Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 31 mars 2023

Les dernières de Jean-Marc

Ou quand il revient nous bassiner…
 
Le téléphone sonne.
La secrétaire répond puis se tourne vers son patron :
« ― Monsieur, je pense que cet appel est peut-être pour vous.
― Comment ça « peut-être » ? Cet appel est-il pour moi, oui ou non ?
― Je pense bien. Le type en ligne demande à parler au gros connard qui dirige notre entreprise ! »
 
Une « revenue »… rapidement :
Un jeune homme plutôt timide s’enhardit un beau matin et s’en va demander la main de sa fille à un père plutôt grincheux.
« Ah ! Ça jamais ! » répond le père. « Je ne veux pas voir ma fille gâcher sa vie auprès d’un imbécile ! »
Alors, le jeune homme rougissant, bafouille :
« Moi non plus, monsieur c’est justement pourquoi j’étais venu vous demander sa main. »
Restée inchangée…
 
Une autre :
Mariée depuis trois ans, Marie-Geneviève n’a pas d’enfants.
Inquiète, elle se rend chez son gynécologue.
« Déshabillez-vous et couchez-vous sur ce divan » dit le docteur.
« C’est que… docteur, pour mon premier, je préférerais tout de même qu’il soit de mon mari ! »
Il en a d’autres plus drôles…
 
Jean-Marc, en pleine activité laborieuse, entre dans un bar à 14 heures et remarque tout de suite une très belle grande blonde assise au comptoir.
En se commandant une bière, il s’approche de la fille et lui demande :
« Qu’est-ce qu’une belle fille comme toi fait dans un bar par un beau temps pareil ? »
Et la jeune femme de répondre :
« Quinze cent à deux mille euros par semaine. »
 
Jean-Marc entre dans restaurant, s’assied à une table libre et commande à la serveuse une entrecôte cuite à l’unilatéral seulement sur le dessus et un demi.
La serveuse s’empresse de passer commande à la cuisine et lui apporte sa chope.
La clochette sonne, elle file apporter son assiette à son client qui est manifestement pressé, le côté grillé en dessous.
Jean-Marc lui dit alors :
« ― Je vous demandé une entrecôte rôti » sur le dessus et vous me l’apportez rôtie en dessous.
― Je vais vous en apporter une autre. »
Jean-Marc réplique :
« Laissez tomber : Je vais la manger à l’envers ».
 
Jean-Marc et Jean-Paul, après une dure journée de manifestation se rincent la gorge chacun devant une bière et devise à la table d’un café.
« ― Quelle différence y a-t-il entre un crocodile et un alligator ?
― Tu me l’as déjà faite !
― Et alors ? C’est quoi ?
― Y’en a pas, c’est caïman la même chose… »
 
C’est l’histoire d’une religieuse anglaise qui débarque à Montréal et demande au premier passant venu :
« Do you speak english ? »
Et l’autre de répondre :
« Yes sœur ! »
 
Un petit garçon entre dans la salle de bain et surprend sa mère qui prend sa douche.
« Maman, mais qu’est-ce que tu as là entre les jambes. »
Elle lui répond un peu confuse :
« Ah, çà c’est mon éponge ! »
Il repart tout bonnement.
Une dizaine de minutes plus tard, il entre dans la maison et dit à sa mère :
« Maman, me passerais-tu ton éponge pour laver mon bicycle dehors ? »
Elle lui répond :
« Mon éponge, je ne l’ai plus, je l’ai perdue. »
Et le gamin s’en retourne jouer dehors.
Environ une heure plus tard il arrive en courant dans la maison et tout content dit à sa mère :
« ― Maman, maman j’ai trouvé ton éponge !
― Ah oui ! tu as trouvé mon éponge, et où est-elle ? »
Il lui répond tout fier :
« C’est la femme de ménage qui l’a dans le garage et elle lave la figure de papa avec »
 
C’est l’histoire de deux championnes suédoises (c’est important qu’elles soient suédoises) qui s’entraînent sur un terrain d’athlétisme.
Après une course de fond, celle des deux que la nature a le plus généreusement avantagée dit à l’autre :
« Pas de chance ! J’aurais dû battre mon record, mais sur la fin mes seins ont perdu le rythme. »
 
Le médecin demande à une patiente de se déshabiller. 
« ― Mais, docteur, votre remplaçant que j’ai consulté la semaine dernière m’a trouvé très en forme !
― Justement… Il me l’a dit ! »
Je vous avais prévenu qu’il en avait d’autres…
 
Une classique qui revient régulièrement :
Dans un collège catholique sous contrat, le prof de biologie fait passer un examen oral à ses élèves.
Il invite Marie-Nathalie au tableau.
« Mademoiselle, quel est l’organe du corps humain qui, dans certaines conditions, peut multiplier sa taille par six ? »
Rouge comme une tomate, Marie-Nathalie répond :
« ― Monsieur, je ne crois pas que ce soit la question la plus appropriée à poser à une jeune fille… Croyez-moi, je vais en parler à mes parents. 
― Bon… Qui a la réponse ?
― C’est la pupille de l’œil dans la lumière ! » dit Jean-Sébastien.
« Très bien ! Quant à vous, Marie-Nathalie, laissez-moi vous dire trois choses : Premièrement, vous n’avez pas appris votre leçon ; deuxièmement, vous avez l’esprit mal placé et, troisièmement, préparez-vous à la plus grande désillusion de votre vie. »
Dans l’originale, le prof’ explique qu’il sera ravi de rencontrer les parents de son élève pour leur dire ces trois vérités.
 
