Campagne électorale européenne (2/2)
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci
n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », du
pur jus de neurone garanti 100 % bio, sortie tout droit de l’imaginaire de son
auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
Étaient également présents le Parti animaliste qui défendait les droits
des animaux et l’écologie, avec un discours axé sur le bien-être animal et la
nécessité d’une transition vers une société plus respectueuse des animaux.
La Gauche républicaine et socialiste qui défendait une gauche républicaine et laïque, mettant en avant les valeurs de la République et la lutte contre les discriminations faisait bande à part.
Lutte ouvrière avec sa seconde figure « historique » de l’extrême gauche, qui aura porté un discours anticapitaliste et révolutionnaire, appelant à la lutte des classes et à la défense des travailleurs faisait partie du panel proposé à l’électeur.
Le NPA-L’Anticapitaliste qui « représente » les ouvriers avec sa figure d’extrême gauche qui portait lui aussi un discours anticapitaliste et révolutionnaire, dénonçant les inégalités et appelant à la lutte contre le capitalisme en était.
Les deux « écoles » dissidentes du marxisme qui ne se veut pas léniniste, une particularité tricolore qui permet de « se compter »…
Le chanteur Francis Lalanne en tête de liste de son propre parti, l’Alliance jaune ou L’Alliance pour la ruralité, où il a porté une liste axée sur les problématiques rurales, avec un discours populiste et critique envers les élites avant d’écrire, plus tard, une chanson à la gloire de la Sainte Russie de son autocrate.
Enfin, le Réveil Européen avec sa tête de liste inaudible qui a mené une campagne axée sur une vision critique de l’Union européenne actuelle, prônant une réforme profonde des institutions européennes. Son discours a souvent mis en avant la nécessité d’une plus grande démocratie et de transparence au niveau européen.
Aucun de ceux-là n’aura envoyé d’élu au Parlement Européen…
Ils n’étaient pas les seuls à faire « folklore ». Il fallait
compter sur Nouvelle Donne qui a présenté son candidat fétiche, celui qui a commencé
sa carrière comme ingénieur-conseil chez Arthur Andersen, un des « Big Eight »
d’avant les « Fat four », le gars payé par le cabinet américain pour
passer des 40 heures de travail hebdomadaire au 35 heures en France, devenu depuis
l’apôtre de la semaine des 4 jours, le tout pour créer des emplois au pays et
pas du tout aux USA, n’est-ce pas…
Il aura été socialiste, puis écologiste après avoir créé des milliers d’emplois… en Belgique, en Allemagne, en Espagne et même en Italie avec le passage aux 35 heures payées 40 dans une France paralysée par ses réformes du temps de travail, le seul pays engagé dans ce « progrès socialiste » : C’était le bon temps du « travailler moins pour gagner plus » !
Cette année-là, présenté comme un homme politique engagé sur les questions climatiques et sociales, sa campagne a mis l’accent sur la nécessité d’une transition écologique ambitieuse, la création d’emplois et la lutte contre les inégalités !
Il a même plaidé pour une Europe plus sociale et solidaire, capable de répondre aux défis du XXIème siècle.
Mais également « Les Patriotes », qui ont présenté une liste de
souverainistes. C’est un des dissidents issus du Front National qui était tête
de liste du parti fondé par Florian Philippot.
Sa campagne a été axée sur la défense de la souveraineté nationale, la critique de l’Union européenne et la promotion du Frexit (sortie de la France de l’UE).
Il a mis en avant les risques liés à la mondialisation et à l’immigration.
Également le « Parti pirate » qui était conduit par une militante
pour la liberté d’internet, la transparence et la démocratie directe.
Sa campagne à elle a porté sur les enjeux liés au numérique, tels que la protection des données personnelles, la neutralité du net et le logiciel libre. Elle a également défendu une Europe plus démocratique et participative…
« Frexit », un parti qui avait également fait une liste pour la sortir de la France de l’Union européenne. Sa campagne a elle aussi été axée sur la critique de l’UE, jugée responsable des problèmes économiques et sociaux de la France. Et il a été beaucoup communiqué sur la perte de souveraineté de la France !
Également une liste « Les Européens », conduite par un historien et journaliste, qui porte une vision conservatrice de l’Europe avec une campagne qui a mis l’accent sur la défense des valeurs européennes, la lutte contre l’immigration et la nécessité d’une Europe forte face aux défis mondiaux.
Sa tête de liste a aussi beaucoup parlé de la défense de l’histoire européenne.
