissants : la gauche, la majorité présidentielle et l’extrême droite du Rassemblement national.
La famille LR-Divers droite était trop faible pour figurer au même rang : la fin d’une époque.
Jusque-là, on avait connu, depuis la mutation majoritaire de 1962, des partis dominants (gaulliste, socialiste ou makaroniste en 2017). Également des affrontements gauche-droite avec des compétitions internes et des désistements parfaits visant la conquête du pouvoir ou son maintien.
Ce schéma a même longtemps perduré, malgré l’émergence du Front national.
Pour la première fois sous la Vème, l’extrême droite avec le RN et ses ralliés est sorti nettement en tête du premier tour avec 33,2 % des suffrages exprimés.
Les quatre partis de gauche ont dû impérativement s’unir pour accéder à la deuxième place et exister encore, et la majorité présidentielle a été reléguée à la troisième, loin derrière.
Ce jeu à trois, combiné à une forte participation, a abouti sur le papier à une multitude de triangulaires possibles pour le second tour : 306 exactement très au-dessus du record de 1962 : 129 triangulaires effectives en un temps où les conditions de qualification pour le second tour étaient beaucoup moins strictes puisque la loi de 1976 a mis comme condition d’accès d’être dans les deux premiers ou d’obtenir au moins 12,5 % des inscrits.
Un choc…
Il n’est donc pas exagéré d’affirmer que le premier tour s’était organisé contre Manuel Makarond et ses candidats. Les deux autres blocs avaient tiré à boulets rouges dans cette même direction. Rien de tout cela n’a valu pour le second tour.
Et c’est là que se situe l’événement sans doute le plus extraordinaire de l’histoire des législatives sous la Vème République : l’adversaire principal a changé entre les deux tours de scrutin, analysent les spécialistes !
C’étaient les makaronistes au premier tour, c’est devenu le RN au second, malgré les manipulations de puissances étrangères s’immisçant dans les débats qui n’ont pas su capitaliser sur leurs efforts récents.
Mieux, les partis de gauche – y compris LFI – et la majorité présidentielle ont procédé massivement à des retraits ou des désistements pour installer un candidat unique de second tour anti-RN.
Le nombre des 306 triangulaires théoriques s’est ainsi trouvé réduit à 89 !
Le cocasse de l’affaire est qu’après avoir combattu avec tant d’ardeur les makaronnistes, la gauche a porté ses efforts et ses voix au second tour pour leur permettre de sauver de nombreux sièges et de transformer ainsi une débâcle annoncée en un simple recul plus honorable.
Si le jeu des forces politiques change entre les deux tours de scrutin, les électeurs ne sont pas en reste. Le vote du 30 juin avait été marqué par le score record du RN et le maintien de la domination des Insoumis dans le Nouveau Front Populaire (NFP).
Le vote du 7 juillet indique un retournement d’une partie du corps électoral : avec 143 sièges ralliés compris, le Rassemblement national enregistre un gain qui eût été considéré comme remarquable (et le reste d’ailleurs) s’il n’avait annoncé à cors et à cris qu’il allait conquérir la majorité absolue.
Un sacrée dégelée !
À gauche, LFI qui représentait en 2022 50 % des sièges de la NUPES, ne compte plus que pour 42 % du total du NFP !
Il n’en demeure pas moins que le RN, premier parti en voix au premier comme au second tour, va constituer le groupe parlementaire le plus nombreux à l’Assemblée nationale.
Mais, grande surprise du 7 juillet, la coalition du Nouveau Front populaire est arrivée en tête en nombre de sièges et se considère comme le vainqueur du scrutin.
Et jamais depuis 1958 la coalition gagnante n’a été à ce point éloignée de la majorité absolue.
Le NFP ne compte que pour 31 % des sièges, très loin des 50 %. Dans les trois cas connus de majorité relative sous la Vème, la force arrivée en tête en était beaucoup plus proche : 41 % des sièges pour les gaullistes en 1958, 48 % pour le PS et les radicaux de gauche en 1988 et 43 % malgré tout pour la majorité relative makaroniste en 2022.
Depuis 2017, la disruption politique makaroniste qui est venue profondément troubler le jeu et les équilibres partisans au cœur du système bipolaire de la Vème République a aussi entraîné de profonds changements dans les habitudes de vote des Français. Si une force centrale, certes affaiblie, s’est bien installée, une polarisation aux deux extrêmes de l’échiquier partisan s’est dans le même temps cristallisée, imposant des enjeux de positionnement réclamant de nouveaux types d’arbitrage pour les électeurs.
Depuis longtemps, les ressorts du vote contre ou du vote utile sont venus concurrencer les ressorts du vote d’adhésion.