Encore une, mais qui vient de plus loin dans le passé :
C’est l’histoire d’une mère achète un perroquet pour ses deux jeunes filles.
À l’animalerie, on lui propose un spécimen extraordinaire à un très bas prix : 200,00 €.
« ― C’est que », lui dit le vendeur, « il a été élevé dans un bordel et qu’il est très malappris. Il a un vocabulaire épouvantable et les gens nous le retournent.
― Pas de problème. Je vais lui apprendre un langage poli.
― D’accord. Dans un sens, vous avez raison car il est vraiment très beau. »
Une fois à la maison, elle installa la cage dans le salon.
Coco, tel est son nom, dit alors…
« Nouvelle maison, nouveau Bordel. »
La femme se dit que ce n’est pas grave et qu’il va se corriger.
Les deux petites filles arrivent donc au salon et coco s’exclame :
« Deux nouvelles p’tites putes, deux nouvelles p’tites putes. »
La mère, confuse explique à ses filles que le perroquet vient d’un bordel et que son langage fleuri va se corriger au jour le jour.
Sur ce, son mari Jean-Robert, arrive à la maison.
Quand le perroquet l’aperçoit depuis le salon, il lance…
« Nouveau bordel, nouvelles p’tites putes, mais toujours ce bon vieux Jean-Robert… »
Dans l’originale, c’était Bernadette qui achète le perroquet au marché aux fleurs installé en face de la Mairie et l’installe dans ses appartements à la mairie de « Paris-sur-la-Seine ». Et quand le perroquet aperçoit « Le Chi » il s’exclame : « Tiens, Jacquot est de retour ! »
C’est vous dire si elle date d’un autre millénaire, cette histoire-là !
 
C’est l’histoire du corbeau, sur un arbre perché, qui est là à ne rien faire de toute la journée.
Un petit lapin repère le corbeau et lui demande :
« ― Moi aussi, j’aimerais m’asseoir comme toi, et ne rien faire de toute la journée…
― Bien sûr, pourquoi ne pourrais-tu pas ? »
Le lapin s’assoit alors par terre sous l’arbre et reste là à se reposer.
Quand tout à coup, un renard apparaît, se jette sur le lapin et le dévore.
Moralité de cette fable que n’a pas vu Jean-de-la-Fontaine :
« Si vous voulez rester assis à ne rien faire, mieux vaut être très haut placé. »
 
Histoires de mômes :
Quand Margaux a su nager, je lui dis :
« C’est formidable, nous allons enfin pouvoir aller à la piscine »,
Elle me répondit aussitôt :
« Maman, je sais nager, mais je ne sais pas conduire ! »
(Margaux 5 ans)
 
La grand’mère vient de mourir et tout le monde est triste.
Claire va voir son grand-père avec un grand sourire et lui dit :
« T’as tellement de chance toi ! T’es si vieux que tu vas mourir bientôt et tu seras le premier à la voir. »
(Claire 5 ans)
 
« Où j’étais quand j’étais pas né ? » demande Jean-Pierre à sa maman.
« ― Tu étais dans mon ventre.
― Et où j’étais avant d’être dans ton ventre ?
― Eh bien tu étais dans ma tête.
― Et tu pouvais réfléchir quand même ? »
(Jean-Pierre 4 ans)
 
« ― S’il te plait, maman, je voudrais une petite sœur.
― Mais, chérie, papa ne veut pas maintenant.
― On n’a qu’à lui faire la surprise… »
(Marie 6 ans)
 
Jean-Guillaume dit à son Papa :
« Papa, quand je vais être grand, je veux te ressembler, mais avec des muscles. »
(Jean-Guillaume 3 ans)
 
Un jour, un citron entre dans une banque afin d’y commettre un vol.
Tout en braquant son revolver, il s’adresse à la caissière comme suit :
« Pas un zeste, je suis pressé ! »
 
Jean-Marc et Jean-Paul, devant une autre bière :
« ― Quel est le comble pour un dentiste ?
― Tu radotes de plus en plus : Tu me l’as déjà faite !
― Alors ? C’est quoi ?
― C’est faire une prothèse pour une bouche de métro ! »
 
C’est l’histoire des deux chasseurs qui sont dans les bois quand l'un d'eux s’effondre tout à coup.
Il ne semble pas respirer, ses yeux sont révulsés.
L’autre chasseur sort son téléphone portable et appelle les urgences.
Haletant, il dit à l'opérateur :
« Mon ami est mort ! Qu’est-ce que je peux faire ? Qu’est-ce que je peux faire ? »
L’opérateur, d’une voix calme et apaisante, lui dit :
« Calmez-vous. Je peux vous aider. D’abord, assurons-nous qu’il est bien mort. »
Il y a un silence au bout de la ligne.
Puis un coup de feu est entendu.
Le chasseur reprend alors le téléphone et dit : « OK, et maintenant ? »
 
Une dernière « revenue » et « adaptée » :
C’est l’histoire d’un petit garçon arrive à l’école un bon lundi matin tout souriant.
Le professeur lui demande :
« Jean-Jacques tu es bien de bonne humeur ce matin, qu’est-ce qui t’arrive ? » Jean-Jacques lui répond :
« ― C’est que ma chatte vendredi soir elle a eu cinq petits chattons.
― Cinq ?
― Oui, et tous des petits macronistes ».
Le professeur étant lui-même un électeur de « Jupiter » lui dit :
« Écoute Jean-Jacques, la semaine prochaine M. l’inspecteur va passer et tu lui raconteras çà. »
Comme prévu la semaine suivante l’inspecteur arrive, il adresse quelques mots aux enfants et demande ensuite si quelqu’un avait des questions.
Le professeur lui dit :
« Je crois que Jean-Jacques a quelques choses à vous raconter. Jean-Jacques, tu veux raconter à M. l’inspecteur ce que tu nous as dit la semaine dernière. » Jean-Jacques se lève et commence :
« Eh bien M. l’inspecteur, il y a une dizaine de jours ma chatte a eu cinq petits chattons, tous des petits cégétistes. »
Le professeur très déçu lui dit :
« Mais ce n’est pas çà que tu nous as dit la semaine dernière, tu as dit que c’était tous des petits macronistes ! »
Et le petit garçon de répondre :
« Oui mais maintenant, ils ont ouvert les yeux et ils voient clairs. »
 
Bon week-end à toutes et à tous !
 
I3
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

jeudi 30 mars 2023

Encore une information ahurissante !

« Jupiter » espérerait une censure du conseil constitutionnel
 
J’avoue que ça très drôle : Le mek se bagarre depuis des années pour faire passer sa réforme et on nous annonce qu’il souhaiterait se faire invalider par le « ConsCons » à la première occasion !
On va avoir du mal à faire plus comique.
 
Son idée de réforme, la « mère d’entre toutes » celle qui suivraient, aura été, durant la campagne de 2017, de passer tout le monde « aux points ».
Des droits acquis tout au long d’une carrière, avec des « bonus » par-ci par-là quand la situation l’exige, et à l’âge de la retraite, on convertit les points en rente.
Plusieurs avantages : On peut ajuster la valeur d’acquisition du point (la cotisation) au fil du temps et des équilibres financiers du moment et on peut même ajuster la valeur du point au moment de la transformation du « capital de points » en rente.
Assez simple pour retrouver des équilibres financiers « durables ».
 
Et puis ça règle le problème de l’âge du départ : Plus tu pars tôt, moins tu cotises et moins tu as de points. D’autant que la valeur de la rente à servir peut également être ajustée en fonction de ton espérance de vie statistique. Les actuaires savent faire ça à la perfection (sans ça, il n’existerait pas d’assurance-vie… viable).
Et inversement, plus tu prolonges ta vie active, plus tu cotises, moins tu seras « pensionné-durable » et plus la valeur de la rente de ton capital de points pourra t’assurer un train de vie confortable…
Mais bon, on avait compris que les syndicats n’en voulaient pas.
 
Des dinosaures très attachés à leur fromage de la gestion « paritaire » des caisses de retraites obligatoires : Ça assure des rentes de situation à des « personnels protégés » « militants-assidus » qui s’occupent de gérer les flux.
Sauf que ça fait des décennies que le « paritarisme » ne parvient pas à  trancher entre augmentation des cotisations (qui vient plomber la compétitivité des activités laborieuses qu’il s’agit de revendre aux consommateurs), diminution des rentes versées aux pensionnés (qui resteraient alors partiellement à charge des collectivités publiques et qui persistent à survivre et à voter pour la « défense des avantages acquis » de haute lutte… syndicale) et le rallongement de la durée de cotisation (pour les ceux-ce qui restent en activité, parce que les chômeurs, les malades, les inaptes et le handicapés sont déjà à la charge de l’assurance-maladie ou de l’assurance-chômage).
 
Résultat des courses, il faut que l’impôt vienne régulièrement boucler les fins de mois desdites caisses, dont certaines sont gravement déficitaires faute de cotisants en nombre suffisant (les régimes spéciaux…) qui sont appelées à disparaître en raison de leur démographie.
Et là, le kon-tribuable, il a raison de dire stop !
Pourquoi payer pour des géomètres, des notaires, des huissiers, des rats-d’Opéra (et plein d’autres) qui ont emmerdé le peuple durant une génération et qui n’ont pas assez cotisé ?
Donc, pas d’entente possible : C’est la faillite du paritarisme !
 
Et à « Jupiter » de prendre ses responsabilités, puisque tous ses prédécesseurs, hors « Roro-Card » (qui a inventé la CSG pour replâtrer les trous béants), se sont courageusement défilés…
« Mes-Luches » se fout définitivement du monde et derrière lui l’ensemble des « syndicats ouvriers » qui sont incapables de se prendre en main.
 
Tu leur filerais les clés du bidule ― comme ils l’avaient depuis 1945 ― ils en reviendraient à faire payer l’État sans qu’il n’ait son mot à dire !
On n’est pas au Portugal où les retraites sont gérées par un ministère sans que quiconque ait son mot à dire…
Alors, quand « Jupiter » passe aux forceps une « réformette paramétrique », parce qu’il aura abandonné son idée de « régime universel » devant la bronca étouffée par le « Conard-virus », on m’annonce avant-hier qu’il en espérait remettre le couvert après une censure du « Cons-cons » !!!
J’ai failli ne pas pouvoir en dormir, tellement j’ai pu en rire !
 
Et puis hier-matin, dans les couloirs des « milieux bien informés », on parlait d’une pause.
« L’or-Rend-Burger » et plusieurs responsables syndicaux demandaient à « Jupiter » de suspendre sa réforme des retraites pour plusieurs mois, quitte à trouver un médiateur entre les centrales et l’Élysée.
Eh oh, les « irresponsables », vous aviez la main dans une large concertation depuis des années, de quoi que vous causez donc ?
Naturellement, c’est une proposition balayée d’un revers de main par « Olive-Verre-à-dent », le porte-la-parole du gouvernement.
Qu’on en concluait savamment que « force est de constater que le président de la République est toujours aussi déterminé à aller au bout du parcours démocratique »…
 
Une inflexibilité qui s’explique évidemment par un rapport bénéfices/risques quelque peu déséquilibré pour le principal intéressé. Car si le président de la République apaiserait les tensions, à n’en pas douter, en mettant son texte en pause, de tels atermoiements viendraient semer le trouble sur la suite de son quinquennat et sa capacité à réformer !
On se referait un « Chi » bis où plus rien ne bougerait. Avec au bout une société sclérosée par l’immobilisme ambiant !
« Dans ces cas-là, les gens ont souvent en tête qu’une pause veut dire un abandon », chacun se rappelant l’exemple de la hausse de la taxe carbone au moment des gilets jaunes en 2018…
Une disposition suspendue puis définitivement annulée par l’exécutif pour calmer la fronde.
Rebelote cinq ans plus tard ? « On peut se dire que lâcher ne serait pas forcément déshonorant dans un tel contexte », estime un politologue trisomique, où la foule des contestataires « reproche essentiellement au président son arrogance, son manque de dialogue, d’écoute, et une adoption du texte assimilée à un passage en force. »
Cela lui permettrait peut-être d’enrayer la chute de sa popularité dans les enquêtes d’opinions, tout en retrouvant sans doute un peu de crédit d’écoute entamé depuis le début de la séquence.
Mais comme il ne cherche même plus à se faire réélire…
 
