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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 14 avril 2021

« L’écolologie-punitive », vous aimez ?

C’est une petite merveille kafkaïenne !
 
Surtout quand on est en « Gauloisie-du-progrès » et qu’il s’agit de bagnole !
Et encore, je mets de côté les histoires de carburant, avec leurs colorants différents pour signifier leur niveau de taxation, vous savez, ces « trucs » qui polluent l’atmosphère et vos délicates alvéoles pulmonaires en rackettant au passage votre porte-monnaie pour la même molécule : Ils s’en foutent, c’est vous qui payez, tiens donc !
Donc je laisse aussi tomber la fiscalité des « gros-kuls », des bateaux de pêche, des carburants d’avion, des trains « à l’ancienne », des péniches et navires qui que quand ils sont « francisés » ne payent pas la même chose qu’un pavillon qui ne l’est pas, pour le même modèle de turbine, et surtout quand il s’agit d’embarcation de plaisance, naturellement.
Dans ce « billet », on va juste se régaler de vos « tas de boue à roulettes », dédouanées et livrées en franchise de port.
Et c’est déjà assez gratiné.
 
Car, en admettant sans discuter le bien-fondé́ des « taxes vertes » même si personne n’a jamais réussi à le démontrer – il faut bien l’admettre, même si ça ne se discute pas, d’autorité – le système de calcul entraine bien des surprises.
Par exemple, on annonce ainsi la disparition des Ford Mustang à moteur thermique.
Le constructeur américain ne commercialise plus qu’une version de son iconique modèle, la V8, et ne cache plus son avenir très incertain en « Hexagonie ».
Le problème ? La fiscalité tricolore, tiens donc.
Alors que le bolide arrive sur le territoire au prix constructeur de 37.800 euros, il est désormais revendu plus de 82.000 euros en concessions !
L’acheteur paie plus de taxes que de carrosserie : 10 % de ticket d’importation, 20 % de TVA… et surtout, depuis le 1er janvier, un malus écologique de 30.000 euros, le montant maximal de la « contribution verte » ayant encore augmenté.
Naturellement, à ce prix-là, l’heureux acquéreur d’un tel engin ne fera peut-être pas pleurer dans les chaumières.
Et évidemment, le bien-fondé de ce système de malus n’est plus à défendre !
Mais il y a de quoi s’étouffer en comparaison de ce que savent faire les « Hispaniques » ou les « Ritaliens » de la Rome moderne !
 
Là, les « Teutons », jamais en retard sur l’écolologie pour des raisons électoralistes évidentes taxent eux aussi les émissions de CO2, mais tout au long de la vie du véhicule et savent rester bien plus modestes.
Rouler en pick-up double cabine Toyota outre-Rhin coûte 440 euros par an : Il faudrait donc théoriquement utiliser sa voiture pendant soixante-neuf ans pour s’acquitter de l’équivalent du malus Gauloisien (30.000 euros) !
Quant à la Belgique, elle reproduit notre modèle… mais avec plus de modération. En Wallonie francophone, le montant facturé est plafonné à 2.500 euros.
En Flandre néerlandophone, il peut atteindre 5.000 euros pour un pick-up diesel ou 12.000 euros pour une sportive essence de 400 chevaux.
Pas vraiment dans mes moyens, faut-il rajouter.
 
Globalement plus sévère, le système de calcul national offre aussi son lot de surprises : D’abord, l’addition ne se révèle pas si douloureuse pour les voitures les plus rapides, chères et polluantes !
Les Rolls-Royce ou les Ferrari s’avèrent assez peu taxées en proportion de leur prix.
Prenez une Lamborghini Aventador S, vendue 380.000 euros : Le malus ne s’élève qu’à 8 % du prix final.
Dans le cas de la voiture de série la plus chère du monde, l’alsacienne Bugatti Chiron, il ne pèse même pas 1 %.
Inversement, sur certaines Dacia, des contributions de 1.800 voire 2.500 euros ont pu représenter jusqu’à 15 % de la facture !
C’est tel qu’elles ont fini par être retirées du catalogue.
Merci pour eux !
Pour la même raison, chez les Peugeot, les GTi ne sont désormais plus qu’un vaste souvenir lointain…
 
D’autant que le choix de ne se concentrer que sur les émissions de CO2 entraîne aussi des situations qui, au minimum, interpellent.
Les voitures à essence qui émettent moins de particules fines et de gaz toxiques (oxydes d’azote, ou NOx) mais davantage de dioxyde de carbone que les diesels sont ainsi plus taxés.
Normal, ils consomment plus pour un rendement thermique inférieur…
Étonnant alors que, dans le même temps, les véhicules diesels sont largement décriés et même boutés hors de certaines métropoles : Les communes du « Daβ Gross Paris » (celles à l’intérieur de l’A 86) prévoient l’interdiction de leur circulation en 2024…
 
