Les aventures napolitaines de Julie (4/6)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci
n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du
pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son
auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Julie ne visitera donc pas le Castel dell’Ovo contrairement à ses
intentions premières. Il est en travaux mais c’est portant la plus ancienne forteresse
de Naples, indissociable de l’histoire de sa fondation par un peuple d’origine
grecque, abordant l’îlot de Partenope, où ils construisirent un système
défensif au VIIème siècle avant J.-C.
L’édifice est situé sur une petite île en face de son hôtel, la Mégaride, où les colons de Cumes fondèrent le noyau originel de la ville. Au Ier siècle avant J.-C., le patricien romain Lucius Licinius Lucullus construisit sur le site une villa magnifique, le Castellum Lucullanum.
Comme dit ci avant, c’est dans ce fort de Valentinien III du début du Vème siècle, que le dernier empereur romain d’Occident, Romulus Augustule, fut exilé par Odoacre en 476.
Eugippe fonda ensuite un monastère sur le site après 492.
Les restes de l’ère romaine et les structures des fortifications ont été
démolis par les résidents locaux pendant le IXème siècle afin d’en
empêcher l’utilisation par les Sarrasins lors de leurs agressions. Et le
premier château sur le site a été construit par les Normands au XIIème
siècle. Mais l’importance du château a commencé à décliner lorsque le roi
Charles Ier de Sicile qui construisit un nouveau château, le Castel
Nuovo (château neuf) un peu plus loin, et y déménagea sa cour. Il a été ensuite
l’objet de nombreux remaniements et le château de l’œuf est devenu le siège de
la Chambre royale et du Trésor public.
Ce château prend alors son apparence actuelle, avec les tours cylindriques et défensives et son chemin de ronde du XVème siècle.
Il aura été pilonné par l’artillerie française et espagnole au cours des guerres d’Italie, et en 1795, Antonio Jerocades y sera enfermé.
Pendant la République napolitaine de 1799, ses canons furent utilisés par les rebelles pour décourager la population favorable aux Bourbons.
Ensuite, au cours du XIXème siècle, un petit village de pêcheurs a vu le jour le long du mur Sud du château. Ce village toujours présent est maintenant plus connu pour son port de plaisance et pour ses restaurants.
Il faut savoir que le nom du château découle d’une légende médiévale
attribuée au poète Virgile : un sorcier aurait déposé un œuf magique sous
les fondations du château afin de soutenir l’ensemble. Si cet œuf venait à
disparaître, la forteresse s’effondrerait, entraînant la ruine de Naples.
C’est ainsi que la reine Jeanne Ière de Naples a été soupçonnée d’avoir fait disparaître l’œuf et d’avoir précipité tous les maux sur la ville…
L’autre forteresse que comptait visiter Julie était le Castel Nuovo. Mais
c’est un édifice historique et un des symboles de la ville de Naples qui est en
travaux de restauration et reste inaccessible aux visiteurs.
La bâtisse est connue par les Napolitains sous le nom de Maschio Angioino, le « donjon angevin ».
Principal symbole de l’architecture de la ville, le Castel Nuovo a été étendu ou rénové plusieurs fois depuis qu’il a été construit en 1279.
Le nom du château Castel Nuovo (« château neuf ») permettait de le différencier des forteresses plus anciennes érigées à Naples et à ses proches environs.
Avant l’ascension au trône de Charles Ier d’Anjou en 1266, la capitale du royaume de Naples était Palerme. Il y avait néanmoins une résidence royale à Naples appelé Castel Capuano. Toutefois, lorsque la capitale fut transférée à Naples, Charles d’Anjou a ordonné la construction d’un nouveau château, fort, plus massif et situé non loin de la mer, construit pour accueillir la cour.
Les travaux, réalisés par les architectes français Pierre de Chaulnes et Pierre d’Angicourt, ont commencé en 1279 et ont été achevés trois ans plus tard en 1282.
De style gothique, Castel Nuovo était caractérisé à l’origine par un plan
en forme de quadrilatère irrégulier, avec cinq tours de défense, des hauts murs
et des meurtrières.
Un profond fossé entourait entièrement la forteresse à laquelle on accédait par un pont-levis et un vaste portail d’entrée.
