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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 12 novembre 2020

Pendant qu’ils recomptent leurs bulletins de vote

Haut-Karabakh…
 
L’Arménie, en arménien Hayastan, Հայաստան et Hayastani Hanrapetut’yun, Հայաստանի Հանրապետություն, est ce pays à feu et à sang situé dans la région du Petit Caucase en Asie occidentale qui s’essaye à la paix après avoir subi un cuisant échec militaire.
C’est une ancienne république socialiste soviétique qui a des frontières terrestres avec la Turquie sunnite à l’Ouest, la Géorgie orthodoxe au Nord-nord-ouest, l’Azerbaïdjan chiite à l’Est et l’Iran également chiite au Sud-est.
C’est dire qu’il est probablement aussi compliqué d’y vivre qu’en « Gauloisie-papiste » encadrée par des « hérétiques-huguenots » au Nord et à l’Est et des Sunnites au Sud (de la Méditerranée) qui ont pour porte d’entrée sur notre continent leur kapitale à Marseille…
Car si mon pays est considéré comme la « Fille aînée » de Rome, l’Arménie est considérée comme un berceau du christianisme et des civilisations indo-européennes.
 
L’Arménie, c’est un État-nation unitaire, démocratique et multipartite doté d'un riche héritage culturel, héritière d’une des plus anciennes civilisations au monde, Urartu, et son territoire représente actuellement seulement un dixième de l’Arménie historique.
Autant dire que le pays est un lambeau de ce qu’il a pu être, bouffé par tous ses voisins hors la Géorgie.
Une ruine qui survit comme un caillou de leurs chaussures qui accueillent des « minorités » exilées de chez elles-mêmes…
D’ailleurs, à la fin de la Première Guerre mondiale, les Arméniens vivant sur leurs terres ancestrales dans l’empire ottoman furent soumis à une extermination systématique, le fameux génocide arménien de si triste réputation historique.
En 1920, le pays fut incorporé dans la république démocratique fédérative de Transcaucasie qui devint un membre fondateur de l’Union soviétique, socialiste, révolutionnaire et bolchévique.
En 1936, la république transcaucasienne fut dissoute ce qui entraîna l’émergence de la république socialiste soviétique d’Arménie pour finalement devenir indépendante en 1991 lorsque l’Union soviétique s’est désintégrée.
Ceci dit, vous ne comprendrez rien au conflit qui a repris naissance il y a 6 semaines si vous ne savez pas que l’Azerbaïdjan a hérité de « sa minorité » orthodoxe en 1991, au Sud du pays au moment de cet éclatement.
 
Ce conflit du Haut-Karabakh qui vient de se dérouler sur six semaines, aura été l’été le plus meurtrier depuis celui des années 1990, avec probablement des milliers de morts dans chaque camp. Et il s’achève par une défaite militaire de l’Arménie face à l’Azerbaïdjan aidée par la Turquie et la conclusion d’un accord sur la fin des hostilités, sous l’égide de Moscou, allié historique des deux belligérants.
Bakou pour ses gisements pétroliers le long de la mer Caspienne, Erevan par solidarité religieuse…
Et Moscou d’avoir armé les deux camps sans compter.
Or, les armes, c’est fait pour s’en servir, chacun sait cela.
Quel « jeu » Moscou a-t-il pu jouer dans cette partie du monde avec cette guerre par procuration ?
 
Car du coup, au bout du compte l’Azerbaïdjan récupère sept districts perdus lors de la première guerre ainsi que la ville de Choucha (Chouchi pour les Arméniens), le « glacis arménien ». Un lieu stratégique situé entre l’Arménie et Stepanakert, la capitale du Haut-Karabakh.
De son côté, l’Arménie sauve l’essentiel : Le corridor de Latchin la reliant au Haut-Karabakh et, surtout, l’enclave elle-même, poste frontière d’avec l’Iran, dont le statut reste à définir.
 
