En revanche, nous sommes reconfinés !
Et retour aux « autorisations de sortie « auto-administrées »…
Aveu d’échec ? Probablement, parce que les contaminations
« officielles » explosent et tout le monde panique chez les « experts-scienteux » :
Le système hospitalier résistera-t-il ?
Non, en fait la vraie question n’est pas là : Va-t-on
pouvoir sauver les vacances de fêtes de fin d’année pour les personnels soignants,
ça c’est la véritable angoisse…
Quitte à « reconfiner » dès le mois de janvier…
à l’occasion des vœux présidentiels pour 2021 : Le doigt d’honneur dicté
par les circonstances…
Parce que bon, vous aurez remarqué qu’il s’avère que
le « Conard-virus » de la seconde vague n’est plus le même que celui
de la première vague.
Je vous avais déjà prévenu, il y a quelques semaines
de ça.
D’abord il s’appelle SRAS-20, il a été importé d’Hispanie
cet été avec les « travailleurs saisonniers » et c’est un mutant dont
on ne sait pas encore s’il est plus ou moins virulent que son prédécesseur (le
19) ni s’il est ou non plus dangereux.
Mais globalement, il se soigne de la même façon…
Donc à suivre.
C’est donc un nouveau confinement qu’a annoncé « Jupiter »
pour une durée initiale d’un mois, à compter du vendredi 30 octobre. Le
président de la République a longuement justifié ce choix, mercredi 28 octobre,
lors de son intervention télévisée depuis l’Élysée. Le lendemain, c’était le
boxon sur les routes, autour des grandes villes, mais aussi en direction d’Andorre.
Décision prise malgré « une crise économique et
sociale sans précédent liée à la première vague ».
« Je ne crois pas à l’opposition entre économie et
santé que certains voudraient instaurer », a-t-il affirmé. Il n’empêche, l’économie
« Gauloisienne » va être mise à rude épreuve après le plongeon du
deuxième trimestre et le redressement de 18 points au troisième.
Mais regardez-y de plus près : Les services
publics resteront ouverts, seuls les commerces « non essentiels »
seront bien fermés, au moins pour 15 jours, le temps de voir comment réagit la
propagation du virus.
Les magasins non alimentaires, les fleuristes,
coiffeurs, et autres librairies, cafés, restaurants, cinémas, salles de
spectacles seront fermés, mais pas les magasins de fripes et autres dentelles
sexy.
Et pour leur permettre de faire face, « Jupiter »
a annoncé que le fonds de solidarité leur permettrait de toucher jusqu’à 10.000
euros par mois pour couvrir leurs frais fixes, en plus de la prise en charge du
chômage partiel. « Nous compléterons par des mesures de trésorerie pour les
charges et les loyers des prochaines semaines », a-t-il ajouté.
Bref les écoles resteront ouvertes pour permettre à
tous les parents de continuer à travailler. « C’est une seconde différence
par rapport au printemps, les usines, les exploitations agricoles, le BTP
continuera à fonctionner », a-t-il ajouté.
Une différence majeure d’un point de vue économique. «
Au premier semestre, la moitié de l’écart de PIB constaté avec l’Allemagne s’expliquait
par l’écart de production dans la construction », rappelle le directeur
général de Rexecode, un institut économique.
Là, l’écart devrait être « non significatif »…
Que donc, si des attestations sont nécessaires pour se
rendre sur un lieu de travail, les entreprises sont invitées à rendre le
télétravail obligatoire pour tous ceux qui peuvent exercer leurs tâches à
distance.
La troisième différence concerne les Ehpad où les
aînés pourront continuer à recevoir les visites de leurs proches dans le
respect des règles sanitaires.
Finalement, les survivants peuvent-ils être contaminés
en toute bonne conscience ?
Il faut dire qu’avec la première vague, se sont les
plus âgés qui ont payé le plus lourd tribut : 85 % des décès sont le fait
des plus de 70 ans…
Le président a aussi annoncé un « plan spécial pour
les indépendants, les commerçants et les PME », sans vraiment en dire
davantage. Ça turbine du côté de Bercy, parce que 10 K€/mois, ça pourrait ne
pas être suffisant. Une mesure pourrait être d’encourager les bailleurs à ne
pas réclamer les loyers dus par un système de crédit d’impôt pour ceux qui
feraient ce geste.
Pas certain que je sois preneur…
La Confédérations des petites et moyennes entreprises
(CPME) réclame une année de grâce supplémentaire pour le remboursement des
prêts garantis par l'État (PGE) qu’elle obtiendra après négociation à Bruxelles
pour les entreprises les plus fragiles. Son président, veut également pouvoir
utiliser les dépôts de garantie des commerçants pour leur permettre de payer
leur loyer, avec un remboursement ultérieur (une ânerie… celles-là seront
mortes avant !). Et il souhaite enfin pouvoir regrouper tous les crédits
contractés les entreprises en utilisant les 170 milliards restants de l’enveloppe
totale de 300 milliards annoncée par l’État pour les PGE au début de la crise.
Ceux-là, c’est vous qui payez…
Et un quatrième projet de loi de finances
rectificative, dont l’examen débute début novembre, devrait permettre de
muscler la réponse d’urgence face à la pandémie.
Le dernier trimestre 2020, pour lequel « Lyne-sait-tout »
envisageait déjà une croissance nulle après le rebond au troisième trimestre
(dont la première estimation sera publiée vendredi 20 novembre), devrait malgré
tout passer dans le rouge. Autrement dit, l’économie tournerait en dessous de
95 % du niveau atteint fin 2019 à la fin de cette année.
Avec prudence, Bercy avait déjà misé sur un dernier
trimestre négatif pour établir sa prévision de croissance annuelle de – 10 %. Les
mêmes parlent désormais de – 11 %. Si le rebond atteignait 16 % au troisième
trimestre, cette prévision serait atteinte même en cas de contraction de 3,6 %
au quatrième trimestre, mais ça reste très improbable.
Car même si ce chiffre était atteint, il sera en
revanche ensuite beaucoup plus difficile d’atteindre 8 % de croissance en 2021,
comme l’espère le gouvernement. « Si on comble ce qu’on a perdu au quatrième
trimestre au premier trimestre 2021, à supposer que toutes les restrictions
sanitaires soient levées, il faudrait ensuite atteindre une croissance de 2,2 %
par trimestre. Et cela voudrait dire que le niveau du PIB fin 2021 serait
supérieur à celui enregistré fin 2019. Personne ne peut y croire ».
Maintenant, regardez donc de plus ceux qui vont rester
ouverts :
– Entretien, réparation et contrôle techniques de
véhicules automobiles, de véhicules, engins et matériels agricoles.
– Commerce d’équipements automobiles.
– Commerce et réparation de motocycles et cycles.
– Fourniture nécessaire aux exploitations agricoles.
– Commerce de détail de produits surgelés.
– Commerce d’alimentation générale.
– Supérettes.
– Supermarchés.
– Magasins multi-commerces.
– Hypermarchés.
– Commerce de détail de fruits et légumes en magasin
spécialisé.
– Commerce de détail de viandes et de produits à base
de viande en magasin spécialisé.
– Commerce de détail de poissons, crustacés et
mollusques en magasin spécialisé.
– Commerce de détail de pain, pâtisserie et confiserie
en magasin spécialisé.
– Commerce de détail de boissons en magasin
spécialisé.
– Autres commerces de détail alimentaires en magasin
spécialisé.
– Les distributions alimentaires assurées par des
associations caritatives.
– Commerce de détail de carburants et combustibles en
magasin spécialisé.
– Commerce de détail d’équipements de l’information et
de la communication en magasin spécialisé.
– Commerce de détail d’ordinateurs, d’unités
périphériques et de logiciels en magasin spécialisé.
– Commerce de détail de matériels de télécommunication
en magasin spécialisé.
– Commerce de détail de matériaux de construction,
quincaillerie, peintures et verres en magasin spécialisé.
– Commerce de détail de textiles en magasin
spécialisé.
– Commerce de détail de journaux et papeterie en
magasin spécialisé.
– Commerce de détail de produits pharmaceutiques en
magasin spécialisé.
– Commerce de détail d’articles médicaux et
orthopédiques en magasin spécialisé.
– Commerces de détail d’optique.
– Commerce de détail d’aliments et fournitures pour
les animaux de compagnie.
– Commerce de détail alimentaire sur éventaires sous
réserve, lorsqu’ils sont installés sur un marché.
