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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 8 avril 2021

Qui l’eût cru ?

4ème pays le plus « vert » au monde !
 
Comme dirait Jean Le Cam (dit aussi « clac-clac »), le sauveteur d’Escoffier au large de l’Afrique du Sud à l’occasion du dernier Vendée Globe, c’est la place du kon, en bas du podium…
 
Mais dès hier – l’information était réapparue en début de semaine – votre gouvernement ne s’est pas vraiment embarrassé de précautions avant de partager les résultats de cette étude du MIT : « Cela rend hommage aux efforts qui ont été faits, en particulier dans cette mandature ! »
« Bord-l’eau » et son « Grenelle de l’environnement », pouf, à la trappe comme par magie. Pareil pour « Ko-suce-Co-le-mort-Isée ».
Pas « Hue-l’eau »…
À l’image de la ministre déléguée en charge du Logement, « Emma Wagon », à l’Assemblée nationale, plusieurs membres du gouvernement se sont en effet autocongratulés avant-hier.
Parmi les « réjouis » (le surnom de l’oncologue de ma Môman-à-moâ-même) Quelques « twists » des membres de « La République en Marche-même-pas-en-rêve » (puisque c’est bien une dictature à alibi « sanitaire »), des députés mais aussi des membres du gouvernement comme « Pruneau-le-Mère ».
Le « sinistre de l’Économie » y a ainsi vu la conséquence des efforts de l’exécutif pour le climat et une réplique cinglante aux critiques : « Derrière les bons élèves attendus que sont l’Islande, le Danemark et la Norvège, la France est au pied du podium ». La place du kon…
« Un plan de relance pour la transition écologique, un mix énergétique reposant sur le nucléaire, une stratégie hydrogène : OUI, notre politique environnementale est ambitieuse ! »
Effectivement : On va voir ça.
 
Selon le classement mondial Green Future Index réalisé par le MIT technology Review, la « Gauloisie-nucléaire » est le quatrième pays le plus vert derrière l’Islande, le Danemark et la Norvège.
Une performance pour un pays qui ne bénéficie pas des atouts énergétiques (géothermie, éolien et hydraulique) des trois pays nordiques qui le précède.
Cela n’a pourtant pas empêché au début de l’année, le tribunal administratif de Paris de condamner les insuffisances de l’État dans la lutte contre le réchauffement climatique…
À un euro symbolique…
 
Dans ce jugement soi-disant historique rendu le 3 février, le tribunal administratif de « Paris-sur-la-plage » a condamné ces « manquements ».
Nous serions ainsi prochainement responsables d’un préjudice écologique.
Qui va d’ailleurs devenir un « crime d’écocide »… dans la loi récemment votée !
Tous en taule, ça va être saignant, la « sortie de crise »…
Deux ans après le lancement de « l’Affaire du siècle », les quatre ONG requérantes (Notre Affaire à tous, la Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace France et Oxfam France) avaient alors crié victoire !
Vaste fumisterie quand on rappelle au passage, que tout de même l’impact climatique d’une réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre par la seule « Gauloisie-écocide » à l’horizon 2030 n’est même pas mesurable en terme climatique à l’échelle de la planète : Cela reviendrait, en s’appuyant sur les calculs du GIEC sur l’impact d’un doublement des émissions de gaz de serre à limiter la hausse des températures de 0,0002° C !
Féroce et cruelle, la réalité factuelle…
 
