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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 18 avril 2021

Vous êtes brun, châtain ou blond, vous ne pouvez pas savoir !

Les roux ressentent la douleur différemment…
 
Ils ne représentent que 2 % de la population mondiale. Blond vénitien, poil de carotte, cuivré ou encore auburn, il existe tout de même et probablement cinquante nuances de roux.
En réalité, la plupart des roux portent une mutation sur le gène MC1R qui code pour le récepteur de la mélanocortine 1 (il y en a cinq connus) présent sur les mélanocytes, mais d’autres gènes sont aussi impliqués dans cette couleur de cheveux.
C’est comme ça qu’on les reconnaît … pour de vrai !
Bref, des « mutants » tout autant que le « Conard-virus », d’une « minorité visible » assez facilement identifiable…
 
Dès lors, chez les roux, l’hormone mélanotrope (MSH) n’est pas reconnue par leur organisme et ne produit alors qu’un seul type de mélanine, le pigment responsable de la couleur de la peau, des cheveux et des poils : La phéomélanine.
La couleur de ce pigment va du jaune au brun et est responsable de toutes les teintes de roux.
Mais ce n’est pas la seule conséquence de cette mutation.
 
En effet, depuis une quinzaine d’années, les scientifiques savent que les souris et les humains qui portent le gène MC1R muté ressentent la douleur différemment de tous les autres.
Selon les observations, les roux ont un seuil basal de tolérance à la douleur, ou nociception, plus haut que les autres, et ils sont, en plus, plus sensibles aux analgésiques opioïdes.
Cependant, le mécanisme qui se cache derrière ces constations restait flou, jusqu'à récemment.
 
Bien heureusement, une équipe qui regroupe des chercheurs des « quatre coins » du monde a mis en lumière le lien, pour avoir « cherché » un « truc » pas évident de prime abord, entre les cheveux roux et la tolérance à la douleur.
Ces travaux de recherche pointue ne confirment pourtant pas que les personnes rousses sont insensibles à la douleur, comme le suggère l’une des nombreuses fausses croyances qui collent à la peau des roux, mais simplement que les mécanismes par lesquels la douleur est transmise de la peau aux neurones sont différents.
 
Rassurez-vous, personne n’a torturé un roux pour les expériences destinées à rechercher les causes de ces effets sur la douleur des roux.
Ces expériences ont été conduites seulement sur des souris au pelage roux porteuses du gène MC1R muté.
Les souris rousses supportent une pression deux fois plus forte que les souris sauvages au pelage noir, et restent environ cinq secondes de plus au contact d’une plaque chaude à 52 °C que les autres, les cinglées.
Pour expliquer cette tolérance accrue à la douleur, les scientifiques se sont d’abord demandé si les mélanocytes entraient dans l’équation.
Selon leurs expériences, ils sont bien une des variables à considérer, car la mutation MC1R modifie les molécules qu’ils produisent.
 
Chez les roux, les mélanocytes ne produisent plus assez de proopiomélanocortine (bien connu de tous).
Il s’agit d’un précurseur protéique de plusieurs hormones, dont la β-endorphine et l’hormone mélanotrope.
Or, ces dernières n’interagissent plus avec leur récepteur : Un récepteur opioïde pour la β-endorphine et MC4R pour l’hormone mélanotrope au niveau des neurones nocicepteurs.
(Vous voilà bien plus savants et je m’en réjouis !)
Le récepteur opioïde est également stimulé par d’autres hormones qui ne sont pas issues de la proopiomélanocortine, mais MC4R reste inactif chez les personnes rousses.
Curiosité du bestiaire génétique…
 
Ainsi, avec un récepteur qui reste passif, les neurones nocicepteurs ont besoin d’un stimulus de douleur plus important pour s’activer, ce qui est en accord avec le seuil de tolérance à la douleur particulièrement haut observé chez les personnes rousses, ainsi que leur sensibilité accrue aux opioïdes.
 
De plus, les « chercheurs-scientifiques » ont mis en évidence une autre mutation qui a le même effet, celle du récepteur MC4R.
Les personnes porteuses de cette mutation, qui ne sont pas rousses, ont aussi un seuil de tolérance plus élevé à la douleur et une sensibilité supérieure aux analgésiques opioïdes.
Comme quoi, même les bruns, châtains et blonds sont susceptibles de se mettre gravement en danger s’ils ressentent moins la douleur avertissant le cerveau d’un « problème » urgent à régler…
 
Parce que bon, des roux qui survivent dans ce monde infernal ne sont plus que 2 % de la population mondiale : Il en est resté beaucoup sur les bords de route durant l’évolution de l’espèce homo-sapiens-sapiens, pas de doute.
Encore une espèce en voie de disparition à protéger…
C’était bon à savoir : Manipulez donc vos rousses et roux avec douceur et tact…
 
Par la même occasion, je vous souhaite à toutes et tous, quelle que soit la couleur (naturelle) de vos cheveux et autres pilosités, une excellente journée !
 
I3

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