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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 19 novembre 2020

Tout cela m’amuse bien, finalement…

Pour poursuivre…
 
Comme je vous l’indiquais encore hier le documentaire « Hold-up » dénonce une mainmise du « gouvernement mondial » sur nos vies, pour imposer l’abandon forcé de nos Libertés au profit d’une oligarchie mondiale et financière qui veut contrôler notre futur.
Bien : Admettons.
Car, stupéfaction de ma part, en dénonçant le dénonciateur, les médias en arrivent à le censurer et donc à « donner corps » aux affirmations de ce qui est présenté comme un documentaire… de journaliste…
Je vous le dis, voilà qui m’amuse beaucoup.
 
Et les « comploteurs » qui dirigent le monde disposent de plusieurs outils dans leur boîte à complot, bien entendu : L’arme virale (dont on vient d’apprendre qu’elle était présente dès le mois de septembre 2019 dans la péninsule « Ritale »), la violence étatique et … terroriste (parfois sous « faux drapeau ») et la puissance monétaire…
Qui s’étiole, faut-il reconnaître, pour ce qui est du dollar : D’une part la croissance de la masse monétaire en circulation aura explosé alors que le niveau de création de richesses (les PIB) ce sera considérablement réduit, ce qui n’est pas banal ; d’autre part la référence dollar perd de sa pertinence (merci à « McDo-Trompe » !) au moment même où le pacifique s’organise en un vaste espace de « libre-échange » (on y revendra…), contrairement à ce qu’on pouvait « détecter » et en déduire il y a encore moins de 10 ans.
Des pans entiers des échanges et des contreparties monétaires échappent donc (et plus encore dans le futur), aux gendarmes mondiaux des compensations (monétaires).
 
Il faut dire que la création des cryptomonnaies et leur usage invasif sera probablement vue par les historiens du futur comme un pas décisif, là où d’autres voient déjà et nous alertent sur la disparition de la monnaie fiduciaire (vos pièces et billets).
En réalité, une cryptomonnaie est une devise numérique décentralisée, qui utilise des algorithmes cryptographiques et un protocole nommé « blockchain » pour assurer la fiabilité et la traçabilité des transactions : Plus besoin de chambres de compensation !
Et si les cryptomonnaies sont entièrement virtuelles, elles peuvent néanmoins être stockées dans un portefeuille numérique protégé par un code secret appartenant à son propriétaire. Des plateformes d’échanges (Binance, Coinbase, Bitstamp, etc.) servent à acheter et revendre de la cryptomonnaie en ligne.
Si vous souhaitez en savoir plus et comprendre la procédure pour l’achat des cryptomonnaies, vous pouvez vous rendre sur le site de Cryptoast par exemple.
Mais je vous le dis tout de suite, vous ne pourrez pas acheter votre quotidien-papier en kiosque avec ce système.
Un pétrolier et son chargement, encore…
 
La première cryptomonnaie à avoir vu le jour, et sans doute la plus célèbre d’entre elles, est le Bitcoin. Créée en 2009 par un énigmatique programmeur utilisant le pseudonyme Satoshi Nakamoto, elle a propulsé le principe de blockchain et a entrainé la création de nombreuses autres devises numériques cryptées, nommées «altcoins» par les cryptotraders.
En règle générale, les cryptomonnaies sont conçues pour créer une quantité connue et limitée de jetons. Dans le cas du Bitcoin, il est prévu de générer 21 millions de jetons d’ici 2140. Les nouveaux jetons sont automatiquement attribués aux « mineurs » : Ce sont les nœuds de la blockchain qui confirment les blocs de transactions en résolvant des algorithmes de cryptographie. Au cours des premières années, le nombre de bitcoins créés était important : 50 par bloc.
Ce volume diminue de moitié tous les 4 ans, lors d’un évènement appelé le «Halving».
Ce procédé permet d’augmenter peu à peu la rareté de la cryptomonnaie, en rendant de plus en plus difficile son obtention par le minage.
Il a pour but d’imiter les ressources naturelles comme les métaux précieux et de protéger la devise virtuelle de l’hyperinflation.
Je ne suis pas bien certain que cet objectif sera atteint dans la mesure où la rareté fait progresser la valeur et où ils ont été nombreux à « spéculer » faisant varier la valeur du Bitcoin de 700 dollars à quelques 25.000 en quelques mois… il y a quelques mois…
Mais les banques centrales ne les reconnaissent pas au même titre que les devises nationales et leur statut juridique n’existe pas encore.
Sauf que…
 
L’économie virtuelle, c’est bien, mais à un moment ou à un autre, il faut en revenir à l’économie réelle pour s’offrir un quignon de pain à manger…
Sauf que la technologie des blockchains aurait tendance à séduire même les banques commerciales et d’autres transactions de données ;
Sauf que la monnaie virtuelle fait saliver les « banquiers centraux » (en commençant par la Chine) et jusqu’à la BCE.
Là encore, c’est fort drôle : La BCE crée depuis plusieurs mois de l’Euro qui n’existe pas. Vous n’en avez jamais vu la couleur, puisque ce sont des lignes comptables, pas des billets de banque.
Et comme les billets de banque sont limités, vous êtes priés de ne disposer que du strict nécessaire, tout le reste étant en dépôt chez votre banquier qui se fait un malin plaisir de signaler tout dépôt « d’origine suspecte » (et même tous les autres dès qu’ils dépassent un certain montant).
Pareil pour la FED qui en plus, prérogative de l’extraterritorialité du droit « Ricain », vous oblige à déclarer sur l’honneur que vous n’êtes pas natif de ce grand-pays-là.
Objectif : Tout contrôler pour mieux pouvoir « figer », taxer, imposer et éventuellement vous le piquer…
 
Et justement la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé mi-octobre qu’il fallait se préparer au lancement éventuel d’un euro numérique, c’est-à-dire une monnaie émise sous forme électronique par la banque centrale elle-même pour compléter sa propre mainmise.
Mais elle a indiqué qu’en parallèle des espèces qui continueraient à circuler : Il n’y a donc pas de projet concerté de faire disparaître la monnaie fiduciaire. Contrairement à ce qu’on vous raconte.
Pourtant l’émission d’une monnaie numérique par la BCE aura probablement des répercussions économiques, bancaires et monétaires uniques et sans précédent depuis le changement fondamental qu’a été l’introduction de l'euro et la construction de l’Eurosystème.
 
La première raison est évidente : Ce serait la fin du cash (physique) nous assure-t-on ici et là (chez les « Hold-up » et même quelques « lanceurs d’alerte » patentés) depuis quelques temps !
Les espèces sont certes de moins en moins utilisées dans les achats au quotidien en raison de la concurrence avec des moyens de paiement numériques innovants comme la carte bancaire.
On nous explique aussi que la pandémie a montré la fragilité des espèces, et les réticences des consommateurs à les utiliser (Tu parles de la charge virale d’une pièce de monnaie… ! Létale, n’est-ce pas ?)
Mais l’émission d’un cash numérique qui dispose des mêmes garanties de sécurité et de fiabilité que les espèces et adapté aux paiements dématérialisés, sans contact et à distance, sonnerait la fin du cash pour la plus grande partie des consommateurs nous assure-t-on péremptoirement !
 
Toutefois, prévoit-on, il faudra protéger les populations les plus fragiles, moins technophiles et parfois exclues du système bancaire qui n’utilisent encore que les espèces. Il faudra également convaincre les plus réticents en offrant des garanties d’anonymat des transactions (mais alors quid de l’utilité des monnaies virtuelles traçable ?).
Il faudra enfin, rappelons-le, soutenir toute une filière, celle de la production de pièces et billets, qui emploie encore plusieurs centaines de salariés ainsi qu’une partie non négligeable de la monétique liée à la fabrication et à la maintenance de distributeurs automatiques de billets.
Ah l’angoisse que voilà !
Heureusement que nos « sachants » pensent à tout…
 
La deuxième vraie raison tient à la bataille à venir avec les banques. Les espèces en déclin, les banques sont les acteurs dominants du marché des moyens de paiement.
Or, les activités de paiement représentent une part non négligeable des revenus des banques avec les abonnements, les commissions et autres intérêts appliqués sur les cartes de crédit. Face à la promesse d’un euro numérique gratuit, les consommateurs seront tentés de moins les utiliser, privant alors les banques d’une partie de leurs revenus…
En outre, les paiements numériques laissent des traces qui ont une valeur considérable pour les banques, car exploitées pour toutes les autres activités financières : Scoring de crédit, prêts bancaires, etc.
Avec moins de données de paiement, le métier même de la banque pourrait être grandement perturbé…
Les pôvres !
Laissez-moâ en rire…
 
Enfin et probablement plus, les paiements conditionnent surtout l’intermédiation financière des banques.
La concurrence de l’euro numérique avec les dépôts des banques détournera nécessairement une partie des dépôts en banque sur les comptes de la banque centrale.
Selon l’adage « les dépôts font les crédits », toute réduction des dépôts en banque aura nécessairement des répercussions sur l’intermédiation financière et la création monétaire, ce qui est vrai.
La bataille avec les banques s’annonce donc rude, mais elles disposent d’autres mécanismes de refinancement…
 
La troisième raison tiendrait dans la confiance avec le public. La création d’un canal direct avec les détenteurs de cash numérique modifiera les politiques monétaires à venir centrées, jusqu’à présent uniquement, sur les banques, leurs uniques interlocuteurs.
La banque centrale pourra directement inciter les décisions de consommation en manipulant les taux d’intérêt sur les dépôts de cash numérique.
Et ce n’est pas qu’une hypothèse d’ékole.
Désormais, la banque centrale pourra directement inciter les décisions de consommation en manipulant les taux d’intérêt sur les dépôts de cash numérique.
En fixant par exemple un taux d’intérêt négatif pour relancer la consommation dans la zone euro, les détenteurs seront alors fortement incités à dépenser leurs euros numériques, éprouvant au passage la confiance des consommateurs.
Pour l’heure, les banques commerciales qui s’y essayent voient tout simplement les dépôts diminuer (pour les très gros comptes de particuliers) qui vont ouvrir d’autres comptes dans d’autres établissements…
La bonne idée du siècle, quoi.
 
La quatrième raison, plus subtile jusqu’ici avancée, est celle de la coopération avec les autres banques centrales et les États en matière de paiement : Jusqu’à présent, tous les consommateurs sur l’ensemble de la planète peuvent détenir des billets en euro, et les échanger librement. Mais qu’en sera-t-il ensuite et comment les résidents des autres zones monétaires pourront-ils détenir des euros numériques pour consommer, dans la zone euro et hors zone euro ?
L’existence d’un euro numérique dématérialisé pourrait porter atteinte à la souveraineté des autres États moins innovants, ou au contraire nous permettre de mieux protéger notre souveraineté, en maîtrisant la sphère de circulation de l’euro numérique, modifiant au passage les réserves de changes des banques centrales.
Moâ j’y vois surtout une difficulté de faire des achats de souvenirs en Thaïlande (ou ailleurs) hors zone euro…
 
Et puis la cinquième raison est celle de la bataille contre la criminalité financière.
Le cash est le support privilégié du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme. La « fin programmée » des espèces vise à traduire, par une augmentation du blanchiment d’argent dans les banques.
Ce qui me fait rire : Le bitcoin est justement la monnaie des truands et narcotrafiquants…
Notez que cela n’empêchera pas les vulnérabilités, d’autant que ce sera de nouvelles cibles des (cyber) attaques contre les systèmes de paiement conçus par la banque centrale.
Les blockchains et les monnaies virtuelles facilitent l’anonymisation des transactions, là où les banques centrales (et commerciales) tracent absolument tout…
C’est un nouveau métier, et des équipes dédiées seront nécessaires pour assurer la sécurité et l’intégrité du système monétaire.
Tout cela est un peu contradictoire.
 
