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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 21 octobre 2021

Les JO 2024 à « Paris-la-folie »

Une frénésie sécuritaire !
 
En 2024, comme vous le savez déjà, « Paris-sur-la-plage » organisera les Jeux olympiques d’été, une ambition « soce » portée par « Sœur-Âne » qui y voyait son « Graal » (avant de se prendre des baffes au scrutin de 2024).
C’est l’occasion pour le gouvernement et les industriels de s’allier pour tester, déployer et normaliser leur arsenal de nouveaux dispositifs de surveillance : Drones, reconnaissance faciale, analyses de comportements…
Un test « grandeur nature » de « flicage tous azimuts » pour… votre meilleure sécurité, naturellement.
Ou comment « l’État-fic » impose ses diktats.
 
Actuellemen, se tient à Villepinte le salon Milipol, un des plus gros salons internationaux de sécurité intérieure et une occasion pour « Zézé-Amour » de faire le pitre avec une arme de combat alors qu’elle n’était même pas chargée.
Mais ça aura fait peur à la « cousine Chie-à-pas » qui en aura fait inutilement un gros buzz.
Une magnifique vitrine, donc…
Autrement dit, un rendez-vous international de la répression.
La crème de la crème de la technologie s’exposera : Thalès, Evitech, Two I, Atos ou encore Idémia.
Mais aussi Civipol, le Ministère de l’Intérieur, la Police Nationale, la Gendarmerie Nationale, la Direction sécurité civile, la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises, IHEMI, la Direction de la Coopération Internationale de Sécurité (DCIS), les Douanes, l’IHEDN, le CoESS, ABIMDE, ADS Group, Advantage Austria, l’Agora des Directeurs de la Sécurité, AN2V, le Bretagne Commerce International, BSDI, la CCI Seine et Marne, le CDSE, Clusif, la Croatian Chamber of Commerce, Czech Trade, EDEN Cluster, FACIM / FACINNOV, FFSP, GPMSE, Israel Export & International Cooperation Institute, Optitec, Primus Défense & Sécurité et même le Québec.
La fine fleur, quoi.
(Je préviens tout de suite que ni « Pamentir » ni la « Cisa » n’y seront… sauf peut-être en qualité de visiteurs : Je verrais).
 
Au programme notamment, un retour sur le G7 de Biarritz, considéré comme « un modèle à suivre » en termes de gestion de grands événements, alors que les abords auront été « houleux » durant tout le sommet.
Car depuis longtemps les Jeux olympiques sont l’occasion d’une intensification des outils de surveillance des populations.
Cela avait été le cas pour Pékin en 2008, avec un déploiement massif de caméras dans les rues et dans les transports en commun.
Mais aussi à Rio de Janeiro où dès 2010, en préparation des JO de 2016, l’entreprise IBM profitait de cette occasion pour développer son Integrated Operation Centre, « Centre de commande et de coordination ». Ce centre de commande visait à agglomérer les données de la municipalité, des collectivités, des transports publics, de la météo, etc., dans le but d’obtenir de l’information en temps réel et de construire des modèles prédictifs de gestion de la ville.
C’était le début du fantasme du pilotage à distance de la ville.
 
Enfin, les JO de Tokyo 2020 – qui ont finalement eu lieu à l’été 2021 – se positionnent comme les Jeux olympiques ayant employé le plus de gadgets technologiques (voitures autonomes, robots, etc.) et les premières utilisations de la reconnaissance faciale.
Cette dernière était prévue pour filtrer l’accès à certains lieux (en scannant les visages des athlètes, des journalistes, etc.) à l’aide d’un système fourni par l’entreprise japonaise NEC et la « Gauloisienne » Atos (également présente aux JO 2024).
Plusieurs associations avaient ainsi dénoncé, en juillet 2021, le danger de la surveillance biométrique déployée à Tokyo.
Si à Tokyo la reconnaissance faciale a été mise en place sur un public fortement limité par la crise sanitaire, les JO de Paris 2024 seraient le premier grand événement à déployer ce type de dispositif sur des millions de visiteurs et visiteuses !
Vous allez aimer, déjà que vous êtes « tracés » individuellement en quasi temps réel sans forcément le savoir par tout un tas de dispositifs tel que votre carte Navigo, votre carte bleue, votre téléphone portable et j’en passe.
C’est simple, quand ma « petite-sœur » vient chez moâ, l’IA de « Gogol » en déduit qu’elle va voir sa gynécologue… parce qu’il y en a une à la même adresse !
C’est tellement kon, une IA… incommensurable.
 
Bref, on va voir ce qu’on va voir, sauf qu’on ne me verra pas en 2024… Moâ, si je survis jusque-là, je serai ailleurs dans mon maquis de Balagne et, éventuellement, j’irai au bar du village suivre à la télé la « fête du muscle »… seulement si Dumè ou « Flibustier » m’y encourage.
J’ai déjà assez de caméras comme ça autour de chez moâ qui scrutent mes allées-et-venues sans même avoir à prendre le métro ou le bus… pas question de rester sur place.
Et puis à chaque fois que je me déplace, c’est embouteillage garanti.
(La faute à ma « petite-sœur » qui dit à toutes ses copines où je suis réputé aller, qu’elles s’obligent toute à me croiser…)
Et j’ai une sainte horreur d’attendre.
Même devant un guichet ou une caisse enregistreuse.
 
Le plus intéressant, c’est que ces grands évènements deviennent au fil du temps des « accélérateurs et transformateurs » de la sécurité, toujours plus pointus et invasifs.
Ils permettent de faire entrer dans le droit commun certaines technologies et pratiques jusqu’alors illégales, faisant ainsi sauter le verrou qui en bloquait la massification.
C’est comme ça qu’en plein vote, la loi « Drone 2 » est à replacer dans le contexte des futurs Jeux olympiques : Le ministère de l’Intérieur a déjà acheté 600 drones et il voudrait pouvoir les utiliser pour les Jeux olympiques.
Ils ont déjà surveillé les abords du Marathon de « Paris-sur-boulevard » le week-end dernier.
Je peux vous dire, parce qu’ils sont assez peu discrets…
 
Le gouvernement de « Jupiter » et ses sbires ne comptent pas non plus rater leur rendez-vous de 2024. Le délégué interministériel aux Jeux, considère ainsi que « la question de la sécurité est prioritaire » (moâ qui croyait que c’était seulement « le muscle et le sport »… où l’important c’est de participer) quand, de son côté, le préfet souligne que « les innovations technologiques seront un atout majeur ».
Chercherait-on toujours le remplaçant du LBD ?
En septembre dernier, un député de la majorité a rendu au « premier sinistre » un rapport détaillé tout entier destiné à la légalisation de ces nouveaux dispositifs de surveillance poussant à l’adoption d’une loi facilitant la surveillance biométrique pour les Jeux.
 
C’est encore plus franc du côté des industriels de la sécurité, qui se sont regroupés dans un comité « Théodule » intitulé « GICAT » – « Groupement des industries gauloisiennes de défense et de sécurité terrestre et aéroterrestre » –, un lobby de pression sur les pouvoirs publics visant à faciliter le déploiement de leurs dispositifs de surveillance imaginé par des ingénieurs tout ce qu’il y a « up to date ».
Et son délégué n’a aucun problème éthique (je ne parle même pas de conscience morale) à souligner que les JO seront un enjeu essentiel pour les entreprises gauloisiennes et qu’il compte bien faire comprendre aux parlementaires la nécessité de « faire évoluer certains textes » trop restrictifs.
Comprendre très justement tous ces textes qui protègent encore un peu les quelques libertés publiques qui vous restent…
Bref, pas gêné !
 
Autres lobbies, ceux du « Comité Filière Industrielle de sécurité » pour « COFIS » (sorte de lien institutionnel entre les principales industries sécuritaires et le gouvernement) et du « Safe Cluster » (un « pôle de compétitivité des filières sécurité et sûreté »), tous deux directement à l’origine d’un site de lobby « J’innove pour les JO ».
Oh le voilà le bel alibi des JO !…
 
Signalons enfin que l’État, vous quoi, a déjà commencé à soutenir financièrement ces projets (sans qu’on ne vienne vous demander votre avis ou seulement à votre député élu…).
En effet l’Agence nationale de la Recherche (ANR) a déjà financé à hauteur de plusieurs millions d’euros des expérimentations de vidéosurveillance automatisée (surveillance des réseaux sociaux, mouvements suspects, reconnaissance faciale), alors même que la plupart de ces projets sont purement illégaux.
Figurez-vous que même le fisc traque vos piscines privées via « Gogol-maps », ce qui évite d’avoir à faire voler des avions de reconnaissance, même la nuit.
Et puis, les merveilleux agents dévoués de cette administration ont plus d’un tour dans leur besace : Ils traquent également vos « dépenses » supposées jusque sur les réseaux sociaux.
Ne postez jamais rien sur ceux-ci : Il pourrait vous en cuire.
Car vous le savez bien, leur dogme c’est que « tout contribuable est un fraudeur qui s’ignore ».
Mais ce n’est qu’un détail au regard de la première des Libertés, celle d’avoir le droit de vivre en sécurité… et son corolaire, celle de vivre librement.
C’est d’ailleurs et normalement la principale vocation de le puissance publique - qui nous coûte si cher - sans laquelle ce serait le far-West partout et pas seulement dans les « no-go-zone »….
Son « essence », puisque c’est à l’État qu’aura été confié la préservation de ces deux libertés et si l’État échoue, il signe forcément son inutilité systémique.
 
Et ces JO se préparent de longue date et la coupe du monde de Rugby en 2023 semble se profiler pour être une sorte de répétition générale sécuritaire.
Mais avant cela, il faut mettre au point les technologies, former « les agents » qui les utiliseront et anticiper les réactions du public.
Premièrement, il s’agit d’abord de financer, d’expérimenter en grandeur nature des technologies illégales.
En effet, alors que le cadre législatif n’autorise en aucun cas – pour l’instant – ce type de traitement des données biométriques, les industriels et les pouvoirs publics passent par le procédé très commode des « expérimentations ».
Celles-ci, de par leur cadrage temporel et spatial, rendraient la surveillance (et la violation de la loi) plus « acceptable » – c’est d’ailleurs tout l’angle pris par le « rapport technopolicier ».
 
Ainsi, dès 2020, des expérimentations étaient prévues et confirmées en « Gauloisie-liberticide », notamment pour essayer des dispositifs de reconnaissance faciale : À Metz, en 2020, un dispositif de reconnaissance faciale a ainsi été testé à l’entrée du stade, s’attirant les critiques de la CNIL (pour l’illégalité du projet) et des supporters.
Ce fut aussi le cas lors du tournoi Roland Garros, à l’automne 2020, où la Fédération française de Tennis (FFT), en partenariat avec le Comité stratégique de Filière « Industries de Sécurité » et l’équipe de marque des « JO Paris 2024 », a accueilli plusieurs expérimentations, comme annoncé au Sénat.
Au-delà de ces expérimentations, plusieurs collectivités s’organisent pour transformer en profondeur leur arsenal sécuritaire. C’est le cas d’Élancourt qui accueillera certaines compétitions des JO et qui a signé en 2019 un contrat avec l’entreprise GENETEC pour expérimenter de nouveaux types de vidéosurveillance.
L’objectif de la ville est même de devenir une « vitrine » pour l’entreprise, avec un nouveau commissariat pour 2024.
C’est également le cas de Saint-Denis, où un centre de supervision urbain (CSU) flambant neuf a vu le jour en 2021. Le parc technique, aujourd’hui doté de 93 caméras, va être élargi pour atteindre les 400 caméras d’ici 2024 en vue des Jeux olympiques.
Et les élus planifient déjà de doter la vidéosurveillance d’intelligence artificielle pour « automatiser » la constatation des infractions.
C’est aussi séduisant que les radars automatiques où les portiques de péage…
Ainsi, les élus profitent de l’opportunité pour renouveler leurs dispositifs de surveillance et accélérer l’installation de technologies, surfant sur la vague sécuritaire.
Car il y a lieu de s’inquiéter, et pas seulement au regard du risque terroriste, même si tout le monde se souvient encore des JO de Munich de 1972 (et la guerre qui a suivi sans même parler du premier choc pétrolier) !
 
Notez que depuis longtemps, les Jeux olympiques soulèvent réticences et contestations de la part des habitants des villes accueillant les épreuves, fissurant l’image parfaitement polie produite par le CIO et les métropoles.
Au fil des années, les luttes contre les Jeux olympiques et le monde qu’ils représentent se multiplient et se coordonnent à travers le monde.
En « Gauloisie-olympique », les collectifs « NON aux JO 2024 » et « Saccage 2024 » mettent l’accent sur le pillage social, écologique et sécuritaire que sont les JO 2024.
La lutte s’était cristallisée autour des Jardins ouvriers d’Aubervilliers et du plan prévoyant leur remplacement par un solarium attachée à une piscine d’entraînement : Une occupation des terres avait même été lancée.
Jusqu’à l’expulsion des militants et de la destruction de ces jardins, quelques jours seulement avant qu’une partie du projet ne soit finalement déclarée illégale par la justice.
Politique du « fait accompli »…
Des événements s’organisaient à Aubervilliers, le 16 octobre, pour faire face à l’agression olympique qu’il s’agisse du cas d’Aubervilliers, d’autres villes ou plus généralement des questions de surveillance.
Les JO, ce n’est décidément pas que du bonheur, ni pour ce qui reste de vos « libertés », mais tout autant chez les « accueillants ».
Et comme d’un cercle vicieux, l’activisme des uns justifie l’activisme des autres et réciproquement.
Si Pierre de Coubertin avait su tout cela, probablement qu’il se serait caché le jour où il aura su convaincre d’internationaliser les compétitions sportives… omnisports.
Mais comme c’était un « sacré caractère », c’est à nous d’en subir les dérives…
 
Car n’imaginez surtout pas que les installations « sécuritaires » mises en place pour les jeux, y compris dans leurs traductions législatives, seront démontées au lendemain de la cérémonie de clôture des « jeux-paralympiques », le 9 septembre 2024.
Non, pensez-vous : Elles sont là à demeure, « in saecula saeculorum », selon la formule traditionnelle.
Merci bien, au passage, à « Sœur-Âne » et à son prédécesseur, « De-la-Nuée » : Ils rêvaient de leur gloire personnelle en soutenant la candidature de la ville dont ils sont ou ont été les édiles, ils auront créé une prison autour de leurs électeurs !
Maintenant, je ne sais pas s’ils en ont été conscients (ce qui me conforterait dans l’idée que les « soces » ne sont que des fachos déguisés avec des bons sentiments), ou non (ce qui me conforterait dans l’idée que les « soces » ne sont jamais que des crétins déguisés en « intellos »).
Question difficile à trancher, finalement…

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