Mais en raison de la guerre des Vêpres siciliennes, la nouvelle forteresse est restée inhabitée jusqu’en 1285, et quand Charles mourut et fut remplacé par son fils, Charles II, le Castel Nuovo, dont la décoration a été faite par Giotto di Bondone, devint rapidement le noyau du centre historique de la ville et a été souvent le témoin d’événements célèbres.
Par exemple, le 13 décembre 1294, le pape Célestin V a démissionné de sa fonction de pape, dans une salle du château.
Onze jours plus tard, Boniface VIII y fut élu pape par le Collège des cardinaux et s’est immédiatement rendu à Rome pour échapper à l’autorité angevine.
Sous le roi Robert Ier qui a régné à partir de 1309, le château a été agrandi et embelli, devenant un centre de mécénat d’art.
En 1347, Castel Nuovo a été mis à sac par l’armée de Louis Ier de Hongrie, et a dû être fortement remanié après le retour de la reine Jeanne Ière. La nouvelle forteresse permit à la reine de résister ainsi au siège hongrois pendant la deuxième expédition de Louis Ier de Hongrie.
Le château a ensuite été assiégé à plusieurs reprises au cours des années
suivantes, et à partir de 1399 il devient la résidence officielle du roi
Ladislas Ier puis déclina sous sa sœur Jeanne II.
À partir de la dynastie aragonaise, commencée par Alphonse V en 1442, la forteresse a été modernisée afin de résister à la nouvelle artillerie, les tours carrées sont remplacées par des tours circulaires pour que les boulets soient déviés et rebondissent.
Un arc de triomphe, conçu par Francesco Laurana, a été ajouté à la porte principale pour célébrer l’entrée Alphonse Ier à Naples. La décoration a été exécutée par les sculpteurs espagnols Père Johan et Guillem Sagrera, appelés de Catalogne par le roi.
Et c’est dans une salle du château qu’a eu lieu la fameuse conspiration du roi Ferdinand Ier, fils d’Alphonse, envers une partie de la noblesse du royaume napolitain, exaspérée par le gouvernement autoritaire de Ferdinand.
Ainsi, la « salle des Barons » a été le siège du Conseil communal de Naples jusqu’en 2006. Cette salle était la « Sala Maior » du château angevin voulue par Robert d’Anjou et décorée de fresques par Giotto vers 1330 qui a représenté des hommes et des femmes célèbres de l’antiquité : Sanson, Hercule, Salomon, Pâris, Hector, Achille, Énée, Alexandre, César et leurs compagnes.
Devenue « salle des barons » en 1486 quand ceux-ci furent arrêtés après leur conspiration contre Ferdinand Ier d’Aragon, elle est la plus célèbre du château.
Après le sac de Naples par les soldats Charles VIII de France en 1494, le
royaume de Naples a été annexé par l’Espagne, et le statut du château est passé
de résidence à importante forteresse militaire.
Un grand butin fut pris par les Français dans le château : on peut encore citer, par exemple, un exemplaire du Commentaire sur l’Apocalypse de Beatus de Liébana, aujourd’hui conservé à la Bibliothèque nationale de France, ou encore les portes monumentales du château, percées d’un boulet et encore exposées à Naples.
Il fut néanmoins la résidence temporaire des rois espagnols lors de leurs visites dans la ville, comme celle de Charles Quint en 1535.
Et le château fut à nouveau utilisé comme résidence par Charles III et plus tard par le duc Stefano Di Conza.
Enfin, la troisième forteresse de Naples que comptait honorer de sa visite
Julie, domine la ville et le port, perché sur une colline Vomero, à l’ouest de
la vieille ville, dominant le quartier aux espagnols. C’est le château
Sant’Elmo, lui aussi médiéval, et son musée.
On y a accès aussi par un funiculaire, plusieurs mêmes, qui prolongent les lignes de métro.
Il était autrefois appelé Paturcium et se trouve dans le lieu où il y avait, au Xème siècle, une église dédiée à saint Érasme.
Cet imposant bâtiment, en partie construit avec du tuf napolitain jaune tire son origine d’une tour d’observation normande appelée Belforte.
En raison de son importance stratégique, le château a toujours été une possession très convoitée car, de son poste (250 m), on peut contrôler toute la ville, la baie, et les routes qui mènent sur les collines entourant la ville.
Mais Julie sera arrivée trop tard dans la journée pour y être admise et se sera contentée de visiter la Certosa e Museo di San Martino, un ensemble de bâtiments conventuels sis aux pieds de la forteresse, qui abrite le monastère autour d’une église baroque dotée de fresques au plafond et d’un autel en marbre, ainsi qu’un musée d’Art, deux carrosses, des embarcations de prestige à fond plat et un curieux cimetière de moines dans un coin du cloître de la Chartreuse-Musée Saint Martin.
En fait, ce jour-là, elle aura surtout visité le musée archéologique national de Naples, et aura terminé sa journée au pied du château Sant’Elmo qu’elle comptait bien investir une prochaine fois.
Car le musée archéologique national de Naples (en italien, Museo
archeologico nazionale di Napoli) vaut un long détour : c’est un musée
principalement consacré à l’antiquité classique qui rassemble une des plus
riches et fabuleuses collections gréco-romaines existant au monde.
Il est d’ailleurs considéré comme l’un des plus importants musées archéologiques du monde, voire le plus important en termes d’histoire romaine, d’autant que sa surface totale d’exposition est de 12.650 m² entourant deux jardins intérieurs.
Il est logé dans le Palazzo degli Studi, un des palais monumentaux majeurs du centre historique de Naples. Et son fonds s’est progressivement enrichi autour d’un noyau originel constitué par la collection Farnèse et les collections pompéiennes.
C’est ce musée qui a inspiré Théophile Gautier pour sa nouvelle fantastique Arria Marcella.
À la fin du XVIIIème siècle, Charles III, le roi de Naples,
héritier par sa mère Élisabeth Farnèse, entre en possession de l’ensemble des
biens de la Maison Farnèse de Rome et de Parme comprenant, entre autres, une
superbe collection de tableaux et l’une des plus belles collections d’antiquités.
Et quelques années après son accession au trône de Naples, en 1734, il
entreprend, dès 1738, des fouilles archéologiques à Herculanum qui donnent
naissance à une collection tout aussi prestigieuse que la précédente.
L’idée est alors de fonder un « museum », selon l’acception de l’époque, naît d’un ensemble de circonstances, parmi lesquelles il faut compter la menace que faisait peser le Vésuve sur le Palais royal de Portici, où étaient rassemblés les objets découverts à Herculanum, ainsi que la disponibilité de nombreux édifices laissés vacants comme après l’expulsion des jésuites de Naples, en 1767, par Ferdinand IV.
Le projet de création de ce musée se précise en 1777 dans la perspective de regrouper les deux collections primitives, mais également une bibliothèque et une école des Beaux-Arts, au palazzo degli Studi, l’édifice actuel du musée, qui avait été construit à la fin du XVIème siècle pour accueillir d’abord une caserne de cavalerie, puis l’Université de Naples.
Les travaux de restructuration et d’agrandissement sont confiés à l’architecte Ferdinando Fuga jusqu’en 1780, puis poursuivis par Pompeo Schiantarelli et Francesco Maresca.
Entre 1786 et 1788, Ferdinand IV réussit – malgré les vives protestations du pape qui voyait une des plus riches collections quitter la ville éternelle – à transférer à Naples depuis Rome les collections Farnèse, héritées de sa grand-mère Élisabeth Farnèse.
Mais son projet est arrêté en 1806 par l’arrivée des troupes
napoléoniennes.
Après la parenthèse muratienne, le roi Ferdinand IV recouvre le trône de Naples, sous le nom de Ferdinand Ier roi des Deux Sicile et, le 22 février 1816, il inaugure le nouveau musée sous le nom de Real Museo Borbonico.
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
L’édifice est situé sur une petite île en face de son hôtel, la Mégaride, où les colons de Cumes fondèrent le noyau originel de la ville. Au Ier siècle avant J.-C., le patricien romain Lucius Licinius Lucullus construisit sur le site une villa magnifique, le Castellum Lucullanum.
Comme dit ci avant, c’est dans ce fort de Valentinien III du début du Vème siècle, que le dernier empereur romain d’Occident, Romulus Augustule, fut exilé par Odoacre en 476.
Eugippe fonda ensuite un monastère sur le site après 492.
Ce château prend alors son apparence actuelle, avec les tours cylindriques et défensives et son chemin de ronde du XVème siècle.
Il aura été pilonné par l’artillerie française et espagnole au cours des guerres d’Italie, et en 1795, Antonio Jerocades y sera enfermé.
Pendant la République napolitaine de 1799, ses canons furent utilisés par les rebelles pour décourager la population favorable aux Bourbons.
Ensuite, au cours du XIXème siècle, un petit village de pêcheurs a vu le jour le long du mur Sud du château. Ce village toujours présent est maintenant plus connu pour son port de plaisance et pour ses restaurants.
C’est ainsi que la reine Jeanne Ière de Naples a été soupçonnée d’avoir fait disparaître l’œuf et d’avoir précipité tous les maux sur la ville…
La bâtisse est connue par les Napolitains sous le nom de Maschio Angioino, le « donjon angevin ».
Principal symbole de l’architecture de la ville, le Castel Nuovo a été étendu ou rénové plusieurs fois depuis qu’il a été construit en 1279.
Le nom du château Castel Nuovo (« château neuf ») permettait de le différencier des forteresses plus anciennes érigées à Naples et à ses proches environs.
Avant l’ascension au trône de Charles Ier d’Anjou en 1266, la capitale du royaume de Naples était Palerme. Il y avait néanmoins une résidence royale à Naples appelé Castel Capuano. Toutefois, lorsque la capitale fut transférée à Naples, Charles d’Anjou a ordonné la construction d’un nouveau château, fort, plus massif et situé non loin de la mer, construit pour accueillir la cour.
Les travaux, réalisés par les architectes français Pierre de Chaulnes et Pierre d’Angicourt, ont commencé en 1279 et ont été achevés trois ans plus tard en 1282.
Un profond fossé entourait entièrement la forteresse à laquelle on accédait par un pont-levis et un vaste portail d’entrée.
Mais en raison de la guerre des Vêpres siciliennes, la nouvelle forteresse est restée inhabitée jusqu’en 1285, et quand Charles mourut et fut remplacé par son fils, Charles II, le Castel Nuovo, dont la décoration a été faite par Giotto di Bondone, devint rapidement le noyau du centre historique de la ville et a été souvent le témoin d’événements célèbres.
Par exemple, le 13 décembre 1294, le pape Célestin V a démissionné de sa fonction de pape, dans une salle du château.
Onze jours plus tard, Boniface VIII y fut élu pape par le Collège des cardinaux et s’est immédiatement rendu à Rome pour échapper à l’autorité angevine.
Sous le roi Robert Ier qui a régné à partir de 1309, le château a été agrandi et embelli, devenant un centre de mécénat d’art.
En 1347, Castel Nuovo a été mis à sac par l’armée de Louis Ier de Hongrie, et a dû être fortement remanié après le retour de la reine Jeanne Ière. La nouvelle forteresse permit à la reine de résister ainsi au siège hongrois pendant la deuxième expédition de Louis Ier de Hongrie.
À partir de la dynastie aragonaise, commencée par Alphonse V en 1442, la forteresse a été modernisée afin de résister à la nouvelle artillerie, les tours carrées sont remplacées par des tours circulaires pour que les boulets soient déviés et rebondissent.
Un arc de triomphe, conçu par Francesco Laurana, a été ajouté à la porte principale pour célébrer l’entrée Alphonse Ier à Naples. La décoration a été exécutée par les sculpteurs espagnols Père Johan et Guillem Sagrera, appelés de Catalogne par le roi.
Et c’est dans une salle du château qu’a eu lieu la fameuse conspiration du roi Ferdinand Ier, fils d’Alphonse, envers une partie de la noblesse du royaume napolitain, exaspérée par le gouvernement autoritaire de Ferdinand.
Ainsi, la « salle des Barons » a été le siège du Conseil communal de Naples jusqu’en 2006. Cette salle était la « Sala Maior » du château angevin voulue par Robert d’Anjou et décorée de fresques par Giotto vers 1330 qui a représenté des hommes et des femmes célèbres de l’antiquité : Sanson, Hercule, Salomon, Pâris, Hector, Achille, Énée, Alexandre, César et leurs compagnes.
Devenue « salle des barons » en 1486 quand ceux-ci furent arrêtés après leur conspiration contre Ferdinand Ier d’Aragon, elle est la plus célèbre du château.
Un grand butin fut pris par les Français dans le château : on peut encore citer, par exemple, un exemplaire du Commentaire sur l’Apocalypse de Beatus de Liébana, aujourd’hui conservé à la Bibliothèque nationale de France, ou encore les portes monumentales du château, percées d’un boulet et encore exposées à Naples.
Il fut néanmoins la résidence temporaire des rois espagnols lors de leurs visites dans la ville, comme celle de Charles Quint en 1535.
Et le château fut à nouveau utilisé comme résidence par Charles III et plus tard par le duc Stefano Di Conza.
On y a accès aussi par un funiculaire, plusieurs mêmes, qui prolongent les lignes de métro.
Il était autrefois appelé Paturcium et se trouve dans le lieu où il y avait, au Xème siècle, une église dédiée à saint Érasme.
Cet imposant bâtiment, en partie construit avec du tuf napolitain jaune tire son origine d’une tour d’observation normande appelée Belforte.
En raison de son importance stratégique, le château a toujours été une possession très convoitée car, de son poste (250 m), on peut contrôler toute la ville, la baie, et les routes qui mènent sur les collines entourant la ville.
Mais Julie sera arrivée trop tard dans la journée pour y être admise et se sera contentée de visiter la Certosa e Museo di San Martino, un ensemble de bâtiments conventuels sis aux pieds de la forteresse, qui abrite le monastère autour d’une église baroque dotée de fresques au plafond et d’un autel en marbre, ainsi qu’un musée d’Art, deux carrosses, des embarcations de prestige à fond plat et un curieux cimetière de moines dans un coin du cloître de la Chartreuse-Musée Saint Martin.
En fait, ce jour-là, elle aura surtout visité le musée archéologique national de Naples, et aura terminé sa journée au pied du château Sant’Elmo qu’elle comptait bien investir une prochaine fois.
Il est d’ailleurs considéré comme l’un des plus importants musées archéologiques du monde, voire le plus important en termes d’histoire romaine, d’autant que sa surface totale d’exposition est de 12.650 m² entourant deux jardins intérieurs.
Il est logé dans le Palazzo degli Studi, un des palais monumentaux majeurs du centre historique de Naples. Et son fonds s’est progressivement enrichi autour d’un noyau originel constitué par la collection Farnèse et les collections pompéiennes.
C’est ce musée qui a inspiré Théophile Gautier pour sa nouvelle fantastique Arria Marcella.
L’idée est alors de fonder un « museum », selon l’acception de l’époque, naît d’un ensemble de circonstances, parmi lesquelles il faut compter la menace que faisait peser le Vésuve sur le Palais royal de Portici, où étaient rassemblés les objets découverts à Herculanum, ainsi que la disponibilité de nombreux édifices laissés vacants comme après l’expulsion des jésuites de Naples, en 1767, par Ferdinand IV.
Le projet de création de ce musée se précise en 1777 dans la perspective de regrouper les deux collections primitives, mais également une bibliothèque et une école des Beaux-Arts, au palazzo degli Studi, l’édifice actuel du musée, qui avait été construit à la fin du XVIème siècle pour accueillir d’abord une caserne de cavalerie, puis l’Université de Naples.
Les travaux de restructuration et d’agrandissement sont confiés à l’architecte Ferdinando Fuga jusqu’en 1780, puis poursuivis par Pompeo Schiantarelli et Francesco Maresca.
Entre 1786 et 1788, Ferdinand IV réussit – malgré les vives protestations du pape qui voyait une des plus riches collections quitter la ville éternelle – à transférer à Naples depuis Rome les collections Farnèse, héritées de sa grand-mère Élisabeth Farnèse.
Après la parenthèse muratienne, le roi Ferdinand IV recouvre le trône de Naples, sous le nom de Ferdinand Ier roi des Deux Sicile et, le 22 février 1816, il inaugure le nouveau musée sous le nom de Real Museo Borbonico.
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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