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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 3 juillet 2024

Il me semble que, globalement, il y a désormais consensus…

C’est même assez étonnant !
 
C’est un peu comme si nous n’avions pas besoin d’aller voter, sauf à régler « les détails », savoir qui, dans quelle circonscription et avec quel score.
Car il y a plusieurs points de vue entre les « petits-patrons », les financiers et les cocus et une sorte de convergence qui se dégage !
 
Les cocus en sont d’accord : Le « mozarillon du Palais », qui a dissous sauvagement en serait, dans le meilleur des cas, à se retrouver à devoir diriger avec des… communistes-staliniens !
Un « Mozart » de la finance avec des communistes, on aura tout vu !
« À ce niveau, ce n’est pas un échec, c’est bien pire que cela.
Ce type est un nullard, un minable qui a détruit le pays, ses équilibres, ses nuances, ses prudences et ses tempérances.
Aux oubliettes de l’histoire le « mozarillon ». »
Je résume, mais je ne suis pas d’accord, bien au contraire : Il aura surpris, c’est une évidence, mais il aura cassé l’impasse dans laquelle il s’est retrouvé en juin 2022.
Il a fait malgré tout les réformes pour lesquelles il avait été placé là, il aura phagocyté le centre-mou jusqu’à décapiter les gaullistes (ces ennemis de la CIA et des anglo-saxons) en emportant au passage aux oubliettes de l’histoire les tenants de la seconde et de la troisième internationale prolétarienne dans le même geste, et il met le pied à l’étrier à l’adversaire contre lequel il a été élu… pour qu’il se casse la gueule à son tour !
Reste à discréditer définitivement « Mes-Luches », l’héritier tricolore de la IVème internationale lambertiste, ce qu’il fait très bien tout seul avec son islamophilie et son antisémitisme amalgamé à son antisionisme primaire…  
Bref, mission accomplie en totalité : « Jupiter » peut être serein pour l’après 2027.
 
Pour les industriels, pas de souci : Quelle que soit la majorité future qui émergera des urnes, ça va être un « gros bordel ». Entre les incertitudes politiques, les incertitudes sociales, autrement dit la réaction du « peuple de gôche » d’une façon générale, déjà prompte à mettre le boxon dans les entreprises et les chaînes logistiques comme on l’a vu à la fois avec les gilets-jaunes, mais aussi avec le confinement et, moins mais tout de même, avec la réforme des retraites, il est clair que « la rue » va se vouloir revendicatrice, déçue d’y avoir cru et de se retrouver cocue, que ce soit le « front-pop » ou le « Air-haine » qui s’installe à Matignon et dans les ministères, la période va être délicate !
 
Pour eux, si c’est « Mes-Luches », avec les JO qui détériorent déjà les activités touristiques, la restauration hors du foyer et les activités festivales et estivales, ça va être un gros cafouillage à tous les niveaux… Il va y avoir « des morts » chez les TPE et quelques PME d’envergure d’ici l’hiver.
Ils envisagent déjà une fin d’année plus que difficile, avec des diminutions de chiffre d’affaires, sauf pour quelques métiers qui recevront la manne, par ruissellement, des plans de relance future… même si ça ne sera pas suffisant.
Et quand je la ramène à pointer le risque terroriste, ça en rajoute, même si la plupart ne se sentent pas concernés, pas directement impliqués…
Ils préféreraient beaucoup plus que ce soit « Bordel-là » et sa clique dans les allées du pouvoir, avec une « Marinella-tchi-tchi » au perchoir de l’AN : Au moins, ils pensent savoir que la chienlit ne se répandra pas jusque dans leurs entreprises. Sauf peut-être dans un premier temps.
J’ai beau leur dire que je n’en suis pas bien sûr, au contraire, ils me répondent que le nouveau pouvoir saura remettre les gens au travail…
Personnellement, je demande à voir.
Et pour me faire plaisir, ils admettent finalement tous que « la période va être délicate ».
 
Du côté des financiers, ils se réjouissent. L’incertitude les avait fait vendre (shorter), même à découvert, ce qui avait provoqué une chute toute relative (mais tout de même, un trou d’air bien senti) des cours au lendemain de l’annonce de la dissolution.
Et puis au lendemain du premier tour remporté par l’extrême droâte, la Bourse parigote-olympique a ouvert à la hausse.
Lorsque les Bourses dévissent, la nation flanche et lorsque les titres remontent, la confiance règne qu’en disent les dictons de la corbeille (qui n’existe plus, mais passons, c’est un détail).
Les cours boursiers seraient donc des indicateurs pertinents de la situation et du contexte et les spéculateurs seraient de parfaits observateurs de l’état économique et social du pays selon ces adages.
Des voyants objectifs et neutres : Quand la Bourse va, tout va !
 
Ainsi, lorsque le « CACa 40 » a bondi de près de 2 % dès le lendemain de la victoire du « Air-haine » au premier tour des élections législatives anticipées, tout le monde a cru bon d’affirmer que les boursicoteurs se félicitaient du résultat.
En d’autres termes, les marchés financiers seraient avec « Bordel-là » et se réjouiraient de son probable succès. Beaucoup y allaient même de leur discours défaitiste : Les marchés avec le « Air-haine », le pouvoir économique avec « Marinella-tchi-tchi », les nantis avaient gagné.
En fait, ce n’est pas vraiment comme ça qu’il faut voir les choses.
Si on prend un peu de hauteur et de distance avec ces éléments, si on analyse les choses objectivement et à tête reposée, c’est surtout l’inverse qu’on peut constater. Si le « CACa 40 » s’est relevé, c’est surtout parce que le « Air-haine » a échoué à obtenir une majorité absolue sûre !
Et c’est aussi et surtout parce que les tractations ont commencé tôt, visant à éviter les triangulaires incertaines et une victoire pleine et entière du parti de « J’ordonne- Bordel-là »…
Là, il y a un vrai consensus. Une victoire, mais pas tout-à-fait.
Plutôt une défaite de toute le monde, dirai-je…
 
Et ce consensus est tel que même « Glugluk-sman » on convient : Il n’y aura pas de majorité de « gôche » lundi prochain a-t-il déclaré, sûr de lui !
Parce que oui, ça devient une certitude.
(Pas plus qu’il y aura une majorité régionaliste en « Corsica-Bella-Tchi-tchi » ni en « Kanakie-libérée »…)
Tous se posent la question de l’étendue de la majorité à venir : Sera-t-elle relative ou absolue pour le « Air-haine », ce qui change, à la marge (de vous à moi) la suite des évènements, mais une marge qui va déterminer les mois qui suivent.
Si elle est absolue, « Marinella-tchi-tchi » sera en roue libre, « Bordel-là » déroulera son programme même s’il est néfaste au pays, à son économie et à son statut international, aux citoyens et aux autres, même s’il est inconstitutionnel, même s’il provoque une guerre civile dans quelques mois (probablement avant Noël m’indiquent « mes petits simulateurs », qui sont myopes sur ce coup-là : Ce n’est pas crédible).
Si elle est relative, « Bordel-là » se retrouve dans la position de « Lili-Bête-Borgne » avant de se faire virer : On peut gouverner, mais pas sur les changements majeurs.
Et « Gaby-le-magnifique » n’aura pas eu le temps d’en faire l’expérience pour avoir évité tous les « points durs » : Il ne pouvait pas tenir indéfiniment comme ça à faire passer ses lois de finances à coups de vote bloqué au titre de l’article 49.3 de la Constitution.
 
