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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 24 octobre 2021

Cheminer…

Ou la navigation vectorielle !
 
A priori, c’est assez simple : En général, on se contente de mettre un pied devant l’autre quand on est piéton.
En voiture, c’est encore plus simple : On se laisse guider par son carrosse qui connait tous les chemins de la planète.
En train, la locomotive suit les rails préalablement posés. Un avion ou un navire suit un cap et va osciller autour tout du long du parcours.
Parfois, il change de cap sous l’autorité d’un contrôleur du ciel ou d’un pilote d’entrée de port (ou d’un estuaire) et leurs bouées signalant les chenaux ou obéissant à des contraintes juridiques et environnementales locales.
Le premier problème vient de nos « dames adorées » : Une fois sur deux, elles prennent la mauvaise direction (même GPS en main) et font des détours inutiles.
Notez que moâ aussi : Si je me trompe de direction, c’est que je n’ai pas de GPS sur la montre ou le téléphone (qui ne fait toujours pas la vaisselle…), que je ne connais pas l’endroit où je me trouve, que je me suis perdu ou, beaucoup plus souvent, parce que j’ai une préférence pour tel parcours qui « monte » moins qu’un autre : Monter ici pour redescendre ensuite, c’est pénible alors qu’un petit détour est plus reposant pour mes vieilles guiboles.
Mais au-delà, pourquoi un piéton ne va-t-il pas forcément emprunter le chemin le plus court ?
 
Des « chercheurs » en ont recherché les raisons après quelques observations venues confirmer que la « ligne droite » n’est pas toujours choisie instinctivement.
En ville choisir le trajet le plus court ne serait donc pas inné.
D’abord parce que l’itinéraire le plus court n’est pas toujours celui auquel on pense. Si le trajet le plus rapide se dessine en ligne droite, cette règle est difficilement applicable en ville à cause des rues, des bâtiments, des fleuves et rivières, des ponts accessibles ou encore des parcs, tous ces « obstacles naturels » qui vous contraignent à des détours. Alors instinctivement, nous optons pour le parcours qui se rapproche le plus du fameux « vol d’oiseau ».
 
Mais est-ce vraiment la meilleure solution ? L’étude toute récente du MIT publiée cette semaine dans la revue scientifique Nature s’est penchée sur la question.
Se basant sur un ensemble de données regroupant les trajets quotidiens de plus de 14.000 personnes, l’étude suggère que notre cerveau n’est pas coordonné ou développé pour calculer le trajet le plus court.
L’équipe du MIT a appelé cela le « chemin le plus pointu ».
Leurs travaux ont révélé que les piétons choisissaient instinctivement les chemins qui semblent le plus « pointer » vers leur destination. En clair, le chemin paraissant le plus droit sera le plus susceptible d’être choisi, bien qu’il ne soit pas toujours le plus court.
Cette stratégie de sélection s’appelle la « navigation vectorielle » !
 
Loin d’être inhérente à l’Homme, elle est aussi observée dans le règne animal, des insectes aux primates. Nécessitant moins de matière grise que le calcul du chemin le plus court, l’étude avance que « la navigation vectorielle » aurait pu évoluer pour sauvegarder de l’énergie ou choisir un trajet plus sécurisé.
« Il semble y avoir un compromis qui permet à la puissance de calcul de notre cerveau d’être utilisée pour d’autres choses - il y a 30.000 ans, pour éviter un lion, ou maintenant, pour éviter un SUV dangereux », explique un professeur de technologies urbaines au Département d’études urbaines et de planification du MIT et directeur du laboratoire Senseable City.
L’auteur principal de cette étude, il y a vingt ans de ça, alors qu’il était étudiant diplômé à l’Université de Cambridge, son trajet quotidien se tenait à la route entre son collège résidentiel et son bureau départemental.
Un jour, il a constaté qu’il empruntait deux itinéraires différents entre l’aller et le retour.
« Sûrement qu’un itinéraire était plus efficace que l’autre », explique-t-il. « J’étais constamment incohérent, un petit constat mais frustrant pour un étudiant consacrant sa vie à la pensée rationnelle. »
Et il a voulu vérifier si ce mécanisme de pensée est commun ou non.
Personnellement, ça m’arrive tous les jours, quand je roule à « Paris-sur-la-plage » : Les obstacles et sens interdits sont monnaies courantes dans la « ville-lumière », sans en dire qu’ils changent sans prévenir et qu’il faut compter avec les encombrements provoqués parfois par des rétrécissements de chaussées parce que « mes chemins » sont défoncés par des travaux de voirie.
Même mes « raccourcis » ne sont parfois plus praticables, c’est dire !
Merci à « Sœur-Âne », ma mairesse imposée par le vote démocratique que je vais devoir supporter jusqu’à ce que je l’envoie à l’Élysée.
Si jamais elle y arrive…
 
L’équipe de chercheurs a donc regroupé des données de signaux GPS anonymisés provenant de téléphones portables de piétons alors qu’ils traversaient les villes de Boston et de Cambridge dans le Massachusetts.
Au total, cet ensemble de données comprend plus de 550.000 chemins empruntés par plus de 14.000 personnes.
Constat : Si « la navigation vectorielle » ne produit pas le chemin le plus court, les trajets empruntés restent relativement brefs.
Mais surtout, son itinéraire est bien plus simple et instinctif à calculer.
La logique du calcul étant de limiter au maximum les angles de rues : « Au lieu de calculer des distances minimales, nous avons constaté que le modèle le plus prédictif n’était pas celui qui trouvait le chemin le plus court, mais plutôt celui qui essayait de minimiser le déplacement angulaire, pointant directement vers la destination autant que possible, même si voyager à des angles plus grands serait d’être réellement plus efficace », nous explique un autre chercheur, principal au Senseable City Lab et au Conseil national « ritalien » de la recherche, et auteur correspondant de l’article.
 
L’équipe de chercheurs « ricaine » a aussi remarqué que, comme l’auteur principal, lorsqu’il était étudiant, les gens tendaient aussi à emprunter des itinéraires différents entre l’aller et le retour.
« Lorsque nous prenons des décisions en fonction de l’angle par rapport à la destination, le réseau routier vous mènera à un chemin asymétrique », nous explique-t-on.
« Sur la base de milliers de marcheurs, il est très clair que je ne suis pas le seul : les êtres humains ne sont pas des navigateurs optimaux. »
J’aurai pu le lui dire, rien qu’en regardant la moitié féminine de l’humanité se déplacer quotidiennement…
 
La « navigation vectorielle » est bien différente des algorithmes informatiques exploités par les smartphones ou les appareils GPS.
Grâce aux cartes stockées dans leur mémoire, ces derniers peuvent calculer précisément l’itinéraire le plus court entre deux points.
Si les automobilistes peuvent discuter de la fiabilité des GPS, les piétons en leur possession peuvent presque marcher les yeux fermés.
À mon sens, vu les trous et les poteaux sur les trottoirs, c’est tout de même très risqué pour la santé…
Le GPS, c’est bien, mais quand il n’est pas à jour des arrêtés municipaux modifiant les sens de circulation, c’est un piège à kon : Je me suis bien retrouvé à « tourner trois fois » dans la banlieue de Lyon cet été pour trouver mon premier rendez-vous estival.
J’ai fini par arracher le bidule de sa prise et j’y suis arrivé « au doigt mouillé », la fameuse « navigation vectorielle »…
Le second également : Mais c’était plus facile, puisque c’était sur le port de la Ciotat.
Là, je me guidais « à la pente » : Toutes les pentes débouchent fatalement, tôt ou tard, à la mer !
Évidemment, une fois dans la ville, ça s’est compliqué un petit peu avec les mêmes travaux sur voirie et les déviations imposées…
 
Bref, des travaux qui ne mériteront probablement pas un prix Nobel, mais qui confirme que finalement, ce n’est pas le GPS qui a toujours raison : Waze est déjà plus élaboré puisqu’interactif.
Le reste, c’est un cocktail « d’instinct » et de « débrouille ».
 
Ceci dit, je vous souhaite une excellente fin de week-end à toutes et à tous !
Surtout ne vous perdez pas dans vos cheminements, même en forêt : C’est plus compliqué de venir vous dépanner…
 
I3

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