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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 12 avril 2021

Retour à la vie « normale »…

« Jupiter » commence par déconfiner le 11 mai.
 
Comme c’est lui le « maître des horloges », c’est celui qui dit qui est !
Et ce sera un mardi…
Il y a 40 ans, c’était un lundi, le lendemain de l’élection de « Mythe-errant » à la présidence de la « ripoux-bique »…
Vous n’y voyez qu’un hasard ?
Mais oui bien sûr, c’est c’là !
 
D’autant que ce mardi-là, on ne pourra toujours pas aller boire une chopine, même en terrasse, mais on pourra toujours se promener sans masque au « Luco » : Les flics n’y rentrent pas même pour verbaliser. Domaine exclusif des gardiens du jardin du Luxembourg où siège le Sénat qui lui est gardé par un escadron du deuxième régiment de la Garde Républicaine, qui elle ne sort pas de l’enclos du bâtiment signalé par des barrières inamovibles…
Bas les pattes, la flicaille de « Jupiter », séparation des pouvoirs oblige !
Bref, hors de ce rare lieu de « non droit » (euphémisme, naturellement) on n’est pas près de s’entendre dire « bas les masques » partout ailleurs.
Car…
 
Avec un peu de chance, on parviendra à avoir beau temps pour les week-ends des « ponts de mai », celui de l’Ascension et celui de la Pentecôte.
Mais pas de défilé « unitaire » du premier Mai, pas plus que de « borgne de san-cloud » au pied de la statue de Jeanne le dimanche 9.
Quant aux cérémonies du 8 mai, elles se feront en « petit comité » avec peut-être une « garden-party » clandestine dans les jardins du palais de l’Élysée.
Je ne sais pas encore : Je n’ai pas reçu de carton d’invitation…
Et puis juin sera chaud (réchauffement climatique oblige) et on sauvera peut-être notre saison d’estives pour les deux mois suivants.
Rentrée scolaire prévue en « présentiel » un autre « mardi », celui du 1er septembre.
Si tout va bien.
Car…
 
Mais si, nous aura rassurés l’Institut Pasteur !
Ses dernières modélisations insistent toutefois sur la nécessité de vacciner massivement dans toutes les tranches d’âge pour envisager un retour complet à la « vie normale », sans restriction.
Bé voilà…
Ça tombe bien, désormais on fabrique à tour de bras (et de machines) des vaccins en quantité astronomique (qu’on finira bien avec des « surplus », tôt ou tard).
Selon les résultats de des nouvelles modélisations, rendues publiques la semaine dernière par l’honorable institution prédictive, ce retour à une vie plus « normale » est certes envisageable dans les mois à venir, mais seulement à condition d’accélérer drastiquement la vaccination.
Notamment face à l'émergence des variants plus contagieux, comme le britannique – désormais majoritaire en « Gauloisie-infectée ».
Le Henri-Mondor, le brésilien, le californien, l’africain du Sud, c’est de la gnognotte.
 
« À l’automne 2021, notre capacité à relâcher les mesures de contrôle dépendra de la couverture vaccinale atteinte dans les différents groupes d’âge et des caractéristiques de transmission du virus dominant », peut-on lire sur le site de l’Institut : Je n’aurai pas pu mieux dire…
En fait « tout dépend du vent », que j’aurai traduit.
Selon leurs travaux, la vaccination des seules personnes les plus fragiles ne peut suffire « pour que le nombre d’admissions de patients Covid-19 reste inférieur à 1000 par jour », ce qui permettrait d’envisager d’abandonner totalement les restrictions.
« Ne peut suffire », c’est tellement logique, sauf que nos « seniors », à force, il ne va plus en rester beaucoup : Un bon point pour vos régimes de retraite…
Quant au seuil de « 1.000/jour », ça fait tout de même 365.000 par an, autrement dit la moitié de la mortalité « naturelle » de la Nation sur la même période.
Mais heureusement que « nos soignants » en sauvent des palanquées dans leurs salles de réanimation…
 