Dès lors, deux solutions de sortie de crise (probablement avant le 11 novembre) avec deux variantes (temporelles) : Soit un article 16 si des manifestations bloquent le pays (tous les pouvoirs entre les mains de « Jupiter » qui légifère par voie d’ordonnances sous les cris & quolibets des parlementaires qui hurleront au « coup d’État ») ; soit un gouvernement de « technocrates » qui gère les affaires courantes… (au moins jusqu’en juillet 2025).
Mais je vous avoue que mes « logiciels » ne savent pas encore privilégier une ou l’autre des hypothèses… Encore moins les sous-calendriers, sachant les prochaines élections sont présumées être celles de mars 2026 pour les municipales… qui seront indicatives de la réussite ou de l’échec du « calendrier de Jupiter », es-maître des horloges.
Car il y a une stratégie quasiment limpide derrière le déroulé de cet épisode historique de la vie politique de mon pays (celui que j’aime tant et qui peine à me le rendre…) : On y reviendra.
De toute façon, on va passer les fêtes nationales, le tour de « Gauloisie-olympique » à vélo et les JO internationaux dans une succession de crises ouvertes sans conséquences qui va faire les délices de la presse sportive internationale et générer des « méchancetés gratuites » de tous les opposants à la démocratie de la planète.
Sauf peut-être de la part des Britanniques : Ils votent vendredi eux aussi, pour sortir les « brexiters-malgré-eux », se font une alternance sans drame et nous donneront une leçon supplémentaire de fair-play et de « british sens of humor ».
Des alliés sûrs, sur lesquels on n’a pas pu toujours compter (Fachoda, Mers El-Kébir, Trafalgar, Waterloo, etc.)…  
 
Alors certes, pour en revenir à mon dire du jour, les marchés ne sont absolument pas en accord avec le programme des futurs vainqueurs et ils l’avaient déjà démontré le 10 juin, après la victoire du « Air-haine » aux élections européennes et la dissolution de « Jupiter » : Le « CACa 40 » avait plongé de 6% en seulement cinq jours et s’inquiétait d’une arrivée au pouvoir d’un parti « nationalpopuliste », protectionniste, acoquiné avec « Poux-tine » et autres régimes autoritaires, en plus que d’être ouvertement xénophobe.
Un banquier, un financier, un analyste, ça a une énorme mémoire d’éléphant (Obligé, même quand tu n’es pas né dedans, tu passes par des formations qui t’obligent à avoir une « culture G » largement au-dessus de l’électeur moyen) : Il sait très bien qui, dans l’Histoire des générations passées, est né antisémite et il n’amalgame pas comme beaucoup trop (mais c’est le jeu des anti-islamistes) cet antisémitisme avec l’antisionisme.
 
Remarquons au passage que durant toute la courte durée de la campagne législative, les représentants du patronat et le monde économique avaient tous dénoncé tout autant le programme du « Air-haine » que celui du « Front-pop » jugés « dangereux pour l’économie ».
« Pour le Rassemblement national, il y a quand même des ambiguïtés sur le chiffrage… Je n’ai pas compris jusque-là que le corps de doctrine du RN était libéral, c’est une doctrine de tout temps, dirigiste.
Donc de ce point de vue, je reste sur ma faim », déclarait le patron du Medef.
Même des dirigeants dissidents, en opposition avec le Medef, s’inquiétaient d’un succès du « Air-haine », « économiquement incohérent ».
À aucun moment, ils n’ont voulu ou espéré une victoire du « Air-haine ».
Quant au programme du « Front-Pop », il est tout simplement irréaliste : La sixième semaine de congés payés, les 32 heures et le Smic à 1.600 euros net, ce sont des dizaines de milliers d’entreprises qui mettront la clé sous le paillasson, celui qui est encore devant la porte, et des millions de chômeurs en plus qui iront encombrer « Paul-en-ploie » (avec des employés qui se mettront en grève devant la soudaine surcharge de travail…).
D’autant que probablement, l’accès au crédit de caisse sera durci pour les entreprises en difficulté, dont peut-être même quelques banques et établissements financiers qui seront accusés d’être des « profiteurs de crise » avec la menace de leur « nationalisation » à la clé…
 
Je rappelle à cette occasion une note publiée par les services conjoncture de « BNP-Paris-Hauts », plusieurs scénarios étaient présentés et jugés selon un barème positif ou négatif : Une victoire large et entière du « Front Pop » (« scoré » à quadruple moins = grande inquiétude), une victoire large du « Air-haine » (« scoré » à un moins = inquiétude faible mais existante), victoire et majorité absolue d’Ensemble – René-essence », « ex-marchons au pas cadencé » (« scoré » double plus), majorité relative du « Front-Pop » (« scoré » double moins), majorité relative du « Air-haine » (statu quo) ou majorité relative « d’Ensemble – René-essence » (« scoré » statu quo, puisque c’est ce que nous avions jusqu’ici) : Les analystes et leurs modélisations convergeaient déjà vers cette solution qui va nous tomber dessus, celle du « statu quo »…
 
Ainsi, aux vu de ce qu’il s’est passé dimanche 30 juin, les marchés financiers ont admis comme impossible la réussite du « Front pop ». Ce qu’a d’ailleurs confirmé « Marre-riz-Tonte-et-liée », secrétaire nationale des « écololos » dans la foulée.
« Est-ce que La France insoumise a la capacité d’être à la majorité absolue à l’Assemblée nationale ? La réponse est non. Est-ce qu’elle a la capacité d’avoir un Premier ministre ? La réponse est non. »
On ne peut plus clair !
Comme ça ne sera pas non plus un membre de la « Jupitérie » qui s’installera, non pas lundi, mais probablement après l’ouverture des jeux, à Matignon, ça ne peut plus être qu’un « gouvernement technique » ou un membre issu du « Air-haine » contraint de gouverner avec une majorité relative à géométrie variable.
Autrement dit, de l’immobilisme à la « bat-la-mou » pendant au moins un an ou du « Chi » première cohabitation : En notant qu’il leur avait fallu chacun au moins deux ans de gouvernement pour se faire jeter aux élections suivantes….
Alors que le vœux secret de la stratégie de « Jupiter » c’est de refaire du « Tonton Yoyo »…
À savoir, discréditer totalement le « Air-haine » avec sa majorité étriquée en vue des élections de 2027… dans trois ans !
 