La Russie, elle, s’engage à envoyer 2.000 hommes sur la ligne de contact afin d’y garantir la paix (des « casque-bleus » russes sans mandat international…). Si le dénouement est accueilli avec enthousiasme à Bakou et chez son allié turc, il crée de sérieuses tensions à Erevan. À l’annonce de la signature de l’accord, des manifestants ont envahi le Parlement et le siège du gouvernement.
C’est une cuisant défaite pour les citoyens…
 
Si c’est une victoire militaire de l’Azerbaïdjan, il faut toutefois rester prudent sur l’idée d’une victoire politique. Car Bakou se retrouve avec un Karabakh toujours sous contrôle arménien qui continue d’exister et des Russes en force d’interposition. On aboutit finalement à l’accord négocié en 2011 à Kazan en Russie.
Ce texte prévoyait une rétrocession par l’Arménie des territoires conquis autour du Karabakh et un statut intermédiaire pour le Karabakh.
Or, à l’époque, les autorités de Bakou avaient rejeté l’accord parce qu’elles ne voulaient pas entendre parler de « statut intermédiaire ». Et c’est pourtant ce que l’Azerbaïdjan qualifie désormais de « grande victoire ».
 
Une « victoire » acquise par les armes avec l’appui militaire de la Turquie à l’Azerbaïdjan. Mais pas seulement. L’Arménie s’est calée sur un modèle soviétique en bâtissant une armée de contre-attaque avec des chars et de l’artillerie, alors qu’elle aurait dû porter ses efforts sur l’aviation et les drones.
La différence s’est jouée sur les drones fournis en grande quantité par les Turcs aux Azéris qui visaient à l’écrasement et l’occupation de ce territoire sans même y pénétrer…
Car ce fut une guerre de drones…
En réalité, ce sont les Russes qui sont les grands vainqueurs parce qu’ils ont réussi à écarter la Turquie du jeu diplomatique.
Moscou redevient l’arbitre régional.
« Poux-tine » tient à nouveau les clés du règlement définitif. Ce qui n’était pas acquis, car ils ont d’abord été sonnés par l’irruption de la Turquie dans cette affaire.
Ils ne s’attendaient pas à une telle ingérence turque dans le sud du Caucase et à un soutien militaire aussi massif auprès des Azéris. Ils ont mis du temps à évaluer la situation.
Les Russes voulaient préserver deux choses : Leur relation avec la Turquie, qui est un partenaire dans de nombreux domaines, le maillon faible de l’Otan, et leur relation plutôt bonne avec l’Azerbaïdjan.
Pas facile au premier abord.
 
Et puis, chez « Poux-tine », il y avait une envie d’enquiquiner les autorités arméniennes. Le président russe n’a pas apprécié les quelques signes d’indépendance manifestés par le nouveau Premier ministre Nikol Pachinian.
Ce dernier a, par exemple, fait emprisonner l’ancien président arménien Robert Kotcharian, qui est un proche de « Poux-tine ».
Au moment où d’anciennes républiques soviétiques, comme la Biélorussie, jouent les mauvais élèves, « Poux-tine » n’est finalement pas mécontent de remettre au pas Pachinian.
Finalement la Russie se replace au centre. C’est aussi une façon de dire aux Arméniens : « Regardez, si on n’était pas intervenus, vous perdiez tout. »
Ce qui est probable.
Et la porte ouverte à un ultime génocide : Ça ne fait pas très sérieux en ce début du troisième millénaire et même si les « ricains » recomptaient leurs bulletins, forcément la communauté internationale aurait réagi avec vigueur.
Quoique…
Il y en a eu d’autres en Crimée contre les minorités Tartares et personne n’a bougé le petit-doigt, sauf à tenter de calmer les esprits au Donbass.
 
En conséquence, Pachinian le « patron » à Erevan n’a pas d’autre choix que de dissoudre le Parlement. Il doit faire endosser cet accord par le peuple. S’il n’y parvient pas, c’est fini pour lui.
On entrerait alors à nouveau dans une période d’incertitude.
Ça va être l’occasion pour les Arméniens de se livrer à un examen de conscience. Leur principale difficulté, c’est qu’ils ont bâti un régime, une oligarchie, mais ils n’ont pas encore construit un État avec, par exemple, une fiscalité digne de ce nom.
Pachinian a jeté les bases d’un système nouveau, mais tout cela arrive trop tardivement.
Et l’Histoire n’est pas finie.
Pour le moment, les armées sont fatiguées. L’Arménie ne pouvait plus se permettre de sacrifier ainsi sa jeunesse.
Mais on ne peut pas exclure une reprise des combats si un éventuel successeur de Pachinian ne reconnaît pas l’accord.
Et les Arméniens vont continuer à se poser des questions : Est-ce qu’on est un peuple au rabais, sacrifié par les vainqueurs de la « Grande-guerre », la « Der des der » pour nos poilus à qui on rendait hommage encore hier ?
Ils ont été victime d’un génocide qui n'a toujours pas été reconnu par la Turquie, et on les attaque de nouveau.
Ça fait beaucoup.
Le président azéri Ilham Aliyev les traite même de « chiens » (normal, ce sont des chrétiens…) sans que personne ne s’en émeuve.
Quel espoir donne-t-on aux Arméniens ? On a reconnu l’indépendance du Kosovo, pourtant situé dans le berceau serbe, et on ne fait rien pour le Karabakh, où la présence arménienne remonte au Vème siècle ?
 