Pour arriver à ce constat, les scientifiques sont partis de l’hypothèse que les vaccins réduisaient de 90 % le risque d’apparition d’une forme grave de la maladie et de 80 % celui d’être infecté.
Une hypothèse pour le moins… optimiste, puisque même les vaccins OGM ne revendiquent pas cette efficacité-là !
Le russe, c’est une catastrophe, le chinois… n’en parlons même pas (enfin, si, on va y revenir…).
Dans ce scénario, et avec une transmission du virus accrue en raison des variants, l’Institut Pasteur estime que 90 % de la population adulte devrait être vaccinée « pour qu’un relâchement complet des mesures de contrôle (de l’épidémie) soit envisageable. »
De fameux optimistes…
Pour rappel, « Jupiter » avait même réitéré son objectif de « vacciner tous les Français qui le souhaitent d’ici la fin de l’été ».
Or, selon les chiffres officiels, plus de 10 millions de « Gauloisiens-enthousiastes » ont pour l’heure reçu une dose (environ 14 % de la population), et plus de 3 millions patients les deux (environ 4,7 %), la semaine dernière au moment de l’annonce.
Et tous ceux-là font partie du contingent des 50 % de « non-sceptiques », les autres, il faudra aller les débusquer « à la baïonnette »…
Moâ, je m’en fous : Je suis prêt à tous les essayer, avec toutes les comorbidités que je me trimbale depuis quelques années, que j’en ai marre de « surfer » sur les trottoirs à éviter les rencontres potentiellement contaminantes depuis plus d’un an, jusqu’à veiller à la moindre quinte de toux…
Le « Conard-virus » finira bien par me rattraper et me faire passer « l’arme à gôche ».
De toute façon, si ce n’est pas de ça que je clamse, ce sera d’autre chose, c’est une certitude.
Mais ça m’enquiquinerait sévèrement de contaminer autrui, je peux vous le dire !
Et puis les masques me filent des boutons sur le nez : C’est disgracieux à se faire peur tout seul quand je me rase le matin !
 
En tout cas, la vaccination massive des seniors ne serait est pas suffisante dans ce scénario d’un virus plus contagieux nous avertissent-ils. Selon les modélisations, si 90 % des plus de 65 ans sont vaccinés mais que seuls 70 % des 18-64 le sont, alors l’abandon total des restrictions actuelles ne serait pas possible.
Dans ce cas de figure, il faudrait conserver des mesures permettant de réduire « les taux de transmission dans la population générale de 15-27 % »
« En guise de comparaison, pendant le confinement de mars-mai 2020, les taux de transmission ont été réduits de 80 % », note l’étude, un peu sarcastique sur le sujet.
L’un « des messages forts que ces modèles permettent de faire comprendre est que même si je ne suis pas à risque, c’est utile que je me fasse vacciner pour que l’on puisse retrouver une vie normale. Si on ne vaccinait que les personnes les plus fragiles, ce ne serait pas suffisant. »
Ça, on avait compris : Ce n’est probablement pas demain la veille où nous revivrons « normalement ».
De toute façon, le « distanciel » aura pris une part tellement importante dans toute nos activités, que ça, c’est du durable : Il n’y aura pas de retour en arrière, du « comme avant ».
Terminé !
 
La vaccination des plus jeunes pourrait également être un critère décisif pour sortir de la crise et des restrictions. Car, selon les modélisations, « si seuls les adultes sont vaccinés, une épidémie importante est malgré tout attendue chez les enfants, contribuant à l’infection des parents et des grands-parents non protégés ».
Les vieux, à la cuisine et ils n’en sortent pas à l’occasion des repas familiaux festifs : J’ai bien refusé plusieurs invitations de la sorte qui finalement ont fini par être annulées depuis plus d’un an…
En cas d’immunisation des enfants, il faudrait que « 60 à 69 % des 0-64 ans et 90 % des plus de 65 ans » soient vaccinés pour permettre un relâchement total des mesures actuelles.
Mais seulement « s’il est démontré que les vaccins sont sûrs et efficaces chez les enfants, les vacciner pourrait être intéressant afin de réduire la circulation du virus dans cette tranche d’âge et ne pas la laisser en capacité de transmettre le virus à des personnes fragiles et non protégées », concluent-ils.
Ça va encore fâcher « Jupiter », cette annonce-là…
 