Le parti « Espéranto langue commune », aura défendu l’espéranto
comme langue de communication européenne, arguant que cela favoriserait la
compréhension mutuelle et la démocratie.
Il faut dire que la langue de travail de l’UE reste encore l’anglais, le seul pays européen qui est déjà sorti de l’organisation européenne, ce qui est pour le moins paradoxal !
Un oxymore…
La campagne de cette liste-là a été axée sur la promotion de l’espéranto – forcément - et en conséquence la critique de l’hégémonie de l’anglais.
Le Parti radical de gauche (PRG) aura tenté sa chance d’exister en
présentant une liste, tout autant inaudible que quelques autres prônant un
socialisme libéral et européen. Une campagne qui aura mis l’accent sur les
valeurs de la République, la laïcité et la construction d’une Europe sociale et
démocratique.
On aura également eu Hamada Traoré du parti « Démocratie représentative », qui surfe sur son nom, sa notoriété de rappeur et ses homonymes célèbres qui ont défrayé les chroniques judiciaires du pays.
Pour la petite histoire, ses parents, maliens, s’installent en 1980 dans le quartier de la Rose des vents, plus connu sous le nom de « cité des 3000 », à Aulnay-sous-Bois. Son père est éboueur et sa mère femme de ménage, et lui est producteur de rap.
Il se dit également titulaire d’un master de communication politique !
Et il aura porté une liste ayant pour principal sujet, la démocratie représentative.
Il faut signaler J-C. La-Garde, un « UDI-Les Centristes », figure
du centre-droit, qui aura prôné une Europe fédérale et réformatrice. Sa
campagne a mis l’accent sur la nécessité d’une Europe forte et unie, capable de
répondre aux défis économiques, sociaux et environnementaux.
« Paix et décroissance » aura présenté une militante pour la non-violence, la décroissance et une Europe pacifiste avec une campagne qui a porté sur les enjeux liés à la paix, à l’environnement et à la nécessité de repenser notre modèle de développement.
« Forteresse France », a été une liste nationaliste et identitaire, prônant la fermeture des frontières et la défense de l’identité française, qui aura tenu un discours est très proche de celui de l’extrême droite.
« Europe équitable » dont le nom de la liste laisse penser à une campagne axée sur l’équité sociale et économique en Europe, mais en fait personne n’en sait rien pour avoir été inaudible !
« France libre », qui est aussi une liste souverainiste et critique de l’Union européenne. Sa campagne aura été axée sur la sortie de la France de l’Union Européenne.
« La Ruche Citoyenne » a présenté une liste citoyenne mettant en avant la participation démocratique et sa campagne a nécessairement insisté sur la démocratie participative.
Le candidat de « Volt France » aura également représenté le mouvement paneuropéen Volt, prônant une Europe fédérale, progressiste et démocratique et sa campagne aura porté sur les enjeux européens, tels que la transition écologique, la justice sociale et la démocratie.
Cette année-là, il y avait donc un choix particulièrement étendu…
Même si Cindy Lee aura finalement renoncé de présenter une liste du « Parti du plaisir » le seul parti qui a pour clé de voute de son programme de gouvernement la liberté sexuelle intégrale et débridée pour un rapprochement harmonieux des peuples dans l’amour d’autrui…
De même, auront été absents « les zèbres », la « manif pour tous », les « gilets jaunes » et les « bonnets rouges », ainsi que les « bleus-blancs-rouges », les « chasseurs-pêcheurs » et quelques autres du même bois.
Toutefois, dès janvier et plus encore en février, les premiers sondages
placent le RN en tête, avec Jordan Bébert-Della comme figure montante qui, au
fil du temps et des débats, de tête de liste des eurodéputés de son parti, se voit
déjà nommer premier ministre de la république à même pas 30 ans révolus !
Et les membres du bureau politique de son parti de se partager avant même la tenue de l’élection les portefeuilles de façon manifeste, leur leader, Marina Lapeine, exigeant de dissoudre l’Assemblée si son parti obtenait une majorité de suffrages à ce scrutin.
Une mécanique infernale se met alors en place pour un scrutin réputé « sans enjeu », mais qui va être empreint d’un ras-le-bol général !
Les débats sur l’agriculture et les manifestations des agriculteurs occupent à ce moment-là une place importante dans les médias, influençant les discours des partis après les déculottées autour de la réforme des retraites.
