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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 23 novembre 2020

On ne dira jamais assez les dégâts de l’ère « McDo-Trompe »

La nature a horreur du vide !
 
Pendant qu’il recompte ses bulletins, d’autres ont finalisé huit ans de négociations ardues autour de leur accord de libre-échange.
Et si l’administration « ricaine » ne leur avait pas faciliter la tâche en se retirant du TPP, ils y seraient encore !
 
Car originellement, la Terre est ronde. On part dans n’importe quelle direction et en marchant toujours tout droit, on revient inlassablement à son point de départ : C’est comme ça.
Sauf qu’il y a trois océans transversaux qui forment « barrière naturelle » aux échanges d’hommes, de femmes et de marchandises. Ce qui a obligé les humains à inventer les Caravelles et plus tard les avions.
Pour ces derniers, sauf à respecter des couloirs aériens, la route la plus courte reste « toujours tout droit », l’orthodromie.
Pour un navire qui aura du mal à naviguer sur la terre ferme, il y a des caps à dépasser, contourner, donc « ça tourne » parfois…
Quand on est « ricain » assis sur un continent planté entre deux océans, il y a donc deux zones navigables : L’Est, c’est l’Atlantique, l’Ouest c’est le Pacifique.
Et eux au centre de tout…
À condition de ne pas s’enfermer.
Ce que « l’empire du milieu » (la Chine) aura compris, coincée entre une frontière maritime pour le moins exiguë, en raison de la proximité de Formose et des îles côtières où elle exerce sa souveraineté (aidée par ses alliés) et un continent montagneux avec seulement quelques cols qui s’ouvrent sur de grands déserts (dépeuplés) au Nord alors que l’essentiel de sa population vit sur la côte et l’arrière-pays.
 
Par conséquent quand on est « ricain » et qu’on veut faire du commerce vers le continent européen, on tâche de signer un accord – le TAFTA – qui va faciliter les échanges à condition de ne pas tirer la couverture à soi.
Quand on est chinois, on recrée la « route de la soie » (et des îles artificielles).
Pour les « ricains », ça eut été difficile à mettre en œuvre et de toute façon, cet accord est mort-né faute de ratification par les membres de l’UE.
Quand on veut en faire autant avec l’occident du Pacifique, on signe le TPP, l’Accord de partenariat transpacifique.
Initialement, ce traité multilatéral de libre-échange était censé inclure 12 parties prenantes : États-Unis, Canada, Mexique, Chili, Pérou, Japon, Malaisie, Vietnam, Singapour, Brunei, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Et puis quand on veut adjoindre le Nord et le Sud du continent, on fait l’Alena : On ne le dénonce pas comme a pu faire « McDo »…
 
Pour le Pacifique, la participation de la Chine n’était pas prévue.
Regroupant 800 millions d’habitants et 40 % du PIB mondial, le TPP devait devenir la plus grosse zone de libre-échange sur Terre.
Sauf que, raté, une fois à la Maison-Blanche, « McDo-Trompe » a signé un décret qui désengage les États-Unis de cet accord en janvier 2017 : C’était histoire de détruire ce qu’avait fait « Baraque-Au-Bas-Mât »…
Mais bon, après le retrait de son plus grand participant, les autres membres n’ont pas abandonné le TPP même si, certes, il est devenu moins pesant, économiquement parlant.
Rebaptisé Partenariat transpacifique global et progressiste, le traité sans quelques clauses initiales est entré en vigueur en 2018.
À ce jour, il est ratifié par sept pays : L’Australie, le Canada, le Japon, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, Singapour et le Vietnam.
 
À noter également que ces mêmes pays font aussi partie de l’ASEAN – Indonésie, Thaïlande, Singapour, Malaisie, Philippines, Vietnam, Birmanie, Cambodge, Laos et Brunei, auxquels devait se joindre l’Inde.
Comme quoi, le multilatéralisme n’est pas mort. Car quinze pays d’Asie et du Pacifique ont signé dimanche 15 novembre un important accord commercial de libre-échange.
Ce partenariat a été conclu à l’occasion de la clôture du sommet virtuel de l’Asean, l’Association des nations du sud-est asiatique, qui avait débuté jeudi.
 
Cet accord, baptisé Partenariat régional économique global (RCEP), vise à créer une gigantesque zone de libre-échange entre la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande et les dix membres de l’Asean – Indonésie, Thaïlande, Singapour, Malaisie, Philippines, Vietnam, Birmanie, Cambodge, Laos et Brunei – auxquels viennent donc se greffer les nouveaux venus et jettent ainsi les bases de la plus grande zone de libre-échange du monde !
Mais toujours pas l’Inde…
Signalons que l’ASEAN avait déjà un accord de libre-échange bilatéral avec l’Australie, la Chine, le Japon, la Corée du Sud et la Nouvelle-Zélande : C’était plus facile…
L’Inde, cet autre pays possédant un accord bilatéral avec l’ASEAN, n’a pour le moment pas signé le RCEP.
Mais c’est près d’un tiers du PIB mondial, 30 %, et surtout plus de 2,2 milliards (sur plus de 7) d’habitants qui sont couverts par ledit accord (qui a toutefois ses limites) !
Un monstre est né pour le plus grand bien de l’humanité…
Quand on commerce, on ne se fait pas la guerre, c’est bien connu.
C’est la plus grande zone de libre-échange du monde et elle sera… asiatique !
 
« Un événement historique », c’est ainsi que le secrétaire-général de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) a décrit la signature ce dimanche 15 novembre du Partenariat économique régional global (RCEP), et les USA n’en font pas partie…
Dommage.
Les « Ricains » se sont isolés tous seuls dans leur impérialisme obsessionnel…
« La signature de l’accord RCEP est un événement historique, car il souligne le rôle de l’ASEAN dans la direction d’un accord commercial multilatéral d’une telle ampleur, malgré les défis mondiaux et régionaux et huit ans de négociations », a-t-il déclaré.
C’est lui qui le dit s’auto-félicitant.
« Le RCEP donnera un coup de pouce indispensable pour une reprise rapide et robuste pour les entreprises et les peuples de notre région, notamment pendant la crise actuelle du Covid-19 », a-t-il rajouté.
 
Et le Premier ministre chinois Li Keqiang, qui a également participé à la cérémonie, a qualifié l’événement de « triomphe du multilatéralisme et du libre-échange » (mais si !) fait savoir une note parue sur le site du ministère chinois du Commerce le même jour.
Le RCEP augmentera « l’attractivité et la compétitivité » de la région, et deviendra non seulement « un puissant stimulant » pour la reprise économique dans la région sur fond de pandémie, mais aussi « un moteur important pour la croissance mondiale », a-t-il souligné.
Dès son entrée en vigueur, le RCEP améliorera en effet l’accès au marché des pays participants, les droits de douane et les quotas étant éliminés pour plus de 65 % des marchandises échangées, explique le communiqué de l’organisation.
Restent 35 % soumis à quotas et droits de douanes (services et agriculture)…
Pourtant, avec l’établissement de « règles communes concernant l’origine » des marchandises et « des réglementations transparentes », l’accord rendra les affaires parmi les pays membres « prévisibles ».
 
C’est indéniablement un parfait contre-point au Partenariat transpacifique (TPP), même si le journal chargé de transcrire la pensée officielle du leadership chinois pour l’extérieur, le Global Times, a multiplié les articles sur l’inévitable embarras des États-Unis, empêtrés dans leur « unilatéralisme ».
Tout en se défendant de voir dans le RCEP une pierre dans le jardin « ricain », ces commentaires reflètent clairement la satisfaction de Pékin devant cette avancée dans l’intégration économique régionale en Asie.
Qui fait de cette zone de libre-échange asiatique la plus vaste du monde, comparable à celles d’Amérique du Nord ou de l’Union européenne.
Mais il est remarquable à un autre titre : C’est le premier accord commercial qui lie les trois poids lourds économiques de la région, la Chine, le Japon et la Corée du Sud.
 
Moins ambitieux que le projet initial du TPP américain, il ne couvre pas l’agriculture et seulement partiellement les services. Il n’inclut pas non plus l’autre poids lourd de la région, l’Inde comme on vient de le dire, qui s’est retiré des négociations en novembre 2019.
Il faut dire qu’ils ont déjà perdu quelques soldats sur leur frontière nord avec leur voisin chinois (qui, dit-on, aurait utilisé des armes nouvelles qui vous rôtissent le derme… que je ne vois pas l’avantage que ça procure par rapport à une balle de 9mm reçue dans le buffet…)
Et la grande question qui plane sur l’avenir de cet accord de libre-échange, qui doit encore être ratifié par chaque pays, est le rôle que voudra y jouer la Chine.
Permettra-t-elle à l’ASEAN de rester fidèle à ses motivations d’origine, ou bien voudra-t-elle prendre les commandes d’une zone commerciale qu’elle n’aura guère de mal à dominer de tout son poids ?
C’est précisément cette préoccupation qui a fait changer d’avis New-Delhi, nous affirme-t-on en Occident.
 
Enfin, l’important, c’est qu’ils soient en voie d’y arriver au moment où, chose amusante, les « Brexiters » ne savent plus sur quel pied danser pour mieux s’isoler de leurs voisins immédiats.
D’abord, vous aurez noté que c’est un peu le boxon à London avec la démission de quelques « leavers » de poids dans l’entourage de « BoJo » (qui se reconfine quelques jours pour être « cas-contact »).
Ensuite, on peut se demander à quoi il sert de négocier avec les Britanniques puisqu’ils sont capables de renier leurs accords pris quelques mois plutôt, notamment sur la frontière Irlandaise…
Et Gibraltar, plus personne n’en parle et c’est pourtant crucial pour « le Rocher ».
 
Autrement dit, il y a deux visions du « monde d’après » : L’une repliée sur elle-même – c’est la vocation des « populistes » de toutes les nations et même depuis « Boubouche-Jr » à son époque aux USA – et celle d’un monde ouvert avec tous ses travers anxiogènes et parfois jusqu’aux terrorismes internationaux.
Justement, il serait peut-être temps que le monde change un peu sa vision de lui-même et de son fonctionnement : Seuls et divisés, on ne peut rien contre la terreur semée par quelques-uns qui s’appuient sur ces divisions et égoïsmes nationaux, sur lesquels surfent les « populistes » de toutes les nations (y compris « islamistes »).
C’est la leçon de ces dernières années.
 
Souvenez-vous de ce refrain du premier confinement : promis, « le monde d’après » serait plus éthique, écolo, égalitaire, etc… puis chacun a repris son train-train coutumier et depuis, avec le second confinement, on se demande juste combien de temps ça nous prendra de retrouver « le monde d’avant », cet éden égaré…
Pourtant c’est bien d’époque que nous changeons.
Et fissa en plus…
Cette gigantesque zone de libre-échange rassemblant 2 milliards d’individus (4x plus gros que l’UE) est finalement un pas de plus vers le déplacement de l’économie mondiale vers l’Asie, qui en 1950 représentait (Inde comprise) 25 % de la production mondiale et en 2050 en représentera 60 %.
C’est en fait un nouveau monde contrôlé par des économies non libérales (largement administrées par l’État) qui, selon les calculs de Bloomberg, représentaient 12 % du PIB mondial en 2000 et en représenteront 43 % en 2050 (tandis que la part de l’Occident « libéral » passera de 57 % à 33 %), qui plus est un nouveau monde jusque-là insensible aux aspects sociaux et environnementaux (tous les deux exclus de l’accord signé dimanche).
Et surtout non démocratiques (part des pays démocratiques dans le PIB mondial : 86 % en 2000, 60 % en 2050 – Source : Blomberg).
Voilà « le monde d’après ».
Le vrai.
Merci à « McDo-Trompe » et à l’électeur de base « ricain » : Ou des effets de la « courte-vue ».
 
D’autant que l’UE « bloque » dans ses frontières géopolitiques actuelles avec deux « membres » qui refusent de voter le budget européen « de relance » face à la crise sanitaire, parce qu’ils refusent d’avoir une justice « libre » et de respecter un minimum les « droits de l’homme ».
Le troisième n’a pas ce souci, mais refuse de se défaire de ses prérogatives souveraines.
Je ne vous dis même pas si l’UK avait été encore un membre actif…
Or, il faut l’unanimité pour ce genre de décisions.
On trouvera la solution, même si la Slovénie a pour devise l’Euro, mais pas comme la Pologne et la Hongrie (et encore moins l’UK).
Bref, là où les « populistes » mettent des grains de sable un peu partout en Europe pour ralentir, ailleurs les mêmes gomment leurs différends pour accélérer !
 
Magique, le « monde d’après »…
Merveilleux, n’est-ce pas ?

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