Mais cela prend une dimension nouvelle dans un contexte où les votes marqués par une radicalité politique, à gauche comme à droite, ont mis à mal les partis traditionnels de gouvernement. Le camp présidentiel ayant pu dans un premier temps profiter de cette donne, s’est retrouvé finalement dans la situation de l’arroseur arrosé.
Le vote de barrage s’est présenté comme un ressort essentiel des arbitrages qui pouvaient être rendus dans un contexte aussi inattendu qu’imprévisible, ayant pour seule boussole la limitation des dangers ou des dégâts encourus pour le pays, et plus largement pour la démocratie.
Le « front républicain », dont on avait pu mettre en doute l’efficacité, s’est avéré décisif pour contenir la vague du Rassemblement national et le ramener en troisième position à l’issue du second tour des législatives.
Les deux tiers des Français (65 %) ont pu justifier leur vote au premier tour des législatives par leur volonté de faire gagner un candidat, mais un tiers d’entre eux (35 %) s’est rendu aux urnes avant tout pour faire barrage à un candidat.
Ces votes de barrage se comptent en plus grand nombre dans la région Île-de-France (40 % contre 31 % en PACA et Corse ou 34 % dans les Hauts de France), et dans les grandes agglomérations (39 % contre 32 % en zone rurale).
Cette volonté de faire barrage est plus prononcée dans les électorats makaronistes (44 % des électeurs d’Ensemble) et de la droite de gouvernement (45 % des électeurs LR), d’où l’erreur stratégique de son président du moment, chez les gaullistes.
Elle concerne aussi les électeurs du NFP (38 %), mais avec des variations notables selon les formations. C’est parmi les sympathisants de LFI et du PCF qu’elle apparaît la moins prononcée (respectivement 26 % et 32 %), tandis qu’elle est nettement plus affirmée parmi les électeurs de EELV (42 %) et surtout du PS (46 %).
Les sympathisants du Rassemblement national sont quant à eux peu concernés (16 %).
Au second tour, la volonté de faire barrage s’est distribuée de la façon suivante : 43 % des électeurs Républicains, 38 % de ceux d’Ensemble, 35 % de ceux du NFP et seulement 20 % des électeurs du Front national.
Le vote de barrage a donc concerné au premier chef les électeurs des forces centristes et de la droite de gouvernement. Plus de la moitié d’entre eux (52 %) ont d’abord voulu faire obstacle au candidat du RN dans leur circonscription, un gros tiers (36 %) ont voté contre un candidat du NFP, enfin 12 % ont voulu contrer un candidat d’Ensemble.
Beaucoup d’électeurs ont donc voté pour un candidat pourtant très opposé à leur camp. Ainsi ce sont 43 % des électeurs d’Ensemble et 26 % des électeurs Républicains qui dans un duel entre un candidat LFI et un candidat du RN ont choisi de voter pour le premier (respectivement 38 % et 36 % se sont abstenus). Dans le cas des duels Ensemble/RN, 72 % des électeurs du NFP au premier tour se sont reportés sur le candidat d’Ensemble.
À l’issue de cette période électorale hors norme, enchaînant trois tours de scrutins depuis les Européennes jusqu’au second tour des législatives, les rapports de force ont pu s’inverser, « une chose est sûre » avancera Paul à l’occasion de la réunion de rentrée du mois de septembre : « les Français se sont particulièrement mobilisés. Les niveaux de participation inégalés depuis longtemps ont eu une forte incidence sur la composition de la nouvelle Assemblée, et le vote de barrage y a joué une place décisive particulièrement dans le relatif échec du RN et la performance inattendue du NFP ainsi que dans la résilience de la majorité sortante. »
Question de Julie, qui intéresse également Gustave : « Le logiciel prédictif, BBR 3.0 l’avait-il anticipé… »
« Je vous rappelle qu’il fonctionne mal et en mode dégradé. Mais je peux vous rassurer : toutes ces données vont l’alimenter, le nourrir… Et il apprend vite ! »
Paul récupérait-il sa mémoire plus vite qu’il ne le pensait jusque-là, se demande alors Alexis, la narratrice de ce récit ?
D’autant que d’autres éléments seront venus entre-temps conforter cette espérance.
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
L’élection législative de juillet 2024 a donc vu le pourcentage de députés sortants réélus le plus important de la Vème République et parmi les plus élevés des trois dernières Républiques. La fameuse prime au sortant n’a jamais aussi bien porté son nom !
Jamais durant la Vème République l’expérience moyenne n’avait pourtant été aussi faible. Et si l’on regarde sur le temps long, on se retrouve dans des situations équivalentes à celles rencontrées lors de changements de régime ou après-guerre.