Aussi, Manuel Makarond tente de mobiliser son camp dans le prolongement de la dynamique de sa récente réélection présidentielle, espérant toutefois secrètement conforter son étroite majorité parlementaire en soulignant l’importance des enjeux européens face aux « nationalismes ».
Mais dès le début du second trimestre 2024, on sent nettement que sa
championne, Valérie Ailleurs peine à se faire connaître et à imposer sa voix.
Alors que Raphaël Luckmann, tête de liste de la gauche-républicaine gagne en visibilité, rassemblant une partie de celle-ci autour de son discours social-démocrate et pro-européen, où il espère même conduire un renouveau de celle-ci.
Marion Eau-Brie (LFI) critique quant à elle vivement les politiques européennes, dénonçant de son côté, pêle-mêle le « néolibéralisme » et les « atteintes à la souveraineté ».
Quant à Manon Marée-Chiale du parti Reconquête!, adoubé par Éric Ziguinchor son président, comme il est indiqué ci-avant, elle axe sa campagne sur l’immigration et l’identité, déclarant par exemple : « L’Europe doit se protéger de l’immigration de masse ».
La tête de liste des Républicains, Franky-Xavier Bel-Ami (LR), met de son côté en avant les valeurs conservatrices et la défense de l’identité nationale, et déclare notamment que « l’Europe doit retrouver ses racines ».
Comme si elle les avait déjà perdues…
En mai, des débats télévisés les mettent tous en scène par touches
disparates, séparant déjà les « candidats majeurs », ceux réputés
pouvoir envoyer des eurodéputés à Strasbourg, et les autres, « les
petits » dont l’avenir est plus incertain chez les sondeurs et les médias.
Et la campagne s’intensifie ainsi avec des échanges souvent tendus sur l’immigration, la sécurité et le pouvoir d’achat. Le candidat du RN martèle son discours sur « l’immigration incontrôlée » et la « perte de souveraineté », déclarant par exemple : « L’Europe doit protéger ses frontières ».
Celui-là, en tête de liste, aura finalement été étonnant : inconnu du grand public, il aura montré sa pugnacité et ses discours bien rôdés, mais n’aura pas pu dissimuler ses fragilités rhétoriques quand ses contradicteurs, ou simplement les journalistes qui l’interrogent, le font sortir de « sa zone de confort » !
Derrière le discours, on se rend vite compte qu’il n’a pas de répartie, que ses propos sont vides de sens, qu’il parvient à se contredire dans la même phrase, surtout quand il ne les a pas appris par cœur avant…
Quant à Valérie Ailleurs du nouveau parti présidentiel, qui est passé des
marcheurs pour devenir une Renaissance, parti qui n’a toujours pas d’ossature
dogmatique, on l’a déjà indiqué, tente de défendre le bilan européen du
gouvernement en soulignant les avancées en matière de transition écologique et
de souveraineté industrielle, et dit par exemple : « l’Europe est notre avenir
».
Un peu léger…
Car là encore, c’est le type même de « marqueur » qui ne veut rien dire et passe partout qui ne démontre même pas une ambition ou une conviction alléchante ou attractive.
Quant au candidat soutenu par le PS, venu de la « composition plurielle », « Place publique », Raphaël Luckmann, il insiste lui sur la nécessité d’une « Europe sociale et écologique » pour cacher le vide rhétorique, et déclare « l’Europe doit être plus juste », ce qui déjà est une affirmation sous forme de promesse à réaliser qui pourrait espérer fédérer…
Mais c’est à gauche, celle de la gauche de la gauche et de LFI, avec Marion Eau-Brie, qui est la plus critique, vise pour l’essentiel les « dérives autoritaires » de l’UE et appelle à une « rupture avec les traités européens ».
Elle affirme par exemple que « l’Europe doit servir les peuples, pas les marchés ».
Une faconde bien huilée celle-là, pour être des plus classiques chez les néo-lambertistes.
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
La Gauche républicaine et socialiste qui défendait une gauche républicaine et laïque, mettant en avant les valeurs de la République et la lutte contre les discriminations faisait bande à part.
Lutte ouvrière avec sa seconde figure « historique » de l’extrême gauche, qui aura porté un discours anticapitaliste et révolutionnaire, appelant à la lutte des classes et à la défense des travailleurs faisait partie du panel proposé à l’électeur.
Le NPA-L’Anticapitaliste qui « représente » les ouvriers avec sa figure d’extrême gauche qui portait lui aussi un discours anticapitaliste et révolutionnaire, dénonçant les inégalités et appelant à la lutte contre le capitalisme en était.
