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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 22 novembre 2020

Là, on est vraiment mal !

Non seulement la planète se réchaufferait,
 
Ce dont va nous accuser les générations futures, mais en plus on va nous reprocher d’être responsables du réchauffement de l’univers (ce dont va nous incriminer les autres civilisations spatiales) !
Je ne vous raconte même pas les dégâts…
 
C’est un constat récent (même pas issu ni de la « Gazette galactique » des Kameulfs, ni des dires des « Ummos », nos voisins qui se sont mis en tête de sauver le genre humain)…
Parce que si le rayonnement fossile ne cesse de se refroidir depuis le Big Bang, la matière baryonique formant les halos des amas de galaxies ne cesse de se réchauffer selon un groupe de cosmologistes ayant analysé des observations faites notamment avec le satellite Planck.
Qu’ils en déduisent que le « réchauffement cosmologique » est bien en cours !
 
Il faut bien vous l’avouer : Le satellite Planck constitue une formidable machine à remonter dans le temps, capable de nous livrer plusieurs secrets sur l’origine, la structure et la composition de l’univers tout entier (encore visible).
Les cosmologistes et les astrophysiciens l’ont utilisé pour cartographier sur la voûte céleste, avec une précision inégalée, les fluctuations de température et de polarisation de la plus vieille lumière du monde, celle du rayonnement fossile.
 
Or, les analyses des données du rayonnement fossile collectées avec la mission Planck nous ont appris que l’Univers observable est âgé d’environ 13,8 milliards d’années et cet âge est parfaitement cohérent avec les datations de la Voie lactée basées sur la théorie de l’évolution stellaire, que ce soit en observant la position des amas d’étoiles sur le fameux « diagramme HR » ou en mesurant les abondances d’uranium 235 et 238 dans notre Galaxie.
Même s’ils ne le savent pas encore, il s’agit en fait et seulement de la « partie émergée » de l’univers tout entier qui est beaucoup plus vaste, mais que nous ne pouvons pas voir parce que bien trop éloigné…
 
La cosmologie relativiste nous permet de construire des modèles d’Univers en évolution et voici qu’aujourd'hui, une équipe internationale d’astrophysiciens et de cosmologistes menée par Yi-Kuan Chiang du Center for Cosmology and AstroParticle Physics de l’Ohio State University vient de publier un article intéressant dans Astrophysical Journal, article que l’on peut trouver en accès libre sur arXiv.
Sans ça, je l’aurai ignoré…
 
Leur conclusion ? Tout simplement que la température de l’univers observable, au niveau de son contenu en baryons dans le plasma baignant en particulier les amas de galaxies, a été multipliée par plus de 10 fois au cours des 10 derniers milliards d’années, atteignant environ deux millions de kelvins aujourd’hui.
Ils sont arrivés à cette conclusion en étudiant les variations du spectre du rayonnement fossile au cours de cette période en utilisant le fameux effet « Sunyaev-Zeldovich » (SZ).
Pour cela, il leur a fallu combiner les observations de Planck avec celles des galaxies dans l’infrarouge via le défunt « Infrared Astronomical Satellite » (IRAS) et surtout dans le visible avec le « Sloan Digital Sky Survey ».
Et là, aucun doute !
 
Souvenez-vous que le cosmologiste et astrophysicien russe Rashid Sunyaev a reçu la médaille Benjamin Franklin de physique 2012 pour ses contributions monumentales à la compréhension de l’univers primitif et des propriétés des trous noirs.
Pour comprendre de quoi il en retourne, il faut savoir ce qu’est l’effet SZ.
Rassurez-vous, il est simple à comprendre : Le rayonnement électromagnétique d’un astre est comme l’émission d’un gaz de photons avec des particules d’énergies différentes, ce qui, dans le langage des ondes, est équivalent jusqu’à un certain point à une courbe d’intensité lumineuse en fonction de la fréquence.
Quand des photons entrent en collision avec des particules chargées – des électrons dans un plasma par exemple –, ils perdent ou gagnent de l’énergie par effet « Compton » direct ou inverse (comme l’on dit) : Au final, le spectre initial, proche de celui d’un corps noir, est distordu et la distorsion est fonction de la température du plasma.
Logique…
 
Bien sûr, au cours de l’évolution du cosmos observable, la température du gaz de photons du rayonnement fossile diminue et il est possible d’utiliser des molécules pour tracer cette évolution de sa température au cours du temps et donc, en observant les effets loin dans l’espace sur des raies d’absorption de certaines de ces molécules.
Tout aussi logique…
 
De même, et c’est là toute l’idée centrale du travail de ces « chercheurs-trouveurs », si la température des plasmas baignant les amas de galaxies évolue au cours du temps, l’effet « SZ » ne sera pas le même et on peut donc, en théorie, se servir de cet effet pour mesurer l’évolution de la température du plasma de baryons.
Mais (car il y a un « mais »), il faut aussi pouvoir associer une distance bien précise aux amas de galaxies affectant le rayonnement fossile pour cela.
Or, c’est ce que l’on peut faire en mesurant les décalages spectraux vers le rouge de ces galaxies pour leur appliquer ensuite la loi de Hubble-Lemaître.
Tout autant logique (au moins depuis sa découverte)…
 
Or, il se trouve que, conformément au modèle cosmologique standard développé par le prix Nobel de Physique James Peebles depuis des décennies, la matière baryonique laissée par le Big Bang s’effondre gravitationnellement sous l’effet de sa propre gravité mais aussi de la matière noire dans les amas de galaxies et les filaments regroupant les amas de galaxies.
C’est « mathématique ».
Tout se passe donc comme si le plasma baryonique était lentement comprimé au cours du temps cosmique.
Et sans surprise, comme dans le cas d’un gaz parfait comprimé sur Terre, il doit s’échauffer.
C’est justement ce que Yi-Kuan Chiang et ses collègues constatent, en accord avec les prédictions théoriques !
 
Notre réchauffement climatique n’a donc rien à voir avec le réchauffement cosmologique, mais tout cela reste lié aux équations de la relativité générale du « modèle standard ».
Aussi, tristement mais malheureusement à cause de l’esprit du temps marqué par des hold-up intellectuels et financiers en rapport avec la « fake-science » et le complotisme, Yi-Kuan Chiang est obligé de rappeler dans le communiqué de son Université que le réchauffement dont lui et ses collègues parlent – causé par le processus naturel de formation des galaxies et des grandes structures qui les rassemblent – n’a aucun rapport avec le réchauffement de la Terre : « Ces phénomènes se produisent à des échelles très différentes. Ils ne sont pas du tout connectés ».
 
Toutefois, les autres civilisations aliènes pourraient ne pas être en accord avec cette assertion : L’univers se dilate depuis sa naissance (il y a 13,8 milliards d’années), donc il refroidit (lois de Lavoisier).
 
D’autant que nous aurions suffisamment de recul actuellement pour savoir que le réchauffement climatique est bien d’origine humaine et n’a rien à voir avec, par exemple, l’activité du Soleil, contrairement à ce que certains persistent à affirmer (comme moâ-même pour qui c’est même plus complexe que ça).
Ce serait complètement stupide aussi de faire intervenir, pour expliquer le réchauffement cosmologique et donc de la Terre, une quelconque influence des « univers bulles » découlant de certaines théories inflationnaires (à vérifier), d’abord parce que ce ne sont que des spéculations alors que nous avons une explication bien corroborée par les faits et basée directement sur une physique bien classique et prouvée en laboratoire – autant se poser la question de savoir si il n’est pas plus approprié de penser que le réchauffement de mon café dans mon micro-ondes n’est pas dû à des lutins verts sur Mars ou que la Terre est peut-être plate, parce que, finalement, on ne sait pas tout, et qu’il faut garder l’esprit ouvert, essence même de toute démarche scientifique – et ensuite, parce que, même si l’on s’est interrogé sur certaines signatures possibles de ces bulles dans le rayonnement fossile, rien n’a résisté à la critique à ce sujet et que, presque par définition, ces bulles seraient déconnectées de notre univers au moins  causalement (ce que j’ai personnellement toujours affirmé : il n’y a pas d’interaction avec des mondes parallèles, justement parce qu’ils sont parallèles et non pas sécants), d’autant que la nôtre étant trop jeune pour avoir eu le temps d’être affectée par des influences allant à la vitesse de la lumière.
 
Certes, on pourrait faire intervenir des effets d’une physique trans-luminique, mais ce serait encore empiler des hypothèses et des spéculations.
L’intrication quantique ne peut pas jouer un rôle non plus, même si on a fait des spéculations à son sujet en cosmologie.
Pour mémoire, on a des difficultés à maintenir l’intrication avec un grand nombre de particules à cause de décohérence quantique, alors imaginer des effets de la taille du cosmos, ça n’est pas le plus simple non plus…
 
Bref, la seule inquiétude qu’on peut avoir, ce n’est pas tant que notre planète se réchauffe toute seule (ou avec notre participation active d’humains polluants), mais inversement bien qu’elle réchauffe, par un mécanisme qu’il reste à découvrir, la matière baryonique du reste de l’univers !
Et là, si l’hypothèse reste farfelue au plan théorique, elle n’en reste pas moins inquiétante dans la mesure ou les civilisations aliènes, dans leur insondable ignorance (notamment chez les « (f)Ummistes ») pourraient nous en rendre responsables et décider de sévir…
J’en frémis par avance !
 
Heureusement que nous avons « des savants qui savent » : À eux de nous prévenir et d’élaborer des solutions : Il en va de l’avenir de notre espèce, figurez-vous !
En attendant ces échéances,
 
Bonne fin de week-end (confiné) à toutes et à tous !
 
I3 

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