« Paris-sur-la-plage » m’oblige à me séparer de mon « veau-Diesel » dès l’année prochaine à même pas 120.000 km.
C’est pourquoi je me renseigne.
D’après mon garagiste, les voitures hybrides sont très bien en ville, mais « sucent » largement plus sur route que l’équivalent thermique.
Forcément, il faut promener deux moteurs et deux réserves d’énergie…
Tant qu’on n’aura pas d’hydrogène à disposition partout sur le réseau routier, l’électricité devra être « fabriquée » par le moteur thermique polluant : C’est comme ça.
Car le principe de la taxation du CO2 a aussi mené à la disparition du marché « Gauloisien » de modèles qui présentaient d’autres vertus écologiques : La Lada Niva, par exemple, plombée par un malus de 8.000 euros, a disparu alors qu’elle répondait aux exigences environnementales de diversification des carburants en étant bicarburation, essence et GPL (gaz de pétrole liquéfié).
La Mustang EcoBoost a laissé sa place à la seule V8 : « Elle était aussi malussée et moins chère », justifie-t-on chez Ford.
 
On l’ignore souvent, mais le jeu des options a également des conséquences inattendues.
Chaque équipement qui alourdit le véhicule accentue la pression fiscale sur l’automobiliste.
Logique ? Sûrement, mais l’effet est parfois détonant !
Tu vous prenez le cas d’une BMW X3 : La xDrive20i en finition intermédiaire écope d’un malus de 4.543 euros. Mais remplacez ses jantes de 18 pouces par des 20 pouces, et la facture passe à 9.550 euros !
Ajoutez un toit ouvrant, et la voilà gonflée de 461 euros supplémentaires…
 
Chez Audi, le constat est identique : En optant pour la version sportive S Line du SUV Q5 (en motorisation 45 TFSI), le malus atteint 10.980 euros, pour 193 grammes de CO2 émis.
Mais la finition la plus luxueuse, pour 5 grammes de plus, démarre à 13.682 euros !
Au final, et avec strictement le même moteur, le modèle peut être malussé de 10.980 à 17.490 euros…
 
Et ces grands écarts ne concernent pas que les puissants SUV « Teuton » : Entre la plus basique Renault Talisman TCe 160 et la plus équipée, la taxe est multipliée par neuf (100 euros contre 898 euros), pour seulement 19 grammes de différence !
Si les concessionnaires consentent à prendre en charge une partie de la facture sous forme d’une remise client sur le prix de base, ils ne promettent plus de miracle.
Ainsi, jusqu’en 2020, BMW a offert entre 10.000 et 15.000 euros pour l’achat d’une M3. « Mais malgré la nouvelle augmentation du plafond, on ne pourra donner davantage, prévient l’un d’eux. La M4 qui arrive maintenant va être très compliquée à vendre. »
Et après on se demande pourquoi l’industrie automobile est moribonde et s’oblige à licencier…
D’autant que les « petits modèles » ne sont pas rentables pour les constructeurs.
 
Même au siège « Gauloisien » des constructeurs étrangers, ce malus est une source de préoccupation. Tant qu’il était limité à 10.500 euros (au 31 décembre 2019), les marques acceptaient de le payer pour leurs véhicules d’exposition et d’essais.
Aujourd’hui, pour éviter le couperet financier, elles préfèrent faire venir leurs modèles les plus durement épinglés d’outre-Rhin ou du Royaume-Uni. Elles les présentent à la presse puis les dispatchent dans les concessions pour les présenter aux éventuels clients, avant de les renvoyer à l’étranger.
Commode, il n’y a pas à dire…
« Pour un lancement commercial d’une sportive, il nous faut six voitures : On ne peut pas dépenser 200.000 euros de plaques, c’est notre budget d’immatriculation pour une année, s’accordent tous les constructeurs. À taxer de manière absurde, on ne joue plus le jeu. »
 
Et la tendance ne va pas aller vers l’adoucissement fiscal, il ne faut pas rêver.
Les malus maximaux à venir sont déjà annoncés : 40.000, puis 50.000 euros pour les automobiles émettant 225 grammes de CO2 (et plus).
Entrée en vigueur : les 1er janvier 2022 puis 2023.
Et dès l’année prochaine, il faudra également ajouter le « malus au poids » : Toutes les automobiles dont le poids excédera 1.800 kilos écoperont de 10 euros supplémentaires par kilo !
Maigre consolation, ce nouveau prélèvement ne pourra pas s’additionner au malus maximal.
Ainsi, une lourde Mercedes Classe G ou une Ford Mustang ne seront pas doublement taxées.
Et certains parlementaires « écolologistes » souhaitent en plus abaisser au fil des ans le seuil de déclenchement de cette taxe au poids pour, au final, toucher les voitures à partir de 1.300 kilos. À ce rythme, la Ford Mustang thermique coûtera au minimum 102.500 euros… dont 171,1% de taxes !
Décidément pas pour moâ : Je suis passé à la pipe (parce que c’est meilleur), il y a quelques années, mais là on dépasse le niveau de taxation des simples cigarettes (si mauvaises pour votre santé…)
 
À l’étranger, des petits malins de l’optimisation fiscale vous proposent des solutions de contournement du malus, via une immatriculation au Luxembourg notamment.
Compliqué ?
Pas tant que cela.
Pour une somme moyenne allant de 4.000 à 5.000 euros, des entreprises ayant pignon sur rue permettent aux « Gauloisiens » ou aux Belges de créer une société-écran dont l’objet social est uniquement « la détention et l’utilisation à titre privé de véhicules motorisés ».
Non seulement la ou les voitures sont alors exonérées de taxes d’immatriculation tricolores, mais elles bénéficient en outre de l’avantageux taux de TVA luxembourgeois à 17 % (contre 20 % ici).
Mieux encore, une fois l’entité constituée, il n’y a aucune limitation au nombre d’immatriculations par le « gérant de société ».
Cerise sur le gâteau, faute d’un accord entre la « Gauloisie-rackettée » et le Grand-Duché, si l’heureux conducteur est flashé (sans être interpellé) en excès de vitesse sur nos routes, il devra certes s’acquitter de son amende mais ne perdra pas de points sur son permis…
 
Autre solution de contournement, plutôt destinée aux gros 4x4 cette fois : L’immatriculation non pas en tant que véhicule personnel (VP sur la carte grise), mais comme véhicule utilitaire (VU).
Il suffit pour cela de faire retirer la banquette arrière et que la voiture ne dispose plus que de deux sièges à l’avant.
Ça marche pour la Lamborghini ?
Toutefois, gare aux fraudeurs qui replaceraient les sièges ultérieurement : C’est 135 euros d’amende, trois points de moins sur le permis et le malus à payer en cas de contrôle.
 
Dernière technique, moins borderline, pour réduire la pression fiscale : Investir dans l’hybride rechargeable.
Là, ça devient vraiment fabuleux…
Le malus d’un Land Rover Defender, par exemple, passe de 30.000 euros en essence ou diesel à 0 euro en version verte !
Au final, la différence de taxation est significative : 41.007,43 euros pour la version essence, 40.134,43 euros en diesel contre seulement 12.250,09 euros en hybride rechargeable (0 euro de malus).
Pour être complet, les parents de famille nombreuse l’ignorent souvent, mais ils bénéficient d’un abattement de 20 grammes de CO2 par enfant.
Ainsi, le malus associé à une voiture émettant 226 grammes par kilomètre tombe de 30.000 à 2.370 euros si elle est achetée par une famille de cinq personnes !
De quoi donner l’envie de repeupler le pays, n’est-ce pas…
 
Reste que je reste indécis sur ma prochaine « chignole ». Plus vraiment besoin de prévoir le lit de bébé, sa poussette, son nécessaire de change et le chauffe-biberon dans mes déplacements estivaux, donc j’irai probablement sur une petite citadine d’occasion, si je trouve ça, de moins d’une tonne à vide.
Quoiqu’avec tous les gadgets de sécurité qui entourent l’habitacle, ce n’est pas forcément facile.
Si en plus je m’encombre d’une « grosse batterie » 30 km d’autonomie (sans borne de recharge), je ne vais pas aller loin, finalement : Une façon comme une autre de me pousser à prendre l’avion, le train.
C’est que je les attends, les « sinistre de l’écolologie » avec la signature carbone de leur véhicules blindés et leur escorte de motards hurlantes dans les rues de « Paris-sur-la-plage »…
 
Tant pis pour les bagages, ils iront sur la banquette arrière : J’ai bien fait Paris-Nice-Bastia-le-Village en R 5 avec une commode imposante quasiment sur les genoux, équipée de son marbre : Une lubie de ma grand-mère.
Ça devrait pouvoir le faire en attendant que j’ai des moyens plus imposants pour aller frimer sur la croisette avec une Mustang…
Bref, ils ne savent plus comment faire caguer le citoyen dont on veut qu’il dépense aussi son bas-de-laine à se faire plaisir.
On marche décidément sur la tête avec la fiscalité punitive !

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