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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 11 avril 2021

Il n’y a pas eu que 1I/Oumuamua

2I/Borisov vous connaissez ?
 
C’est le second objet qui est venu flirter avec notre étoile, le Soleil depuis le fin fond du cosmos.
Et sa première observation date de la fin août 2019.
Pour rappel, 1I/Oumuamua, est un petit corps interstellaire repéré le 19 octobre 2017 par le télescope Pan-STARRS 1 installé sur l'Observatoire du Haleakalā, à Hawaï, alors qu’il se trouvait à 0,2 unité astronomique (30 millions de kilomètres) de la Terre.
Lui, c’était le premier objet identifié à provenir de l’extérieur du Système solaire.
Si le mystère reste toujours entier aux yeux de la science « officielle » quant à sa nature (je vous ai donné ma version : Une simple épave divagante…), un coup c’était un astéroïde, un coup une comète, puis il a disparu de notre horizon, on en sait un peu plus concernant 2I/Borisov, qui reste une comète interstellaire.
La première…
Mais elle a aussi ses mystères pour montrer qu’elle était atypique par rapport aux comètes du Système solaire.
Et puis, finalement, en utilisant le phénomène de polarisation de la lumière, on a découvert qu’elle ressemblait à la comète Hale-Boop.
 
On fait souvent remonter la naissance de l’astrophysique, qui se distingue de l’astronomie fondée uniquement sur des mesures d’angles et de temps sur la voûte céleste, à la découverte des principes de la spectroscopie par Kirchhoff et Bunsen vers 1860.
Qui se distingue de l’astrologie : Cette dernière n’use que de 12 constellations, certes zodiacales, alors qu’on en compte officiellement 88, ce qui rend un peu plus compliqué, trop même, tout pronostic sur le cours de votre vie quotidienne, naturellement !
En fait, l’astrophysique est une science qui prend naissance presque 50 ans plus tôt avec les travaux sur la polarisation de François Arago (celui du boulevard) qui vont lui permettre pour la première fois d’avoir des renseignements sur la physique des corps célestes.
Dès le début des années 1810 il détermine ainsi, en étudiant la polarisation de la lumière du Soleil, que sa surface ne peut être celle d’un solide ou d’un liquide chauffé mais qu’elle est forcément à l’état gazeux, ce qui relève bien de la physique et pas de l’astronomie.
Il fera également des observations concernant la lumière de la Lune.
 
Donc l’étude de la polarisation des ondes lumineuses va ensuite se poursuivre car on peut l’utiliser pour avoir des renseignements sur les minéraux des roches et sur la structure des molécules. On s’en sert également depuis longtemps pour étudier les surfaces planétaires.
On sait comme ça que Mars a du fer…
Normal, c’est la planète rouge me direz-vous.
Une illustration beaucoup plus récente de l’intérêt toujours moderne de l’étude de la polarisation de la lumière des astres en astrophysique a été fournie par la collaboration EHT qui a obtenu des renseignements sur les champs magnétiques associés au trou noir supermassif M87, situé au centre de notre galaxie, et à son disque d’accrétion.
Mais c’est une autre histoire…
 
Pas en reste, des astrophysiciens font savoir, via deux publications respectivement dans Nature Communications et Nature Astronomy, qu’ils ont fait des découvertes intéressantes sur la composition et l’origine de la fameuse comète interstellaire 2I/Borisov, qui avait été identifiée par l’astronome amateur Gennady Borisov en août 2019.
Elles proviennent de l’analyse de données qui ont été collectées à l’aide du Very Large Telescope de l’Observatoire européen austral (le VLT de l’ESO) et de l’Atacama Large Millimeter/submillimeter Array (Alma), un autre instrument de l’ESO.
Dans le premier cas, ces informations ont été obtenues par polarimétrie justement, c’est-à-dire en étudiant la lumière polarisée émise par la surface de la comète.
 
À l’aide du Very Large Telescope de l’Observatoire européen austral indiquent que la comète 2I/Borisov, est l’une des plus « pures » jamais observées.
Ce faisant, ces astrophysiciens se posent en dignes héritiers d’Arago puisque lui-même avait pavé le chemin en étudiant la polarisation de la lumière de la comète C/1819 N1 Tralles, en 1819, et celle de la comète de Halley, en 1835.
Ils profitaient également des travaux passés de leurs collègues qui avaient fait de même avec d’autres comètes.
En l’occurrence, c’est la comparaison avec les polarisations obtenues concernant la comète C/1995 O1, alias la célébrissime Hale-Bopp, qui a été particulièrement intéressante. En effet, la polarisation de la lumière émise par 2I/Borisov différait de toutes celles des autres comètes à l’exception de celle de Hale-Bopp qui s’est avérée similaire.
 
Or, Hale-Bopp est une comète « longue période » et sa différence avec toutes ses cousines avait suggéré qu’elle n’était passée qu’une seule fois proche du Soleil il y a des milliers d’années de ça.
Sa composition aurait donc été que peu modifiée par le rayonnement et le vent solaire, en faisant un témoin particulièrement précieux de la matière primitive avant qu’elle ne s’effondre pour donner le disque protoplanétaire du Système solaire.
En suivant le même raisonnement, les astrophysiciens pensent que la comète interstellaire n’était jamais passée près d’une étoile avant de frôler notre Soleil en 2019.
Elle doit donc, elle aussi, garder la mémoire du nuage de gaz et de poussière où elle est née et qui a dû donner également une ou plusieurs protoétoiles.
Le fait que 2I/Borisov soit aussi proche de Hale-Bopp laisse donc penser que la nébuleuse primitive à l’origine de notre système solaire avait probablement une composition très similaire, ce qui les laisse songeur quant à l’universalité des conditions favorables à l’apparition de la vie dans la Voie lactée…
« Le fait que les deux comètes soient remarquablement similaires laisse supposer que l’environnement dans lequel 2I/Borisov a vu le jour n’est pas si différent, en matière de composition et de l’environnement des débuts du Système solaire. »
On en convient volontiers : « Le résultat principal – à savoir que 2I/Borisov ne ressemble à aucune autre comète à l’exception de Hale-Bopp – est très fort.
Il est très plausible qu’elles se soient formées dans des conditions très similaires. »
Passionnant… les certitudes « plausibles ».
 
Autant dire qu’il serait du plus haut intérêt pour mieux comprendre la formation des planètes que d’étudier de plus près une autre comète interstellaire, ce qui pourrait être accompli au moyen de la mission de l’ESA qui est à l'étude : « Comet Interceptor ».
Les données collectées avec Alma ont concerné aussi bien les poussières dans la queue de 2I/Borisov que les abondances relatives des molécules d’eau et de monoxyde de carbone.
Car ces abondances ont évolué avec le dégazage de la comète au fur et à mesure qu’elle se rapprochait du Soleil.
 
Cela suggère une composition hétérogène de 2I/Borisov qui serait donc le résultat d’une accrétion de matériaux nés dans différentes parties du système planétaire originel de la comète, en cours de formation par effondrement gravitationnel.
Dans le cas du Système solaire, les météorites témoignent d’un processus de mélange entre les parties internes et externes du disque protoplanétaire et l’on sait que les planètes géantes et gazeuses ont conduit à des éjections de petits corps formés proches du jeune Soleil vers les régions externes du Système solaire.
Autrement dit, les astrophysiciens confortent leurs connaissances sur la formation des planètes… et autres « poussières de l’univers ».
 
Ça me rend tellement enthousiaste de savoir que tout le pognon racketté aux citoyens que nous sommes tous sert à autre chose que la lutte contre la faim, la pôvreté et la misère dans le monde, que j’en suis ravi à l’idée de vous le faire partager…
Ça valait bien un « post », non ?
Que cet enthousiasme puisse se transformer en joie sincère pour votre dimanche me comblerait d’aise !
 
Aussi, je vous souhaite un excellent dimanche, confiné en extérieur comme il se doit, à toutes et à tous !
Un de plus…
 
I3

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