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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 15 avril 2021

À un peu plus d’an de la présidentielle, les premiers sondages…

Les « lignes » se fixent déjà !
 
Mais on sera mieux fixé quant au « paysage électoral », l’état de l’opinion, sa participation, dans quelques semaines avec à la fois les « territoriales » et les « régionales ».
Les leaders politiques et leur parti, sauront-ils mobiliser en quelques semaines de campagne particulièrement courte ?
Et quelles leçons en tirer pour l’année prochaine ?
 
Pour l’heure, les sondages sont cruels pour quelques fats qui se la pètent depuis 4 ans.
Et nous enquiquinent tous les jours ou presque depuis, n’admettant pas vraiment qu’ils aient perdu en 2017.
« Mes-Luches », « Sœur-Âne », « Y’a-nique-Yoda » et « Art-no-Monte-et-bourre-la » ne semblent, aujourd’hui, même pas en mesure de se qualifier pour le second tour en 2022.
C’est dire.
Quant à « Jupiter », il s’attend à recevoir une claque en juin : Les « Marcheurs-même-pas-en-rêve » ne sont toujours pas « implantés » dans leurs circonscriptions respectives, notamment après les municipales et encore à l’occasion des précédents scrutins…
En plus, ils étalent leurs divisions au fil du temps, alors que « Marinella-tchi-tchi » reste assise sur un mouchoir de poche sur les territoires.
Or, moâ, j’avais appris que pour gagner une élection majeure, il faut avant tout disposer d’une mairie, des listes électorales, visiter les gens, recruter des militants, faire des fiches sur tout le monde et sur chacun leur problèmes et attentes, pour occuper les locaux de la mairie le soir venu et faire tourner les photocopieuses et les téléphones toute la nuit s’il le faut, jusqu’au retour matinal des employés de la « territoriale » qui servent le public…
Il semble que ça pourrait ne plus être nécessaire.
Au moins pour les deux finalistes de 2017 : Autres temps, autres mœurs !
 
Pour ce qui est des sondages, le dernier en date mesure l’impact de onze configurations possibles, en 66 pages d’analyse, mais une seule conclusion possible pour les responsables de gôche (pourtant bien  implantés en mairie) : Il leur est difficile de se montrer optimiste quant au sort de leurs candidatures pour le premier tour de l’élection présidentielle : Dans tous les cas de figure testés par l’institut, chaque tête d’affiche se trouve loin, très loin du seuil nécessaire pour accéder au second tour, à une bonne distance derrière « Marinella-tchi-tchi », « Jupiter » ou même « Xav’-Berre-trans ».
Entre 10 et 13,5 % pour « Mes-Luches ». 3 % pour « l’archéo-stalinien ». 8 % pour la Maire de « Paris-sur-la-plage ». 7 % pour « l’écololo »… Mieux que « Art-no » qui culmine à 5 % dans l’hypothèse où il serait le candidat du « P.Soce ».
Au total, la gôche ne représente qu’un quart des suffrages exprimés.
C’est bien à l’image d’un pays confiné du neurone…
Plus inquiétant encore, dans le cas, fort improbable, où un candidat de gôche se qualifierait au second tour face à la candidate « Air-haine », « Sœur-Âne » ressort au coude à coude à 50 %, tandis que l’écololo la laisserait accéder à l’Élysée (47 %).
Quant à « Mes-Luches », il plafonnerait à 40 % dans le meilleur des cas !
Out !
 
Dès lors, face à cette cruelle réalité des chiffres, beaucoup agitent une improbable martingale: Celle de l’union des « gôches » ce qui supposerait que les différentes factions mettent de côté leurs divergences idéologiques (laïcité, Europe, nucléaire) et leurs ambitions personnelles pour s’effacer derrière un candidat portant un programme commun.
De « poux-toux » à « Mc-Modem », il ne faut pas rêver…
Car le sondage montre qu’en plus d’être incertaine, cette gôche rassemblée au premier tour serait potentiellement inefficace!
Si « Sœur-Âne » portait les couleurs du P.Soce, du PCF et des écololos , elle totaliserait… 10 % des voix, « Yoda » obtenant 9 % à la tête de cette alliance rose-rouge-verte, moins que l’addition des voix respectives de chaque force !
Bref, de quoi les faire pleurer de honte et fournir pas mal de plomb dans les ailes des combinaisons politiques régulièrement présentées comme la solution miracle pour la gôche.
Foutus ?
Probablement oui, sauf à imaginer un putsch inattendu…
 
Car en plus, l’heure n’est clairement pas à la remise en question des uns et des autres.
« La gauche nest plus le parti de la sécurité économique et sociale alors quelle devient, dans le même temps, celui de linsécurité identitaire. »
En effet, à moyen terme, la première cause du recul de la gôche semble bien être son ralliement au néolibéralisme, par le truchement de la construction européenne.
Du coup, les conquêtes sociales et le combat contre le capitalisme (ou du moins ses excès) ont laissé place à l’obsession comptable et un accompagnement passif, voire naïf, des ravages de la mondialisation.
Cette dérive, justifiée par un prétendu « réalisme » économique, observée chez les partis « soces-démocrates » européen aura éloigné la gôche de sa vocation historique: La défense des intérêts des classes populaires.
Et ça date de 1983 avec le départ de « Béret-Go-Voit ».
Et ça s’est poursuivi sous les politiques d’austérité de « Tonton-Yoyo » et pire encore avec « Tagada-à-la-fraise-des-bois » qui vous expliquait encore avec une naïveté déconcertante que des réductions budgétaires avaient pu être faites sur l’explosion des dépenses publiques…
On n’en a jamais vu passer les effets, mais peu importe…
 
Et puis il y a également « l’insécurité identitaire » et le décalage patent de la gôche avec l’opinion majoritaire sur des sujets comme l'immigration ou la sécurité.
Un beau divorce…
Ces deux thèmes figurent systématiquement au rang des priorités des citoyens. Or, soit la gôche les ignore, soit elle les rejette, soit elle professe un catéchisme déconnecté.
Jusqu’à même qu’une majorité se prononce pour la suppression du droit du sol et du regroupement familial…
 
Même tableau sur la sécurité: Un sondage révélait récemment ce qu’on sait tous, sauf les autistes, que 71 % de la population « a le sentiment que la délinquance a augmenté ces derniers mois ». Le sujet est loin d’être anodin, puisque 63 % des sympathisants de « Mes-Luches » et 45 % de ceux du « P.Soce » se déclarent « prêts à renoncer à voter en faveur d’un candidat proche de leur sensibilité politique mais qui ne consacrerait pas une partie importante de son programme à la lutte contre l’insécurité ».
Il y avait le feu dans la boutique et tous les regards se sont tournés ailleurs.
C’est ça les trisomiques…
Au lieu d’aborder ces thèmes de face, la « gôche » préfère se consacrer aux débats idéologiques qui animent la bourgeoisie diplômée des grands centres urbains.
Ces discussions ont essentiellement pour objet la « déconstruction » systématique des normes et valeurs de la société, tour à tour accusée d'être gangrenée par le racisme, le sexisme ou « l’islamophobie ».
Il faut écouter « Miss Au-Drey-Plumard » s’enferrer dans une polémique au sujet des réunions en « non-mixité » raciale, quand les Insoumis s’escrimaient à défendre « l'intersectionnalité des luttes » et la « créolisation » du pays, et les « écololos » multiplier les controverses en tous genres.
On est loin de la défense des « cui-cui-les-petits-oiseaux » et des débats-cucultes sur l’absence d’intégration de nos minorités…
 