– Commerce de détail de produits à base de tabac,
cigarettes électroniques, matériels et dispositifs de vapotage en magasin
spécialisé.
– Vente par automates et autres commerces de détail
hors magasin, éventaires ou marchés.
– Hôtels et hébergement similaire à l’exclusion des
villages vacances, maisons familiales et auberges collectives.
– Location et location-bail de véhicules automobiles.
– Location et location-bail d’autres machines,
équipements et biens.
– Location et location-bail de machines et équipements
agricoles.
– Location et location-bail de machines et équipements
pour la construction.
– Activités des agences de placement de main-d’œuvre.
– Activités des agences de travail temporaire.
– Réparation d’ordinateurs et de biens personnels et
domestiques.
– Réparation d’ordinateurs et d’équipements de
communication.
– Réparation d’ordinateurs et d’équipements
périphériques.
– Réparation d’équipements de communication.
– Blanchisserie-teinturerie.
– Blanchisserie-teinturerie de gros.
– Blanchisserie-teinturerie de détail.
– Services funéraires.
– Activités financières et d’assurance.
– Et les commerces de gros fournissant les biens et
services nécessaires aux activités mentionnées ci-dessus.
– Et vous pouvez rajouter tout le BTP second-œuvre
(plombiers, électriciens, dépanneurs, ascensoristes) et même les déménageurs !
Bref, un éventail beaucoup plus large que lors du
premier confinement qui se contentait de la bouffe, de la picole, du tabac (110
milliards de recettes fiscales par an pour ce dernier), de l’eau du gaz et de l’électricité…
Vous rajoutez tous les services-publics, des égoutiers
aux éboueurs en passant par la poste, l’hôpital, les transports publics, les
ékoles et les services de sécurité, l’armée et les pompiers, finalement, les
seuls qui ferment sont les coiffeurs et salons de beauté ou de body-building, les
fleuristes à partir du 1er au soir et naturellement tous les lieux « festifs »
et coûtatifs, du restaurant aux cinémas, théâtres, salles de concert, stades,
piscines, etc. mais pas les jardins publics !
Les musées publics, je ne sais pas…
Mais les tribunaux, prisons et toutes les professions
du « chiffre & des lettres » fonctionnent dans le sillage de tous
les autres…
Question : C’est quoi au juste « le choc »
économique (hors pour les « punis ») à redouter ?
Bé pas grand-chose, tout le reste étant désormais
réputé « stratégique »…
Car c’est vraiment trop cher d’arrêter les chaînes
logistiques.
Autrement dit, l’impact se fera sentir uniquement chez
les « déjà massacrés » du premier confinement et qui râlaient, en
plus, de devoir appliquer les mesures relatives au « couvre-feu ».
Comme celui-là a été aboli, on ne fait plus de détail :
Désormais, tout ce qui est interdit n’est pas permis (le principe de toute
dictature bien née).
Mais une large part de l’activité humaine dans ce pays
qui est aussi le mien (que j’aime tant et qui me le rend si mal…) est autorisée
moyennant, comme en ex-URSS, de pouvoir justifier de tout déplacement à travers
trois types de « dérogations » dont deux permanentes (l’ékole et l’employeur).
Pour la piétaille, bien sûr, c’est une heure par « autorisation
auto-délivrée » dans un rayon de 1 à 100 km : Mon imprimante va
fonctionner. J’y change l’heure à la main, c’est tout.
La question que je me pose c’est de savoir si ce sera
suffisant. 15 jours, sans doute pas, un mois pas plus, deux mois, on croise les
doigts, mais comme ce confinement est moins étroit que le premier – qui a mis
55 jours à produire des effets durables – celui-là ne sera-t-il pas, par la
force des choses prolongé jusqu’à la mi-décembre ?
C’est probablement ce qui va se passer et on aura l’occasion
d’un « SRAS 21 » en janvier/février si le virus mélange son génome
avec celui la grippe saisonnière qui va battre son plein dans les prochaines
semaines…
Entre-temps, ça aura peut-être un effet plus rapide
sur l’épidémie d’attentats terroristes aveugles, sanglants et néanmoins « islamistes »,
mais anxiogènes à souhait. Mais sera-ce durable ?
Finalement, elle n’est pas magnifique la vie des « démocratures »
post-modernes ?
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