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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 13 octobre 2021

Extraits…

C’était hier, mardi 12 octobre 2021.
 
Ils attendaient tous une « entrée en campagne » de « Jupiter ».
Jugez par vous-même avec ces quelques extraits :
 
« Nous sommes confrontés à des défis qui ne sont pas neufs (…) Un premier grand défi, c’est évidemment le défi climatique, environnemental (…) Le deuxième grand défi, c’est le défi démographique : l’augmentation du nombre d’habitants et de la vieillesse sur la planète. »
« Quelque chose est en train de s’enrayer dans notre système : nos enfants ne vivront peut-être pas mieux que nous. »
« La pandémie du coronavirus n’a pas remis en cause ces grands défis, elle les a confortés ».
C’était le côté « Bilan d’un quinquennat » raté…
 
Avec ses conséquences logiques et autres constats :
« On doit rebâtir les termes d’une production française et européenne ».
« La coopération internationale est une leçon de la crise contre le coronavirus ».
« Je ne crois pas qu’on va réussir à réduire notre modèle social, c’est très dur dans une démocratie. Mais il nous faut un pays qui produise davantage ».
« Nous vivons une immense accélération du monde, des innovations et des ruptures ».
« Quand on n’est pas dedans, c’est qu’on est dehors ».
« Il faut sortir de deux types d’opposition : entre les différents secteurs et système de recherche, et entre start-up et industrie. Notre pays va se réindustrialiser par des start-ups ».
 
Dès lors, les choses sont simples :
Le président souhaite réindustrialiser la « Gauloisie-jupitérienne » pour « redevenir une grande nation d’innovation » !
« La stratégie pour 2030 doit nous pousser à investir 30 milliards d’euros pour répondre à ce déficit de croissance ».
Sur 5 ans ?
Trois fois rien après les plus de 200 milliards du « quoiqu’il en coûte » des 15 derniers mois…
« Premier objectif, mieux produire, dès maintenant : faire émerger en France des petits réacteurs nucléaires innovants de petite taille. »
Je vous en ai déjà parlé dans plusieurs de « mes romans d’été »…
Ils y viennent enfin, mais avec une petite dizaine d’année de retard.
« Nous devons investir pour être à la pointe de l’innovation de rupture du nucléaire, avec un milliard d’euros prêt à être investi d’ici 2030 »
Deux cents millions par an, c’est sûr qu’on va décoiffer…
 
Le côté « écololo-bobo », pour compenser : « Il faut baisser de 35 % les émissions de gaz à effet de serre entre 2015 et 2030 ».
Du coup, la « Gauloisie-hyper-pointue » doit devenir le « leader de l’hydrogène vert » en 2030.
Pour « Jupiter », en 2030, le pays doit viser deux millions de véhicules électriques et hybrides.
Mais rien ne dit qu’ils seront vendus…
Rappelant que « les 30 dernières années ont été cruelles pour l’industrie automobile ». C’est un objectif « atteignable » si « il y a une vraie stratégie coopérative, en particulier de nos grands constructeurs ».
 
Et déployer le premier avion bas carbone d’ici 2030…
En plus de tout ça, la « Gauloisie-industrielle » doit redevenir leader dans le monde culturel !
Je croyais qu’on l’était encore, au moins en francophonie…
Mieux, cerise sur le gâteau, pour « Jupiter », on doit viser deux espaces : Le marin et le sous-marin, et l'espace…
Sans avoir plus de détail…
… plus un objectif « d’au moins 20 biomédicaments » créés d’ici à 2030 (parce qu’il y a des médicaments qui ne sont pas bio ?)
 
Mais pour cela « il faut permettre aux start-ups d’industrialiser très vite leur innovation, permettant de recréer encore plus d’emplois.
Il faut cent sites par an qui émergent de cette deep-tech d’ici 2030 ».
500 en 5 ans… bé dites donc : Avec quel pognon ?
Parce qu’« on a un problème, la valeur ne vient plus des grands groupes du CAC 40 ».
Ils soutiennent pourtant la finance publique, jusque-là « avec ruissellement » jusque dans les cotisations sociales qui financent les « sans-dents » qui « puent la clope et le diesel »…
De fait, « la coopération entre grands acteurs et les start-ups innovantes est la clé. C’est de l’intérêt réciproque et bien compris » !
« Vive la république, et vive la France »…
« Ave Jupiter »…
 
Bon, ce n’est qu’un résumé, naturellement, mais ça me laisse pantois.
Les uns attendaient un programme de présidentiable, ils ont eu un discours de « motivation » des troupes en leur donnant des perspectives.
 
« C’est déjà la campagne, on s’apprête à assister à un vrai discours électoral », estimait un député du Maine-et-Loire : Loupé !
Pourtant, à six mois de l’élection présidentielle, et en pleine crise sur le coût de l’énergie, « Jupiter » se projette déjà dans l’après 2022. Et l’un des derniers actes de son mandat donne à voir le ton de sa campagne : Une image de réformateur, aux chantiers à poursuivre, face à des candidats qui déploreraient le « déclin » du pays.
Pas du tout : C’est seulement celle d’un visionnaire, à la limite.
Verdir tout en réindustrialisant. Et ce, « contrairement à des oppositions qui sont soit à droite pronucléaire, mais avec un discours anti-renouvelable complètement daté et passéiste, soit à l’extrême-gauche, anti-nucléaire, avec un discours irresponsable pour la sécurité d’approvisionnement de la France », expliquait le référent en charge de la transition écolologique des « Marcheurs-même-pas-en-rêve »
Et c’est en partie vrai puisque pour se démarquer sur un thème de campagne régalien, « Jupiter » veut miser sur les SMR (Small modular reactors), ces petits réacteurs nucléaires qui ont l’avantage d’être faciles à construire et entretenir, et l’inconvénient de ne pas encore exister.
En rappelant qu’Américains, Chinois, Russes, travaillent sur cette technologie depuis plusieurs années.
 
« Ce n’est pas très courageux », estime un député « Les Républicains-Démocrates » du Vaucluse. « Parler du SMR permet d’évoquer le nucléaire en contournant le vrai sujet qui est l’EPR », pointe-t-il. Dans la Manche, l’EPR de Flamanville souffre de lourds retards de chantier, avec une mise en service prévue pour 2023 contre… 2012 et des coûts toujours plus faramineux.
Bref, les « joujoux » des polytechniciens et « mineux », ça ne fonctionne que sur le papier…
Mais « Jupiter » envoie des gages à la droâte pronucléaire en jouant la carte de la nouveauté technologique. Et ce, peu importe les frais engagés.
Dès septembre, « Xav’-Berre-Trans » accusait le chef de l’État de faire « campagne avec le chéquier de la France », tandis que « Valy-Paic-Resse » lui reprochait fin septembre de « cramer la caisse ».
 
Du côté des « écolologistes », on estime que le gouvernement se trompe de combat : « C’est la vision française habituelle et passéiste de dire que la technologie et le nucléaire sauveront le pays », fustige un député du Maine-et-Loire, qualifiant cette tendance de « fuite en avant. »
« Le gouvernement oublie à chaque fois un thème : la sobriété énergétique ». Selon lui, il faudrait flécher davantage les dépenses en matière de baisse de rénovation énergétique ou encore d’alternatives à la voiture.
C’est dommage que les « écololos » n’aient jamais rien compris aux fondements de leurs propres dogmes-dogmatiques.
« Moi, je suis anti-nucléaire parce qu’un réacteur, ça peut nous péter à la figure, rappelons-nous Fukushima », a déclaré « Yoda » promettant, s’il accède à l’Élysée, que le pays sortirait du nucléaire « en 20 ans », affirmant ne pas être bloqué sur cette date.
Comme quoi, il va nous obliger à vivre le kul assis sur une poudrière nucléaire qu’il dénonce par ailleurs, et ce pendant au moins 20 ans : Vous jugerez de la contradiction flagrante !
 
En résumé, innover et industrialiser, « Jupiter » a souhaité que mon pays, (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) « retrouve un cycle vertueux : innover produire, exporter, et ainsi financer (son) modèle social » et le « rendre soutenable », a-t-il ajouté.
La pandémie de « Conard-virus » « nous a fait toucher du doigt notre vulnérabilité », et « on doit rebâtir les termes d’une indépendance productive française et européenne » a-t-il estimé.
« Parce que nous avons pris des décisions parfois 15 à 20 ans après certains de nos voisins européens, nous ne rattraperons pas notre retard » et « si on reste à ce rythme, nous nous laisserons distancer dans les 10, 15 ans qui viennent », a-t-il ajouté.
On est dedans, ou dehors, effectivement.
 
À côté des « technologies de ruptures » où il veut « faire émerger en France d’ici 2030 des réacteurs nucléaires de petite taille innovant avec une meilleure gestion des déchets », il indique qu’on doit également envisager la construction de « deux gigafactories ou électrolyseurs » pour devenir « leader de l’hydrogène vert » en 2030, ce qui permettra la « décarbonation de l’industrie »
À quand les « Térafactories » ?
Il faut « massivement investir pour aider à décarboner » l’industrie en citant les secteurs de l’acier, du ciment et de la production chimique qui ont besoin d’hydrogène vert pour remplacer les énergies fossiles, ainsi que « l’alimentation des camions, bus, trains et avions ».
L’hydrogène, c’est bien sur le papier, quand on aura réglé les problèmes de stockage et de manipulation, mais ce n’est pas une source d’énergie en soi : C’est juste un vecteur d’énergie qu’il faut produire ailleurs…
 
Alors, un « nouveau pacte » et « Gauloisie de 2030 » : « Jupiter » aura tenté de dessiner ce à quoi pourrait ressembler sa campagne.
Car le fil rouge reste que « pour lutter contre les inégalités, il faut restaurer ces emplois du milieu, qui étaient ceux de l’industrie ».
La logique est de « réconcilier cette France des start-ups », objets de toutes les attentions depuis le début du quinquennat, et « cette France de l’industrie », qui se sent parfois délaissée et ne représente plus que 13,5 % du PIB contre 22 % en « Teutonnie ».
D’ailleurs, son « sinistre de l’Économie », « Pruneau-Le-Mère », aura a multiplié les réunions de « concertation » ces dernières semaines, en insistant sur la nécessité « d’augmenter la productivité de la France et d’éviter le ‘‘déclassement’’ du pays et de l’Europe face aux géants chinois et américains ».
Ça n’a pas été abordé par « Jupiter », mais ce plan comprendra pour cela un volet « compétences et métiers » afin d’assurer la transmission des savoirs et l’engagement des jeunes.
Grâce aux taux d’intérêt bas, « c’est le moment d’investir », affirme le « sinistre », en répliquant aux critiques de l’opposition de « droâte » sur la « frénésie » de dépenses de l’État et le creusement de son endettement.
 
Moâ je veux bien investir.
Parce qu’il n’y a plus d’investissement, ou pas assez, dans les industries d’extraction pétrochimique, sous la poussée conjuguée des « écololos-bobos » et du GIEC, le pétrole et le gaz flambent et les « Teutons » et chinois font tourner leurs centrales à charbon, sûrement un « carburant-vert », n’est-ce pas…
Donc investir à bon escient (mon copain arménien).
En se rappelant que puisque le prix de l’énergie et des matière premières flambe sur les marchés, l’inflation refait son apparition ce qui va faire augmenter le prix de l’argent, réduire le pouvoir d’achat des citoyens et rendre insoutenable le « service de la dette » accumulée.
Dès lors, investir, mais seulement sur des projets d’avenir à effet d’enrichissement, pas pour le plaisir de remplir le tonneau des danaïdes.
Or, nous avons déjà eu trois PIA (Plans d’Investissement pour l’Avenir) avec « Bling-bling », « Tagada-à-la-fraise-des-bois » et déjà un avec « Jupiter ».
Pour des résultats passés totalement inaperçus depuis 10 ans…
(Cf. la première partie de la présentation de « Jupiter » reprise ci-avant, en début de post).
 
Enfin, ce que je vous en dis, n’est-ce pas…
D’autant que l’élection présidentielle apparaît comme déjà « pliée », ce qui nous promet un quinquennat suivant encore plus mouvementé que l’actuel.
Bref, si c’est son programme, on est bien mal parti… pour ma fin de vie sur cette planète-là !

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