Je l’ai transmis à « Mon gardien ».
À charge pour lui de le transmettre à Alexis Dubois,
la « narratrice » des mémoires postérieures de Paul de Bréveuil,
alias « Charlotte » (sous sa « haute-autorité » et de deux
pseudonymes : « Flibustier
20260 » et « Flibustier
75006 »).
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué (ou les fruits d’une collaboration tortueuse…) ?
En fait, je suis moâ-même entouré de chats : Quand ce ne sont pas les miens, ce sont ceux de ma « Môman-à-moâ-même », de ma « petite-sœur », de « ma nichée » ou carrément des « voisines ».
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué (ou les fruits d’une collaboration tortueuse…) ?
En fait, je suis moâ-même entouré de chats : Quand ce ne sont pas les miens, ce sont ceux de ma « Môman-à-moâ-même », de ma « petite-sœur », de « ma nichée » ou carrément des « voisines ».
Et j’ai
pu noter que ces félins sont les rois, que dis-je, les empereurs de l’égocentrisme :
Il n’y en a que pour eux, leurs pelage qu’ils lissent à longueur de journée telle
les « divas » qui se recoiffent et se remaquillent en permanence, leurs pourvoyeurs attitrés de câlins et caresses personnels qu’ils agacent à tout instant quand ça
leur chante, leurs fournisseurs de bouffe et de croquettes et leurs « endroits
réservés », ceux qui sont chauds et confortables…
Moâ, je ne suis plutôt « pas trop bestiole », que ce soit à plume, à poils ou à écailles, carapace ou coquillés, sauf quand ça se mange (Je ne mange pas « d’herbe », je les cultive joyeusement dès que je peux, mais seulement les bêtes qui en mangent…).
En revanche, je suis toujours preneur de « peaux-douces aux yeux qui brillent ».
Chacun ses goûts, n’est-ce pas ?
Ceci dit je sais (de source sûre) qu’Alexis est
entourée de ce type d’animal dans son lieu de vie habituel, quand elle ne
course pas « Charlotte » pour vous rapporter ses faits, dires et
gestes qui, curieusement correspondent à peu-près aux scénarii qui me tombent
de temps à autres sur le cervelet en suivant le fil de l’actualité de la
planète (quand elle se présente à ma macula), actualité qui reste chargée
depuis quelques temps.
Alors, je me suis dit que j’aimerai bien connaître sa réaction (des fois qu’on soit « compatible ») à la lecture de résumés d’un dire « scienteux » que je vous reproduis ci-après :
« Les Français adorent les chats. Pourtant,
non seulement le chat nous le rend pas, mais en plus il cultive farouchement
son instinct sauvage et s’attaque à la biodiversité ».
Bref, un danger public pour la planète !
Et il énumère 5 caractéristiques qui devraient nous effrayer.
« Certains maîtres pensent que leur chat a beaucoup
d’affection pour eux », note le chercheur Daniel Mills, spécialiste du
comportement animal à l’université de Lincoln au Royaume-Uni.
« En réalité, le chat voit son maître plus comme un fournisseur de ressources que comme un fournisseur de sécurité ».
Ce dernier a reproduit avec des animaux une expérience psychologique bien connue destinée à mesurer l’attachement des enfants à leurs parents : Si les enfants et les chiens manifestent de la joie lors des retrouvailles, le chat montre autant d’intérêt pour les inconnus que pour son ou sa propriétaire.
Et si vous êtes attendri par ses miaulements déchirants lorsque vous quittez la maison, « c’est plus l’expression de la frustration que celle de l’anxiété de vous voir partir », assure-t-il.
Par ailleurs, « le chat serait un meurtrier en
puissance et n’hésiterait pas à vous dépecer s’il était suffisamment gros »,
affirme une étude de l’université d’Édimbourg.
D’après les chercheurs, les chats auraient des traits de caractère similaires aux lions africains, avec une tendance à la domination, l’impulsivité ou la névrose.