D’autant qu’il y a un calendrier institutionnel à respecter. On vote le 7, on sait le résultat le 8, mais c’est le jeudi 18 juillet 2024, pas avant, à 15 heures, que se tiendra une séance publique d’ouverture de la législature avec installation du Bureau d’âge, l’élection du nouveau Président de l’Assemblée nationale au scrutin secret à la tribune.
Et ça peut durer quelques jours…
Si tout se passe bien, avant 18 heures, ce sera la remise au Secrétariat général de la Présidence (direction de la Séance) des déclarations politiques des groupes, signées de leurs membres, accompagnées de la liste de ces membres et des députés apparentés et du nom du président du groupe. Cette déclaration peut mentionner l’appartenance du groupe à l’opposition.
Le lendemain vendredi 19 juillet 2024 est prévue la publication au Journal officiel (lois et décrets) des déclarations politiques et de la composition des groupes. À 10 heures, réunion des présidents des groupes pour procéder à la répartition des postes du Bureau et à l’établissement éventuel, dans l’ordre de présentation, de la liste de leurs candidats aux fonctions de vice-président, questeur et secrétaire et des sièges des huit commissions permanentes.
Avant 14h30, il y aura le dépôt au Secrétariat général de la Présidence (direction de la Séance) des candidatures au Bureau et l’affichage de ces candidatures. Puis à 14h30 se tiendra une réunion des députés n’appartenant à aucun groupe pour établir la liste de leurs candidatures aux huit commissions permanentes.
À 15 heures en séance publique, si le président est élu, on procédera à la nomination, éventuellement par scrutin, des six vice-présidents, des trois questeurs, des douze secrétaires et on installera le Bureau de l’AN.
Avant 18 heures, seront déposées au Secrétariat général de la Présidence (direction de la Séance) des candidatures aux huit commissions permanentes avec affichage de ces candidatures.
Le surlendemain, samedi 20 juillet 2024, il faudra publier au Journal officiel (lois et décrets) la composition des huit commissions permanentes, à 9h30 est prévue une réunion du Président et des présidents des groupes en vue de procéder à la division de la salle des séances en autant de secteurs qu’il y a de groupes et de déterminer la place des députés non-inscrits.
À 10h30, se tiendra une réunion des huit commissions permanentes pour l’élection de leur bureau. À 12h30, se tiendra ensuite la Conférence des Présidents. À 15 heures on procédera à une réunion du Bureau en vue de la constitution de ses délégations.
Ce n’est qu’ensuite que l’AN peut commencer à travailler…
Seulement si « Jupiter » convoque une législature… et il peut ne pas le faire, préférant ouvrir les jeux la semaine suivante avec « Gaby-le-magnifique »…
Notamment si aucun groupe ne trouve un accord sur un nom, un nom et une équipe devant diriger le gouvernement…
En bref, j’imagine qu’AOC (« Âme-Élie-Oudada-Castrera »), l’éphémère « sinistre de les-ducs-à-Sion » du premier gouvernement de « Gaby-le-magnifique », redevenue actuelle secrétaire d’État aux JO sera dans la tribune officielle de la cérémonie d’ouverture, ravie ou contrariée de voir son travail achevé.
 
Ainsi, comprenant le fonctionnement des institutions et la force de la présidence de la République, face aux décisions de l’Assemblée, les marchés ont considéré qu’une majorité relative, faible, du « Air-haine » ne pouvait pas porter préjudice à l’économie du pays. En tout cas pas dans l’immédiat.
Quasiment aucune loi d’importance, de suppression du droit du sol, de préférence nationale ou de contrôle des flux migratoires ne pourrait être votée avant la rentrée parlementaire.
Que pourrait décider un gouvernement de « Bordel-là » s’il n’a pas la majorité absolue à l’Assemblée, s’il n’a quasiment aucun représentant élu de son camp au Sénat et s’il n’a pas le pouvoir exécutif avec lui ?
Que pourrait-il changer si son programme est inapplicable et majoritairement anticonstitutionnel ou de toute façon retardé par un Sénat rétif ?
 
C'est précisément ce que se sont dit les marchés financiers au lendemain du 30 juin. La victoire pleine et entière du « Air-haine » est donc encore loin d’être acquise, la majorité absolue est loin d’être obtenue.
D’ailleurs, la gôche a décidé de se retirer en cas de triangulaire, lorsque son candidat est arrivé troisième, et d’imposer le barrage républicain.
Côté « Ensemble – René-essence », bien que cela soit du cas par cas, de plus en plus de candidats se retirent afin de faire opposition au « Air-haine ».
Les 289 sièges nécessaires pour obtenir la majorité absolue ne seront probablement jamais atteints.
 
Mais nous ne pourrons le confirmer que tard dimanche soir…
Et seulement si vous votez conformément à ce qu’en disent les logiciels prédictifs.
Encore un peu, si vous n’infirmez pas leur choix, on n’aura décidément plus besoin de vos bulletins pour écrire l’histoire de votre futur à votre place !
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)

mardi 2 juillet 2024

Moi, je me marre…

Vous avez voté dimanche ?
 
C’est très bien ! C’était indispensable.
Et c’est mieux que bien, puisque votre mobilisation aura été bien supérieure à ce qu’elle avait été le 9 juin dernier. Comme quoi, si vous vous étiez déplacé ce jour-là avec le même enthousiasme, on n’aurait peut-être pas eu droit au même psychodrame…
Car l’inconvénient, c’est que ça aura complètement perturbé mon calendrier personnel de début d’estives, que du coup, je suis actuellement « au labeur » pour « sapiter » des analystes qui bossent à chaud avec leurs œillères autour de yeux.
Je reviendrai vers vous plus tard pour tenter de vous en livrer une synthèse, même si globalement, je peux déjà vous indiquer que finalement, il n’y a rien de surprenant à espérer : Il faudra attendre lundi prochain pour commencer à écrire l’avenir…
 
Mais sans en arriver jusque-là, on peut déjà dire que le grand perdant du « putsch » du « Maître des horloges », à vouloir avancer brutalement les échéances électorales, c’est le pays.
Son économie, sans même évoquer ses grands axes de politique internationale qui en sont à la fois les conséquences et les nécessités, sont dans tous les cas la grande perdante. Et ça, ce n’était pas une fatalité…
Notez que derrière, naturellement, ce sera tout le « petit-peuple » des électeurs qui va s’en prendre plein la tronche pour pas un rond !
Quoiqu’avec « Gaby-le-magnifique », ça aurait été probablement la même chose, mais peut-être pas aussi violemment, pas autant profondément : En effet, jusque-là, la « Jupitérie » avait un avenir (supposé) et elle aurait tout fait pour retarder et adoucir les conséquences des catastrophes qui s’annonçaient.
Là, que ce soit avec le « Air-haine » ou le « Front-pop », aucun n’a à prendre des gants : Ils en rejetteront la faute à leurs prédécesseurs, s’exonérant par avance ainsi d’avoir à rendre des comptes de leurs propres incompétences économiques.
Le sauvetage des dogmes vaut bien quelques beaux mensonges !
 
Et ils auront beau défendre becs et ongles le sérieux de leurs programmes, de toute façon, ceux-ci pénaliseront tous les indicateurs de l’économie, jusque dans le quotidien des citoyens.
D’ailleurs, ce qui reste assez fascinant, c’est que ces programmes, que ce soit celui du « Air-haine » (quand on en a pu en avoir quelques miettes, parce que rien n’est encore véritablement arrêté, même pas pour le régime des retraites) et plus sûrement celui du « Front-pop » (qui ne s’appliquera qu’à la Saint-Glinglin parce qu’ils sont capables de croire à leurs utopies), sont soutenus par des économistes parmi les plus réputés.
Avec ou sans prix Nobel, d’ailleurs, mais des gens intelligents pour la plupart.
Qui en principe savent compter et ont déjà quelques notions des rouages de l'économie moderne ou qui devraient au moins les connaître et en tout cas savoir que ça existe.
 
Et pourtant, ils pensent qu’on peut gérer un pays déjà en difficultés économiques en prenant l’argent des uns pour le donner aux autres, en faisant exploser les dépenses publiques alors même que nous n’avons aucune marge de manœuvre du fait de notre déficit public, mais également du fait de notre appartenance à l’Union européenne et à la zone euro, et en misant tout sur une économie par la demande, donc par la relance de la consommation alors que la relance par la consommation va encore faire exploser nos importations, chinoises notamment, et creuser notre déficit commercial.
 
C’est ça que j’aurai dû faire comme métier : Pratiquer au moins l’anglais fluently et trader de la marchandise, n’importe laquelle, en qualité d’importateur. Il suffit d’avoir une bonne caution bancaire (c’est-à-dire d’être capable de consigner des fonds chez un banquier), de prendre quelques bonnes assurances auprès d’une compagnie notoirement solvable pour couvrir le paiement de la TVA de mise sur le marché et quelques menus droits de douane, et l’affaire devient juteuse…
Et puis alors faire cyniquement campagne pour des abrutis qui ne jurent que par Keynes, là où ça fait des années qu’on sait qu’il est mort après avoir mené bien des économies au bord du gouffre (y compris jusqu’aux USA, mais en réalité partout dans le monde).
La vie en aura décidé autrement pour moa !
 
Parce que j’en suis réduis à en rigoler : Le tsunami qui devait nous tomber sur le râble en mai 2027 n’aura pas attendu et tout le monde a été pris de court.  Depuis la dissolution, le monde économique est inquiet à l’idée que le « Air-Haine » ou le « front-pop », (non mais admettez : Quelle prétention à faire ainsi référence sans faiblir aux anciens qui ont amené le pays au chaos, écrasé par les chenilles nazies, acceptant l’occupation que le régime de Vichy n’aura pas su éviter : Il faut tout de même le faire ! Même « Mythe-errant » qui avait connu la période n’avait pas osé ! mais « Mes-Luches » et ses affidés, si !) puisse accéder au pouvoir et appliquer son programme, ce qui ne sera pas de toute façon le cas, il ne faut pas non plus rêver.
Le président du Medef, se faisait le relai discret des opinions de la classe dirigeante des petits et grands patrons, mais également de la bourgeoisie des beaux quartiers, et aura notamment déclaré que ces programmes étaient « dangereux pour l’économie ».
Bé oui : Ils sont même catastrophiques !
 
Ces programmes auront dans tous les cas des effets négatifs sur l’économie. Ces partis (le « Air-haine » comme les composantes d’opportunité du « front-pop ») promettent de mettre en place une expansion budgétaire ayant pour but de relancer une croissance qu’ils estiment trop molle.
C’est vrai qu’elle est molle, mais il y a des raisons structurelles à ça.
Car il faut d’abord tenir compte du contexte de nos finances publiques, qui est très détérioré.
Ces politiques vont inévitablement être tuées dans l’œuf car les marchés financiers risquent de très mal réagir à ces annonces de hausse des dépenses.
Les conditions financières pourraient se tendre, les taux pourraient augmenter et la distribution de crédits pourrait diminuer.
Cela serait différent dans un pays avec plus de marge de manœuvre, comme la « Teutonnie », mais on est en « Gauloisie-olympique », ce qui n’a rien à voir et ce depuis bien des décennies.
 
Un petit calcul plus tard, pour le « Front-pop », le coût budgétaire net serait d’environ 33 milliards d’euros, soit près de 1,2 % du PIB.
Or, l’écart de rendement des obligations d’État « Gauloisiennes-olympiques » pourrait atteindre 120 points de base cette année (il était déjà de 80 points de base jeudi dernier, ce n’est donc pas utopique) et la croissance du PIB serait dans ces conditions amputée de 0,3 point de pourcentage par an, là où les « soi-disant » effet de levier keynésiens sont théoriquement (dans les livres du siècle dernier…) de plus de 3,5 % du PIB.
Mais la science économique a évolué depuis Keynes, même si certains ne savent pas remettre à jour leurs connaissances sur le sujet : On sait, par l’observation et les mesure, depuis au moins « Dévide-gens », que cet effet de levier est négatif.
 
