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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 18 octobre 2021

Conséquence du prix Nobel de la paix attribué au Russe Dimitri Muratov.

Je me suis tourné vers la Russie-éternelle…
 
Il aura fallu pour ça que je contacte mes « potes » russes pour avoir une palette aussi complète que possible de points de vue différents voire divergents.
Un prix Nobel, c’est rare et la plupart s’en félicite.
D’autant que le titulaire aura annoncé dédier son prix Nobel au journal dont il est le rédacteur en chef, « Novaïa Gazeta », et à ses collaborateurs assassinés pour leur travail et leurs enquêtes !
Il a mentionné les noms des six journalistes et contributeurs au journal assassinés, dont Anna Politkovskaïa, il y a exactement 15 ans.
Mais ce tour d’horizon aura été plus vaste.
 
Car des élections ont eu lieu récemment en Russie et les résultats n’ont surpris personne : Comme attendu, le parti du président « Poux-tine » a obtenu 49,85 % des voix - ce qui n’est pas beaucoup pour une « dictature populaire & démocratique » - mais correspond à plus de 300 mandats sur les 450 en jeu pour la Douma.
Autrement dit, « Vlad » obtient la majorité absolue !
Appartenir au groupe des opposants au régime n’est guère confortable : Soit ils sont en prison comme Alexei Navalny, soit leurs possibilités de faire campagne sont extrêmement réduites, avec des médias à la botte de pouvoir.
Ce qui nous guette en mode un peu plus « soft »…
Et puis, plusieurs techniques de « trucages » des « opérations de vote » leur ont fait perdre des voix.
Ils ne font pas tous comme mes « cousins-natios » à bourrer les urnes, ils sont plus originaux : On a vu ainsi des « doubles » ou des « clones » se multiplier dans les circonscriptions les plus serrées. Ainsi, les électeurs ne savaient pas exactement qui est vraiment le candidat de l’opposition !
J’en conclue que truquer des élections, c’est vraiment un jeu d’enfant dans la Russie de « Poux-tine ».
 
Enfin, manifestement, si ces tactiques ne portent pas leurs fruits, il reste l’assassinat. Comme celui de l’opposant Boris Nemtsov, le 27 février 2015, tué en plein cœur de Moscou par des « inconnus » qui avaient bien monté leur coup.
Et puis d’autres « exploits » sont encore plus impressionnants, comme les assassinats à l’étranger.
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a jugé mardi 21 septembre la Russie « responsable » de l’assassinat de l’ex-espion Alexandre Litvinenko, empoisonné au polonium 210 au Royaume-Uni, en 2006.
Ce que l’on soupçonnait déjà fortement et que l’enquête aura confirmé.
Dès 2016, les autorités britanniques avaient désigné Dimitri Kovtoun et Andreï Lougovoï, hommes de main de « Poux-tine », comme les auteurs de cet assassinat.
Et Moscou a toujours refusé de les extrader.
Ancien agent du KGB puis du FSB, Alexandre Litvinenko avait obtenu l’asile au Royaume-Uni en 2001, et avait alors dénoncé la corruption et les liens présumés des services de renseignement russes avec le crime organisé.
Les exécuteurs eux émargent au GRU, le service de renseignement de l’armée.
 
Rappelons que le GRU a, entre autres, organisé l’assassinat ciblé en 2004, dans une opération réalisée au Qatar contre le responsable indépendantiste tchétchène Zelimkhan Iandarbiev, qui avait abouti à la condamnation à perpétuité de deux agents du GRU qui furent remis à la Russie en 2005 pour qu’ils y purgent leur peine.
Ils furent reçus en héros à leur retour au pays et disparurent aussitôt après !
Son directeur adjoint, le général Iouri Ivanov, s’est, selon la version officielle, noyé en se baignant dans la Méditerranée lors d’une inspection de la base navale russe de Tartous, en Syrie en 2010.
Le GRU est aussi cité de manière prééminente dans les accusations d’ingérences russes dans l’élection présidentielle américaine de 2016. Le procureur spécial Robert Mueller a notamment inculpé plusieurs membres du GRU pour avoir piraté des systèmes informatiques du parti démocrate.
Le GRU est également accusé dans l’empoisonnement de Sergueï et Ioulia Skripal au Royaume-Uni (Je l’évoque dans un roman : https://flibustier20260.blogspot.com/2019/09/sommaire.html).
Deux hommes que la police britannique suspecte d’avoir pratiqué l’empoisonnement ont été identifiés par des publications de Bellingcat (un « faux-nez » des services de renseignement anglo-saxons) comme des officiers du GRU.
Notez qu’en 2021, le GRU est publiquement mis en cause par le Premier ministre tchèque Andrej Babiš et son vice-premier ministre Jan Hamáček dans l’explosion, en 2014, de deux entrepôts à Vrbětice.
Elle avait causé la mort de deux personnes.
 
Autrement dit, « Poux-tine » a un problème : Lui l’ancien officier du KGB, devenu FSB, s’appuie plus sur la branche militaire du renseignement que sur les espions traditionnels de son « ancienne maison ».
Ce qui peut paraître curieux…
Mais pas seulement.
 
Il y a d’autres « fronts intérieurs » : Plus de 700 décès par jour en juillet et août dû au « Conard-virus ».
Plus de 800 en septembre et même plus de 900 en octobre. Ce sont les records de morts du « Conard-virus » battus régulièrement.
Et mes « potes-Russekoffs » s’en inquiètent réellement.
Depuis début juillet, on enregistrait environ 750 morts par jour en moyenne dans ce pays où « Poux-tine » avait déclaré avoir « terrassé le virus » dès le printemps 2020 !
Depuis, plus de 210.273 personnes ont péri des suites du « Conard-virus » depuis le début de la pandémie, selon les données officielles du gouvernement dont il est légitime de se méfier, l’agence russe des statistiques Rosstat ayant fait état de plus de 350.000 morts… à la fin du mois de juillet 2021.
Les chiffres de mortalité sont incertains et ne cessent d’être révisés à la hausse et a posteriori.
On estime même vraisemblable que la surmortalité dans le pays à 600.000 personnes depuis le début de la pandémie.
Car le pays est frappé de plein fouet et ses habitants refusent le vaccin « local », le fameux « Spoutnik V », fleuron de la supériorité de l’industrie biomédicale russe mis au point en avance sur tout le monde !
Seulement voilà, seulement 28 % de la population est vaccinée… ils s’en méfient.
On peut donc imaginer la situation dans les hôpitaux débordés… dans un pays où la pandémie n’est pas du tout contenue au points que « Poux-tine » soi-même s’est exilé plusieurs jours de sa capitale, probablement cas-contact ou contaminé, voire malade…
 
Le « Conard-virus » n’est pourtant pas le seul problème de la « Russie-éternelle ». L’économie en pose bien d’autres, d’une extrême importance : Le commerce de détail, les industries manufacturières, le bâtiment, le transport et l’hôtellerie ont été les secteurs les plus touchés durant la pandémie, mais le secteur des services représente une part moindre dans l’économie russe que dans celle des pays européens (54 % en 2019, contre 74 % dans la zone euro), ce qui a aussi contribué à amortir le choc.
Et puis de nombreux Russes travaillent pour le secteur public ou semi-public et donc sont moins affectés par le chômage.
Ce qui explique que celui-ci, même s’il a augmenté depuis un an, passant de 4,6 % en octobre 2019 à 6,3 % un an plus tard, le chiffre le plus élevé depuis une dizaine d’années, il reste moins élevé que dans d’autres pays.
En revanche, la chute des revenus est impressionnante : - 10 % depuis 2014 et le nombre de pauvres atteint 20 millions de personnes, soit 13,5 % de la population russe !
Et la « classe moyenne » s’appauvrit…
 
Et ce n’est pas tout : Quelque 60 à 65 % de la superficie de ce pays « le plus grand du monde » se trouvent dans une zone de permafrost où toute activité se révèle bien plus difficile qu’ailleurs.
Ils en espèrent que ça puisse changer avec le « réchauffement global »…
Ainsi, le produit régional brut (PRB) par habitant donne un aperçu, au jourd’hui, des particularités du développement économique régional : Selon les statistiques « officielles », en 2018, le PIB par habitant de l’Okrug autonome de la région des Nenets, producteur de pétrole, dans l’extrême-Nord, était 62 fois supérieur à celui de la République agraire d’Ingouchie dans le Sud-Ouest.
Bien entendu, cette immense disparité reflète les différentes spécialisations économiques de ces régions.
Mais aux États-Unis, autre grand pays diversifié, l’écart est loin d’être aussi énorme : Le PIB par habitant du District de Columbia n’est que 5,2 fois plus grand que celui du Mississippi.
 
La réalité est donc que, sans méconnaître les difficultés dues au climat et à la situation de nombreux territoires russes, les disparités semblent tenir moins à la rigueur de ces contrées qu’à la politique économique étatiste suivie par le régime.
Le climat entrepreneurial y est favorable seulement aux grandes entreprises affiliées à l’État, mais pas aux petites et moyennes entreprises sans ressources.
Cette situation renforce les niveaux disparates de développement économique : En 2019, cinq régions ont fourni à elles seules plus de 70 % des recettes du budget fédéral. Les districts autonomes producteurs de pétrole et de gaz de Khanty-Mansi et de Yamalo-Nenets, les villes fédérales de Moscou et de Saint-Pétersbourg et la République industriellement développée du Tatarstan en tout et pour tout.
Toutes ces particularités économiques et budgétaires conduisent à des différences régionales radicales dans les revenus par habitant.
Dans le district de Iamalo-Nenets (Nord de la Russie), les revenus réels par habitant étaient cinq fois plus élevés qu’à Tuva (Sud de la Russie) en 2019.
Aux États-Unis, la plus grande différence interrégionale de revenu réel des ménages (entre le district de Colombie et la Virginie-Occidentale) n’est même pas du double.
 
Sans des réformes économiques importantes pour encourager l’initiative locale et le développement des PME, l’économie Russie continuera probablement à rester dépendante des hydrocarbures durant de longues années.
D’où probablement la stratégie de « décarbonation » de l’économie soutenue par le GIEC subventionnée par les anglo-saxons.
Si l’autoritarisme de Moscou ne cède pas et ne laisse pas place à un vrai fédéralisme, des régions entières de Russie resteront marginalisée économiquement et politiquement, et des velléités de sécession pourraient alors redevenir d’actualité.
Or, il est très peu probable que sous le règne de « Poux-tine », le régime change, tenu d’une main de fer qui favorise toutes les spéculations sur la corruption endémique depuis l’ère Bolchévik.
 
Sur le plan international, la « Russie-éternelle » est pro-active. Ce qui coûte cher en dépenses militaires à son peuple.
Et elle se prépare à réagir face à l’alliance entre l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni.
Les réactions mondiales face au nouveau pacte de sécurité, dit AUKUS, signé entre l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni ont été pour le moins mitigées.
La Chine et la « Gauloisie », pour des raisons différentes, ont immédiatement critiqué l’accord, tandis que d’autres pays, comme le Japon et les Philippines, l’ont accueilli plus favorablement.
La Russie, l’une des rares autres nations armées de sous-marins à propulsion nucléaire, s’est montrée plus discrète et plus prudente dans sa réaction initiale.
Le Kremlin a limité ses commentaires officiels à une déclaration soigneusement rédigée stipulant que : « Avant de prendre position, nous devons comprendre les buts, les objectifs et les moyens. Il faut d’abord répondre à ces questions. Il y a peu d’informations pour l’instant. »
 
Certains diplomates russes se sont toutefois joints à leurs homologues chinois pour exprimer leur inquiétude quant au fait que le développement de sous-marins à propulsion nucléaire par l’Australie (avec l’aide des Américains et des Britanniques) porterait atteinte au traité de non-prolifération nucléaire et « accélérerait une course à l’armement » dans la région.
Ils ont aussi suggéré que la construction de la flotte australienne de sous-marins nucléaires devrait être supervisée par l’Agence internationale de l’énergie atomique, une proposition à laquelle Canberra ne donnera sans doute pas suite.
 
Or, à mesure que l’on en apprenait plus sur le nouveau pacte de sécurité, la rhétorique des responsables du Kremlin a commencé à changer.
Après que l’ancien ambassadeur australien aux États-Unis, Joe Hockey, a audacieusement déclaré que l’AUKUS était destiné à contrer non seulement la puissance de la Chine dans la région indopacifique, mais aussi celle de la Russie, le secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie, Nikolaï Patrouchev, qualifiait le pacte de « prototype d’une OTAN asiatique ».
Il ajoutait même : « Washington essaiera d’impliquer d’autres pays dans cette organisation, principalement pour mener des politiques antichinoises et antirusses. »
Un changement de rhétorique qui ne devrait pas surprendre l’Australie : La Russie considère depuis longtemps que toute modification de la sécurité régionale – la création de nouvelles alliances, par exemple, ou le déploiement de nouveaux systèmes d’armes – constitue un risque militaire qui appelle une réponse.
 
Étant donné que Moscou considère plutôt le pacte comme un risque politique et militaire, mais pas encore comme une menace, les réponses immédiates de la « Russie-éternelle » se limiteront probablement à des manœuvres politiques et à la saisie d’opportunités.
Peut-être la Russie pourrait-elle considérer l’accord sur les sous-marins comme un précédent qui lui donne l’occasion de promouvoir sa propre technologie de sous-marins nucléaires auprès des parties intéressées dans la région.
Et ce n’est pas seulement une hypothèse : Cela a déjà été suggéré par des experts militaires ayant des liens étroits avec le ministère russe de la Défense.
En effet, historiquement, la Russie s’est abstenue de partager sa technologie de sous-marins nucléaires, qui est considérée comme l’une des meilleures au monde, et certainement supérieure aux capacités naissantes de celle de la Chine.
Jusqu’à présent, Moscou n’a conclu que des accords de location avec l’Inde, permettant à sa marine d’utiliser des sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire de fabrication soviétique et russe depuis 1987.
Mais cela n’a pas impliqué de transfert de technologie.
Or, si la « Russie-éternelle » décidait de commercialiser ses sous-marins à propulsion nucléaire auprès d’autres nations, les acheteurs potentiels ne manqueraient pas : Comme l’a suggéré un expert de la question, le Vietnam ou l’Algérie sont des marchés potentiels, mais il pourrait y en avoir d’autres.
Selon celui-là, un nouveau marché pour les sous-marins à propulsion nucléaire est en train de se créer.
 
À plus long terme, la « Russie-éternelle » ne négligera pas non plus l’évidence : Le nouveau pacte unit deux nations dotées de l’arme nucléaire (les États-Unis et le Royaume-Uni) et une Australie qui sera bientôt dotée de sous-marins nucléaires.
La portée accrue des futurs sous-marins australiens pourrait les amener à opérer dans le Pacifique Ouest et Nord-Ouest, des zones où la marine militaire russe est régulièrement présente.
Si les systèmes d’armement embarqués à bord de ces sous-marins devaient avoir l’Extrême-Orient russe ou certaines parties de la Sibérie à leur portée, cela changerait la donne pour Moscou.
En tant que superpuissance nucléaire, la Russie devra en tenir compte dans sa planification stratégique, autrement dit une surenchère coûteuse dans la « course aux armements » qui va épuiser encore plus le pays.
Car cela signifie aussi que l’Australie va surveiller de plus près les activités militaires de la Russie dans le Pacifique au cours des prochaines années.
 
C’est ainsi qu’au cours des douze prochains mois, par exemple, la flotte russe du Pacifique devrait recevoir au moins trois sous-marins à propulsion nucléaire.
Deux de ces sous-marins de quatrième génération (classe Yasen-M) sont technologiquement supérieurs à ceux actuellement construits par les Chinois et seraient presque comparables aux sous-marins nucléaires américains envisagés comme option pour l’Australie.
Le troisième est un sous-marin modifié de 30.000 tonnes (un monstre) de la classe Oscar II Belgorod converti pour transporter plusieurs super-torpilles nucléaires capables de détruire de grandes bases navales et de provoquer des tsunamis côtiers.
 
D’ici à 2028, la marine russe sera dotée d’au moins quatorze sous-marins à propulsion nucléaire et de six sous-marins d’attaque conventionnels dans le Pacifique.
Si la Russie commence à considérer l’AUKUS comme une menace militaire, il faut s’attendre à ce qu’elle se dote d’autres sous-marins encore.
Leur zone d’opérations pourrait également être étendue à la mer de Chine méridionale, et au-delà.
 
Pour les occidentaux, le scénario le plus dramatique verrait la Russie et la Chine former une coalition maritime pour contrer la puissance militaire combinée du pacte AUKUS.
Compte tenu de l’approfondissement des relations de défense entre la Russie et la Chine, en particulier dans le domaine naval, cela ne semble pas irréaliste.
Mais il est peu probable que cette éventuelle coalition devienne une véritable alliance maritime, et encore moins la base d’un bloc plus large impliquant d’autres pays.
Néanmoins, si la Russie et la Chine devaient coordonner leurs activités navales, ce serait une mauvaise nouvelle pour l’AUKUS : En cas d’escalade des tensions, Moscou et Pékin pourraient considérer l’Australie comme le maillon faible du pacte. Ce qui se traduit par une affirmation portée, dans son langage habituel par le journal chinois « Global Times » qualifiant déjà l’Australie de « cible potentielle pour une frappe nucléaire ».
 
C’est peut-être un scénario tiré par les cheveux, mais en entrant dans la course aux sous-marins nucléaires dans la région indopacifique, l’Australie va intégrer un club d’élite, dont certains membres sont des adversaires.
Et il est possible que cela conduise à une sorte de guerre froide navale dans la région.
Les sceptiques diront peut-être que Moscou ne fera probablement que parler mais n’agira pas, et que les risques posés par la Russie à l’Australie sont minimes.
Ce n’est pas certain, mais on peut l’espérer.
 
En bref, le centre du monde s’est déplacé vers le Pacifique avec au cœur des prochains conflits Taïwan, toujours revendiqué par Pékin alors même que Washington aura prévenu qu’en cas d’invasion, il y aurait une guerre dans laquelle les USA s’engageront.
Donc ses alliés de l’Otan également…
Ce qui mettrait en première ligne Okinawa, Tokyo et Séoul.
Et là, Moscou, qui a eu tant de mal à « stabiliser » sa frontière Sud entre l’Ukraine et, plus loin, autour de la méditerranée ainsi que celle du Nord avec les États Baltes et le « tampon » que représente la Finlande, perdrait le bénéfice de vingt ans d’efforts à desserrer « l’étau des frontière maritimes » (Est-Ouest-Nord-Sud) pour entrer dans un prochain conflit mondial où il n’y aura que des perdants !
 
Une situation particulièrement compliquée, tant que la pouvoir russe ne se « normalisera » pas.
Ce sera pour l’ère « post-Poux-tine » et peut-être des velléités d’intégrer l’UE…
Oui, je sais, je rêve des utopies…

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