À ces doutes sur la crédibilité du chef de l’État en cas de recul, pourraient également s’ajouter les états d’âmes d’une majorité qui ferraille depuis des semaines pour ce projet. « Il est possible que ce soit très désarçonnant pour son camp, ceux qui sont attachés à la réforme », les troupes du chef de l’État pourraient alors se demander : « Tout ça, pour ça ? Est-ce que ça valait le coup d’une telle montée en tension ? »
« S’il recule, il est ’’mort’’ politiquement. Il n’a déjà pas de majorité à l’Assemblée nationale. Reculer serait, pour lui, perdre son pouvoir ».
Lui en reste-t-il au juste ?
« S’il fait ça, il est cuit ».
Dans la majorité, le discours entretenu en public évoque un recul qui serait douloureux à vivre : « Si on retire la loi, comme ça en rase campagne, on ajoute de la crise à la crise », avançait le député « Gilou-le-Beauf’ » en estimant que son camp ressort déjà « affaibli » de cette épisode désopilant. Sans parler du fait que le président de la République donnerait, en cas de recul, l’impression de réagir aux scènes de violence après s’être tu face aux manifestations syndicales historiques.
Pour des meks qui s’estimaient « trop intelligents », elle n’est pas mal comme sortie !
 
D’où l’idée iconoclaste que le Conseil constitutionnel est peut-être le dernier salut du chef de l’État, s’il veut passer à d’autres questions essentielles comme la pénibilité, la progression des carrières ou encore les bas salaires, le sort des talibanes et des couches-culottes…
« On peut toujours faire pire, mais là ce n’est pas sûr ! », angoissent certains devant « tant de maladresses, d’inconséquences multiples avec cette réforme des retraites qui nous a plongés dans la crise ».
Crise sociale, crise démocratique et crise dans les crises.
Et cerise sur ce gâteau indigeste, le désordre dans les têtes comme dans les rues !
 
L’économie pourtant tourne. Les usines ne sont pas occupées, mais on craint de ne pas remplir son réservoir et de ne plus pouvoir vider sa poubelle.
Je m’en fous, je fais comme au moyen-âge : Je benne tout par la fenêtre ! Les passants n’ont qu’à s’abstenir de passer au moment de la manœuvre.
Et surtout on ne se sent pas représenté. Ni gouverné. Ni guidé vers un horizon qui ne fuirait pas. Ni administré avec justesse et justice.
Donc, ultime recours : Le droit de grâce.
On y est, dans cette impasse piégeuse, alors que le chef de l’État fait le gros dos, mais façon hérisson. Avec tant de piquants qu’il a ulcéré même les plus modérés.
« Jupiter » est face à un pari risqué : Incarner le parti de l’ordre face aux désordres, face à « la chienlit ».
Et jusqu’ici, force est de constater que c’est « Marinella-tchi-tchi » qui tire les marrons des feux de poubelles, de mairies, de commissariats et même de kiosques à journaux, ultime symbole hélas calciné d’un « vivre ensemble » républicain.
Au Palais de l’Élysée revient cette leçon après la mort de Malik Oussekine qui entraîna le retrait de la loi Devaquet en décembre 1986 : « Aucune réforme ne vaut la vie d’un homme ! ».
Or les d’jeu’s, aiguillonnés par les Insoumis ont commencé à bloquer les lycées et les facultés.
 
Des « crétins » pour la CFDT, car ceux-là nuisent à la cause qu’ils parasitent. Ceux-ce qui agressent les élus aussi, vandalisent les permanences, menacent de mort. Mais aussi alimentent la peur de ceux qui se replient sur leur famille, leurs amis.
Cette dissidence molle qui prend pour nom abstention et s’aggrave à chaque élection. Face à ces peurs l’impuissance du pouvoir est en effet angoissante. Car tournent dans les têtes du sommet tant d’impossibles comme un manège désespérant.
 
Et puis pas de porte de sortie : Une dissolution ? Ce serait « suicidaire » (On se souvient du « Chi » qui l’aura faite à froid en 1997).
Un référendum ? Il serait « perdu ».
Un remaniement ? Pour quoi, pour qui ? « Lili-Bête-Borgne » a le charisme d’un pétoncle, et l’empathie d’une hyène. Elle est sérieuse, mais sans lyrisme.
Des chiffres, mais peu de lettres.
Sa feuille de route ― élargir la majorité minoritaire ― c’est « mission impossible » pour elle qui vient de gôche et doit trouver des relais à droâte.
 
Dès lors, « le salut », sans perdre la face, ne parlons pas d’âme ce n’est plus de saison, existerait du côté de l’Autorité suprême : Le saint conseil constitutionnel, tout à coup paré de vertus par ceux-là qui aimeraient parfois même qu’il rejette l’entièreté de la réforme !
Après tout, les débats ont été « précipités » et ont manqué de « la clarté et de la sincérité » qu’exigent les saintes Écritures républicaines.
« Jupiter » pourrait trouver quelque soulagement à voir retoqués une série d’articles, sinon la loi en son entièreté.
On pourrait alors passer à ces questions essentielles par lui récemment soulevées : La pénibilité, la progression des carrières, les bas salaires…
Tout ce par quoi on aurait dû commencer en toute concertation assumée, en pense-je !
 