Pour ma part, je constate que je ne suis pas le seul à m’inquiéter d’un autre phénomène intrigant : Pourquoi dans des pays très vaccinés le nombre de malades persiste à augmenter ?
Bons élèves de la vaccination contre le « Conard-virus », les États-Unis, le Chili et dans une moindre mesure les Émirats Arabes-Unis ont ce problème : Ils ont eu beau vacciner à tour de bras depuis les premiers mois de 2021, ils font aujourd’hui face à une augmentation du nombre de cas, à la différence d’autres premiers de la classe comme Israël.
Chez nous, on en est à 19 doses de vaccin pour 100 habitants. Les États-Unis ont déjà administré 50 doses par centaine d’habitants, le Chili 59, et les Émirats 89 : des chiffres qui font presque rêver ici, et qui pourtant n’empêchent pas les mauvaises nouvelles.
 
Aux États-Unis, alors que le nombre de cas est au plus haut début janvier, aura ensuite cessé d’augmenter, il est désormais reparti légèrement à la hausse depuis la fin du mois de mars.
Au Chili, la situation est bien plus dramatique puisque le pays vient d’enregistrer un nouveau record d’infections au début du mois, avec une troisième vague qui rappelle de façon frappante la situation en « Hexagonie ».
Aux Émirats, le nombre de personnes touchées ne baisse pas, malgré une campagne de vaccination particulièrement agressive.
Le « Conard-virus » rajeunit ses victimes, et ce serait plutôt une bonne chose, nous fait-on savoir.
Cela peut sembler contradictoire, mais aux États-Unis en particulier, l’augmentation des chiffres est largement due aux plus jeunes : Les adolescents, à la différence de 2020, sont désormais la classe d’âge où le virus augmente, alors que près d’un adulte sur deux est vacciné, faisant de fait une barrière à l’infection.
Ce phénomène, ajouté à l’omniprésence d’un variant britannique plus contagieux, change la démographie du « Conard-virus » nous assure-t-on.
Ah, ces britanniques…
Pour les épidémiologistes américains, c’est effectivement rassurant.
Les cas reportés sont en immense majorité sans gravité, avec des hospitalisations parfois, mais plus rarement qu’avant.
La conséquence de ce déplacement des infections serait dû au fait que la vaccination fonctionne !
Victoire, victoire !
Aujourd’hui, dans les services d’urgences américains, il y a plus de 25-49 ans que de 65 ans et plus.
Malgré tout avec plus de 55.000 cas par jour, le rajeunissement est loin d’être suffisant pour expliquer cette remontée.
Certes, les malades changent, mais pourquoi sont-ils également plus nombreux ?
 
Probablement qu’aux États-Unis comme au Chili et aux Émirats Arabes-Unis, le problème central est en réalité le pendant négatif de campagnes de vaccination menées tambour battant : La population relâche ses efforts pour respecter les gestes barrière et la distanciation sociale, parfois avec le soutien des pouvoirs publics qui ont arrêté trop tôt les restrictions de déplacements, de rassemblements et d’ouvertures de commerces.
Le cas du Chili est sur ce plan-là est particulièrement parlant : Le pays enregistre près de 7.000 contaminations par jour malgré un impeccable bilan du nombre de vaccinations.
7,1 millions de personnes ont reçu au moins une dose de vaccin dans ce pays de 19 millions d’habitants !
Mais il est chinois et comme l’a expliqué le président de l’association des médecins chiliens, ces bons chiffres ont donné aux Chiliens, exténués par la pandémie, « un sentiment trompeur de sécurité ».
Le gouvernement chilien aurait aussi contribué à cette remontée, en abandonnant dès que possible les restrictions pesant sur l’activité commerciale.
Et pour permettre aux Chiliens de partir en vacances, un permis de déplacement interrégional a également été créé dès le mois de janvier, alors que la vaccination n’en était qu’à ses débuts.
Résultat, ce que beaucoup voient comme une « course contre la montre » entre vaccination et relâchement des mesures barrière tourne à l’avantage de la maladie.
 
Une étude de l’université d’York, dans l’Ontario, a justement cherché en janvier 2021 à quantifier dans quelles conditions la vaccination pourrait « prendre de vitesse » le nombre de contaminations, et éviter ainsi un scénario à la chilienne.
Les conclusions sont très claires : Sans des mesures de contrôles prises tout au long de la campagne vaccinale, le nombre de contaminations ne risque pas de baisser, mais au contraire d’augmenter !
C’est aussi un problème pour les Émirats Arabes-Unis, très dépendant de leurs activités commerciales, qui connaissent une remontée similaire à celle vécue par les États-Unis après une réouverture partielle de leurs commerces, en particulier à Dubaï.
 
L’autre variable, je l’évoquais à l’instant, en plus des restrictions pour diminuer les contacts, c’est bien sûr l’efficacité vaccinale.
Les auteurs de l’étude estiment qu’avec un vaccin efficace à 70 %, une augmentation significative du nombre de contacts dans la population ne risque pas de faire décoller outre mesure le nombre de cas.
En dessous, le problème est tout autre.
Et là encore, le Chili fait plutôt figure de contre-exemple.
Le pays, financé en grande partie par le fonds daide internationale Covax, s’est largement appuyé sur le vaccin du laboratoire chinois Sinovac pour mettre en œuvre sa campagne éclair de vaccination.
Et fort de ses millions d’habitants vaccinés, le pays vient justement de produire une étude de grande ampleur sur l’efficacité de ce dernier face au « Conard-virus » et les chiffres ne sont pas bons, sans être catastrophiques.
Le vaccin Sinovac, indique l’Université du Chili, est efficace à 54,4 % contre le « Conard-virus » deux semaines après avoir reçu la seconde dose, et 27,7 % après une dose seulement.
C’est certes au-delà du seuil des 50 % nécessaire pour que le vaccin soit jugé suffisamment efficace par les autorités sanitaires, mais c’est considérablement en dessous de Pfizer, Moderna, ou même de l’Astrazeneca.
Mais il y a pire.
 
Avec à peine plus de 50 % d’efficacité, le vaccin Sinovac au Chili pourrait avoir contribué aux mauvais chiffres de contamination, dans un scénario décrit avec précision par l’étude canadienne. On peut y lire que : « Une vaccination de masse avec des vaccins d’une faible efficacité va toujours augmenter le taux de reproduction de la maladie, même si les efforts de quarantaine des non-vaccinés sont élevés ».
Concrètement, les personnes vaccinées relâchent leurs précautions, alors que leur immunité n’est pas totale.
Et le virus, qui circulait beaucoup dans le pays au début de la campagne vaccinale, continue ses ravages, sans qu’une immunité collective ne vienne le stopper.
 
Bref, que des nouvelles qui vont contrarier les plans de « Jupiter » qui entrera en campagne présidentielle avec un bilan plutôt médiocre (et pas seulement dans sa gestion de crise sanitaire), tel que dans l’opinion, il aurait peut-être intérêt à faire comme « Tagada-à-la-fraise-des-bois » qui aura renoncé à faire « capitaine du pédalo » deux fois de suite et préfère vendre ses bouquins…
D’autant que « Jupiter » a loupé d’entrée de jeu (du présent quinquennat) « sa » réforme constitutionnelle qui devait, à l’instar du « Tsar de toutes les Russies » (« Vlad-Poux-Tine »), lui permettre de se succéder à lui-même jusqu’à ce que mort s’ensuive…
 
Pour ma part, en lisant entre les lignes de l’étude de l’Institut Pasteur, je comprends tout simplement que les conditions d’un retour à « une vie normale » sont tellement chimériques, qu’on va devoir apprendre à vivre durablement avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête durant des années et des années.
C’est le « monde d’après », qui n’a plus rien à voir avec celui « d’avant ».
Finis les pots « entre-potes », bienvenue au « click-&-collect » et aux réunions « privées » plus ou moins clandestines…
C’est ma « petite-sœur » qui disait depuis une bonne dizaine d’années, voire plus, qu’on finirait tous par ne plus sortir de chez soi.
J’imagine qu’elle ne savait pas combien elle était prophétique…

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