Tous ces débats déboussolent la partie de la population angoissée par les bouleversements provoqués par la mondialisation, qui craint la perte de son identité sans apporter la moindre réponse adaptée à toutes ces craintes.
Et puis la « gôche », reconnaissons-le, accorde beaucoup trop de temps à des débats qui échappent totalement à de nombreux citoyens qui auront lâché prise.
Pas la moindre réponse sur les revendications des « Gilets-jaunes » qui se retrouvent avec une « éco-taxe » durcie et des contraintes qui rendent leur quotidien invivable.
Le résultat de ces multiples tendances est sans surprise une désaffection massive des classes populaires, qui n’ont jamais autant fui le vote de gôche. Celle-ci est même désormais soutenue en majorité par des électeurs issus des classes moyennes et supérieures !
Parmi les ouvriers et les employés qui votent, ils sont entre 21 et 27 % à déclarer vouloir soutenir un candidat de gôche à l’élection présidentielle, alors que ce total s’élève jusqu’à 44 % concernant les cadres!
Le premier avril et ses poissons sont pourtant passés, non ?
Le désaveu est cinglant, et sans doute le plus cruel, en ce qui concerne un éventuel second tour face à « Marinella-tchi-tchi » : La candidate se taillerait en effet la part du lion dans les catégories populaires, 65 % face à « Sœur-Âne », 71 % contre « Mes-Luches » et 72 % dans le cas d’un duel contre « Yoda » !
Conclusion : Pour battre le « Air-Haine », il faudrait donc compter avant tout sur le vote des cadres et des riches…
Le monde à l’envers !
C’est dire si le malaise de la gôche est profond, voire existentiel, puisque des « riches », il y en a de moins en moins à force de taxations et d’impositions confiscatoires.
 
Résultat, après avoir vu au fil des décennies une part croissante du débat captée par les « droâtes », c’est finalement bien plus des deux tiers de l’électorat qui souhaite voter pour un de ses trois candidats, le spectre qui incluant « Jupiter ».
La social-démocratie, incarnée chez nous par le « P.Soce », subit le déclin historique constaté dans la plupart des pays européens et n’en finit plus de payer son ralliement aux politiques d’austérité post-crise 2008.
Les « écolologistes » qui ont fait rêver pâtissent de leur façon d’affirmer leurs choix qui sèment le trouble, à l’image des innombrables déclarations de ses maires élus en juin dernier : Ils démontrent malgré eux que chez nous ils sont inaptes à gouverner le pays.
Mais ça, on le savait depuis l’origine (à moins d’être « autiste-trisomique », naturellement) là où les « Grünen-teutons » espèrent faire partie d’une prochaine coalition…
Les réflexes politiques du « front unique » ou électoraux du « désistement républicain », auraient vécu.
De plus l’explosion du taux d’abstention, la forte proportion de votes blancs et nuls sont aussi des données importantes du scrutin à venir, si la tendance constatée depuis le début du quinquennat se confirme.
 
Aujourd’hui, trois candidats peuvent donc prétendre à la magistrature suprême et ils sont tous de droâte.
D’abord, et évidemment, « Jupiter ».
Ensuite, « Marinella-tchi-tchi » qu’on ne présente plus, candidate pour la troisième fois (jamais deux sans trois) mais pucelle de la seule chose importante ici : La participation au pouvoir !
Enfin, « Xav’-Berre-Trans », ancien élu RPR et « sinistre » UMP, élu de la nouvelle région Hauts-de-Gauloisie.
« Kung-Fu-Panda », éventuel recours en cas de défection du président sortant, et « Valy-Paic-Tresse », possible alternative concurrente à « Xav’ », mais qui ne changeraient pas fondamentalement la donne pour « l’oligopole » droâtier.
 
« Leur point commun est d’emprunter le Gulf Stream idéologique de la droitisation par des biais différents ».
Effectivement, si, initialement, cette dernière n’est pas de leur fait, leur tendance constante à l’entretenir et à en tirer parti s’est soit imposée, soit était évidente comme pour la candidate du « Air-Haine ».
La droâtisation s’est opérée par vagues successives, par un processus s’étalant finalement sur quatre décennies, qui n’a pas été simplement imposé par en haut mais qui est probablement le fruit d’une dialectique subtile, entre offre venue d’en haut et demande venue d’en bas.
En articulant divers éléments, en en réarticulant d’autres entre eux, une réponse a été donnée aux crises successives par des droâtes concurrentes, dissemblables mais ayant en commun de marginaliser la gôche dans différents secteurs sociaux.
 
À cette heure, on peut penser que « Jupiter » n’a pas totalement perdu la centralité qui est la sienne. Par sa fonction il est capable d’agir sur le calendrier et l’agenda du pays dans son ensemble, mais aussi sur celui de l’élection présidentielle. La rapidité de la fin de la crise du « Conard-virus » déterminera finalement la solidité de son socle électoral.
Sa base électorale (passée) est à un tel point socialement distincte de celle de « Marinella-tchi-tchi » qu’il reste toutefois en danger au second tour.
« Xav’ » va s’efforcer d’incarner différentes figures aimées de la droâte : Le grand élu d’une région populaires aux multiples difficultés, celle du militant qui lui colle depuis ses jeunes années au RPR, celle d’un « souverainiste » qui rappelle à l’envi qu’il a voté « non » à Maastricht en 1992.
Ancien « sinistre » de « Bling-bling », hostile (au moins en apparence) à la ligne « Veau-qui-est », il a pour lui un avantage né de la tenaille électorale dans laquelle il semble pris : Mordre potentiellement ses deux concurrents s’il n'est pas dévoré par eux.
Il peut donc se frayer un chemin vers le second tour en attirant des voix de « centre-droât » parties chez « Jupiter », et des voix de droâte populaire et bonapartiste parties chez le « Air-Haine ».
Personnellement, je n’y crois pas trop : Je l’ai vu plusieurs fois en Balagne (« Corsica-Bella-Tchi-Tchi » : Son épouse est de Monticello) en débat public et à chaque fois j’ai été déçu : Il joue « carrière personnelle » avec mes impôts.
Mais comme il n’y a personne d’autre, hors « Kung-Fu-Panda » et « Barre-Niée » (qui aura pris un coup de vieux avec son marathon-Brexit)… pourquoi pas ?
 
Mais connaît-on réellement l’électeur qui va entrer dans l’isoloir l’an prochain à qui ils vont s’adresser ?
Les « seniors » ayant été victime d’un hécatombe, les « d’jeuns » épargnés jusque-là par le « Conard-virus » qui n’ont jamais voté (ou peu) entre dans le cercle des électeurs.
La dégradation de la situation économique, les crises des « Gilets jaunes » et du « Conard-virus », le dérèglement idéologique du pays rendent cet électeur si imprévisible que les outils des sondeurs peuvent connaître quelques avaries.
Cet électeur entrant dans l’isoloir aura probablement un imaginaire de droâte.
Son idéal-type dépendra de l’abstention relative des différents groupes sociaux et idéologiques composant le corps électoral.
Une « Hexagonie » plus à droâte et une gôche plus divisée, résolvent bien sûr en partie l’équation du devenir de la compétition, au moins à ce jour.
Mais il faut reconnaître que la crise du « Conard-virus » a causé de larges dommages relatifs à l’exécutif en matière d’opinion.
Plus insaisissables en revanche sont les conséquences des mesures de restrictions des libertés sur le pays, et notamment les séquelles sur le corps social du confinement prolongé et répétitif.
On verra bien ce qu’il en est…
Les difficultés matérielles pourraient rendre l’ensemble de plus en plus durement ressenti au fil des mois.
Bref, c’est « tendu » pour les prévisionnistes.
 
Car la politique, ce n’est pas que l’affrontement partisan ou la concurrence entre des candidatures : C’est aussi l’investissement dans des réseaux de sociabilité et on sait, par exemple, que la faiblesse du tissu associatif induit une vigueur relative du vote « Air-Haine ».
Celui-ci se discute aussi dans la vie de tous les jours, au sein de son entreprise, dans la vie associative, dans sa commune. C’est au sein de cette société civile que se forme l’opinion et l’idéologie.
Tout cela est aujourd’hui toujours suspendu au « confinement en extérieur » et peinera à se remettre en marche d’ici un an.
Entre plongée dans des difficultés matérielles, financières et économiques, inquiétude quant à l’avenir, effondrement des lieux et cadres de sociabilité, une volatilité plus grande pourrait s’installer et provoquer une éventuelle surprise.
Elle se retrouvera le soir du premier tour dans les listes électorales quant au nombre d’abstentions et dans les urnes quant au nombre de bulletins nuls et blancs.
Là, on en rira moins fort : Parce que le second tour risque de ressembler à celui de 2017.
 
C’était un petit tour d’horizon sans prétention pour inaugurer une nouvelle rubrique : Campagne 2022 !
Histoire de prendre date…

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