En 2024, pour la nouvelle législature de la Vème République, on est dans une fourchette basse d’expérience moyenne.
Dix-septièmes dans la chronologie de la Vème République, ces élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 sont les plus renversantes de toute cette série. Le phénomène était perceptible dès le premier tour avec, première nouveauté, un système de forces organisé en trois grands blocs antagonistes et puissants : la gauche, la majorité présidentielle et l’extrême droite du Rassemblement national.
La famille LR-Divers droite était trop faible pour figurer au même rang : la fin d’une époque.
Jusque-là, on avait connu, depuis la mutation majoritaire de 1962, des partis dominants (gaulliste, socialiste ou makaroniste en 2017). Également des affrontements gauche-droite avec des compétitions internes et des désistements parfaits visant la conquête du pouvoir ou son maintien.
Ce schéma a même longtemps perduré, malgré l’émergence du Front national.
Pour la première fois sous la Vème, l’extrême droite avec le RN et ses ralliés est sorti nettement en tête du premier tour avec 33,2 % des suffrages exprimés.
Les quatre partis de gauche ont dû impérativement s’unir pour accéder à la deuxième place et exister encore, et la majorité présidentielle a été reléguée à la troisième, loin derrière.
Ce jeu à trois, combiné à une forte participation, a abouti sur le papier à une multitude de triangulaires possibles pour le second tour : 306 exactement très au-dessus du record de 1962 : 129 triangulaires effectives en un temps où les conditions de qualification pour le second tour étaient beaucoup moins strictes puisque la loi de 1976 a mis comme condition d’accès d’être dans les deux premiers ou d’obtenir au moins 12,5 % des inscrits.
Un choc…
Il n’est donc pas exagéré d’affirmer que le premier tour s’était organisé contre Manuel Makarond et ses candidats. Les deux autres blocs avaient tiré à boulets rouges dans cette même direction. Rien de tout cela n’a valu pour le second tour.
Et c’est là que se situe l’événement sans doute le plus extraordinaire de l’histoire des législatives sous la Vème République : l’adversaire principal a changé entre les deux tours de scrutin, analysent les spécialistes !
C’étaient les makaronistes au premier tour, c’est devenu le RN au second, malgré les manipulations de puissances étrangères s’immisçant dans les débats qui n’ont pas su capitaliser sur leurs efforts récents.
Mieux, les partis de gauche – y compris LFI – et la majorité présidentielle ont procédé massivement à des retraits ou des désistements pour installer un candidat unique de second tour anti-RN.
Le nombre des 306 triangulaires théoriques s’est ainsi trouvé réduit à 89 !
Le cocasse de l’affaire est qu’après avoir combattu avec tant d’ardeur les makaronnistes, la gauche a porté ses efforts et ses voix au second tour pour leur permettre de sauver de nombreux sièges et de transformer ainsi une débâcle annoncée en un simple recul plus honorable.
Si le jeu des forces politiques change entre les deux tours de scrutin, les électeurs ne sont pas en reste. Le vote du 30 juin avait été marqué par le score record du RN et le maintien de la domination des Insoumis dans le Nouveau Front Populaire (NFP).
Le vote du 7 juillet indique un retournement d’une partie du corps électoral : avec 143 sièges ralliés compris, le Rassemblement national enregistre un gain qui eût été considéré comme remarquable (et le reste d’ailleurs) s’il n’avait annoncé à cors et à cris qu’il allait conquérir la majorité absolue.
Un sacrée dégelée !
À gauche, LFI qui représentait en 2022 50 % des sièges de la NUPES, ne compte plus que pour 42 % du total du NFP !
Il n’en demeure pas moins que le RN, premier parti en voix au premier comme au second tour, va constituer le groupe parlementaire le plus nombreux à l’Assemblée nationale.
Mais, grande surprise du 7 juillet, la coalition du Nouveau Front populaire est arrivée en tête en nombre de sièges et se considère comme le vainqueur du scrutin.
Et jamais depuis 1958 la coalition gagnante n’a été à ce point éloignée de la majorité absolue.
Le NFP ne compte que pour 31 % des sièges, très loin des 50 %. Dans les trois cas connus de majorité relative sous la Vème, la force arrivée en tête en était beaucoup plus proche : 41 % des sièges pour les gaullistes en 1958, 48 % pour le PS et les radicaux de gauche en 1988 et 43 % malgré tout pour la majorité relative makaroniste en 2022.