Toutefois ils ont aussi commis une faute en 1994 : À ce moment-là, ils gagnent la guerre. Ils auraient dû reconnaître l’indépendance du Karabakh. Des pays auraient suivi, et une situation viable se serait imposée.
Ils ne l’ont pas fait sous la pression des Russes qui voulaient continuer à tirer les ficelles.
Et c’est ce qui se passe aujourd’hui.
 
L’Arménie, dont le Premier ministre, Pachinian, est arrivé au pouvoir par une « révolution de couleur » probablement organisée par le spéculateur-feuj George Soros, a été verbalement soutenue par presque tous les acteurs internationaux, mais jamais en actes.
En fait, le Pentagone espérait peut-être que les Turcs massacreraient en masse les Arméniens et que les États-Unis pourraient alors se lancer dans une guerre contre la Turquie… son allié oriental de l’Otan.
Là où « Poux-tine » a contacté son homologue turc, « Air-Do-Gan » pour lui proposer ce cessez-le-feu et prévenir un génocide, ce qui permet à la Turquie d’éviter une guerre avec Washington.
Le russe n’aura pas été au bout de sa stratégie de déstabilisation de la région : Il aura peut-être eu le cuisant souvenir de ses Tchéchènes musulmans et ça l’aura retenu dans un premier temps.
 
Entre temps au moins 1.300 personnes, peut-être le double ont été tuées dans les combats.
Et il aura fallu trois tentatives de trêves pour qu’un cessez-le-feu soit conclu.
Dans la nuit de lundi à mardi, le Premier ministre arménien aura posté un message sur son compte « Fesses-book » pour justifier sa décision de signer l’accord : « J’ai signé une déclaration avec les présidents de Russie et d’Azerbaïdjan sur la fin de la guerre au Karabakh », écrit-il, qualifiant cette initiative « d’incroyablement douloureuse pour moi et pour notre peuple ».
« Nous nous sommes battus jusqu’à la fin », ajoute-t-il.
De nombreux Arméniens vivant dans le Haut-Karabakh ont vécu ces concessions comme une trahison en rase-campagne (montagneuse en l’occurrence). Après l’annonce du Premier ministre, des milliers de manifestants se sont rassemblés dans la nuit devant le siège du gouvernement arménien, avant d’accuser Nikol Pachinian de traîtrise.
Une partie d’entre eux a ensuite investi les locaux et dégradé les lieux. Des vitres ont été brisées, des bureaux saccagés. Une salle du conseil des ministres a été prise à partie.
Le siège du Parlement a lui aussi subi des dégradations.
Et pendant ce temps-là, les azéris abattaient un hélicoptère militaire russe « par méprise » au-dessus de l’Arménie…
 
Signe de la tension ambiante, en dépit du cessez-le-feu, les mots du président Azerbaïdjanais après la signature de l’accord étaient encore très martiaux : « J’avais dit qu’on chasserait (les Arméniens) de nos terres comme des chiens, et nous l’avons fait », a-t-il martelé, évoquant une « capitulation arménienne ».
Ce n’est pas faux.
L’Azerbaïdjan s’est ainsi assuré la prise de contrôle de nombreux territoires sur lesquels le pays n’avait jusque-là pas la main. En signant l’accord, le président Ilham Aliyev renonce toutefois à la reconquête de tout le Nagorny Karabakh : Une semi-défaite, alors qu’il en avait la possibilité.
De son côté, la Russie a démontré son influence dans cette région du Caucase.
Pour assurer le maintien de la paix, le Kremlin a annoncé l’envoi d’un contingent de forces russes de composé de 1.960 militaires, 90 transports de troupes blindés et 380 véhicules et équipements spécialisés.
Ces forces doivent prendre position tout au long de la « ligne de contact », c’est-à-dire l’ensemble du front arméno-azerbaïdjanais. Elles assureront également la sécurité du « corridor de Latchin », qui devient la seule voie d’approvisionnement du Karabakh depuis l’Arménie.
Lundi soir, la Turquie a fait savoir qu’Ankara contrôlera l’application du cessez-le-feu aux côtés des Russes.
Une façon comme une autre d’entrer en Arménie détestée, la fleur au fusil…
 
Pour la première fois depuis 1991, la Russie est donc militairement présente sur le territoire des trois États du Caucase du Sud – Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan.
Pour autant, Moscou voit ainsi l’Arménie, l’un de ses alliés officiels au sein de l’Organisation du traité de sécurité collective, s’affaiblir sur la scène internationale. Si le territoire même de l’Arménie n’a pas été touché, les pertes restent lourdes pour son allié historique.
Et l’avenir du territoire du Haut-Karabakh qui est désormais en jeu.
Dans la foulée de la signature de l’accord, le président russe a assuré que le cessez-le-feu a été façonné « dans l’intérêt du peuple arménien et azerbaïdjanais ». Pour lui, l’accord doit désormais jeter les bases d’un règlement du conflit à long terme.
D’un point de vue politique, le Premier ministre Arménien apparaît comme sensiblement affaibli. Les milliers de manifestants qui sont descendus dans la capitale arménienne les nuits dernières appelaient à sa démission. Nikol Pachinian a même dû démentir les rumeurs selon lesquelles il était en train de fuir le pays. « Je suis en Arménie et continue de faire mon travail », a-t-il affirmé sur « Fesses-book ».
Reste qu’avant même l’annonce de l’accord, 17 partis d’opposition avaient réclamé sa démission.
 
La stratégie mise en œuvre pour garantir la paix dans la région risque également d’être remise en cause. « Un travail devra être mené sans tarder pour définir les paramètres d’un règlement politique durable du conflit, qui puisse assurer le maintien dans de bonnes conditions des populations arméniennes au Haut-Karabakh et le retour des dizaines de milliers de personnes qui ont fui leurs habitations », souligne l’Élysée, précisant que « dans ce moment difficile, la France se tient au côté de l’Arménie ».
L’allié otanesque Turc… fume mon gars !
Il est vraiment excellent, « Jupiter », dans le rôle du « 1er de Cavalerie », celui qui arrive après la bataille pour fumer le calumet de la paix.
 
Alors que depuis 1994, la « Gauloisie-pro-arménienne » est liée au dossier du Haut-Karabakh par l’intermédiaire du groupe de Minsk, qu’elle préside avec les États-Unis et la Russie.
Un groupe créé pour tenter de mettre un terme à ce conflit relancé à la fin des années 80.
Malgré la signature d’une déclaration appelant à un « règlement pacifique » du conflit en 2008, les deux pays n’ont jamais conclu d’accord de paix.
La « Gauloisie-des-Lumières » aura contribué aux tentatives de trêve qui ont émergé ces dernières semaines, mais de vives tensions sont vite apparues avec la Turquie et l’Azerbaïdjan, « Jupiter » dénonçant notamment l’envoi de troupes djihadistes venues de Syrie à Bakou, tandis que Ilham Aliev accusait mon pays de partialité !
Finalement, seule la Russie semble avoir gardé la main sur la signature du cessez-le-feu.
 
Et comme disait « ma cousine », « pourvou que ça doure ! »
Mais je n’y crois pas trop : Il faut d’abord finir de recompter leurs bulletins…
Et soigner d’urgence « McDo-Trompe » qui se croit toujours « président à vie » des USA, dans son « monde-à-lui-même »…
Un grand-malade dans sa tête qui fait bien marrer les « présidents-à vie » que sont « Bokassa 1er » (cousin de « Giskard-A-la-Barre »), « Poux-tine » (héritier du kamarade Staline, petit-père-des-peuples), « Kim-tout-fou », « Xi-Jumping » héritier de « Mao-Tsait-tout », la Reine d’Angleterre, le prince « Albert II de Conac », le roi des Belges, plus quelques autres et les papes (l’émérite B-16 et l’actuel « François 1er »).

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