Les deux « écoles » dissidentes du marxisme qui ne se veut pas léniniste, une particularité tricolore qui permet de « se compter »…
Le chanteur Francis Lalanne en tête de liste de son propre parti, l’Alliance jaune ou L’Alliance pour la ruralité, où il a porté une liste axée sur les problématiques rurales, avec un discours populiste et critique envers les élites avant d’écrire, plus tard, une chanson à la gloire de la Sainte Russie de son autocrate.
Enfin, le Réveil Européen avec sa tête de liste inaudible qui a mené une campagne axée sur une vision critique de l’Union européenne actuelle, prônant une réforme profonde des institutions européennes. Son discours a souvent mis en avant la nécessité d’une plus grande démocratie et de transparence au niveau européen.
Aucun de ceux-là n’aura envoyé d’élu au Parlement Européen…
Il aura été socialiste, puis écologiste après avoir créé des milliers d’emplois… en Belgique, en Allemagne, en Espagne et même en Italie avec le passage aux 35 heures payées 40 dans une France paralysée par ses réformes du temps de travail, le seul pays engagé dans ce « progrès socialiste » : C’était le bon temps du « travailler moins pour gagner plus » !
Cette année-là, présenté comme un homme politique engagé sur les questions climatiques et sociales, sa campagne a mis l’accent sur la nécessité d’une transition écologique ambitieuse, la création d’emplois et la lutte contre les inégalités !
Il a même plaidé pour une Europe plus sociale et solidaire, capable de répondre aux défis du XXIème siècle.
Sa campagne a été axée sur la défense de la souveraineté nationale, la critique de l’Union européenne et la promotion du Frexit (sortie de la France de l’UE).
Il a mis en avant les risques liés à la mondialisation et à l’immigration.
Sa campagne à elle a porté sur les enjeux liés au numérique, tels que la protection des données personnelles, la neutralité du net et le logiciel libre. Elle a également défendu une Europe plus démocratique et participative…
« Frexit », un parti qui avait également fait une liste pour la sortir de la France de l’Union européenne. Sa campagne a elle aussi été axée sur la critique de l’UE, jugée responsable des problèmes économiques et sociaux de la France. Et il a été beaucoup communiqué sur la perte de souveraineté de la France !
Également une liste « Les Européens », conduite par un historien et journaliste, qui porte une vision conservatrice de l’Europe avec une campagne qui a mis l’accent sur la défense des valeurs européennes, la lutte contre l’immigration et la nécessité d’une Europe forte face aux défis mondiaux.
Sa tête de liste a aussi beaucoup parlé de la défense de l’histoire européenne.
Il faut dire que la langue de travail de l’UE reste encore l’anglais, le seul pays européen qui est déjà sorti de l’organisation européenne, ce qui est pour le moins paradoxal !
Un oxymore…
La campagne de cette liste-là a été axée sur la promotion de l’espéranto – forcément - et en conséquence la critique de l’hégémonie de l’anglais.
On aura également eu Hamada Traoré du parti « Démocratie représentative », qui surfe sur son nom, sa notoriété de rappeur et ses homonymes célèbres qui ont défrayé les chroniques judiciaires du pays.
Pour la petite histoire, ses parents, maliens, s’installent en 1980 dans le quartier de la Rose des vents, plus connu sous le nom de « cité des 3000 », à Aulnay-sous-Bois. Son père est éboueur et sa mère femme de ménage, et lui est producteur de rap.
Il se dit également titulaire d’un master de communication politique !
Et il aura porté une liste ayant pour principal sujet, la démocratie représentative.
« Paix et décroissance » aura présenté une militante pour la non-violence, la décroissance et une Europe pacifiste avec une campagne qui a porté sur les enjeux liés à la paix, à l’environnement et à la nécessité de repenser notre modèle de développement.
« Forteresse France », a été une liste nationaliste et identitaire, prônant la fermeture des frontières et la défense de l’identité française, qui aura tenu un discours est très proche de celui de l’extrême droite.
« Europe équitable » dont le nom de la liste laisse penser à une campagne axée sur l’équité sociale et économique en Europe, mais en fait personne n’en sait rien pour avoir été inaudible !
« France libre », qui est aussi une liste souverainiste et critique de l’Union européenne. Sa campagne aura été axée sur la sortie de la France de l’Union Européenne.
« La Ruche Citoyenne » a présenté une liste citoyenne mettant en avant la participation démocratique et sa campagne a nécessairement insisté sur la démocratie participative.
Le candidat de « Volt France » aura également représenté le mouvement paneuropéen Volt, prônant une Europe fédérale, progressiste et démocratique et sa campagne aura porté sur les enjeux européens, tels que la transition écologique, la justice sociale et la démocratie.
Cette année-là, il y avait donc un choix particulièrement étendu…
Même si Cindy Lee aura finalement renoncé de présenter une liste du « Parti du plaisir » le seul parti qui a pour clé de voute de son programme de gouvernement la liberté sexuelle intégrale et débridée pour un rapprochement harmonieux des peuples dans l’amour d’autrui…
De même, auront été absents « les zèbres », la « manif pour tous », les « gilets jaunes » et les « bonnets rouges », ainsi que les « bleus-blancs-rouges », les « chasseurs-pêcheurs » et quelques autres du même bois.
Et les membres du bureau politique de son parti de se partager avant même la tenue de l’élection les portefeuilles de façon manifeste, leur leader, Marina Lapeine, exigeant de dissoudre l’Assemblée si son parti obtenait une majorité de suffrages à ce scrutin.
Une mécanique infernale se met alors en place pour un scrutin réputé « sans enjeu », mais qui va être empreint d’un ras-le-bol général !
Les débats sur l’agriculture et les manifestations des agriculteurs occupent à ce moment-là une place importante dans les médias, influençant les discours des partis après les déculottées autour de la réforme des retraites.
Aussi, Manuel Makarond tente de mobiliser son camp dans le prolongement de la dynamique de sa récente réélection présidentielle, espérant toutefois secrètement conforter son étroite majorité parlementaire en soulignant l’importance des enjeux européens face aux « nationalismes ».
Alors que Raphaël Luckmann, tête de liste de la gauche-républicaine gagne en visibilité, rassemblant une partie de celle-ci autour de son discours social-démocrate et pro-européen, où il espère même conduire un renouveau de celle-ci.
Marion Eau-Brie (LFI) critique quant à elle vivement les politiques européennes, dénonçant de son côté, pêle-mêle le « néolibéralisme » et les « atteintes à la souveraineté ».
Quant à Manon Marée-Chiale du parti Reconquête!, adoubé par Éric Ziguinchor son président, comme il est indiqué ci-avant, elle axe sa campagne sur l’immigration et l’identité, déclarant par exemple : « L’Europe doit se protéger de l’immigration de masse ».
La tête de liste des Républicains, Franky-Xavier Bel-Ami (LR), met de son côté en avant les valeurs conservatrices et la défense de l’identité nationale, et déclare notamment que « l’Europe doit retrouver ses racines ».
Comme si elle les avait déjà perdues…
Et la campagne s’intensifie ainsi avec des échanges souvent tendus sur l’immigration, la sécurité et le pouvoir d’achat. Le candidat du RN martèle son discours sur « l’immigration incontrôlée » et la « perte de souveraineté », déclarant par exemple : « L’Europe doit protéger ses frontières ».
Celui-là, en tête de liste, aura finalement été étonnant : inconnu du grand public, il aura montré sa pugnacité et ses discours bien rôdés, mais n’aura pas pu dissimuler ses fragilités rhétoriques quand ses contradicteurs, ou simplement les journalistes qui l’interrogent, le font sortir de « sa zone de confort » !
Derrière le discours, on se rend vite compte qu’il n’a pas de répartie, que ses propos sont vides de sens, qu’il parvient à se contredire dans la même phrase, surtout quand il ne les a pas appris par cœur avant…
Un peu léger…
Car là encore, c’est le type même de « marqueur » qui ne veut rien dire et passe partout qui ne démontre même pas une ambition ou une conviction alléchante ou attractive.
Quant au candidat soutenu par le PS, venu de la « composition plurielle », « Place publique », Raphaël Luckmann, il insiste lui sur la nécessité d’une « Europe sociale et écologique » pour cacher le vide rhétorique, et déclare « l’Europe doit être plus juste », ce qui déjà est une affirmation sous forme de promesse à réaliser qui pourrait espérer fédérer…
Mais c’est à gauche, celle de la gauche de la gauche et de LFI, avec Marion Eau-Brie, qui est la plus critique, vise pour l’essentiel les « dérives autoritaires » de l’UE et appelle à une « rupture avec les traités européens ».
Elle affirme par exemple que « l’Europe doit servir les peuples, pas les marchés ».
Une faconde bien huilée celle-là, pour être des plus classiques chez les néo-lambertistes.
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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