Depuis 2017, la disruption politique makaroniste qui est venue profondément troubler le jeu et les équilibres partisans au cœur du système bipolaire de la Vème République a aussi entraîné de profonds changements dans les habitudes de vote des Français. Si une force centrale, certes affaiblie, s’est bien installée, une polarisation aux deux extrêmes de l’échiquier partisan s’est dans le même temps cristallisée, imposant des enjeux de positionnement réclamant de nouveaux types d’arbitrage pour les électeurs.
Depuis longtemps, les ressorts du vote contre ou du vote utile sont venus concurrencer les ressorts du vote d’adhésion.
Mais cela prend une dimension nouvelle dans un contexte où les votes marqués par une radicalité politique, à gauche comme à droite, ont mis à mal les partis traditionnels de gouvernement. Le camp présidentiel ayant pu dans un premier temps profiter de cette donne, s’est retrouvé finalement dans la situation de l’arroseur arrosé.
Le vote de barrage s’est présenté comme un ressort essentiel des arbitrages qui pouvaient être rendus dans un contexte aussi inattendu qu’imprévisible, ayant pour seule boussole la limitation des dangers ou des dégâts encourus pour le pays, et plus largement pour la démocratie.
Le « front républicain », dont on avait pu mettre en doute l’efficacité, s’est avéré décisif pour contenir la vague du Rassemblement national et le ramener en troisième position à l’issue du second tour des législatives.
Les deux tiers des Français (65 %) ont pu justifier leur vote au premier tour des législatives par leur volonté de faire gagner un candidat, mais un tiers d’entre eux (35 %) s’est rendu aux urnes avant tout pour faire barrage à un candidat.
Ces votes de barrage se comptent en plus grand nombre dans la région Île-de-France (40 % contre 31 % en PACA et Corse ou 34 % dans les Hauts de France), et dans les grandes agglomérations (39 % contre 32 % en zone rurale).
Cette volonté de faire barrage est plus prononcée dans les électorats makaronistes (44 % des électeurs d’Ensemble) et de la droite de gouvernement (45 % des électeurs LR), d’où l’erreur stratégique de son président du moment, chez les gaullistes.
Elle concerne aussi les électeurs du NFP (38 %), mais avec des variations notables selon les formations. C’est parmi les sympathisants de LFI et du PCF qu’elle apparaît la moins prononcée (respectivement 26 % et 32 %), tandis qu’elle est nettement plus affirmée parmi les électeurs de EELV (42 %) et surtout du PS (46 %).
Les sympathisants du Rassemblement national sont quant à eux peu concernés (16 %).
Au second tour, la volonté de faire barrage s’est distribuée de la façon suivante : 43 % des électeurs Républicains, 38 % de ceux d’Ensemble, 35 % de ceux du NFP et seulement 20 % des électeurs du Front national.
Le vote de barrage a donc concerné au premier chef les électeurs des forces centristes et de la droite de gouvernement. Plus de la moitié d’entre eux (52 %) ont d’abord voulu faire obstacle au candidat du RN dans leur circonscription, un gros tiers (36 %) ont voté contre un candidat du NFP, enfin 12 % ont voulu contrer un candidat d’Ensemble.
Beaucoup d’électeurs ont donc voté pour un candidat pourtant très opposé à leur camp. Ainsi ce sont 43 % des électeurs d’Ensemble et 26 % des électeurs Républicains qui dans un duel entre un candidat LFI et un candidat du RN ont choisi de voter pour le premier (respectivement 38 % et 36 % se sont abstenus). Dans le cas des duels Ensemble/RN, 72 % des électeurs du NFP au premier tour se sont reportés sur le candidat d’Ensemble.
À l’issue de cette période électorale hors norme, enchaînant trois tours de scrutins depuis les Européennes jusqu’au second tour des législatives, les rapports de force ont pu s’inverser, « une chose est sûre » avancera Paul à l’occasion de la réunion de rentrée du mois de septembre : « les Français se sont particulièrement mobilisés. Les niveaux de participation inégalés depuis longtemps ont eu une forte incidence sur la composition de la nouvelle Assemblée, et le vote de barrage y a joué une place décisive particulièrement dans le relatif échec du RN et la performance inattendue du NFP ainsi que dans la résilience de la majorité sortante. »
Question de Julie, qui intéresse également Gustave : « Le logiciel prédictif, BBR 3.0 l’avait-il anticipé… »
« Je vous rappelle qu’il fonctionne mal et en mode dégradé. Mais je peux vous rassurer : toutes ces données vont l’alimenter, le nourrir… Et il apprend vite ! »
Paul récupérait-il sa mémoire plus vite qu’il ne le pensait jusque-là, se demande alors Alexis, la narratrice de ce récit ?
D’autant que d’autres éléments seront venus entre-temps conforter cette espérance.
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire