Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 19 avril 2021

Ce qu’on aura appris des confinements…

J’avais envie d’y revenir !
 
Il s’est passé plein de choses depuis le premier confinement. C’est d’ailleurs tellement dense que ce blog est décidément trop petit pour faire le tour des changements, majeurs et mineurs, affectant désormais notre quotidien et qui vont devenir « durable ».
Pour le meilleur et pour le pire.
Le pire est à venir.
Le meilleur n’est pas toujours vécu comme tel.
 
Par exemple, personnellement j’ai plutôt assez bien vécu le premier confinement et son pendant, à savoir le télétravail.
Normal : J’ai toujours été un « électron-libre », même quand j’étais salarié-esclave. Le lien de subordination, vis-à-vis de mes patrons successifs étaient finalement bien léger, sauf à l’époque où il fallait que je me pointe avant les aurores pour décharger des camions à mettre en rayon et étiqueter avant l’ouverture…
On prend sur soi.
Et par la suite, j’ai toujours eu des postes à responsabilité qui me permettaient de jouer avec les horaires sans aucun remord. Ce qui n’empêche de se lever tôt et de rentrer tard et rincé, loin de là.
Pour continuer durant une longue période en « auto-entrepreneur » faisant des « missions » coup de poing, et enfin redevenir esclave de mon Boss monégasque.
Mais comme j’étais son « délégué », en fait je télétravaillais déjà sans le savoir.
Au fil du temps, je me suis organisé pour ne pas dépendre du travail d’autrui : C’est la plaie les « ingérables » !
Du coup, travailler seul, isolé, ici ou ailleurs, surtout avec les outils modernes des NTIC, ce n’est pas vraiment un obstacle.
 
Oui mais, si j’y étais préparé, ça n’a pas été le cas pour tout le monde.
Les gens sont habitués, depuis leur plus jeune âge, globalement de la maternelle au bac et même parfois dans les formations professionnelles postbac, à être maternés, encadrés, volontairement contraints.
Et, sauf ceux qui sont passés par les universités, ils sont perdus quand ils doivent se prendre en main tout seul.
C’est comme ça et ça fait partie des qualités qu’on leur impose : Être formater à exécuter ce qu’on leur demande de faire « jusqu’au bout des globules-rouges » et sans discuter vraiment ni surtout se remettre en question.
Alors, le télétravail, quelles leçons en tirer après une année presque pleine de mise en exécution ?
 
D’autant que le passage au « distanciel » s’est fait du jour au lendemain.
Et pourtant, contrairement à ce que l’on aurait pu croire lors du premier confinement, le travail à domicile n’est pas un phénomène nouveau. En « Gauloisie-prospère », de plus en plus d’employés travaillaient déjà à domicile, au moins une partie de la semaine.
En 2019, 30 % des cadres du secteur privé télétravaillent régulièrement, 700.000 d’entre eux ayant sauté le pas depuis l’année précédente.
Pas de surprise pour eux.
Cependant, l’appel lancé par le Gouvernement au premier confinement a conduit des millions d’employés à basculer en télétravail.
Pour beaucoup, ce fut un phénomène nouveau, pour d’autres, une intensification considérable.
Le télétravail intensif n’a pas seulement eu un effet sur le lieu de travail habituel, devenu quasiment désert, mais aussi sur ses conditions, bouleversant ainsi l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée : Pas d’épuisants aller-retours dans les transports en commun, mais pas d’espace dédié pour travailler. Des enfants à charge avec la fermeture des ékoles et des crèches…
La cantine à assurer en plus des tâches ménagères habituelles.
Quand, en avril 2020, 53 % de la population active travaillaient à domicile, ils n’étaient plus que 15 % au mois de septembre…
Ce n’est quand même pas l’attrait de la « machine à café » qui les ont propulsés à travailler loin de chez eux !
 
Tout d’abord, les « sociologues » auront constater un clivage certain et flagrant entre « Paris-sur-la-Seine » et le reste de « l’Hexagonie »
Si la comparaison peut parfois sembler fortement désuète, force est de constater qu’elle est restée pertinente quand on s’intéresse au télétravail : Si « l’Île de Gauloisie » aura été très « pratiquante », les autres régions l’auront été beaucoup moins.
Près de la moitié des franciliens télétravaillaient (43 %) contre seulement 19 % des autres régions.
Certaines régions semblaient même être totalement « sinistrées », comme la Normandie où seulement 11 % des actifs le pratiquait, soit quatre fois moins qu’en région parigote.
Il faut dire que, sauf autour de Rouen et de Caen, les embouteillages, ils ne connaissent pas trop.
 
Beaucoup d’employés n’avait jamais encore expérimenté le télétravail lors du premier confinement.
Selon #Montravailadistance, Jenparle !, 95 % des télétravailleurs sont restés dans leur résidence principale, avec seulement la moitié́ d’entre eux disposant d’un espace dédié́.
De plus, si certains télétravaillaient seul (46 %), beaucoup étaient à deux (40 %).
Concernant les familles, ce nouveau rythme a engendré des partages d’espace inhabituels : Ainsi, la qualité́ de vie en télétravail s’est avérée très aléatoire, en fonction du type de résidence, du nombre de personnes dans le foyer, de l’équipement fourni – un ordinateur d’entreprise (75 %) ou personnel (24 %), parfois à partager…
Ça pouvait être « galère »…
 
Par ailleurs, la moitié des télétravailleurs (51 %) se sont adaptés facilement aux circonstances, contre seulement 27 % qui ont éprouvés de grandes difficultés.
Pour 54 % des répondants, les entreprises ont failli dans leur accompagnement, faute de formations et de sensibilisation aux risques du télétravail et 83 % disent ne pas avoir bénéficié́ d’(in)formation.
Il s’avère que peu d’entreprises avait déjà négocié́ l’implantation du télétravail avec leurs employés et quand un accord existait, beaucoup n’en avaient pas eu connaissance.
Maintenant, les « risques », à part se laisser vivre et se retrouver rapidement débordé, je ne vois pas bien : Il suffit de s’obliger à être présent devant son écran sur une table de travail improvisée.
Les journées passent toute seule, parfois jusqu’à pas d’heure…
 
Notez au passage que tout le monde aura noté les gains réalisés sur les temps de déplacement, ce qui aura d’ailleurs diminué les pollutions atmosphériques.
Personnellement, je n’en suis pas bien certain : Les déplacements, même motorisés, sont bien moins polluants qu’on ne veut l’imaginer… sauf peut-être dans les grandes villes encombrées.
Tout le monde sait que les épisodes de pollution, même dans les grandes agglomérations sont le fait d’industries, parfois lointaines, et des conditions météorologiques.
C’est même une certitude jusqu’à « Paris-sur-la-plage » : La présence d’un fort trafic routier ne fait que rajouter sa contribution marginale.
Mais c’est la seule variable sur laquelle « Sœur-Âne » peut imposer ses diktats.
La preuve, les usines arrêtées, l’air aura été plus propre, et pas seulement dans les grandes agglomérations, mais partout autour du monde…
 
Le télétravail a mis en lumière d’autres bénéfices. Deux « Gauloisiens » sur trois estiment avoir trouvé une souplesse et un meilleur équilibre vie privée-vie professionnelle et dans la gestion de leur journée.
Sur le plan professionnel, plus d’un tiers ont apprécié́ l’autonomie, la responsabilité́ et la concentration.
Des inconvénients existent aussi avec en tête l’isolement ressenti et l’éloignement des collègues pour 73 % selon Odoxa (le syndrome de la « machine-à-café »).
À ne pas négliger : L’impact sur la charge et le temps travaillé, les difficultés à déconnecter, la présence des enfants, engendrant pour certains une dégradation psychologique, voire des tensions avec l’entourage familial.
 
Mais à la sortie du 1er confinement, les « Gauloisiens-confinés » tiraient un bilan plutôt très positif du télétravail.
Près de 9 salariés sur 10 en travail à la maison jugeaient que le télétravail s’était bien passé.
Tout n’est pas parfait pour autant, car si le télétravail a été́ permis par les moyens modernes de communication, seuls 48 % des salariés estiment que leur entreprise était suffisamment équipée.
Le talon d’Achille du dispositif…
 