Et pourtant, quatrième pays le plus vert au monde derrière l’Islande, le Danemark et la Norvège… Excusez du peu.  Car les trois pays nordiques bénéficient d’atouts énergétiques uniques au monde pour verdir leurs économies. À savoir, un potentiel géothermique sans équivalent pour l’Islande :  Ils sont assis sur une faille bourrée de volcan qui fument à l’improviste encore désormais.
Nous quand on creuse, on en fait des tremblements de terre tel qu’il faut tout arrêter en urgence.
Un potentiel éolien tout aussi exceptionnel pour le Danemark qui reçoit les tempêtes de la Mer du Nord en pleine tronche, sans même une montagne pour arrêter le flux venteux. De plus les Vikings danois ne se gênent pas pour encombrer leur plateau continental « d’amers dangereux pour la navigation »…
Et c’est sans compter le potentiel hydraulique pour la Norvège où les glaciers s’effondrent en mer en cataractes majestueuses tout au long de leurs profonds fjords.
Le tout financé, il ne sont pas à un paradoxe près, par ailleurs sa position de champion mondial des véhicules électriques en exportant… du pétrole et du gaz pas vraiment décarboné !
 
Nous, on ne dispose pas de ses atouts naturels. Mais les générations précédentes se sont payées un programme nucléaire sans équivalent qui lui assure plus de 70 % de son électricité sans aucune émission, ou presque, de gaz à effet de serre.
Et le drame, c’est que la génération suivante veut y renoncer.
Je ne te vous raconte même pas toutes ces brigades de tartuffes-là !
 
Cinq critères pour le MIT : Les émissions de CO2, la transition énergétique, la société verte, l’innovation verte et la politique climatique.
Évidemment, les pays qui sont les derniers du classement sont la Russie, l’Iran, le Paraguay et pour finir le Qatar qui sont considérés comme des « abstentionnistes du climat ».
En outre, le rapport considère l’année 2020 comme un « moment décisif » dans la réponse au changement climatique : « La Covid-19 a été la démonstration la plus spectaculaire de la force de la nature.
Elle a d’un côté augmenté la prise de conscience de l’interconnexion entre les habitats, le climat, la santé humaine et la prospérité mondiale et de l’autre créé des circonstances uniques qui permettent aux gouvernements de reconstruire leurs économies en investissements dans les technologies vertes, les infrastructures, les transports et l’industrie. »
C’est qu’ils ne rigolent même pas : On les entendrait presque de se réjouir des déficits de naissances en « hexagonie » !
Les Norvégiens et Danois sont un peu en avance sur ce plan-là.
Les Islandais aussi, mais chez eux, c’est par crainte des effets de la consanguinité…
Il faut comprendre : Ils se marient tous entre eux, alors à la fin, ils sont tous cousins « issus de germain »…
 
Notons que les 20 premiers pays du classement Green Future Index, 15 sont européens. Les mieux classés qui ne sont pas situés en Europe, sont le Costa Rica, septième et la Nouvelle-Zélande huitième.
Ils ont tous les deux fait de « grands progrès », écrit le rapport, dans l’utilisation de renouvelables et la décarbonation de leurs industries et leurs agricultures.
Par ailleurs, l’Irlande, la Corée du Sud, Taiwan, la « Teutonnie » et la « Tchéquie » sont mis en avant en étant les leaders dans le monde des efforts de reforestation.
Quand Musk n’y implante pas ces méga-usines…
 
Les 16 derniers pays du classement, qualifiés dans le rapport d’« abstentionnistes », sont pour une bonne part des pays pétroliers et gaziers qui évidemment n’ont rien à gagner à la transition et la perçoivent plutôt comme une menace pour leur prospérité et leur modèle économique.
On y retrouve ainsi l’Arabie Saoudite, le Koweït, l’Algérie, la Russie, l’Iran, le Qatar.
Il y aussi en bas du classement une autre catégorie de pays ou d’entités politiques qui politiquement et économiquement ont des priorités toutes autres à l’image de l’Ukraine, Hon-Kong, la Turquie, le Bangladesh.
Monaco n’est même pas cité…
 
Le MIT met en avant en conclusion deux éléments clés de la transition.
D’une part, l’importance de la décennie qui commence et sera déterminante pour approcher en 2050 des objectifs massifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Admettons, c’est « mécanique » : Celui qui avance, peu importe la direction, ira toujours plus loin que celui qui ne fait rien…
Et d’autre part les avantages que vont obtenir les pays qui seront les plus avancés dans ce domaine.
Seulement si c’est une « bonne direction ».
Les États-Unis viennent de comprendre cet enjeu avec l’annonce par le Président d’un plan d’investissement de 2.000 milliards de dollars sur huit ans.
Quoique tout ne va pas dans « la bonne direction ». À peine 20 milliards par an, pas plus…
Et il y aura des élections à la moitié du parcours…
 
« La décennie sera marquée par plusieurs transitions, vers des énergies propres, la décarbonation de l’industrie, l’arrivée à maturité des systèmes de taxe carbone et d’autres changements majeurs dans les transports, l’agriculture, la façon de s’alimenter et les normes sociales », écrit même le MIT.
Il précisent aussi que « si les économistes soulignent la difficulté de maintenir le système capitaliste traditionnel tout en passant à un modèle durable qui consiste à réduire plutôt que continuer à augmenter la consommation, il y a un aspect à cette transformation qui permet d’être optimiste.
Il consiste à mettre l’accent sur les avantages compétitifs qui seront gagnés par les économies qui feront la transition le plus rapidement.
Leurs entreprises seront les plus modernes, les plus avancées technologiquement et les mieux placées pour naviguer dans un nouvel environnement réglementaire et attirer les investissements et les talents. Dans l’avenir, vert sera synonyme de compétitivité ».
On peut dire ça comme ça, effectivement : La préparation d’une vaste dictature mondiale où on ira jusqu’à vous dire quoi manger, boire et quand aller pisser !
 
Car rapidement, les critiques se sont abattues en rafale sur les porteurs de la bonne nouvelle… et sur le rapport lui-même.
D’abord la liste du MIT, a été publiée deux mois plus tôt et sans faire de vagues, avant d’être partagée à nouveau en ce début avril.
Ensuite, le MIT utilise de nombreux critères… et c’est peut-être là, paradoxalement, l’une des fragilités de leur analyse.
Ainsi, les auteurs ont ainsi défini cinq « piliers » pour ce classement, eux-mêmes divisés en plusieurs paramètres : Je viens de vous le dire, les émissions carbonées, la transition énergétique, la « société verte » (vous savez, la végétalisation à outrance des Champs-Élysées, par exemple), l’innovation propre et la politique climatique.
Or, ce dernier pilier, particulièrement important puisqu’il évoque les politiques publiques environnementales, fait à lui seul 40 % de la note finale.
Les autres pèsent chacun pour 15 % de la notation, y compris les émissions carbonées !
Et on y voit là quelque chose de paradoxal : Si les émissions de gaz à effet de serre ne font que 15 % de l’étude, alors qu’elles sont au cœur du processus de Kyoto, et plus récemment des accords de Paris, on ne comprend plus bien.
Et encore, à l’intérieur de cette catégorie, plusieurs facteurs sont pris en compte pour dresser le tableau le plus juste possible : Croissance des émissions, émissions totales de CO2, émissions par le secteur du transport, de l’industrie et de l’agriculture.
Et justement, sur ces thèmes, la « Gauloisie-carbonée » se situe au 13ème rang, derrière l’Équateur, le Royaume-Uni ou la « Ritalie ».
Avouez qu’il y a là comme un problème : « On parle des émissions uniquement du point de vue de la production et pas de la consommation », explique ainsi un « chercheur » du Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (CIRED).
 
Effectivement, le classement s’appuie sur les émissions à l’intérieur des frontières du pays, et non sur les émissions dues aux produits importés.
C’est une logique… Mais « depuis trente ans, on transfère nos émissions au bout du monde » en désinstrualisant à outrance ce qui forcément fausse nos émissions domestiques.
D’où un classement déjà un peu clément par rapport à la consommation en CO2.
Or on compte que les émissions associées aux importations équivalent à la moitié de notre empreinte carbone !
Ce n’est pas pire que le reste des pays industrialisés, et le pays ne serait pas nécessairement plus mal classée, mais cet angle mort trouble déjà une partie de l’analyse.
 
Pour le pilier suivant, celui dit de la « transition énergétique », la « Gauloisie-nucléaire » peut même carrément porter un bonnet d’âne : Elle est placée 62ème sur 76 !
Les chercheurs se sont basés sur la part des énergies renouvelables dans la production énergétique, et la croissance de celle-ci depuis 2014. Autant dire que « l’Hexagonie », avec ses 11 % de renouvelables (dont l’hydraulique, le solaire et l’éolien ne représentent qu’à peine 1 % à eux deux, et encore pas tout le temps…) fait pâle figure.
 
Le pilier suivant, celui qui analyse la « société verte », où « Paris-sur-la-Seine » est 57ème dans les profondeurs du classement est une catégorie un peu fourre-tout qui mélange le nombre de bâtiments à haute qualité environnementale, la consommation de lait et de viande, le développement du recyclage et les efforts de reforestation, pour en tirer une note.
Et c’est une fragilité potentielle supplémentaire pour le classement du MIT. « C’est un reproche qu’on fait toujours aux indicateurs agrégés : ils mélangent un peu les choux et les carottes » selon un autre « chercheur », mais au CNRS cette fois-ci.
 
En revanche, là où on retrouve des couleurs dans le pilier suivant, celui de « l’innovation verte », avec une honorable 9ème place. Ici sont pris en compte le nombre de brevets déposés, l’investissement total dans les énergies vertes, et le nombre de startups d’agroalimentaire (« foodtech ») tournées vers le développement durable.
Et c’est au chapitre suivant que l’on doit notre 4ème place, la « politique climatique ».
Cette dernière partie, qui pèse lourd dans la note finale, mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…) y occupe la deuxième place du podium mondial, derrière la Nouvelle-Zélande, à égalité avec le Danemark.
L’indice est lui aussi calculé sur des bases complexes, croisant les politiques d’incitation au développement durable, la place de l’agriculture durable, mais aussi le respect de la trajectoire décidée aux accords de Paris (sur-la-plage).
 
Parce que la « Gauloisie-atomique » et l’Union européenne se sont effectivement placées en pointe sur ces sujets. « La Commission européenne s’apprête à mettre en place un système d’ajustement du CO2 à la frontière » permettant de favoriser les importations « bas-carbone », explique le rapport, qui salue aussi l’action du gouvernement pour ses dépenses en faveur de l’économie verte.
Mais on retrouve là un problème de l’analyse, qui croise données objectives (quantité d’énergie verte, émissions de CO2…) et intentions politiques.
« Un indicateur peut être quantitatif ou qualitatif », explique le « chercheur » du CNRS. Et le mélange prête forcément le flanc aux critiques, surtout lorsque l’on anticipe des résultats qui ne sont pas encore là !
En réalité, c’est tout le continent européen qui est à la fête dans ce classement : Onze pays de l’UE sont présents dans les vingt premières places !
« L’Europe est très ambitieuse sur le sujet, et la France possède déjà une énergie largement décarbonée, donc ça ne me surprend pas vraiment qu’elle soit si haut.
Une autre raison, c’est son investissement massif dans l’hydrogène.
À l’inverse, en bas du classement, on retrouve les pays consommateurs d’énergie fossile qui n’ont pas entamé de transition. »
 
Rappelons que dans le rapport de l’année du World Economic Forum from-Davos sur la transition énergétique de 2020, la « Gauloisie-écololo » se classe ainsi 8ème sur 114.
« Les militants de l’environnement oublient parfois que les politiques ont besoin d’encouragements. Ce genre de classement ne doit pas être utilisé pour se dire qu’on est bon, mais pour qu’on regarde là où les autres ont réussi. »
Ce n’est pas tout-à-fait vécu totalement comme ça par « Pruneau-Le-Mère » dans sa séquence d’autosatisfaction.
Mais bon nul n’est parfait…
Et c’est le moins qu’on puisse en dire.

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