« Si vous êtes debout près d’un groupe de lions, des fois tout ira bien et des fois ils vont bondir et attaquer sans raison. C’est la même chose pour les chats domestiques. Ils sont adorables et affectueux, mais peuvent changer à n’importe quel moment », en dit Max Watchel, coauteur de l’étude.
Un comportement dominateur que l’on retrouve quand il vous ramène ses proies à la maison : Le chat n’a aucunement l’intention de vous faire un cadeau, mais entend vous démonter ses talents de chasseur et asseoir son sentiment de puissance…
« Le chat vous manipule ». Tranquillement
installé sur le canapé, vous vous levez pour chercher à boire dans le frigo. À
votre retour, le chat a pris votre place sans aucune gêne et refuse de bouger d’un
poil.
« Le chat a besoin d’être observé, admiré et d’être le centre unique de l’attention des humains de la maison. Il se donne pour cela tous les moyens d’y parvenir », explique la comportementaliste pour chats, Marie-Hélène Bonnet.
Le chat aurait ainsi développé un miaulement particulier s’apparentant aux pleurs des enfants afin de nous attendrir.
D’après des chercheurs de l’université de Sussex, le chat développe également des ronronnements aigus pour induire un sentiment d’urgence chez l’humain.
« Les chats apprennent à exagérer fortement leur miaulement quand il s’avère efficace pour générer une réaction humaine », rapporte l’auteur de l’étude Karen McComb.
En revanche, si les chats sont particulièrement
mauvais pour débarrasser les villes des rats, ce sont en revanche de
redoutables prédateurs pour la faune sauvage.
En 2013, une étude publiée dans Nature Communications estimait que les chats domestiques tuent chaque année 4 milliards d’oiseaux et 22 milliards de petits mammifères aux États-Unis, ce qui en fait la première cause de mortalité d’origine anthropique, devant les collisions ou les pesticides.
D’après Tim Doherty, de l’université de Melbourne en Australie, le chat est responsable de l’extinction de 63 espèces de mammifères, oiseaux et reptiles dans le monde depuis 500 ans.
Une catastrophe écologique qui a obligé le gouvernement australien à ériger une barrière de protection de 44 km pour protéger les espèces locales et à mettre en place un grand plan d’éradication visant à éliminer 2 millions de chats errants (sauvages).
De plus le chat est un vecteur de nombreuses maladies,
dont la toxoplasmose, une infection causée par un parasite qui peut entraîner
une fièvre, des maux de têtes, des éruptions cutanées et une grande fatigue.
Entre 15 et 65 % des chats auraient déjà été contaminés par le parasite.
Citons aussi la maladie des griffes du chat, la gale, l’échinococcose ou la tularémie.
Autant d’affections qui peuvent s’avérer dangereuses chez les personnes fragiles et les femmes enceintes.
Le chat est aussi une cause d’allergie assez fréquente (environ 3 % des personnes sont concernées) via une protéine présente dans leur salive, les squames ou l’urine.
La présence d'un chat dans le foyer est ainsi susceptible de favoriser l’asthme chez les enfants ayant un terrain prédisposé. Pour les personnes concernées, pas d’autre solution que de se débarrasser au plus vite de l’animal.
Pas du tout, me fait-on suivre en réponse !
« D’abord un chat, ça possède au moins une centaine de façons de s’exprimer, avec ses miaulements et ronronnements, mais à peu près autant avec ses postures et la façon de battre de la queue ! »
Ouh-là…
« Ces félins ne vous voient pas seulement comme des fournisseurs de croquettes.
Les chats peuvent nous aimer ! »
À l’appui de me citer une autre étude publiée dans la
revue scientifique Current Biology qui vient de démontrer, une nouvelle fois,
que les capacités sociocognitives des chats étaient largement sous-estimées.