Le ressenti psychologique aura été conséquent. 44 % des salariés s’étant retrouvés en situation de détresse psychologique et 25 % en risque de dépression nécessitant un traitement médical.
Les femmes ont été́ plus impactées (22 %) que les hommes (14 %) par une détresse élevée. En effet, ces dernières ont fait plus de concessions et de sacrifices que leurs compagnons en cette période et cela a forcément eu un impact sur le niveau de stress.
Effet aggravé par le nombre conséquent de ménages monoparentaux.
Ce que je vous disais d’entrée : À force d’être materné de la crèche aux études supérieures, tu les lâches dans la nature, ils sont perdus…
Mais pas seulement : Sédentarité, manque d’exercice physique… Près d’un sur 3 estime que le télétravail a eu un impact négatif sur leur santé physique. Phénomène plus inquiétant, 34 % ont renoncé́ à au moins un soin durant le confinement et 10 % d’entre eux à une hospitalisation.
27 % des rendez-vous annulés concernait un suivi médical régulier, pouvant générer des complications à terme, notamment dans le cadre de maladies chroniques.
Ils n’allaient pas non plus prendre le risque de se faire contaminer chez son toubib ou encore plus densément à l’hôpital : On leur aura tellement foutu la trouille qu’ils sont restés chez eux en attendant sagement que ça passe !
 
Il est à noter que les salariés en télétravail consacraient en moyenne 48,5 minutes de plus par jour à leur travail soit 4 heures de plus par semaine.
Du coup, beaucoup d’entreprises – précédemment hostile au télétravail – ont pu continuer à fonctionner tout à fait normalement pendant le confinement.
Cette prise de conscience aura changé́ en profondeur la perception de nombreux managers.
Quand un métier peut être pratiqué en télétravail, on se rend compte que les salariés sont globalement plus performants. Avec la crise du « Conard-virus », cette contrainte est devenue une opportunité́ pour certaines entreprises, qui ont réalisé le potentiel : De nombreuse start-up, mais aussi de grands groupes comme Accenture ou PSA, ont choisi de pérenniser le télétravail sous des formes diverses.
 
D’ailleurs, grâce à cette pratique plus flexible du travail, on a pu constater que le taux d’absentéisme n’aura été que de 1,2 %, contrairement à 3,9 % en présentiel.
Je rappelle qu’au-delà de 2 points, en incluant les maladies-maternités, c’est un indicateur significatif des « difficultés à vivre l’entreprise » et qu’il convient d’en diagnostiquer les causes.
En général, « l’effet petit-chef »…
Parce qu’on parlait il y a encore peu des « coût du présentéisme » dans les cercles « d’Alpha+++ » des directions financières et des ressources humaines, mais 4 points d’absentéisme a un coût caché phénoménal de thrombose par effet domino. Désormais on en dit dans les mêmes cénacles que le télétravail pourrait même être un remède pour prévenir le risque de désinsertion professionnelle en cas d’arrêt maladie de longue durée.
Ils sont vraiment très drôles nos « sachants » !
Et dire que sur ce plan-là, j’en ai formé une palanquée à mes heures perdues quand je « restituais » à la fac…
 
Ceci dit, afin de maitriser au mieux les aspect psychologiques négatifs du télétravail, il me semble important de se pencher sur l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, surtout en cas d’absence de frontières claires entre le lieu de travail et l’environnement privé.
Avec la présence des enfants au domicile pendant les heures de travail, l’environnement mental et physique du salarié devient flou : 40 % des salariés interrogés trouvent insuffisant l’équilibre entre le travail et la vie privée. Il doit rester possible de se déconnecter lorsque la journée est terminée et de se concentrer pleinement sur l’environnement privé.
Ceci dit, « Jean-Mi-Banquier », le « sinistre de les-ducs-à-Sion » aura fait une fleur à tout le monde en refusant le distanciel dans les ékoles jusqu’à il n’y a pas longtemps…
Il aura tenu au moins jusqu’aux vacances de Pâques pour le troisième confinement : Bravo pour les prolétaires !
Évidemment, les enseignants auront compris qu’ils ne sont là que pour faire de la garderie.
Logique.
La passation des connaissances, c’est un vaste fumisterie, finalement.
 
Et puis « Jupiter » aura su s’adapter : Le second confinement aura été plus « flou », « soft » et finalement peu contraignant.
Jusqu’au moment du couvre-feu : Là, c’était pénible de terminer sa journée à 17 heures pour rentrer avant 18 heures avec sa baguette vespérale et le dîner sous le bras. Parce qu’après, c’est fermé, même pour les activités réputées « essentielles » (sauf à remplir les caisses d’Uber et accepter de bouffer des Big-Mac, sushis, pizzas tous les soirs).
Quant au troisième confinement, finalement il n’empêche que les brassages de population sur de longues distances et n’affecte que peu la vie quotidienne laborieuse : En général on n’habite pas loin de là où on travaille.
Et puis il y avait tellement de dérogations qu’il suffisait d’avoir accès au tampon d’une boîte ayant un numéro Siret et de TVA pour se débrouiller…
 
Ce basculement soudain du « présentiel » au « distanciel » aura fait découvrir que de nombreux emplois, autrefois considères inadaptés au travail à domicile, peuvent désormais se faire à distance.
Et tant que durera cette crise sanitaire, et même au-delà, le travail à domicile continuera à jouer un rôle significatif dans notre semaine de boulot. Dès lors, l’accent sera davantage mis sur un lieu de travail sain, confortable et mobile, dotés d’accessoires ergonomiques.
L’idéal étant, pour les citadins stressés, de se réfugier dans une résidence plus vaste, où une pièce dédiée peut être aménagée, de préférence dans un cadre de vie champêtre loin des cohues citadines.
C’est bien « l’évolution » que l’on constate sur le marché de l’immobilier de logement, qui laisse vide et en jachère d’importantes surfaces de bureau…
 
Toutefois, en voie d’être pérennisé par de nombreuses entreprises, le télétravail doit pouvoir être amélioré. Le bureau et l’espace de travail à domicile doivent avoir au cœur de leur conception le « laborieux » qui va y passer sa journée.
Une vision du travail, axée sur le lieu où évolue l’employé et/ou sur sa manière de travailler, changera positivement l’environnement de travail tel que nous le connaissons, que ce soit dans l’entreprise ou à la maison.
Et on peut même se convaincre qu’un comportement optimal de travail et un espace dédié à domicile – axé sur les individus – amélioreraient la santé, la sécurité, le confort et la productivité des employés… si parfois on peut rêver d’un monde meilleur.
Et tant pis pour la « machine à café » et les réunions informelles à la cantine.
Parce que les « open-spaces », de toute façon se partagerons par roulement pour éviter les contaminations et les « brainstorming » se feront désormais en téléconférences.
Là encore, tant pis pour les « buffets » d’entreprise de sortie de conférence…
 
Peut-être qu’il convient de réfléchir aux meilleures solutions qui garantissent un espace de travail sain. Nos technologies doivent pouvoir être adaptées.
Les « laborieux de bureau » doivent pouvoir disposer d’un espace au calme, qui leur soit dédié.
Ce défi peut se résoudre en respectant des pauses régulières et du coaching, mais aussi en soulageant notre corps grâce à des outils ergonomiques.
En effet, quand ils travaillent à la maison, les « esclaves » sont plus souvent assis et le manque d’outils ergonomiques (clavier, réhausseur d’écran, souris) entraine régulièrement des douleurs physiques.
Si nous retournerons prochainement au bureau, ce sera de toute façon de manière ponctuelle, en alternance avec le télétravail.
Il faut donc réfléchir à un futur modèle, qui serait le mélange idéal entre la maison et le bureau.
Et cette nouvelle réalité́ mentale et physique du travail à domicile accroit la nécessité́ d’un soutien approprié que les employeurs doivent apporter à leurs salariés.
S’ils ne sont pas exposés au stress, la productivité́, le gain de temps et la satisfaction professionnelle des salariés devraient augmenter considérablement.
Et des employés plus motivés fourniront un travail plus productif et donc probablement plus de profits pour l’entreprise.
 
C’est, entre plein d’autres choses dont nous ne dresserons pas l’inventaire ce jour, ce qu’on peut désormais conclure.
Au moins provisoirement.
En fait, tout ceci ne concerne que les activités tertiaires de « back-office ». Or, le secteur tertiaire, c’est aussi le commerce, particulièrement « bousculé » xdurant la période, qui lui impose le présentiel.
Ce sont aussi les activités jugées « non essentielles » comme le tourisme, le secteur culturel, etc.
Le secteur primaire – agriculture, extraction – n’aura pas été concerné par le « télétravail », ou seulement à la marge.
En revanche, d’être posté devant une des machines de l’industrie ou de l’artisanat, sur les chantiers du BTP en plein-air ou en intérieur, ne changera pas grand-chose avec cette nouvelle version « en distanciel » de l’activité laborieuse.
Finalement, il y aura des choix de carrière comme dans le « monde d’avant » : Être « gratte-papier » mais chez soi ou « travailler en plein-air » ou sur les routes !
Pas d’autres choix…
Finalement, juste une évolution parcellaire de plus.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire