Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 6 avril 2021

Origine du « Conard-virus ».

On va peut-être se poser les bonnes questions…
 
Vous me direz que depuis plus d’un an on reste dans le brouillard quant à cette saloperie pandémie qui bouleverse nos vies.
On a pourtant cherché, mais ça reste encore très nébuleux, faut-il reconnaître.
L’OMS a promené quelques-uns de ses chercheurs sur la piste du virus jusqu’en Chine, dans des conditions pas tout-à-fait idéales et aura mis en ligne le mardi 30 mars dernier le résultat de son enquête.
 
Effectivement entre janvier et février 2021, vingt-cinq scientifiques internationaux affiliés à l’Organisation mondiale se sont rendus dans la province du Hubei pour enquêter.
Et leur rapport détaille leurs observations mais surtout leurs conclusions sur les quatre hypothèses explorées concernant l’origine de la pandémie : L’accident de laboratoire, l’infection par des aliments congelés contaminés, la transmission naturelle du virus de l’animal à l’Homme directement de son réservoir ou indirectement avec l’intervention d’un hôte intermédiaire.
Pour conclure que l’hypothèse de l’accident de laboratoire est écartée.
Ce n’est pas celle que je retiens dans le « roman d’été » prochain (l’Année Covid de Charlotte) et j’ai mes raisons (celles « entre les lignes » de ce qui suit).
Mais ce n’est jamais qu’un roman…
Bon d’accord, admettons leur thèse, mais alors quid ?
 
L’hypothèse considérée par ces spécialistes comme la plus probable est l’hypothèse de la transmission du virus de l’animal à l’Homme, la chauve-souris étant toujours considérée comme le réservoir du virus. S’il est passé par un hôte intermédiaire avant d’infecter l’humain, il n’a pas pu être identifié par les experts.
Bon, ok, mais alors quid ?
Car la possibilité que les premières personnes se soient infectées via des aliments congelés contaminés n’est pas non plus exclue mais considérée comme la moins probable. En effet, le « Conard-virus » peut persister sur des aliments congelés ou sur leur emballage. Mais selon les experts de l’OMS, des denrées congelées importées en Chine ont également été testées positives, suggérant que le « Conard-virus » peut survivre longtemps dans ces conditions.
Malgré tout, la probabilité de se contaminer par ce biais est considérée comme très faible.
Ok, mais alors quid ?
 
Le rôle des animaux, vivants ou morts, vendus dans le marché de Wuhan, reste opaque. Les experts ont pu déterminer que le marché était bien un lieu de propagation du virus, mais pas sa source.
Ok, mais alors quid ?
Enfin, l’hypothèse de l’accident de laboratoire est considérée comme extrêmement improbable, après avoir visité trois laboratoires de Wuhan, dont l’Institut de Virologie de Wuhan.
Les règles de biosécurité inhérentes à la manipulation de virus étaient strictement respectées.
De plus, le génome du virus n’a pas été détecté dans les laboratoires début décembre et aucun employé ne présentait de symptômes de la Covid-19 à cette période.
Oui, mais alors quid, si un labo P4 manipule des virus dangereux pour l’humanité en vue de rechercher des vaccins ou des traitements et qu’il n’y existait pas ?
Il sert à quoi, ce labo ?
Tout cela n’est pas très logique, finalement.
 
À tel point que dans un communiqué de presse, Tedros Ghrebeyesus, directeur général de l’OMS a déclaré : « En ce qui concerne l’OMS, toutes les hypothèses restent sur la table. Ce rapport est un début très important mais ce n’est pas la fin. Nous n’avons pas encore trouvé la source du virus, et nous devons continuer à suivre la science et à ne rien négliger comme nous le faisons. »
Oups !!!
Ce n’est pas tout-à-fait ce qui avait été annoncé à cors et à cris jusque-là…
 
Le Dr Peter Ben Embarek, un scientifique danois qui a participé à ce rapport et présenté les résultats lors d’une conférence de presse virtuelle, a insisté sur la difficulté du travail des experts sur le terrain, notamment pour accéder à certaines données brutes que la Chine aurait été peu encline à partager.
Ce rapport n’a pu retracer les origines du « Conard-virus » durant ce voyage, d’autres études seront donc nécessaires et exigeront probablement encore des mois, voire des années d’investigations.
« Trouver l’origine d’un virus prend du temps et nous devons au monde entier de trouver la source afin que nous puissions collectivement prendre des mesures pour réduire le risque que cela se reproduise », conclut le directeur général de l’OMS.
Quel risque ?
Si c’est une transmission à l’homme ou une mutation « naturelle » de ce type de virus, on n’y pourra jamais rien…
 
Bref, une réponse aux nombreuses critiques qui ont été formulées récemment, demandant une enquête plus approfondie, alors que le responsable de la mission en Chine avait affirmé que tout s’était bien passé, sans aucune entrave.
Et pourquoi enquêter si l’hypothèse d’un « accident de laboratoire » est si peu probable ?
Nous sommes ici en fait confrontés à une controverse scientifique assez classique, nourrie par une absence de consensus, entremêlée de politique.
 
Le scénario d’une fuite est considéré comme possible par de très nombreux scientifiques. Très peu vont jusqu’à nier avec certitude cette possibilité.
Mais cette hypothèse, sur le plan scientifique, n’en demeure pas moins très incertaine.
La majorité des scientifiques considèrent qu’une zoonose classique, c’est-à-dire une maladie passant d’un animal à l’homme est l’explication la plus probable. Mais depuis un an, plusieurs éléments concernant la thèse du laboratoire ont intrigué de nombreux scientifiques.
Par exemple le fait que l’un des plus proches parents du Sars-Cov2 (RATG13) provient d’une chauve-souris découverte en 2013 dans le Yunnan, à 1.000 km de Wuhan.
Ou encore que les chercheurs ayant étudié ces coronavirus ont justement un laboratoire à Wuhan.
Que la base de données contenant des informations sur ces virus a été supprimée trois mois avant le début de la pandémie.
Que dans la mine où a été découvert RATG13, six mineurs ont été hospitalisés, possiblement à cause d’une pneumonie en 2013.
Ou encore qu’à la différence du Sars-Cov1, dont il est proche, le « Conard-virus » qui s’abat sur le monde depuis une quinzaine de mois an dispose d’une particularité, appelé « site de clivage de furine », qui le rend particulièrement contagieux pour l’homme.
Tout en sachant que plusieurs scientifiques, y compris à Wuhan, cherchent justement à entraîner une évolution des virus en laboratoire pour mieux les cerner et les combattre.
 
Chaque élément, pris isolément, n’apporte pas de preuve concrète et absolue d’une fuite de laboratoire. Mais mis bout à bout, ils permettent d’esquisser un scénario inquiétant.
Et qui mérite clairement d’être soit validé, soit réfuté.
C’est comme cela que fonctionne la science : En proposant des hypothèses qui peuvent être soit infirmées, soit confirmées.
Pour autant, il faut également rappeler que de très nombreuses découvertes, à l’inverse, font pencher la balance en faveur d’une simple zoonose, voire tentent de réfuter la possibilité d’une origine humaine.
Dans une étude publiée le 16 janvier, des chercheurs ont analysé la distribution des chauves-souris et les différents virus retrouvés dans divers échantillons récoltés en Chine.
Les auteurs affirment notamment, au vu de l’évolution génétique connue des virus, que RATG13 et le « Conard-virus » partagent un ancêtre commun… qui aurait existé il y a plus de 25 ans.
 
Dans une autre parue dans Nature, les auteurs estiment au vu de l’analyse génétique de nombreux coronavirus que la lignée ayant donné naissance au Sars-Cov2 circule en sous-marin probablement « depuis des décennies chez les chauves-souris ».
Et qu’en conséquence, il est fort possible que d’autres coronavirus proches du « Conard-virus » incubent dans des chauves-souris à de nombreux endroits en Asie, ne demandant qu’à être découverts.
Le 9 février dernier, une étude d’une équipe internationale publiée dans Nature a dévoilé un autre coronavirus très proche du « Conard-virus » découvert… dans une grotte de Thaïlande !
 
Quant au « site de clivage de furine », qui distingue notamment le « Conard-virus » du Sars-Cov premier du nom, il n’y a pas de réponse simple non plus.
Comme l’expliquait en mai le virologue Ian M. Mackay sur « Twister », de très nombreux coronavirus disposent de séquences génétiques apparentées.
Une autre étude publiée le 21 février sur des coronavirus tend également à montrer que ce site de clivage de furine peut apparaître de manière naturelle sur des virus proches du « Conard-virus ».
 
Ces quelques exemples, qui sont pour beaucoup cités dans le rapport de l’OMS, n’apportent aucune vérité absolue. Elles ne résolvent pas non plus l’énigme de l’origine de ce coronavirus pandémique.
Et elles ont sûrement (ou seront) auscultées, critiquées, voire remises en question par d’autres travaux.
Tout cela peut sembler étonnant pour qui ne connaît pas la méthode scientifique.
N’a-t-on pas tendance à se dire que la science est une certitude ?
 
Mais le consensus scientifique n’émerge pas naturellement. Il se construit petit à petit, via des hypothèses validées ou réfutées par des expérimentations, parfois via des controverses opposant fortement différents groupes de chercheurs.
C’est à force d’interrogations, de théories et d’expériences que se dégage ce que le sens commun perçoit comme la « science », c’est-à-dire un savoir stabilisé.
Ok, mais quid alors ?
 
Bien malin celui qui pourrait prédire quel sera le consensus sur un sujet non tranché.
Ainsi, dans les premières semaines de l’épidémie, de nombreux médicaments existants ont été testés.
L’un d’eux, l’hydroxychloroquine, a reçu une médiatisation importante. À l’époque, il n’était pas illogique de réaliser ce test, même si la majorité des scientifiques était plutôt dubitative.
Depuis, des essais cliniques clairs et circonstanciés ont créé un début de consensus, toujours critiqué par un nombre très limité de médecins, affirmant que ce médicament était inefficace.
Autre exemple, inverse celui-là : La majorité des chercheurs et des autorités de santé estimaient dans les premiers mois de l’épidémie que le « Conard-virus » se transmettait principalement via des gouttelettes projetées à moins de deux mètres par les malades lors d’échanges en face à face.
Un petit nombre de scientifiques, principalement des spécialistes de chimie atmosphérique ont tiré la sonnette d’alarme en affirmant – comme ma « petite-sœur » dès le début – que le « Conard-virus » pouvait se répandre via l’air et donc infecter des personnes dans une pièce mal ventilée.
La majorité des scientifiques considère aujourd’hui (avec toujours des incertitudes, évidemment) que la voie aéroportée est l’une des principales sources de contamination !
 
En définitive, la thèse d’un « Conard-virus », du point de vue scientifique, échappé d’un laboratoire n’est tout simplement pas une théorie du complot.
Elle n’est pas non plus la réponse la plus probable à nos interrogations sur l’origine de cette pandémie : Elle est une hypothèse minoritaire, mais qui doit être examinée, infirmée ou confirmée.
La pandémie grippale de 1977 est connue pour être l’une des seules provenant d’une erreur humaine.
Si les chercheurs ne sont pas catégoriques, la thèse principale est que l’essai d’un vaccin sur des militaires aurait permis la réintroduction de cette souche grippale, la même que celle ayant causé la pandémie de 1918.
 
Trouver l’origine d’une épidémie prend du temps, surtout dans le cas d’une zoonose. Certes, pour le Sars-Cov1 en 2003, la civette a vite été qualifiée d’hôte intermédiaire, mais son rôle réel faisait encore débat en 2007.
Pour que des certitudes puissent être établies sur l’origine du « Conard-virus », il faut que les chercheurs continuent de tester, d’étudier, d’enquêter, d’analyser en toute transparence.
Or, la Chine ne fait rien pour faciliter ce travail.
Il a fallu un an pour que l’OMS puisse retourner à Wuhan pour une enquête sur les origines. Et même ainsi, la surveillance politique était forte et étroite.
C’est probablement le sens qu’il faut donner aux propos du patron de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, qui n’a pas simplement demandé une nouvelle enquête, mais a également souligné que les experts internationaux « avaient fait part de leurs difficultés à accéder aux données brutes » pendant leur séjour en Chine.
 
On peut toutefois en conclure que, même si l’origine du « Conard-virus » était naturelle, la Chine aurait de bonnes raisons de tout faire pour que cela ne se sache pas.
Elle a d’ailleurs suggéré à l’OMS que l’origine du « Conard-virus » se situe dans l’importation d’aliments congelés… et donc, hors du pays !
Une thèse toute aussi peu probable sinon loufoque pour de nombreux scientifiques, mais fondée sur des études qu’il faudra également explorer et que le rapport de l’OMS qualifie de « possible ».
Et pour comprendre pourquoi la Chine rejette les inspections, il faut rappeler que la Chine « a été perçue par l’Occident comme l’homme malade de l’Asie depuis 200 ans ».
C’est ce que nous expliquait il y a un an un anthropologue au CNRS : Depuis Mao, l’État chinois a cherché à montrer qu’il était capable de faire la guerre aux virus, une volonté redoublée suite à la première crise du Sars-Cov en 2003.
Après avoir contrôlé l’épidémie d’une manière drastique alors que l’Occident a subi des vagues multiples et plus importantes, la Chine semble aller plus loin en rejetant l’idée même d’une origine chinoise du virus, naturelle ou artificielle !
Alors quid ?
Car en faisant cela, elle laisse planer le doute sur une erreur humaine et, surtout, elle empêche de comprendre exactement d’où vient ce petit virus qui a tué 2,6 millions de personnes dans le monde. Alors même que la question de l’origine est essentielle pour tenter de se prémunir contre de futures pandémies.
 
Alors quid ? Mais « ce rapport est un début très important, mais ce n’est pas le mot de la fin », aura souligné le directeur général de l’OMS.
En bref, je serai peut-être mort qu’on ne m’aura pas éclairé plus que ça : Je paye pourtant beaucoup (trop) d’impôts et de taxes, toute ma vie, pour ça…
Peu importe, j’ai noté depuis le temps que je me promène autour du soleil, que plus une « autorité » dément une hypothèse, plus elle fait tout pour orienter les historiens et autres spécialistes vers des impasses, plus l’hypothèse se révèlera être fondée.
Plus tard.
Vous savez, c’est comme les camps d’extermination nazis : Ce n’était que des camps de travail !
Comme les camps de déportation sous Staline, sous Mao ou chez les Ouïghours sous « Xi-Ping-Pong », voire seulement chez « Pol-Pote-pote », ce n’étaient jamais que d’humbles camps de rééducation bien innocents !
Les livres d’Histoire en sont pleins, des comme ça.
 
C’est bien l’effet de l’immense et incommensurable fatuité de nos dirigeants politiques incapables d’admettre qu’ils sont faillibles – ou seulement mal entourés – se croyant tous sortis de la « Cuisse de Jupiter »… quand ils ne se prennent pas pour « Jupiter » soi-même.
J’admire !
Non pas leur démarche (je fais et dis aussi des konneries), mais qu’ils restent odieux envers leurs « sujets » et surtout que ceux-ci ne les virent pas illico presto, tétanisé d’effroi ou d’indifférence.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire