Jamais deux sans trois !

 À peine mis en ligne le post sur le « Conard-virus 20 »,
 
C’était seulement la semaine dernière à propos de la « mutation hispanique », que la veille on apprenait que les Danois fusillaient leurs manteaux de vison !
En fait, ce sont des malins : Ils reprenaient la bonne vieille technique mise au point par les nazis (normal pour eux-mêmes des hérétiques-huguenots…) qui consiste à gazer les bestioles sans autre forme de procès, mais pas au Zyklon B, au gaz carbonique (capté pour alléger la signature carbone de la planète et ensuite « rejeté » malgré tout).
Au moins on pourra récupérer la fourrure dans une autre époque…
Et quel crime ont commis ces « atroces bestioles » ?
Bé elles sont « covidées » !
Avec un sacré bémol : Le virus dont elles ne relèveront pas est encore un mutant du « Conard-virus ».
Après celui de Wuhan, puis l’hispanique qui fait des ravages, maintenant le danois !
 
Pendant ce temps-là, la planète s’émeut, non pas sur le sort de ces bestioles, mais parce que, un, « McDo-Trompe » refuse d’admettre sa défaite (et il n’est pas le seul : Tous les « despotes-déclarés », de « Poux-Tine », à « Xi-Jumping » en passant par le brésilien « Bol-à-sot-rano », le mexicain [et son mur] plus quelques autres en font autant…) et, deux, on annonce à grand fracas l’arrivée d’un vaccin « efficace à 90 % » sur … seulement 94 patients !
J’adore la perspective : Personne ne vous a clamé que c’est le premier vaccin au monde à être « OGM », Organisme Génétiquement Modifié (on a « trafiqué » son ADN : La science ne recule devant aucun sacrifice !) et hop les cours de l’or s’affaissent, les indices boursiers s’envolent, y compris l’action « Air-Transe-KLM » la moribonde !
En revanche les GAFAM plongent et « Zoom » s’effondre…
C’est vous dire si le monde devient fou !
C’est l’euphorie sur les marchés qui attendaient « une lueur d’espoir » pour faire de bonnes affaires… Il y aura des bonus en fin d’année !
Mais parce que ce vaccin, s’il peut n’être valable que pour le « Conard-virus-19 », pour l’heure rien ne dit qu’il l’est pour « l’Hispanique » qui encombre les salles de réanimation, voire contre le « Conard-Virus-du-vison » : Les Danois ont intérêt à maîtriser leur problème, que j’en dis…
Avant que les spéculateurs n’avalent leurs casquettes et visières.
 
Tout ce que l’on peut en conclure, c’est que certains animaux peuvent choper le virus, probablement infecté par l’Homme, pour mieux recontaminer l’Homo-sapiens-sapiens.
Autrement dit, il franchit autant de fois qu’il le veut la « barrière des espèces », dans n’importe quel sens, après s’être éventuellement recombiné avec d’autres « brins viraux » à ARN.
À cette allure-là, je ne vous dis pas quand même les pigeons vont devenir contaminant avec des mécanismes similaires : La grippe aviaire rode et la grippe saisonnière n’a toujours fait aucune victime humaine…
Le boxon, quoi…
 
On abat nos manteaux de vison, on nous prive de pangolin, d’ici qu’on soit privé de foie-gras d’oie et de canard, de chapon et de poulette de Bresse pour Noël, il n’y a pas loin.
Il faudra festoyer en se contentant d’huîtres (et encore) et de buches-glacées…
Nos « nichées » seront probablement privés de jouets, la faute à Amazon qui livre toujours en retard et à raison de la fermeture des « magasins-à-risque » non essentiels, le Noël que nous prépare « Jupiter » va être particulièrement jouissif !
Il s’agira d’expliquer aux « chère-têtes-blondes » que le Père Noël a chopé la Covid… et qu’il est soigné en réanimation…
 
En attendant, les autorités danoises prennent l’affaire très au sérieux, justement pour ne pas commettre les mêmes erreurs commises avec le « modèle 19 ».
Et la variante du « 20 »…
Le problème, on le sait, c’est que même en confinant toute une région en Chine, rien n’a empêché la diffusion du « Conard-virus » l’année dernière tout autour de la planète.
Trop tard ou pas assez fort.
Espérons que les mesures danoises seront suffisantes, au moins autant que quand les britanniques sacrifiaient leur troupeaux d’ovins et de bovins au moment de la crise de la « vache-folle »…
 
Notez pourtant que pour l’heure il n’existe pas de preuve que ce saut entre espèces aggrave l’épidémie, selon les scientifiques, prudents mais vigilants après les annonces spectaculaires du Danemark.
Principe de précaution oblige.
 
La Première ministre danoise Mette Frederiksen a donc annoncé mercredi l’abattage de la totalité des plus de 15 millions de visons du pays, affirmant qu’une version mutée du SARS-Cov-2 qui pourrait menacer l’efficacité d’un futur vaccin avait été transmise par ces animaux à douze personnes, le Cluster 5.
Elles sont depuis nettement plus nombreuses aujourd’hui (plusieurs centaines mises en quarantaine stricte).
Évidemment l’annonce a fait l’effet d'une bombe dans les médias à travers le monde, dans un climat de grande angoisse face à une pandémie de « Conard-virus-19 » qui a déjà fait plus de 1,2 million de morts en moins d’un an.
Mais de nombreux experts se sont montrés circonspects, s’interrogeant sur la réalité des supposés dangers de cette mutation en l’absence de publication scientifique.
Eux qui sont pourtant toujours si sûr d’eux… ils attendent les publications de leurs confrères.
 
« Je souhaiterais vraiment que cette tendance à faire de la science par communiqués de presse cesse. Il n’y a aucune raison que les données génomiques ne puissent pas être partagées pour permettre à la communauté scientifique d’évaluer ces affirmations », a dénoncé sur « Twister » Angela Rasmussen, virologue à l’université de Columbia (New York).
Un coup, il faut s’affoler parce qu’on n’en fait pas assez, un coup on en fait trop : Il faudrait savoir, finalement…
Effectivement, on le disait la semaine dernière, les virus à ARN mutent tout le temps, sans nécessairement avoir de conséquences significatives.
Aucune étude scientifique ne démontre d’ailleurs à ce stade qu’une des nombreuses mutations du SARS-Cov-2 ait pu modifier sa contagiosité ou sa dangerosité, comme nous vous l’indiquions à propos de la variante « hispanique ».
 
La contamination de visons n’est pas non plus une nouveauté. Outre le Danemark, de nombreux élevages ont été touchés depuis le mois de juin aux Pays-Bas, aux États-Unis ou en Espagne. Et quelques cas d’infections d’humains par des visons ont également été rapportées.
Mais les annonces danoises vont plus loin, décrivant le passage du vison à l’Homme, d’une souche différente du virus.
« D’après les informations des autorités danoises, ce virus n’est pas plus pathogène ni plus virulent », indique l’expert de l’agence sanitaire gauloisienne (Anses).
Mais la crainte est qu’il « émerge comme second virus dominant dans la population (…). Faire un vaccin pour une souche est déjà compliqué, si on doit en faire contre deux, quatre ou six souches c’est encore plus compliqué » puisqu’il faut recommencer les essais, poursuit le spécialiste, qualifiant ainsi de « précaution » la décision d’abattage des visons.
Pourtant « cette mesure est entièrement justifiable d’un point de vue sanitaire pour éliminer une source de transmission du virus conséquent », renchérit un professeur de l’University College de Londres.
 