Le déficit public dépasserait alors allègrement les 6 % du PIB en 2025.
Ce n’est pas une catastrophe à court terme, mais nous dépenserions de l’argent pour avoir à la fin moins de croissance, plus de déficit et plus de dette : Un gâchis impardonnable !
Un gouvernement d’extrême droâte, qu’il soit conduit ou non par des « amateurs » comme « Bordel-là », réduirait quant à lui, la croissance de 0,3 point de pourcentage également, mais n’augmenterait le déficit que de 5,7 % du PIB d’ici à 2026 et les spreads des OAT se tendraient de 80 à 100 points de base : On y était déjà la semaine dernière (comme quoi, les marchés savent anticiper les résultats des urnes sans même avoir à dépouiller les bulletins…).
Pour rappel, les « spreads » sont les écarts, exprimés en points de base, entre deux taux ou deux rendements. Et les OAT sont les Obligations Assimilables du Trésor, soit les obligations émises par l’État, en principe sans défaut de remboursement.
(En fait si, mais le Trésor a pris l’habitude d’emprunter de l’argent pour rembourser ses dettes : C’est la technique du revolving… Quand moâ j’ai fait ça une fois avec mes banquiers, ils n’ont pas apprécié du tout… allant jusqu’à me menacer de poursuites pénales pour cavalerie illégale ! Dur-dur pour l’ex-plus jeune[1] DAF d’une société cotée…)
 
Pour construire ces prévisions les plus consensuels, je me suis servi d’études faites par d’autres qui, autour d’un consensus de « salle de marché », auront projeté les conséquences de l’intégralité des programmes qui ne pourront, de toute façon, pas être mis en place.
Globalement, ils se sont basés sur ce qui pourrait être mis en place de façon réaliste, et étalé sur deux ans, car il y a un seuil de dépenses au-delà duquel la réaction des marchés serait vraiment très, très négative.
 
Quant au « nouveaux engagements » de « Gaby-le-magnifique » (parce qu’avant, comme dit la pub, « c’était avant » : Il ne pouvait pas y avoir pensé !), l’expansion budgétaire promise reste tout de même plus modérée (estimée à 12 milliards d’euros, contre 20 milliards pour le « Air-haine » et 33 milliards pour le « Front-pop »).
Sur le plan de la croissance, évidemment que l’impact serait probablement plus neutre, mais le déficit serait plus élevé que prévu : Il devrait demeurer près des – 5 % en 2025, alors qu’avant la dissolution les prévisions (consensuelles) étaient de – 4,3 %.
Mais, dans tous les cas, il est très improbable qu’un gouvernement, quel qu’il soit, décide et se donne les moyens d’un ajustement budgétaire qui permettrait d’atteindre l’objectif des 3 % en 2027.
D’où l’éventuelle menace dune « mise sous tutelle » du pays…
À la grecque (dont on rappelle qu’ils sont à peine sortis des conséquences des délires référendaires de « Tsitsi-passe » qui n’auront même pas duré une saison…), sauf que la « Gauloisie-olympique » n’est pas la « Grèce-Hellénique » : C’est nettement plus gros !
 
C’est d’ailleurs assez curieux ces « conjonctions » qui apparaissent au fil du temps : La Grèce aura eu ses jeux olympiques il y a 20 ans… ça les aura mis à genoux dans la joie et la bonne humeur…
Lourdement endettée (comme nous demain, plus qu’aujourd’hui), l’Hellénie-libre s’est pris quatre ans plus tard et en plein tronche la crise de la dette de 2008.
Et c’est le peuple qui aura payé les errements de ses dirigeants « populistes » en acceptant notamment des réductions de salaires (suppression des 13ème et 14ème mois dans la fonction publique compensée par une prime annuelle de 1.000 euros pour les fonctionnaires gagnant moins de 3.000 euros et gel des salaires des fonctionnaires pendant trois ans, une flexibilité du marché du travail renforcée, des durées de cotisations retraites portées de 37 annuités à 40 annuités en 2015, l’ouverture des professions fermées, une taxe sur les résidences illégales, une nouvelle hausse de la TVA portée à 23 %, des privatisations jusque sur les quais du port du Pirée, etc. etc.)
Et parmi les mesures efficaces, l’interdiction de tirer des DAB plus de 300 euros par semaine et obligation de payer ses taxes d’habitation avec ses factures d’électricité : Pas de paiement de l’impôt local, pas de courant électrique…
On est globalement dans le même schéma, mais avec quelques précipitations…
 
On a les JO, on a un endettement qui dépasse les 110 %, un endettement public, qui ne tient pas compte de l’endettement des particuliers ni celui des entreprises… on a des déficits publics qui dérapent, un taux d’imposition parmi les plus élevés du monde et on va avoir des « nationaux-populistes » qui se croient déjà les rois du pétrole à se partager les ministères, à décider de tout et de rien dans la plus grande improvisation (d’après ce qu’on entend de leurs dires)…
Inutile de vous dire que ça va être sportif dans les mois qui viennent.
Sans même compter sur les risques d’attentat inhérents aux périodes de troubles, ni sur les mouvements sociaux qui vont en perdre leur appétit pour leurs estives et préparent déjà de « chaudes journées ».
 
Tout cela ne conduit qu’à une seule chose : D’abord une quatrième cohabitation, puis un article 16 pour terminer par une dissolution après un an de bordel dans les entreprises, les rues et les boulevards, comme d’une bonne vaccination (comme contre la chienlit, façon De Gaulle en juin 1968).
Un an pour reconstruire le « troisième bloc » : Ça va être long et compliqué.
 
Mais ne vendons pas la peau de l’ours avant la sortie des urnes de dimanche prochain : Mes modélisations restent… « indécises », disons plutôt « variables », « instables », en fonction des hypothèses de départ que sont les résultats de ce second tour.
Globalement, ça pourrait être pire, genre un schéma comme celui de la « Ritalie » (ou « la normalisation ») d’un mouvement profondément raciste, antisémite, islamophobe et particulièrement sectaire qui fait honte non seulement à l’Histoire de mon pays (mais ça… ce ne sera pas la première fois : Il s’en relèvera), mais surtout honte à la religion dominante de cette majorité nouvelle d’électeurs qui auront oublié le message humaniste et christique dont ils se réclament de « loin en loin »…
C’est vous dire si je me marre !
 
D’une part parce qu’aucune des annonces annoncées ne pourra être mise en place avec l’efficacité espérée, et d’autre part parce que déjà, j’imagine des scénarii étonnants que je ne pensais pas être possibles, que je vais essayer de vous mettre en ligne et dont la trame n’est d’ailleurs pas de moi, mais que j’avais lu du temps de « Giskar-A-la-Barre » : Le défilé des troupes d’élite russes, avec du matériel, sur les champs Élysées à l’occasion du 14 juillet 2024 (ou 2025… parce que j’ai du pain sur la planche avec d’autres projets en cours « qui n’attendent pas » et une espérance de vie limitée…).
De quoi en rire encore pendant quelques moments mémorables…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Je dis « ex », parce que la concurrence se renouvelle tous les ans.
Et dans cette affaire-là, complètement idiote d’ailleurs – je ne suivais pas mes propres comptes avec la même rigueur que je le faisais pour mon boss – j’ai réglé ça très vite en anticipant le versement de mes primes acquises (sous ma propre signature, c’est plus facile) et j’ai surtout retiré tous les comptes que je gérais de chez ce konnard de banquier : Au siège, ils n’ont jamais compris pourquoi… D’abord, ils ne m’ont plus vu depuis au moins 40 ans, et ils ont oublié, mais pas moâ !
Et ça me fait marrer à l’occasion, parce que le « + 1 » de « ma Nichée », il s’est retrouvé en difficulté avec cette même banque, qu’il en est encore fâché tout rouge ! Comme quoi, ce n’est pas qu’une question de directeur d’agence, mais bien une culture d’entreprise…

lundi 1 juillet 2024

Parlons d’autre chose (3)…

Notre modèle social conduit le pays à l’impasse !
 
Nous poursuivons notre tour d’horizon politico-économique historique pour une mise ne perspective de nos prochaines élections législative.
(Précédent post sur ce sujet <- cliquez ici)
L’ouverture générale du monde et la crise de 1973 mettent fin à ce paradigme en vase clos ou mi-clos.
Ajoutons que la deuxième mondialisation qui débute à cette époque permettra un fantastique essor des échanges et de la richesse des nations sur la planète, selon la logique de l’avantage comparatif d’Adam Smith et de Ricardo, qui est un démenti cinglant à toutes les théories de « la dépendance » et autre « échange inégal ».
Ajoutons que si le libre-échange impacte les populations des secteurs et des territoires vulnérables (d’où le néoprotectionnisme actuel, notamment outre-Atlantique), le recours au protectionnisme est source d’appauvrissement interne et de tensions externes, c’est-à-dire de rétorsions frappant les producteurs nationaux…
 
La « Gauloisie-olympique » entre alors dans cet échange généralisé, mais sans adapter structurellement son appareil productif en termes de compétitivité avec la fiscalité qui l’accompagne.
Dans un continent européen qui affiche un excédent commercial structurel – et c’est sa force –, un seul pays souffre d’un déficit en termes d’échanges de biens, le nôtre.
En bref, nous sommes déficitaires au sein d’une zone excédentaire… Cherchez l’erreur !
Il se trouve que beaucoup trop d’économistes considèrent le marché national comme fonctionnant de manière autonome, alors qu’il évolue en osmose et en compétition avec le reste de l’Europe et le reste du monde, à des degrés divers.
L’appel récurrent à un protectionnisme façon ligne Maginot traduit en vérité la frilosité d’une partie de nos z’élites (trisomiques, pour le coup, sinon autiste refoulée) et de nos compatriotes face aux vertus de l’échange, à la créativité et au dynamisme de nos entreprises.
Que l’on se rappelle ainsi l’épisode assez ridicule des magnétoscopes japonais bloqués à Poitiers en 1982… qui aura mécontenté tout le monde.
 
Au-delà du seul miroir « teuton », des « pays phénix » du Nord de l’Europe et de l’arc rhéno-alpin, Pays-Bas, Danemark, Finlande, Suède, Suisse, Autriche, mais aussi le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, tous ceux qui ont su s’adapter à la compétition mondiale en se spécialisant, l’ont fait en augmentant la formation de leur main-d’œuvre et en adaptant leur modèle social. Pas nous, restés au bon vieux « labourage & pâturage »…
Parce qu’ils sont de taille petite ou moyenne – c’était aussi le cas des principautés du Saint Empire romain germanique avant l’unification allemande –, ils savent depuis toujours qu’il est impératif de vendre hors de ses propres frontières : Pas nous assis sur le marché étroit de notre pré-carré.
 
Car chez nous, pendant ce temps-là, ça fait quasiment 40 ans qu’on parle de la réforme des retraites[1], la Sécurité sociale fonctionne mal, les coûts augmentent et la qualité diminue, les gens se plaignent et c’est toute la question de l’État-providence « hexagonal », né en 1944-1945 dans l’élan généreux du CNR et ce via un consensus entre Gaullistes et Communistes pour aller vite qui se pose, se repose sur ses lauriers, sans se ressourcer ni savoir évoluer !
 
Cet État-providence inspiré du modèle assuranciel bismarckien et du Welfare State du rapport Beveridge de 1942 (et oui, sous les bombes, les gars bossaient déjà sur l’avenir, Jeanneney dans leur sillage !!!), financé principalement par les entreprises et qui s’est élargi au fil des ans, en prestations et en catégories d’assurés.
Or, l’État-providence aura subi un gonflement radical dans les années 1980-1990, en prenant en charge tous les laissés pour compter de l’échec économique et social évoqué ci-avant qui n’est jamais que la conséquence de l’échec du programme commun de 1981.
(C’est de là que vient d’ailleurs la formule « Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent ! »)
La logique d’assistance aura pris le pas sur la logique assurancielle initiale.
Et la demande de financement croissante a glissé des assurés vers les contribuables, le tout sous la férule grandissante d’un État-providence de plus en plus vorace.
« État-providence », un terme et une notion apparus dès 1848 sous la plume de Lamartine et d’Émile de Girardin au cours de la Seconde République.
Plus d’un siècle avant…
 
Confrontés à des problèmes analogues à notre pays durant ces années 1980-1990, les pays « phénix » évoqués ci-avant ont procédé aux adaptations nécessaires de leur État-providence, avec leurs modalités et temporalités propres.
Ils ont écroulé le montant de leurs prélèvements obligatoires sur les entreprises, aujourd’hui bien plus faibles que chez nous.
Ils ont fortement baissé le coût de fonctionnement de leur État central et de leurs collectivités territoriales, là où le nôtre aura enflé, multipliant les niveaux de décisions.
Ils ont supprimé la quasi-totalité de leurs niches fiscales, là où nous nous les avons démultipliés, et augmenté leurs taux moyens de TVA là où on a fini par parler de « TVA sociale » (une hérésie sémantique) pour ne rien en faire.
Et le tout en renforçant légèrement l’impôt sur le revenu, à la fois plus générale que chez nous et plus progressif pour les gros revenus, donc notamment les chefs d’entreprise, ce qui explique le large consensus sur la fiscalité dans ces pays… et leurs performances moyennes supérieures aux nôtres.
 
Et pour la petite histoire, il vous faut savoir que toutes ces mesures en faveur de l’offre, pour pouvoir faire consensus, ont été prises en contre-exemple des « Gauloisiens-olympiques » de 1981-1983 et nos dérapages de plan de relance favorisant la demande : Nos voisins ne manquent pas d’humour, finalement !
Pour le pire comme pour le meilleur, notre pays, contrairement à son égocentrisme invétéré, n’évolue pas tout seul au monde !
 
Parce que fatalement, dans une économie ouverte, si l’on charge trop ses propres producteurs, si l’on ne cultive pas la compétitivité des entreprises nationales, on déploie un tapis rouge devant les compétiteurs voisins ou éloignés.
Et ce fut notamment le cas des deux plans de relance du premier gouvernement « Chi » en 1974-76 et des gouvernements « Mort-roy » de 1981-1983, tout comme des 35 heures du gouvernement « Tonton Yoyo » à la fin des années 1990 qui ont renchéri mécaniquement le coût unitaire du travail.
Mon patron d’alors m’avait assuré que le passage aux 35 heures allaient créer des millions d’emploi, comme l’expliquait alors sur tous les tons « Titine-Eau-Brie ».
Et il rajoutait « Mais pas chez nous ! »
Pour ma part, je n’ai jamais compris comment un parti-ouvrier (de près ou de loin), pouvait décider de limiter unilatéralement la possibilité pour un prolétaire de s’enrichir de son travail !
J’ai cyniquement compris par la suite qu’ils savaient déjà qu’on ne s’enrichissait jamais que du travail d’autrui…
Et que l’objectif était de limiter la richesse des « patrons », quitte à « fabriquer des pôvs’ » (tellement ils les aiment !).
 
On favorise alors en « Gauloisie-olympique » la consommation au détriment de la production depuis le célèbre débat ayant opposé à l’automne 1944 Pierre Mendès France, « sinistre de l’Économie » et partisan de la rigueur au moins intransigeant René Pleven, « sinistre des Finances ».
Il avait été tranché à l’avantage de celui-ci par le général de Gaulle en faveur d’une politique de stimulation de l’économie à partir de l’accroissement d’une demande jugée (toujours structurellement) sous-développée.
L’idée que le peuple est toujours trop pôv’ a dominé les z’élites politiques tricolores marquées par le courant socialisant à partir de la crise économique des années 1930. À l’État de redistribuer aux plus défavorisés !
Les experts pensent que ce sera bénéfique, car les classes populaires et moyennes achèteront patriote, forcément. Sauf que…
Sauf que tout change quand l’économie du pays s’insère dans le marché européen et mondial, ce dont ne prennent pas assez conscience nos z’élites trisomiques enfermées dans leur autisme.
Les classes ouvrières et populaires en subiront les conséquences quand s’enclenchera la spirale infernale de la désindustrialisation et des bas salaires.
Ce sont elles qui payent les pots cassés de politiques économiques erronées des « sachants ».
 
Un virage aura lieu à partir de 2014 et la création du CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi). Ce dernier signifie l’entrée bienvenue dans une économie de l’offre favorisant l’amélioration des conditions de production.
Le CICE est issu du rapport de Louis Gallois en 2013 (précédé par celui de l’Institut de l’entreprise sur le même thème) quant à l’indispensable « choc de compétitivité » à opérer en faveur des producteurs nationaux.
D’où au cours des années suivantes le recul du chômage de masse, en particulier chez les jeunes arrivant sur le marché de l’emploi, cette plaie qui rongeait l’économie et la société depuis des décennies.
Il est triste de constater le temps qu’il a fallu à la notion-clé de « compétitivité » pour passer dans les faits.
On aurait pu pousser beaucoup plus loin le montant du CICE et les crédits d’impôt qui l’ont prolongé encore plus loin.
Et il est désolant qu’aucun débat public n’ai suivi les conséquences structurelles bénéfiques du CICE, sur le mode : « Peut-on faire mieux ? », « Faut-il aller au-delà ? À quelle échelle ? ».
Car le pays souffre toujours d’un chômage excessif par rapport à ses voisins et la balance de notre commerce extérieur est toujours dans l’état calamiteux que l’on sait.
 
Il faut également noter que la majorité de la population a profité de la globalisation et a vu son pouvoir d’achat augmenter grâce à des produits compétitifs fabriqués partout sur le globe sauf chez nous par nos propres prolos, et arrivant très vite sur le marché, sauf… nos classes populaires frappées par la désindustrialisation que va sans cesse compenser l’État-providence à coup de mesures d’assistance.
Si la production produit et la consommation détruit, il faut toujours produire avant de consommer. Ce qui signifie disposer d’un secteur productif fort.
Tout décideur politique devrait sans cesse se poser la question essentielle : Est-ce que les entreprises de mon pays sont en situation de compétitivité par rapport aux entreprises du reste du monde ?
Adoptons-nous les mesures adéquates pour que la marge opérationnelle de nos entreprises soient suffisantes ?
 
Une politique de l’offre devrait signifier la réduction des prélèvements obligatoires, c’est-à-dire du poids de l’État sur l’économie et les entreprises nationales.
Est-ce que le tissu industriel et économique, de la plus petite PME au plus grand groupe se trouve en situation de compétitivité ?
Dispose-t-il des marges nécessaires pour compéter avec ses voisins proches et lointains ? Est-il capable d’emprunter, investir, se développer, améliorer sa formation de manière suffisante ?
Un allègement de la fiscalité des entreprises suppose à terme une baisse des dépenses publiques, mais aussi un transfert vers la fiscalité sur la consommation, pour l’heure relativement faible, la production étant au contraire surtaxée au profit des produits importés : Je vous le dis tous les jours ! Quand vous inventez une taxe, même sur le pet des vaches, tôt ou tard, vous la retrouvez dans votre assiette !
 
C’est donc une question de circuit. Si on vous le prend à la source, ça impacte les coûts de production. Et vous le retrouvez dans votre assiette. Si on vous le prend directement dans l’assiette, ça ne change rien, sauf que tous les producteurs de ce qu’il y a dans votre assiette sont remis à égalité de prélèvements obligatoires avec leurs concurrents internationaux !
C’est sur ce schéma que je vous avais imaginé la « Cotisation sociale sur les Produits Manufacturés » (CSPM) puisque la difficulté reste de répartir le coût de notre modèle social sur le plus grand nombre et qu’à l’exportation, il est difficile de le faire financer par nos acheteurs étrangers…
Sauf quand il s’agit d’achat irrationnel, tel le luxe ou les technologies militaires…
 
Par ailleurs, Il faut bien comprendre que l’allègement des charges n’est pas synonyme de « cadeau » aux entreprises comme on le dit trop souvent : En ce sens, face aux plus de 100 milliards d’euros d’aides (termes recouvrant des réalités très diverses), il conviendrait de les supprimer graduellement en baissant d’autant les charges pesant sur les entreprises.
Ce n’est pas aux fonctionnaires de l’État d’attribuer celles-ci selon des critères divers, c’est aux entreprises de faire le meilleur usage compétitif micro-économique de cette marge retrouvée.
La politique de l’offre est donc la seule qui crée des emplois viables et pérennes.
En se rappelant que les bénéfices d’aujourd’hui sont les emplois de demain.
Et que toutes les mesures de réindustrialisation actuelles et futures n’aboutiront que si elles répondent au critère d’une fiscalité compétitive…
 
Et on en est loin : Il y a en « Gauloisie-olympique », mais autiste et trisomique, une injonction sans fin du « toujours plus » de moyens plutôt que du « toujours mieux ». Ne parlons même plus du « un peu moins, mais mieux » !
En échange d’un consentement à l’impôt et à l’omniprésence de la puissance publique, les citoyens adressent à celle-ci des demandes de créances infinies fatalement mal satisfaites.
L’individualisme de la société actuelle se conjugue avec un dialogue, sinon un face-à-face exclusif avec l’autorité publique, incarnée par un seul homme, le président de la République…
Une voie pour y remédier suggère qu’il faudrait peut-être se méfier de la capacité du « pouvoir à dépenser notre argent pour nous, à notre place[2] », alors qu’il faudrait au contraire cultiver « la démocratie civile », distincte du libéralisme anglo-saxon : « Il ne s’agit pas de réduire l’État à quasiment rien, mais à sa juste mesure… ».
 
L’épidémie de « Conard-virus » aura ainsi révélé que la proportion des emplois administratifs dans nos hôpitaux était nettement plus élevée que dans leurs équivalents « Teutons », au détriment d’emplois opérationnels, médecins, infirmières… Sureffectif indispensable au « reporting » et au contrôle d’administrations tentaculaires inopérantes.
Or, un hôpital n’est ni une administration, ni une entreprise : Aux côtés du soin et du volet de la gestion, il doit se donner des axes de développement et de progression.
Je sais : J’en ai dirigé un en phase de redressement où, faute d’un projet d’ensemble tel que mon conseil d’administration avait parfaitement diagnostiqué l’origine de la faillite du projet sanitaire de mes prédécesseurs, m’emmerdait à improviser un « projet de santé » là où l’urgence c’était d’arrêter de se faire voler à tous les étages et de faire rentrer le pognon…
Dans la crise que connaît le monde hospitalier, il faudrait peut-être diversifier le recrutement de ses dirigeants, aujourd’hui dévolu aux élèves d’une école spécifique d’administrateurs à Rennes qui fatalement, reproduisent une logique administrative, pour placer les médecins à la direction des établissements en les formant à la direction de projet et à la gestion, par exemple…
Parce qu’un « gestionnaire » comme moâ, ça raisonne en part de marché, en taux d’activité, en rendement des investissements, pas en politique sanitaire… Je n’y connais rien.
 
Dans le domaine des entreprises, on ne peut pas dire que la gestion par l’État et ses administrateurs délégués donne également des résultats très probants dans la durée.
Que l’on se rappelle la dérive du champion nucléaire Areva entre 2000 et 2015 et la perte de 15 milliards d’euros qu’il a laissée avant son démantèlement. Il était pourtant le fruit d’une renationalisation déguisée, celle du talentueux constructeur des îlots nucléaires Framatome, qui relevait auparavant des groupes privés Schneider, puis Alcatel Alsthom.
De même, entreprise largement autonome durant les années 1950-70, EDF avait équipé électriquement tout le pays avant de réussir en moins d’une décennie le grand programme nucléaire que lui avaient confié en 1974 « Pompon-Pie-doux » et « Pierrot-Messe-mère ». La perte d’indépendance progressive d’EDF associée aux injonctions contradictoires de l’État en matière de tarifs de l’électricité et de nouveaux équipements nucléaires ont affaibli sa position au fil des ans.
On peut aussi s’interroger sur le service public façon SNCF. Il fonctionne en situation de quasi-monopole, sa politique de tout-TGV et de délaissement des lignes secondaires (et de banlieue), ses pertes récurrentes compensées par l’État, son modèle social conflictuel n’est pas le gage d’une grande réussite industrielle de nos « sachants » énârques (ponts & mines réunis)…
Alors que le transport aérien aura été dérèglementé à partir des années 1990 et il ne se débrouille pas trop mal, entre compagnies (et aéroports) concurrents et acteurs low-cost.…
Un peu de concurrence, quelques subventions remboursables plus tard, et plus de concurrence ensuite ont assouplit les relations entre les services publics et les usagers. 
 
Le titulaire actuel de l’Élysée a poursuivi la politique de l’offre initiée sous « Tagada-à-la-fraise-des-bois » dont il était l’un des artisans, mais sans s’atteler à la refonte nécessaire de notre État-providence, noyant nos problèmes structurels sous l’explosion de la dette…
Nous avons changé de monde à partir de 2015, en entrant dans une nouvelle globalisation qui n’est ni plane ni apaisée, mais rugueuse, agressive, conflictuelle…
Or, la transition « écolologique » et énergétique, la guerre en Ukraine et la confrontation des blocs, le renforcement de nos moyens de défense au sein d’une défense européenne, tous ces défis sont immenses et imposent de se préparer à une économie de conflits, de guerre…
Et par conséquent, de construire une économie plus forte, résiliente et plus souveraine que jamais !
 
Nos enfants sauront-ils le faire ?
Saurons-nous capables de leur ouvrir le chemin ?
C’est un peu l’enjeu de ces prochaines années et donc de l’importance des bulletins que nous allons déposer dans les urnes prochainement…
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
[1] Il faut se souvenir du « Livre blanc » de « Michou-Roro-Card » sur le sujet, du temps où il était « sinistre du plan » sous « Mythe-errant »… Mon prof’ de droit social à la fac évoquait déjà le sujet quelques années avant…
[2] Relisez l’entête de ce blog, inchangée depuis sa création primitive, il va y avoir deux décennies de ça…