Dans le jeu de la concurrence avec les acteurs privés internationaux qui ont des ambitions dans le domaine monétaire, ou bien avec les crytpo-actifs privés de type Bitcoin et Ethereum qui rêvent de détrôner l’euro et le dollar (la Livre, tout le monde s’en fout…), ou bien encore dans le jeu de la concurrence entre banques centrales qui se rêvent en champions de la conquête monétaire technologique (Chine, Russie, etc.), la Banque centrale européenne a en réalité peu de choix.
L’euro numérique sera une réalité, mais les défis à relever sont astronomiques.
Bref, demain ne sera pas qu’un long fleuve tranquille…
 
Revenons à ces accusations d’abolition les espèces…
Il se trouve que la Banque des règlements internationaux et sept banques centrales, dont la Réserve fédérale, la Banque centrale européenne et la Banque d’Angleterre, ont publié un rapport énonçant certaines exigences clés pour les monnaies numériques des banques centrales, ou CBDC (Central Bank Digital Currency).
Les recommandations établies par les banques centrales précisent que les CBDC complètent, « mais ne remplacent pas », les espèces et autres formes de monnaie à cours légal.
Elles auront plutôt un rôle de soutien à la stabilité monétaire et financière, assez loin d’une volonté de mainmise.
(Quoique…)
Les banquiers centraux ont déclaré que les monnaies numériques devraient également être sécurisées, de manière aussi bon marché que possible, voire gratuites, pour être utilisées par tous et jouer un rôle approprié pour le secteur privé.
 
La blockchain, la technologie qui sous-tend les crypto-monnaies telles que le bitcoin, y a été présentée comme une solution potentielle. Les cryptomonnaies ayant fait l’objet de rapports et d’examens approfondis pendant ces dernières années de la part des banquiers centraux, beaucoup craignent encore d’ouvrir la porte à des activités illicites telles que le blanchiment d’argent.
Dès lors, les technologies sécurisées devront être mises en place ce qui nécessitera quelques années avant une mise en place définitive.
En Chine, où les portefeuilles numériques comme Alipay et WeChat Pay ont été largement adoptés, la banque centrale s’est même associée à une poignée d’entreprises du secteur privé pour tester une monnaie électronique unique sur laquelle elle travaille depuis des années.
Le fameux yuan numérique…
La banque centrale suédoise, qui n’appartient pas à la zone euro, travaille également avec le cabinet de conseil Accenture pour tester sa proposition de monnaie virtuelle « e-krona ».
 
Le vendredi 2 octobre dernier, la Banque centrale européenne a annoncé qu’elle commencerait à mener des expériences pour décider de lancer ou non un euro numérique.
Dans un rapport exposant les avantages et les inconvénients du lancement d’un euro numérique, la BCE a déclaré qu’elle « pourrait soutenir les objectifs de l’Eurosystème en offrant aux citoyens une forme d’argent sécurisée dans un monde numérique en rapide évolution ».
Cela signifie préserver la capacité de déposer et de retirer des fonds numériques à volonté sur nos comptes européens et permettre aux banques d’éviter la gestion des espèces, qui reste une problématique souvent difficile à gérer avec leurs clients (retraits ou dépôts conséquents, origine des fonds, non-traçage des transactions, etc…).
 
C’est que cette numérisation des monnaies en réflexion dans le monde entier est à la mode.
Pour la BCE, comme pour les autres banques centrales, cette tendance n’est qu’une tentative pour empêcher les populations de thésauriser du papier-monnaie (sous les matelas, les tapis ou comme ma « petite-sœur », dans les parapluies…), évitant ainsi de probables futurs taux bancaires négatifs : En effet, personne de sain d’esprit n’épargnerait de l’argent dans une banque pour « gagner » un taux d’intérêt de – 0,50 % (oui c’est plutôt une perte).
Cette énième taxe serait plus qu’illégitime et particulièrement pour les « Gauloisiens-endettés » qui croulent sous les impôts !
 
En outre, la BCE constate qu’environ 54 % des paiements totaux restent en cash et 79 % des achats réalisés en magasin de la zone euro sont toujours des transactions en espèces : Un mode de paiement pas près de disparaître…
Le cash représente donc plus de la moitié de la valeur totale de tous les paiements et la BCE ainsi que tous les banquiers apprécieraient avoir une trace de chacune de ces transactions : Avec le virtuel, on vous espionnera, rien de plus.
À terme, la BCE décidera si elle doit procéder à la création du fameux euro numérique d’ici la mi-2021. Il a de fortes chances d’émerger, car il est très avantageux pour les banques d’obtenir et contrôler les données personnelles et financières de tous les Européens et supprimer la pesante gestion du cash.
Exactement l’inverse de ce que d’autres nous affirmaient il y a encore peu (cf. ci-dessus) !
 
Il convient de préciser qu’il ne faut pas confondre les monnaies numériques d’État et les monnaies numériques privées comme la Libra de Facebook ou les cryptomonnaies comme le Bitcoin.
L’euro numérique serait un passif de la Banque centrale européenne et compléterait l’offre actuelle de liquidité. Sa valeur ne serait donc pas volatile comme une monnaie privée parce qu’elle serait adossée à la légitimité et à l’autorité de la banque centrale.
On peut même penser que la BCE et ses équivalentes dans le monde puissent mettre en place les monnaies numériques pour renforcer leur devise respective et éviter la fuite des capitaux.
Effectivement, la banque de « Chri-chri-la-garde-meurt-mais-ne-se-rend-pas » a souligné dans son rapport que les institutions et infrastructures financières sont « de plus en plus menacées » par un large éventail de risques extrêmes, allant de la solvabilité à la sécurité des transactions, alors que la proportion de services de paiements numérisés augmente.
Ces risques peuvent entraîner des pannes des systèmes de paiement par carte, des services bancaires en ligne et des retraits d’espèces aux guichets automatiques qui pourraient « affecter considérablement les paiements de détail et s’éroder ». Selon elle, ceci amènerait une baisse confiance dans le système financier en général (sans rire).
L’euro numérique est donc une réponse fournissant ainsi « un éventuel mécanisme de contingence pour les paiements électroniques qui pourrait rester utilisé même lorsque les résolutions privées ne sont pas disponibles », selon le rapport.
 
L’empire du Milieu est le plus avancé sur sa monnaie numérique et va même peut-être plus loin. Un négociant en métaux précieux à Londres, Andrew Maguire, a signalé que la Chine contournait les banques de la London Bullion Market Association à Londres, qui ne peut plus fournir assez de métal jaune pour ses besoins.
Le Parti communiste chinois achète ainsi de l’or non raffiné directement auprès des mines d’Afrique et d’Amérique du Sud. Cela leur évite au passage de se faire remarquer dans les rapports de données d’exportation classiques.
Maguire soupçonne carrément que le pays pourrait soutenir le yuan avec de l’or et pourquoi pas avec une fixation de prix et une parité fixe. Sachant que la Chine est l’une des rares économies avancées à connaître une croissance cette année, son positionnement dans l’économie internationale de demain va être crucial.
 
Bien, tout cela se mettrait donc en place doucement et dans votre dos, avec pour objectif de resserrer le contrôle de vos achats.
Tout cela me semble de bonne guerre dans la lutte contre la fraude fiscale, naturellement, mais est-ce que les « sachants » se souviennent-ils encore des grèves des dockers qui a privé la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » de billets de banques et de pièces durant au moins 15 jours (il y a quelques années de ça) ?
Ils se démerdaient en « troquant » des reconnaissances de dettes avec carnet à souche…
Qu’est-ce qui arrivera lorsqu’on sera privé d’électricité, effaçant et interdisant toutes transactions ?
D’autant que la BCE elle-même vient de compter son troisième bug annuel (le 22 octobre dernier, crois-je me souvenir) …
 
Alors non, le « complot » sur la monnaie ne fera pas disparaître les billets et les pièces de monnaies, loin de là.
Et nos « comploteurs » le savent bien d’autant que ce sont eux qui en amassent le plus : Ils ont absolument besoin d’avoir des actifs certifiés et « liquides » (mobilisables en un clic) en portefeuille, ne serait-ce que pour assurer les payes (et les taxes) en monnaie « officielle », et d’une circulation fluide.
En conclusion, je ne comprends toujours pas ces « dénonciations » d’une mainmise des monnaies par des oligarques qui se passeraient volontiers de l’autorité étatique qui certifie pourtant la valeur de leurs avoirs (certification juridique de propriété et certification de la valeur faciale).
C’est franchement absurde et très drôle à la fois : D’où la limite des raisonnements relayés par « Hold-up ».
Point-barre : On passe à autre chose.

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