D’ailleurs, « BoJo », lâché par son meilleur allié outre-Atlantique (« McDo-Trompe »), n’a pas hésité une seule seconde : Les Danois ne sont pas les bienvenus au Royaume de sa très gracieuse Majesté et sont désormais systématiquement refoulés.
Notez que seuls les sujets du Royaume peuvent rentrer, pour se confiner, infectés ou non…
Nous en revanche, si nos douaniers renforcent leurs contrôles à la frontière Belge, elles ne sont toujours pas fermées : Espace Schengen toujours pas suspendu…
 
Mais « évoquer le risque que les visons pourraient générer une seconde pandémie paraît excessif et contre-productif dans le climat anxiogène actuel », indique le prof londonien à l’AFP, notant que des mutations similaires existent déjà dans la population sans s’être répandues.
« On sait que ce virus avec les mêmes mutations a émergé dans des élevages de visons, a été transmis à des gens et n’est pas du tout monté en fréquence, il reste rare dans la population », insiste-t-il (il n’y a pas beaucoup d’éleveurs de vison non plus…), même s’il reconnaît que ce n’est pas « entièrement impossible » que cette lignée « puisse se répandre et rendre les vaccins moins efficaces ».
Voilà un prof’ qui ne cherche pas à protéger les populations, mais ses travaux sur un des vaccins en cours d’élaboration.
« 90 % » de succès nous a prétendu un des majors de ce métier, ce qui est tout de même mieux que la vaccins russe – le premier – où on entasse les cadavres dans les couloirs des morgues… ou encore le chinois qui, eux reconfinent encore ici et là.
Les toubibs « ritaux » (un « rital » des « ritaux », comme un lavabal des lavabos) sonnent le tocsin et demandent un reconfinement général de la péninsule à leur gouvernement…
 
En fait, les « véritables implications des changements » apportés par la mutation qui touche la protéine permettant au virus d’entrer dans une cellule « n’ont pas été évaluées par la communauté scientifique », a de son côté expliqué un autre professeur de médecine… vétérinaire à l’Université de Cambridge.
« Il est trop tôt pour dire que ce changement provoquera un échec des vaccins ou de l’immunité », a-t-il ajouté, cité par l’organisme britannique Science Media Centre.
Je plains les skipper du Vendée-Globe-Challenge : Quand ils vont revenir, il n’y aura plus personne pour les accueillir sur les pontons, malgré leur deux mois de confinement en mer, au grand large (ils sont tous partis testés négatifs…) !
Déjà qu’ils sont partis sur des quais déserts…
 
Et puis outre les visons, des cas de contaminations par le « Conard-virus » ont été recensés chez d’autres carnivores, surtout des chats, mais aussi des chiens et même des tigres et des lions d’un zoo de New-York.
Dire que chez nous, on courrait après des tests valables et des masques, eux ils testaient leurs bestiaux…
À ce stade, « le risque d’une propagation du Covid-19 des animaux aux Hommes est considéré comme très faible », estiment toutefois les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).
Pas de quoi fouetter un chat, en somme…
Le chien ou le chat « sont des culs-de-sac épidémiologiques – c’est-à-dire qu’ils peuvent héberger le virus provisoirement mais ils ne le multiplient pas suffisamment pour être contagieux », insiste un autre.
 
Après les annonces danoises, l’académie de médecine gauloisienne a tout de même appelé dès vendredi en huit les personnes infectées à « éviter tout contact » avec leurs animaux de compagnie, en particulier les furets, de la même famille que les visons.
Angela Rasmussen s’inquiète elle d’une installation du virus chez les chats non domestiques : « Les chats sont réceptifs à l’infection et il y a des millions de chats sauvages aux États-Unis (et des millions de plus dans le monde) », souligne la virologue déjà citée.
« Si les chats deviennent un réservoir établi, on pourrait être coincés avec le SARS-Cov-2 pendant des années ».
 
Depuis, six pays signalent des cas de « Conard-virus » chez des visons selon l’OMS.
Cinq en Europe et les États-Unis, ont jusqu’à présent fait état de cas.
Le Danemark, les Pays-Bas, l’Espagne, la Suède, l’Italie et les États-Unis.
Toutefois, cette variante présente une combinaison de mutations ou de changements qui n’avaient pas été observés auparavant, ajoute l’agence spécialisée onusienne, en soulignant que les implications des changements identifiés dans cette variante ne sont pas encore bien comprises.
Ah ?
 
Le professeur Kåre Mølbak, expert en vaccins et directeur des maladies infectieuses au Statens Serum Institut, affirme qu’il y a un risque que ce virus de vison soit très différent de l’actuel « Conard-virus » qui circule dans les populations et de ce fait, il pourrait changer complètement la donne concernant l’efficacité du futur vaccin.
En d’autres termes, les avancées réalisées pour enrayer la pandémie de « Conard-virus » reviendraient à leur point de départ.
Ce spécialiste reste toutefois optimiste, arguant que si une nouvelle forme de virus venait à circuler, le monde y serait mieux préparé que lors de l’apparition du SARS-CoV-2 : « Nous connaissons le virus, avons mis en place des mesures, notamment des tests et un contrôle des infections, et l’épidémie sera contenue à la mesure de nos connaissances ».
L’expert a par ailleurs suggéré de verrouiller tout le nord du Danemark, là où sont localisés les élevages. La région étant délimitée par le Limfjord, un bras de mer qui traverse le nord du pays d’est en ouest, l’isolement de la zone sera relativement aisée.
Les ponts qui enjambent le fjord restent ouverts, mais les bars, restaurants, ces lieux de perdition de l’espèce, et activités sportives de la région ferment.
 
Le pays suit ainsi les traces des Pays-Bas – quatrième producteur de peaux de visons au monde – qui dès les premières infections détectées parmi les animaux, au mois de juin, a abattu plus de 500.000 visons pour freiner la propagation de la maladie.
Pas suffisant pour protéger les élevages danois voisins.
Le pays a par ailleurs accéléré ses plans de fermeture des fermes d’élevage, qui visaient initialement à mettre fin à l’industrie du vison d’ici 2024. Les différents élevages bataves devraient être finalement interrompus d’ici la fin de l’année.
En « Gauloisie-des-fourreurs », il n’existe que quatre fermes à fourrure spécialisées dans l’élevage du vison, toutes sous surveillance accrue depuis l’avertissement lancé par les autorités néerlandaises.
« Les mesures de biosécurité sont d’ores et déjà renforcées dans ces élevages. Et nous prendrons les mesures adaptées en fonction de l’évolution de la situation » a déclaré le ministère de la Transition écolologique.
Pour rappel, suites aux mesures instaurées récemment par le ministère au sujet du bien-être de la faune sauvage captive, il est prévu que ces fermes à fourrure ferment elles aussi d’ici cinq ans… à moins que la pandémie ne précipite leur suppression…
 
Soyons logiques : Plus le « Conard-virus » diffuse, plus il mute. Moins on aura de chance d’avoir un vaccin « universel » contre toutes ces mutations existantes et les « à venir », même s’il est « OGM ».
Donc, il faut absolument éviter les contaminations en se lavant les pognes, se brossant les dents, rester à plus d’un mètre d’un ennemi qui ne sait pas qu’il veut vous tuer, éviter de sortir de chez soi (mais en ouvrant en grand les fenêtres pour faire entrer le « Conard-virus ») et porter un masque en permanence (même si « Si-Bête-la-Diarrhée », au nom de « Jupiter », nous aura affirmé que ça ne servait à rien).
 
Déjà 3 variantes pathogènes.
Les marins partis au tour des trois caps sans escale ni assistance vous le diront tous : C’est la 7^ème vague qui est la plus dangereuse.
On n’est donc pas près de voir la fin de cet épisode sanitaire affligeant.
 
Bon dimanche à toutes et tous (contaminés ou non) tout de même !
 
I³