Réponse d’ici le 14 avril au soir, dans l’espoir que les manifestations s’apaisent entre-temps, m’explique-t-on.
Si le chef de l’État peut se permettre actuellement de « faire le dos rond » en attendant que les choses se calment, c'est qu'il est largement protégé par la Constitution qui lui attribue des pouvoirs souvent jugés supérieurs à ceux du président des États-Unis.
Notre régime dit « semi-présidentiel » prévoit en effet que seul le « Premier sinistre » est responsable devant le Parlement, contrairement au président.
Or, « dans la pratique, c'est le président le véritable chef de l’exécutif », relève une grognasse qui ne sait déjà plus qu’on a eu droit à trois « cohabitations »…
 
« Jupiter » ne quitte que rarement le 55, rue du Faubourg Saint-Honoré. Certains dans son entourage décrivent des « amis » qui n’osent lui dire en face quand il fait fausse route. De toute façon, l’accès est « blindée » depuis l’attentat manqué de juillet 2017 (cf. https://flibustier20260.blogspot.com/2018/09/ultime-recit-suite-chapitre-zero.html) que personne n’aura vu, sauf l’intéressé et quelques-uns tenus au secret d’État !…
 
Et des fissures apparaissent dans son propre camp : Le « Mac-MoDem », son premier allié, a apporté mardi son soutien à la médiation réclamée par les syndicats (probablement téléguidée par quelques « frangins-trois-points ») même si elle est rejetée par la « Jupitérie ».
Une impression d’isolement que les oppositions s’empressent d’amplifier, à l’instar du patron des « soces-dinosaures » qui s’en prend à « un président complètement sourd et aveugle qui ne comprend pas son pays ».
Normal : Il est à la tête d’une armée d’autistes-trisomiques ».
 
« Ce qui alimente la colère ou le rejet de nos concitoyens, c’est la certitude que le pouvoir est aux mains de dirigeants qui ne leur ressemblent plus, ne les comprennent plus », estimait-il.
Euh, les amis… si au lieu de déserter les urnes, les « Gauloisiens-démocrates » s’étaient déplacés au moment des dernières élections, peut-être que les choses auraient été différentes, non ?
Vous avez fait quoi pour mobiliser les 53,77 % de « non-votants » au juste ?
Il n’y a que moâ pour me révolter de ce déni-démocratique, depuis ma « petite-bulle » !
 
Tout cela conduit à un « blocage ».
D’autant qu’il est vrai que l’exécutif « n’a pas pris la mesure » du paysage politique issu des législatives, avec « trois pôles totalement irréconciliables » incapables de former un projet politique cohérent, sur la durée au moins d’une mandature, pour le pays, et du coup, l’exécutif continue de « gouverner comme s’il avait encore une majorité absolue ».
Résultat, la situation dégénère en « un face à face entre le pouvoir et la rue, parce que les corps intermédiaires n’ont pas vraiment pu jouer leur rôle » et qu’il n’existe « plus d’arène pour une confrontation canalisée ».
Ce qui fait le jeu des extrêmes, droâte et gôche réunies dans une détestation commune et réciproque…
 
Je vous avoue que quand je me suis réveillé pour pondre ce billet (hier donc), je n’étais finalement pas trop inquiet.
Le Conseil Constitutionnel censurera les « cavaliers législatifs » concédés par la « Jupitérie » pour arracher le vote de « Républicains-démocrates » (les kons que voilà…) dont il s’est finalement passé.
La rue va se calmer par la force des choses, la fin de mois est proche et si les échéances d’emprunt tombent régulièrement les payes vont être lourdement amputées.
La « réformette » entrera en vigueur autour de l’été tel qu’il faudra remettre le couvert dans deux à trois ans, mais avec une démographie qui aura évolué pour cause de « Conard-virus » (ou un autre…).
La coupe du monde de rugby va passer par là en septembre, pour calmer les esprits, les prochaines élections seront perdues (européennes 2024, mais après des sénatoriales en septembre prochain), gagnées par les abstentionnistes haut-la-main, et tout le monde aura les yeux rivés sur les JO dès après Noël !
Et la Seine continuera de couler sous les ponts « parigots », pas de souci !
 
Personnellement, je serai plus inquiet de l’avenir de la Russie, si par hasard les Ukrainiens réussissent leur contre-offensive de la Pâques orthodoxe, autour du 16 avril prochain…
À suivre, une fois de plus.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !

mercredi 29 mars 2023

Visite de « Xi-Ping-pong » à Moscou.

 C’est curieux… on n’en parle déjà plus !
 
Et pourtant, il pourrait s’agir d’une étape importante de notre futur géopolitique : La Russie de « Poux-tine » se tourne vers Pékin et « Xi » en fait même le déplacement.
Il est pourtant loin le temps où l’empire communiste soviétique toisait l’empire communiste maoïste !
Il se trouve que la semaine dernière, à Moscou, les dirigeants chinois et russe ont révélé leur engagement commun à « redéfinir l’ordre mondial », une entreprise qui n’a « pas été vue depuis 100 ans ».
 
Ce qui vient de se passer à Moscou pourrait n’être rien de moins qu’un nouveau Yalta, qui, soit dit en passant, se trouve en Crimée occupée.
Mais contrairement à la rencontre capitale entre le président des États-Unis Franklin Roosevelt, le dirigeant soviétique Joseph Staline et le Premier ministre britannique Winston Churchill en Crimée, territoire de l’URSS en 1945, c’est la première fois depuis sans doute cinq siècles qu’aucun dirigeant politique de l’Occident ne fixe l’ordre du jour mondial.
 
Ce sont les présidents chinois et russe qui dirigent désormais le spectacle multilatéral et même « multipolaire » !
Et mes « petits-kamarades-trolls » russes s’en donnent à cœur-joie : Les « exceptionnistes occidentaux » peuvent déployer leur routine de pleurnichards autant qu’ils le veulent, disent-il, rien ne changera les aspects spectaculaires et la substance sous-jacente de cet ordre mondial en développement, en particulier pour le Sud mondial.
 
Ils se trouve que les objectifs de « Xi » et de « Poux-tine » ont été expliqués en détail avant leur sommet, dans deux articles d’opinion rédigés par les présidents eux-mêmes. Tel un ballet russe hautement synchronisé, la vision de « Poux-tine » a été exposée dans le Quotidien du Peuple en Chine, en mettant l’accent sur un « partenariat tourné vers l’avenir », tandis que celle de « Xi » a été publiée dans la Gazette russe et sur le site web de RIA Novosti, en mettant l’accent sur « un nouveau chapitre de la coopération et du développement commun ».
 
Il paraît, à les lire, que dès le début du sommet, les discours auraient plongé la foule de l’OTAN dans une frénésie hystérique de colère et d’envie : La porte-la-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova (pas encore empoisonnée) aurait parfaitement saisi l’ambiance lorsqu’elle a fait remarquer que l’Occident avait « l’écume à la bouche ».
Vous avez vu ça, vous ?
 
Au contraire, moâ j’ai vu qu’à la première page de la Gazette russe de lundi en huit un sosie de « Poux-tine » visitait la ville de Marioupol, « libérée de ses nazis », et discutant avec les habitants, côte à côte avec l’éditorial de « Xi ».
C’était, en résumé, la réponse de Moscou à la cascade du MQ-9 Reaper de Washington incapable d’éviter la manœuvre de percussion d’un Mig au-dessus de la Mer Noire, ainsi qu’aux inculpations de la Cour pénale internationale (CPI).
Et de rappeler que lors de leur première rencontre « informelle », « Xi » et « Vlad » se sont entretenus pendant pas moins de quatre heures et demie.
À la fin, le russe a personnellement escorté « Xi » jusqu’à sa limousine. Cette conversation était paraît-il la véritable affaire : Tracer « les lignes directrices de la multipolarité », qui commence par une solution pour l’Ukraine.
 
Comme on pouvait s’y attendre, il y a eu très peu de fuites mais il y en a eu une assez importante concernant leur « échange approfondi » sur l’Ukraine : « Poux-tine » a poliment souligné qu’il respectait la position de la Chine, exprimée dans le plan de résolution du conflit en 12 points de Pékin, qui a été complètement rejeté par Kiev.
Mais la position russe reste inébranlable : Démilitarisation, neutralité de l’Ukraine et prise en compte des nouveaux faits sur le terrain.
Parallèlement, le ministère russe des Affaires étrangères a totalement exclu que les États-Unis, le Royaume-Uni, la « Gauloisie » et la « Teutonnie » puissent jouer un rôle dans les futures négociations sur l’Ukraine : Ils ne sont pas considérés comme des médiateurs neutres depuis l’échec du « format de Normandie », sciemment torpillé par Moscou… et le soutien qu’ils apportent à Kiev qui donne tant de fil à recoudre aux héritiers de feu la puissante « armée rouge »…
 
La journée suivante a été consacrée aux affaires : De l’énergie à la coopération « militaro-technique » en passant par l’amélioration de l’efficacité des corridors commerciaux et économiques traversant l’Eurasie.
La Russie est déjà le premier fournisseur de gaz naturel de la Chine, devant le Turkménistan et le Qatar (ce dernier cherchant des clients en Europe, on se demande bien pourquoi…).
La majeure partie de ce gaz est acheminée par le gazoduc « Force de Sibérie » qu’aucun plongeur ne pourra saboter, d’une longueur de 3.000 km, qui relie la Sibérie à la province chinoise du Heilongjiang, dans le Nord-Est du pays. Les négociations sur le gazoduc « Force de Sibérie II », qui passera par la Mongolie, progressent rapidement me fait-on savoir.
Un seul ne suffisait pas ?
 
On nous promet que la coopération sino-russe dans le domaine de la haute technologie va exploser : 79 projets pour plus de 165 milliards de dollars !
Tout y passe, du gaz naturel liquéfié (GNL) à la construction aéronautique, en passant par la construction de machines-outils, la recherche spatiale, l’agro-industrie, les corridors économiques améliorés, etc.
Le président chinois a même explicitement déclaré qu’il souhaitait lier les projets de la nouvelle route de la soie à l’Union économique eurasiatique (UEE).
Cette interpolation entre la BRI et l’UEE est une évolution naturelle : La Chine a déjà signé un accord de coopération économique avec l’UEE.
Enfin, il y aura un nouvel élan vers des règlements mutuels en monnaies nationales ― et entre l’Asie et l’Afrique, et l’Amérique latine.
À toutes fins utiles, « Vlad » a approuvé le rôle du Yuan chinois en tant que nouvelle monnaie commerciale de choix, tandis que les discussions complexes sur une nouvelle monnaie de réserve adossée à l’or et/ou aux matières premières se poursuivent.
Et dire qu’il avait jusque-là entassé des dollars « ricains » pour des jours meilleurs…
Notez que les deux pays sont également longtemps restés acheteurs de « tas d’or ».
 
Une offensive économique et commerciale conjointe s’inscrit dans le cadre de l’offensive diplomatique concertée entre la Russie et la Chine visant à remodeler de vastes pans de l’Asie occidentale et de l’Afrique.
Ils ne se sentent même plus pisser…
La diplomatie chinoise fonctionnerait comme la « matryoshka » (poupées russes empilées) en termes de transmission de messages subtils, m’a-t-on affirmé.
Parallèlement, plus de 40 délégations africaines sont arrivées à Moscou un jour avant « Xi » pour participer à une conférence parlementaire intitulée « Russie-Afrique dans le monde multipolaire », en prélude au deuxième sommet Russie-Afrique qui se tiendra en juillet prochain.
 
Les meks, après un an de guerre chez un vassal-rebelle, au moins 150.000 morts sous l’uniforme et la moitié des blindés défoncés, la puissante aviation militaire russe n’osant même plus s’aventurer au-dessus de l’Ukraine, se voit déjà conduire une « empire multipolaire » avec des chinois qui pataugent avec leurs virus et qui n’osent même pas envahir la « province rebelle » de Taiwan après plus de 40 ans d’agitation…
Voilà qui reste extraordinaire, n’est-ce pas ?
 
On m’a rapporté (probablement pour que je vous le signale) que la zone entourant la Douma ressemblait à l’ancienne époque du Mouvement des non-alignés (MNA), les batteries anti-aériennes en plus, lorsque la plupart des pays africains entretenaient des relations anti-impérialistes très étroites avec l’URSS.
Tout le monde connaît la suite qui s’acheva avec la chute du Mur de Berlin.
Mais « Poux-tine » a choisi ce moment précis pour annuler plus de 20 milliards de dollars de dettes africaines… De toute façon, ils sont insolvables et ça fait les affaires de la Banque Mondiale.
 
En Asie occidentale, la Russie et la Chine semblent vouloir agir de manière totalement synchronisée. Le rapprochement entre l’Arabie saoudite et l’Iran a été lancé par la Russie à Bagdad et à Oman : Ce sont ces négociations qui ont abouti à la signature d’un accord à Pékin.
Moscou coordonne également les discussions sur le rapprochement Syrie-Turquie. La diplomatie russe avec l’Iran ― désormais sous le statut de partenariat stratégique ― est maintenue à l’écart.
Et des sources diplomatiques confirment que les services de renseignement chinois, par le biais de leurs propres enquêtes, sont désormais pleinement convaincus de la grande popularité de « Poux-tine » dans toute la Russie, et même au sein des élites politiques du pays, puisque tous les opposants sont sous les verrous ou empoisonnés comme encore tout récemment.
Ce qui signifierait, à leurs yeux, que les conspirations de type changement de régime sont désormais hors de question.
Il faut dire que Pékin fait « très fort » avec ses propres opposants à « la ligne » du parti.
Même les milliardaires de leur « tech » rentrent au bercail, queue basse…
 
Ces éléments ont joué un rôle fondamental dans la décision de « Xi » et du Zhongnanhai (le siège central du parti et de l’État chinois) de « parier » sur « Poux-tine » en tant que partenaire de confiance dans les années à venir, étant donné qu’il pourrait se présenter aux prochaines élections présidentielles et les remporter.
La Chine s’inscrit comme toujours dans la continuité…
 
Ce sommet aurait donc « définitivement » consacré la Chine et la Russie comme des partenaires stratégiques globaux à long terme, déterminés à développer une concurrence géopolitique et géoéconomique sérieuse avec les occidentaux sur le déclin, empêtrés jusqu’en « Gauloisie-éternelle » dans leurs bassines !
Tel serait le « nouveau monde » né à Moscou la semaine dernière.
En rappelant que « Poux-tine » l’avait précédemment défini comme une nouvelle politique anticolonialiste. Il s’agit désormais d’un patchwork multipolaire.
La démolition de la « Pax Americana » en deviendrait même irréversible.
 
Pour ma part, et j’en suis presque convaincu, il est certain que l’amitié sans limite proclamée en 2022 entre les deux pays masque une dépendance croissante de la Russie vis-à-vis de la Chine qui ne pourra que susciter, à terme, un certain malaise à Moscou.
Finalement ce sommet « Xi-Poux-tine » ressemblait davantage à la visite d’un seigneur à son vassal qu’à une rencontre entre égaux.
 
La « connivence » entre les deux pays est extrêmement solide, et on se bercerait d’illusions à imaginer que la Chine puisse lâcher la Russie dans son aventure ukrainienne.
S’il n’était évidemment pas question pour « Xi » de renoncer à son déplacement du fait des mandats d’arrêt délivrés par la Cour pénale internationale (la Chine n’était au demeurant pas partie au Traité de Rome l’ayant instituée), il reste que le leader chinois restera dans les mémoires comme le premier dirigeant de haut rang à avoir rencontré « Vlad » après la décision de la CPI.
La déclaration commune met en exergue les « intérêts légitimes de sécurité » de chaque pays, ce qui revient à avaliser, dans les faits, le raisonnement russe selon lequel l’Ukraine pouvait constituer une menace pour Moscou.
Quant à l’initiative de « règlement politique » de Pékin, elle permet tout à la fois à la Chine, sur la forme, de se donner le beau rôle dans le monde diplomatique, et à la Russie, sur le fond, de voir ses positions endossées par son grand voisin.
Pas mal joué, finalement.
 
Sur le plan commercial, les échanges entre les deux pays ont plus que doublé en volume depuis dix ans et, début 2023, la Russie devenait le premier fournisseur de pétrole brut à la Chine.
La durée de cette lune de miel dépasse désormais celle des trois décennies de brouille sino-soviétique (une station lunaire commune est d’ailleurs à l’ordre du jour).
Rappelons également qu’un véritable pacte de désinformation par lequel les deux pays prévoient d’échanger les bonnes pratiques dans le domaine de la désinformation a été signé en 2021 : Il a été rapporté que lorsqu’un rapport de l’université de Tsinghua tenta de convaincre les dirigeants chinois que l’économie russe n’avait pas d’avenir, « Xi-Ping-pong » aurait écrit dans la marge : "派胡言" (ce qui se traduit du mandarin par « n’importe quoi ») !
Les borgnes restent décidément les rois au pays des aveugles…
 
Par ailleurs, l’asymétrie dans la relation entre les deux pays, qui a souvent été décrite comme une inversion au regard de la situation qui prévalait dans les années 1950 et 1960, est de plus en plus importante.
Le sommet n’a vu aucune annonce majeure, ou inattendu, pas même une réitération du caractère « sans limite » de l’amitié proclamée et le plan de coopération accompagnant la déclaration commune est un catalogue de banalités.
Pékin, qui certes assiste discrètement l’effort de guerre russe via notamment la fourniture de semi-conducteurs pour ses équipements militaires, n’a manifesté aucun signe de vouloir s’engager plus avant.
 