Et ainsi de rappeler : « Lorsqu’ils sont errants, les chats, tout comme les chiens, sont des espèces sociales facultatives. Ils vivent soit seuls, soit en groupe, en fonction des pressions environnementales et de la disponibilité des ressources. Le chien est, lui, reconnu depuis longtemps comme un spécialiste des relations inter-espèces, puisqu’il s’épanouit très bien dans les groupes humains. »
Mais des chercheurs et chercheuses de l’université d’Oregon ont démontré que cette flexibilité sociale s’applique aussi aux chats.
« Dans « Demain les chats », la chatte Bastet raconte d’ailleurs : « Je m’approche et me frotte à elle en ronronnant, espérant qu’elle consente à me caresser pour me remercier de cette facétie qui montre notre haut niveau de complicité. »
Le personnage pensé par Werber est l’illustration parfaite de ce que la chercheuse Vitale et ses collègues ont démontré : Les chats présentent les mêmes traits sociaux que ceux qui n’étaient autrefois attribués qu’aux chiens et aux humains, ce qui suggère l’existence de capacités sociocognitives et d’un attachement interspécifique comparables chez ces trois espèces.
Dans leur expérience, 70 chatons de 3 à 8 mois sont
soumis au protocole suivant : « Après avoir été placés deux
minutes dans une nouvelle pièce avec l’humain qui a l’habitude de les soigner,
ils sont laissés deux minutes seuls, avant de retrouver leurs soigneurs pendant
deux nouvelles minutes. L’attachement des chats a ensuite été classé en
attachement sécure ou insécure, selon les critères habituellement utilisés pour
les chiens et les enfants.
Les résultats montrent qu’au retour du soigneur, 65 %
des chats sont moins stressés, cherchent le contact, puis sont capables de
reprendre un comportement exploratoire (attachement sécure), mais 35 % sont
stressés (attachement insécure) et, soit recherchent la proximité de manière
excessive (84 %), soit adoptent un comportement de fuite (12 %), ou alors un
mélange entre les deux (4 %). »
Ces recherches ont aussi montré qu’une fois cet
attachement sécure établi, il persiste dans le temps, sans influence ni de
l’existence, ni de la durée d’un entraînement de sociabilisation avec l’homme.
Ce qui suggèrerait l’existence de facteurs héréditaires conditionnant le tempérament, le type et la stabilité de l’attachement.
« Nos chats de canapés se seraient par
ailleurs domestiqués seuls à partir de l’espèce sauvage Felis silvestris
lybica, le chat ganté.
Si selon la mythologie égyptienne c’est la déesse
Bastet qui, la première, domestiqua les chats, les mécanismes réels sont encore
sujets à de nombreuses discussions.
Le scénario le plus probable reste que les ancêtres sauvages de nos chats modernes auraient suivi les souris, elles même attirées par les stocks de céréales entreposés dans les greniers des premiers agriculteurs. »
La pression de sélection s’exerçant sur les individus
s’accommodant le mieux du contact avec l’homme expliquerait alors la divergence
progressive des premiers chats domestiques.
L’homme, tirant de cette lutte contre les nuisibles un avantage (pour la préservation contre les maladies ou la conservation des stocks de nourriture), a retenu le félin en disposant à son attention de la nourriture.
« Les chats sont cependant aujourd’hui
considérés comme appartenant à une espèce semi-domestiquée. D’ailleurs, peu de
caractères permettent de les distinguer de leur ancêtre sauvage, si ce n’est
leur gracilité, leur docilité, et la pigmentation de leur pelage.
En comparaison du chien, le nombre de régions
génomiques impliquées dans la domestication du chat est modeste.
D’une part, parce que c’est un phénomène plus récent impliquant des sélections sur des caractères physiques, un contrôle de l’alimentation et de la reproduction moindres, et d’autre part parce que les populations sauvages ne sont pas toujours nettement isolées.
Ceci rend l’interprétation des vestiges osseux archéologiques très difficile. »
« Les nombreuses représentations du chat en
Égypte ancienne témoignent d’un lien très ancien entre nos deux espèces. Le
félin, déjà, était présent dans la maison, sous le siège de ses maîtres, dans
les champs pour aider à la chasse aux oiseaux, dans les récits satyriques, et
même dans les tombes de leurs propriétaires. »
On a longtemps cru que l’Égypte était le berceau de la domestication du chat, environ 3600 à 3800 ans avant notre ère. Cependant, des découvertes archéologiques suggèrent qu’elle pourrait avoir été bien antérieure, dans le Levant comme le raconte Jean‑Denis Vigne.
Une phalange de Felis silvestris lybica,
retrouvée à Klimonas, suggère ainsi que
le chat aurait été introduit volontairement et par bateau, sur l’île de Chypre
il y a 11.000 ans.
De plus, sur le site de Shillourokambos, un chat Felis
sylvestris, datant de 7300–7000 avant notre ère, a été retrouvé faisant
face à un jeune homme dans sa tombe.
« Un lien de familiarité semblait donc déjà exister, et une domestication s’est certainement entamée dans le Levant des milliers d’années avant le début de la domestication égyptienne ! Nos chats sont donc issus des foyers de domestication proche-orientaux et égyptiens, et sont arrivés sur le sol français au début de l’âge du fer, vers 1000 avant notre ère. »
Je ne la savais pas si savante, notre « narratrice »…
« En Chine aussi, de nombreux sites
néolithiques ont livré des restes osseux de félins. Bien que parfois consommés,
les chats pouvaient aussi bénéficier d’un traitement particulier. L’un d’entre
eux, ayant vécu vers 3600–3300 avant notre ère, a ainsi été retrouvé en
contexte funéraire à Wu Zhuang Guo Liang.
Une étude a montré que les chats en question étaient
issus d’une lignée locale de chats du Bengale, ce qui suggère l’exitance d’un
troisième foyer de domestication.
Cependant, les chats asiatiques modernes montrent des morphotypes occidentaux, ce qui semble indiquer que cette domestication n’a pas perduré. »
Par ailleurs, elle me raconte que Michael Montague et
ses collègues, en explorant les différences génomiques entre chats domestiques
et chats sauvages, ont montré que la domestication a affecté la mémoire, le
conditionnement à la peur, et l’apprentissage par stimulation et récompense des
chats.
« Parmi les modifications, ces chercheurs et chercheuses ont montré que les chats domestiques avaient un système voméro-nasal plus développé, se traduisant par une plus grande aptitude à détecter les phéromones, aux dépens de la détection des odeurs.
Les chats développeraient également les mêmes traits comportementaux que leurs propriétaires. Mais derrière cette affirmation alléchante se cache une réalité plus nuancée, si l’on en croit une étude menée sur plus de 3.000 propriétaires de chats.
Un maître névrosé serait plus susceptible d’avoir un chat présentant des problèmes du comportement (anxiété ou agressivité), avec un accès à l’extérieur restreint et une surcharge pondérale.
Au contraire, les chats des propriétaires extravertis et plus prévenants ont un poids normal, un accès facilité à l’extérieur et un comportement plus serein et grégaire. »
Et elle continue dans la même veine : « Vous
avez sûrement déjà entendu parler de la toxoplasmose. Redoutée par les femmes
enceintes, elle est due à un protozoaire intracellulaire, Toxoplasma gondii,
capable de s’enkyster dans nos muscles et notre cerveau.
Si le chat est souvent incriminé, ses excréments sont
loin d’être le facteur de contamination le plus important (d’autant plus qu’il
ne concerne que les chats en mesure d’accéder à l’extérieur et de chasser).
C’est la consommation de viande crue ou mal cuite qui en est la principale responsable. »
Tu manges du chat, toi ?
« On estime qu’au moins la moitié de la
population est porteuse de ce parasite.
Mais pas de panique !
Celui-ci est inoffensif, excepté chez les personnes immunodéprimées ou les femmes enceintes qui risquent de le transmettre à leur fœtus. »
D’ailleurs le chercheur Jaroslav Flegr affirme que les
infections à toxoplasmes peuvent modifier le comportement des hommes et
entraîner une diminution de la performance psychomotrice.
Infectés, les hommes seraient plus enclins à ignorer les règles et se montreraient plus expéditifs, méfiants, jaloux et dogmatiques.
(On comprend mieux au passage pourquoi une telle densité de « dogmatiques », « soces et écololo-bobos » dans les personnels politiques et autres « sachants »…)
Au contraire des femmes qui seraient plus chaleureuses, sociables, consciencieuses, persistantes et moralistes.
(C’est ce que je disais…)
Tous deux seraient plus angoissés, et plus sujets aux accidents de voiture puisqu’ils y sont 2,65 fois plus exposés.
(Mais ils survivent et se reproduisent, en plus…)
« Néanmoins, il convient d’user d’une extrême
prudence avec ces résultats, car ils peuvent être fortement biaisés par
l’échantillon lui-même. Il est possible, par exemple, que des personnes ayant
certaines caractéristiques de personnalité se comportent d’une manière qui
augmente les risques d’infection, ou que personnes infectées et non infectées
présentent des taux de testostérone différents, entraînant alors des
comportements différents.
Ainsi, si l’homme a créé le chat, le chat nous a
peut-être changés à son tour.
Finalement, la science ne cesse de nous démontrer que nos deux espèces ont co-évolué, au même titre que le chien.
C’est peut-être ce qui explique notre extraordinaire complicité. »
Ah ?
Moâ je retiens que ça se mange…
Elle rajoute : « Mes chats sont très
affectueux, à condition que je les laisse vivre leur vie. Ce sont eux qui
décident et réclament d’être caressés et quand ils en ont assez, je ne les
retiens pas : ils vivent à leur rythme et reviennent se blottir dans mon
lit ou sur le canapé quand ils en éprouvent l’envie. Et ce n’est pas qu’une
question de « territoire », mais parfois seulement de « contact ». »
Question de chaleur animale, peut-être…
« Je leur parle, ils comprennent la plupart du temps, en revanche, je ne comprends pas toujours ce qu’ils me disent… »
Bon, c’est décidé : La « science restant
toujours en marche », je cotise avec « mon gardien » pour lui
offrir pour son Noël le Meowlingual
qui pourra lui permettre de déchiffrer plus de 200 miaulements (plus que ses seulement
« cent »), 6 humeurs et 21 émotions !
Elle n’aura plus qu’à se mettre au japonais pour comprendre ses félins…
Bonne fin de journée à toutes et tous !
I3
Moâ, je ne suis plutôt « pas trop bestiole », que ce soit à plume, à poils ou à écailles, carapace ou coquillés, sauf quand ça se mange (Je ne mange pas « d’herbe », je les cultive joyeusement dès que je peux, mais seulement les bêtes qui en mangent…).
En revanche, je suis toujours preneur de « peaux-douces aux yeux qui brillent ».
Chacun ses goûts, n’est-ce pas ?
Alors, je me suis dit que j’aimerai bien connaître sa réaction (des fois qu’on soit « compatible ») à la lecture de résumés d’un dire « scienteux » que je vous reproduis ci-après :
Bref, un danger public pour la planète !
Et il énumère 5 caractéristiques qui devraient nous effrayer.
« En réalité, le chat voit son maître plus comme un fournisseur de ressources que comme un fournisseur de sécurité ».
Ce dernier a reproduit avec des animaux une expérience psychologique bien connue destinée à mesurer l’attachement des enfants à leurs parents : Si les enfants et les chiens manifestent de la joie lors des retrouvailles, le chat montre autant d’intérêt pour les inconnus que pour son ou sa propriétaire.
Et si vous êtes attendri par ses miaulements déchirants lorsque vous quittez la maison, « c’est plus l’expression de la frustration que celle de l’anxiété de vous voir partir », assure-t-il.
D’après les chercheurs, les chats auraient des traits de caractère similaires aux lions africains, avec une tendance à la domination, l’impulsivité ou la névrose.
« Si vous êtes debout près d’un groupe de lions, des fois tout ira bien et des fois ils vont bondir et attaquer sans raison. C’est la même chose pour les chats domestiques. Ils sont adorables et affectueux, mais peuvent changer à n’importe quel moment », en dit Max Watchel, coauteur de l’étude.
Un comportement dominateur que l’on retrouve quand il vous ramène ses proies à la maison : Le chat n’a aucunement l’intention de vous faire un cadeau, mais entend vous démonter ses talents de chasseur et asseoir son sentiment de puissance…
« Le chat a besoin d’être observé, admiré et d’être le centre unique de l’attention des humains de la maison. Il se donne pour cela tous les moyens d’y parvenir », explique la comportementaliste pour chats, Marie-Hélène Bonnet.
Le chat aurait ainsi développé un miaulement particulier s’apparentant aux pleurs des enfants afin de nous attendrir.
D’après des chercheurs de l’université de Sussex, le chat développe également des ronronnements aigus pour induire un sentiment d’urgence chez l’humain.
« Les chats apprennent à exagérer fortement leur miaulement quand il s’avère efficace pour générer une réaction humaine », rapporte l’auteur de l’étude Karen McComb.
En 2013, une étude publiée dans Nature Communications estimait que les chats domestiques tuent chaque année 4 milliards d’oiseaux et 22 milliards de petits mammifères aux États-Unis, ce qui en fait la première cause de mortalité d’origine anthropique, devant les collisions ou les pesticides.
D’après Tim Doherty, de l’université de Melbourne en Australie, le chat est responsable de l’extinction de 63 espèces de mammifères, oiseaux et reptiles dans le monde depuis 500 ans.
Une catastrophe écologique qui a obligé le gouvernement australien à ériger une barrière de protection de 44 km pour protéger les espèces locales et à mettre en place un grand plan d’éradication visant à éliminer 2 millions de chats errants (sauvages).
Entre 15 et 65 % des chats auraient déjà été contaminés par le parasite.
Citons aussi la maladie des griffes du chat, la gale, l’échinococcose ou la tularémie.
Autant d’affections qui peuvent s’avérer dangereuses chez les personnes fragiles et les femmes enceintes.
Le chat est aussi une cause d’allergie assez fréquente (environ 3 % des personnes sont concernées) via une protéine présente dans leur salive, les squames ou l’urine.
La présence d'un chat dans le foyer est ainsi susceptible de favoriser l’asthme chez les enfants ayant un terrain prédisposé. Pour les personnes concernées, pas d’autre solution que de se débarrasser au plus vite de l’animal.
« D’abord un chat, ça possède au moins une centaine de façons de s’exprimer, avec ses miaulements et ronronnements, mais à peu près autant avec ses postures et la façon de battre de la queue ! »
Ouh-là…
« Ces félins ne vous voient pas seulement comme des fournisseurs de croquettes.
Les chats peuvent nous aimer ! »
Et ainsi de rappeler : « Lorsqu’ils sont errants, les chats, tout comme les chiens, sont des espèces sociales facultatives. Ils vivent soit seuls, soit en groupe, en fonction des pressions environnementales et de la disponibilité des ressources. Le chien est, lui, reconnu depuis longtemps comme un spécialiste des relations inter-espèces, puisqu’il s’épanouit très bien dans les groupes humains. »
Mais des chercheurs et chercheuses de l’université d’Oregon ont démontré que cette flexibilité sociale s’applique aussi aux chats.
« Dans « Demain les chats », la chatte Bastet raconte d’ailleurs : « Je m’approche et me frotte à elle en ronronnant, espérant qu’elle consente à me caresser pour me remercier de cette facétie qui montre notre haut niveau de complicité. »
Le personnage pensé par Werber est l’illustration parfaite de ce que la chercheuse Vitale et ses collègues ont démontré : Les chats présentent les mêmes traits sociaux que ceux qui n’étaient autrefois attribués qu’aux chiens et aux humains, ce qui suggère l’existence de capacités sociocognitives et d’un attachement interspécifique comparables chez ces trois espèces.
Ce qui suggèrerait l’existence de facteurs héréditaires conditionnant le tempérament, le type et la stabilité de l’attachement.
Le scénario le plus probable reste que les ancêtres sauvages de nos chats modernes auraient suivi les souris, elles même attirées par les stocks de céréales entreposés dans les greniers des premiers agriculteurs. »
L’homme, tirant de cette lutte contre les nuisibles un avantage (pour la préservation contre les maladies ou la conservation des stocks de nourriture), a retenu le félin en disposant à son attention de la nourriture.
D’une part, parce que c’est un phénomène plus récent impliquant des sélections sur des caractères physiques, un contrôle de l’alimentation et de la reproduction moindres, et d’autre part parce que les populations sauvages ne sont pas toujours nettement isolées.
Ceci rend l’interprétation des vestiges osseux archéologiques très difficile. »
On a longtemps cru que l’Égypte était le berceau de la domestication du chat, environ 3600 à 3800 ans avant notre ère. Cependant, des découvertes archéologiques suggèrent qu’elle pourrait avoir été bien antérieure, dans le Levant comme le raconte Jean‑Denis Vigne.
« Un lien de familiarité semblait donc déjà exister, et une domestication s’est certainement entamée dans le Levant des milliers d’années avant le début de la domestication égyptienne ! Nos chats sont donc issus des foyers de domestication proche-orientaux et égyptiens, et sont arrivés sur le sol français au début de l’âge du fer, vers 1000 avant notre ère. »
Je ne la savais pas si savante, notre « narratrice »…
Cependant, les chats asiatiques modernes montrent des morphotypes occidentaux, ce qui semble indiquer que cette domestication n’a pas perduré. »
« Parmi les modifications, ces chercheurs et chercheuses ont montré que les chats domestiques avaient un système voméro-nasal plus développé, se traduisant par une plus grande aptitude à détecter les phéromones, aux dépens de la détection des odeurs.
Les chats développeraient également les mêmes traits comportementaux que leurs propriétaires. Mais derrière cette affirmation alléchante se cache une réalité plus nuancée, si l’on en croit une étude menée sur plus de 3.000 propriétaires de chats.
Un maître névrosé serait plus susceptible d’avoir un chat présentant des problèmes du comportement (anxiété ou agressivité), avec un accès à l’extérieur restreint et une surcharge pondérale.
Au contraire, les chats des propriétaires extravertis et plus prévenants ont un poids normal, un accès facilité à l’extérieur et un comportement plus serein et grégaire. »
C’est la consommation de viande crue ou mal cuite qui en est la principale responsable. »
Celui-ci est inoffensif, excepté chez les personnes immunodéprimées ou les femmes enceintes qui risquent de le transmettre à leur fœtus. »
Infectés, les hommes seraient plus enclins à ignorer les règles et se montreraient plus expéditifs, méfiants, jaloux et dogmatiques.
(On comprend mieux au passage pourquoi une telle densité de « dogmatiques », « soces et écololo-bobos » dans les personnels politiques et autres « sachants »…)
Au contraire des femmes qui seraient plus chaleureuses, sociables, consciencieuses, persistantes et moralistes.
(C’est ce que je disais…)
Tous deux seraient plus angoissés, et plus sujets aux accidents de voiture puisqu’ils y sont 2,65 fois plus exposés.
(Mais ils survivent et se reproduisent, en plus…)
Finalement, la science ne cesse de nous démontrer que nos deux espèces ont co-évolué, au même titre que le chien.
C’est peut-être ce qui explique notre extraordinaire complicité. »
Moâ je retiens que ça se mange…
Question de chaleur animale, peut-être…
« Je leur parle, ils comprennent la plupart du temps, en revanche, je ne comprends pas toujours ce qu’ils me disent… »
Elle n’aura plus qu’à se mettre au japonais pour comprendre ses félins…
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