La confirmation par Poutine ― mais par lui seul ― à cette occasion, de la construction du gazoduc « Force de Sibérie 2 » illustre la dépendance nouvelle de Moscou vis-à-vis de Pékin pour l’exportation de ses hydrocarbures, mais aussi pour son commerce en général : La Chine est devenue, et de loin, le premier partenaire commercial de la Russie ― représentant entre 30 et 40 % de ses échanges ― l’inverse n’étant évidemment pas vrai.
« Poux-tine » a été vu raccompagnant personnellement « Xi » à sa voiture et n’a pas été avare de propositions nouvelles pour l’approfondissement de la coopération entre les deux pays.
Il a évoqué la réorientation du commerce agricole russe vers l’Est, l’assistance de Pékin pour le développement des régions les plus reculées du pays (l’Extrême-Orient et l’Arctique), l’emploi du Yuan dans les transactions commerciales (dont les réserves russes ont été accrues au détriment de celles libellées en dollars), et l’invitation aux sociétés chinoises de prendre la place des firmes occidentales qui quittent le pays du fait des sanctions.
À ce stade, il s’agit davantage de preuves d’amour que d’un projet de vie commune.
 
Enfin, la relation entre les deux grands pays reste empreinte d’une certaine méfiance mutuelle.
De fait, tout cela ne fera pas et ne sera sans doute jamais une alliance au sens strict du terme.
Certes, des exercices militaires conjoints de grande ampleur sont désormais organisés, et de même que des patrouilles conjointes dans l’environnement maritime de la Chine.
En sus des ventes d’armes, de grands programmes de défense sont désormais envisagés. Mais Pékin n’interviendra pas à l’Ouest pour défendre la Russie, et Moscou n’interviendra pas à l’Est pour défendre la Chine.
Et les terrains de rivalité ou de désaccords ne manquent pas, de l’Asie centrale aux Balkans en passant par l’Arctique.
 
Si la Russie ne craint guère que des hordes de Chinois déferlent un jour sur l’Extrême-Orient du pays, elle constate sans doute avec inquiétude le déséquilibre démographique qui s’accroît entre les deux rives de l’Amour et semble craindre une forme de « grand remplacement » à bas bruit.
Sauf que les deux pays sont entrés activement l’un et l’autre depuis plusieurs années dans leur « transition démographique ». Par la force des choses en Russie, par la contrainte en Chine.
Et on imagine qu’elle s’interroge sur le sens du maintien d’un musée mettant en exergue « des siècles d’agressions russes » dans la ville frontalière de Heihe, pourtant promise, avec l’ouverture d’un nouveau pont sur le fleuve, pour symboliser l’amitié entre les deux pays et la dynamique de leur relation commerciale.
Ou, sur l’apparente volonté de Pékin de mettre désormais en exergue les noms chinois de villes ou de lieux conquis par Moscou, Vladivostok redevenant Haishewai.
De son côté, la Chine, si elle bénéficie sans doute indirectement de la guerre en Ukraine en ce qu’elle fixe les forces américaines en Europe, s’inquiète probablement des conséquences à moyen terme de l’aventure lancée par « Poux-tine ».
 
Dès lors, il paraît raisonnable d’émettre l’hypothèse que la Chine souhaite que la Russie ne soit ni trop forte, ni trop faible.
Pékin n’aime pas le chaos, et l’effondrement du régime, a fortiori de l’État ne serait pas une bonne nouvelle pour Pékin : Elle préférerait forcément et nettement que la Russie soit son Canada plutôt que son Mexique !
 
Quoi qu’il en soit, deux illusions sont dissipées : La première est que nous, occidentaux sommes les principaux responsables de cette « entente cordiale ».
Personnellement, je m’en félicite, au moins jusqu’à un certain point.
Les sanctions imposées à la Russie depuis 2014 et surtout depuis 2022 ont un effet mécanique de réorientation du commerce russe vers l’Est, mais ce mouvement est d’abord et avant tout le produit des choix stratégiques délibérés des deux pays depuis plus d’une décennie.
La seconde découle de la première : Prétendre séparer Moscou de Pékin, a fortiori de ramener la Russie dans le giron européen, n’est pas pour l’heure une option diplomatique réaliste.
 
Ce qui a mon sens est un contresens que je déplore, une injure à l’Histoire du monde chrétien, de la civilisation « Judéo-chrétienne » dont le berceau historique reste la Méditerranée.
Et ce sera étendue sur tout le globe par la seule force du Verbe, hors la civilisation confucianiste et depuis moins longtemps islamique.
C’est là les « trois mondes » qui restent incompatibles entre eux : On le vit (presque) en paix sous nos latitudes (quoiqu’en disent quelque célèbre acteur porno qui fait dans la littérature et d’autres zélés-pourfendeurs de nos bassesses qui font « politique »).
Ils peuvent vivre en bon voisinage, je n’en doute pas une seule seconde, mais que la patrie de « Poux-tine » devienne la vassale de « l’empire du milieu » aurait tendance à me faire hurler : D’abord d’effroi puis ensuite de rire !
 
Quel gâchis : Ce n’est pas une génération qui va être perdue, mais au moins deux sinon trois !
De quoi en rester écœuré jusqu’à ma mort (que du coup j’aspire désormais à être rapide…)
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !