Haro sur la CGT ?
C’est la nouvelle blague du syndicat-stalinien :
Pas d’électricité, pas de fête !
On pourrait bien manger froid, dans la nuit profonde
(à défaut de neige), sans chauffage (même au gaz ou à la vapeur du CPCU), pas d’ascenseur
pour accéder chez vous, parce que tout, absolument tout fonctionne avec du courant
électrique : Les fameuses « sécurités » sont électriques, les
pompes à eau également à et votre fer à repasser de la même façon.
Pas grave : Moi j’ai prévu de pouvoir réveillonner
dans mon « tas-de-boue-à-roulettes », avec des bougies et mon
matériel de camping, bien au chaud, le moteur s’encrassant au point-mort pour
fournir chauffage et sonorisation électrique 12 volts.
Ambiance festive prévue avec bocal de mayonnaise et
queues de langouste… cubaine !
Car effectivement, la CéGéTé, pour s’opposer à la
réforme des retraites du gouvernement, est en première ligne dans les actions
visant notamment à bloquer les déplacements des citoyens même en période de
fêtes.
Quitte parfois à s’affranchir de la légalité pour
défendre ses intérêts comme lorsqu’elle coupe l’électricité de dizaines de
milliers de foyers.
En effet, ce mouvement syndical, en décembre 2019, a
été l’occasion pour la CéGéTé-Energie de s’illustrer par des coupures sauvages
à Nice, Nantes, Lyon, Orléans et en Gironde privant de courant des dizaines de
milliers de foyers et entreprises.
Or, selon l’article R323-37 du Code de l’énergie, qui
prévoit et réprime l’intrusion dans les ouvrages électriques et les manœuvres
non autorisées sur le réseau électrique, ces coupures sont illégales et ne sont
pas couvertes par le droit de grève !
Ça perturbe le réseau européen…
En bref, c’est un délit : Ils feraient mieux de
faire la grève des factures et de l’informatique en mettant en rideau les
compteurs Linky à distance.
Des coupures interdites, notamment à cause des risques
qu’elles représentent pour les hôpitaux et également à domicile pour les
personnes sous assistance de matériel médical électrique.
Notez que les hôpitaux sont tous équipés, parfois à
grands-frais, de générateurs auxiliaires et autonomes de secours.
On m’a même obligé à en avoir deux (et à les faire
tourner) quand j’ai ouvert, à une époque lointaine de ma carrière passée, un
entrepôt à « température dirigée » négative…
Même que ça revenait moins cher à faire tourner que de
se brancher sur le réseau.
D’ailleurs, ils savent, parce que c’est interdit en
temps normal…
Grosse rigolade, vous imaginez bien !
Quant aux réseaux de téléphonie filaire, ils sont
équipés de grosses batteries qui peuvent tenir des semaines…
En revanche, il ne fera pas bon être hospitalisé « lourd »
à domicile. La bouteille d’oxygène encore, elle fonctionne toute seule jusqu’à
épuisement, mais imaginez donc tous vos « I-portables » qui se
déchargent en une journée et les « Telle-Sla » de Musk, les bornes de
recharge de vos « e-toto-mobile » en rade, et la face de votre univers
quotidien en sera radicalement changée…
Et stupeur, comme si c’était devenu à la mode, je
tombe sur un « petit-encart » retraçant les « coups-fourrés »
de ce « Saint-dit-Khâ » là, en oubliant les autres plus… réformistes !
La liste est une « petite merveille », même
si elle est incomplète, que je vous reprends pour que vous puissiez « méditer »
sur la capacité de nuisance d’une « hyper-minorité » en cette fin d’année.
Et vous aidez à avoir les idées claires pour la
nouvelle année…
D’abord, « d’abord, il y a l’aîné »,
il y a « Crabe-zu-qui », 1985. À l’instar du PCF de « Gorges-Marre-chai »,
il a demandé au conseil central des syndicats de l’URSS d’accorder à son
syndicat une aide urgente de 10 millions de francs (1 million de roubles
convertibles, ça valait cher à l’époque, mais sur place tout se traitait déjà
en US$).
Une demande à caractère strictement confidentiel et
seul le comité central était au courant. Cette aide, approuvée par le Politburo
du Parti communiste de l’Union soviétique, sera accordée en deux versements en
1985 et 1986 de 500.000 roubles provenant du comité du tourisme et d’excursion
par le KGB : Les « Tchékistes » de sinistre réputation (ceux qui
vous suivez dans les rues et vous remettez sur votre chemin quand vous perdiez
à Moscou)…
Et après vous vous demandez comment ils peuvent
financer 1,2 M€ de soutien financier pour les cheminots-grévistes… avec ou sans
cagnotte de soutien !
Mais il n’y a pas que ça…
Chacun se souvient qu’en 1991, la direction des NMPP
découvre une cache de plus de 5.000 armes de guerre dans un de ses entrepôts de
Saint-Ouen (commune de la « ceinture-rouge » jusqu’à récemment « coco » :
Il n’y a pas de hasard…).
Des armes qui avaient été détournées, volées, puis
cachées par des ouvriers membres du syndicat du livre lors de la faillite de
Manufrance en 1980 en prévision du « grand soir ».
Et à l’époque, la direction des NMPP ne portera pas
plainte.
Selon son PéDéGé de l’époque le scandale aura été
étouffé par le gouvernement « soce » du moment, soucieux de ménager
la CéGéTé, faiseurs de rois…
Enfin… un seul jusque-là !
Naturellement la CéGéTé-énergie (et mines) a également
été mise en cause dans le financement du comité d’entreprise d’EDF depuis les
années 1990.
Depuis, l’entreprise est « démantelée », son
monopole de distribution aura sauté (à la marge) et demain ce sera la
production.
Au début des années 2000, cette polémique avait pris un
tour judiciaire, d’une part avec la révocation du Directeur Général de la
Caisse centrale d’activités sociales (CCAS), le social-traître, qui avait
évoqué des irrégularités lourdes et des dysfonctionnements, et d’autre part,
par le dépôt d’une plainte par trois agents.
« Nanar-Thi-beau » a été entendu par la
justice en juillet 2006 dans le cadre de cette affaire.
Deux ex-responsables du CE ont été mis en examen à ce titre.
Bien sûr, la CéGéTé, syndicat majoritaire à l’époque et
gérant donc la CCAS, aura démenti toute malversation au CE, affirmant que « les
dépenses sont contrôlées en permanence depuis une dizaine d’années, il y a une
commission d’appels d’offre ». Ce qui est vrai.
Mais elle aura été condamnée par le tribunal
correctionnel de Paris en première instance et on se sera tous payés, parfois
chèrement, des commissaires aux comptes dans nos « petites-associations »
et autres CE à travers la « Gauloisie-comptable »…
On se souvient également d’une CéGéTé fortement
engagée dans le soutien aux travailleurs étrangers en situation irrégulière en
faveur de leur régularisation administrative.
En 2009, sur les 2.500 salariés étrangers en situation
irrégulière en lutte en « Île-de-Gauloisie », quelque 1.500 avaient
été régularisés.
Un collectif d’environ 800 étrangers en situation
irrégulière occupait jour et nuit, depuis le 2 mai 2008, les locaux de l’annexe
de la Bourse du Travail, rue Charlot à « Paris-sur-la-plage » et…
Le service d’ordre de la CéGéTé les en a expulsés par
la force en juin 2009. « Alors que la plupart des squatteurs sont partis
pour leur manifestation hebdomadaire à Châtelet afin de demander leur
régularisation, le service d’ordre de la CGT somme ceux qui sont restés de
quitter le bâtiment (la Bourse du Travail), appartenant en partie au
syndicat. Une quarantaine de « gros bras » de la CGT, « le visage masqué ou
cagoulé », arborant des brassards orange, ont débarqué, armés de bonbonnes
de lacrymogène », raconte alors l’un des porte-parole : « Ils ont
profité du fait que nous étions peu nombreux. Dès qu’ils sont entrés, ils ont
gazé tout le monde. Il a fallu sortir. »
Les étrangers en situation irrégulière ont passé la
nuit, installés sur le trottoir en face du bâtiment, sur leurs matelas posés à
même le trottoir, entre le fatras de leurs vêtements et autres ustensiles de
cuisine, sous l’œil des gendarmes et CRS.
C’est qu’on ne plaisante pas avec le principe de la
propriété privée des bâtiments du « Saint-Dit-Khâ », chez les « staliniens-tchékistes » !
À l’époque, la commission administrative de la Bourse
du Travail de Paris où siègent les principaux syndicats (CFDT, CGT, FO, CFTC,
CGC, Unsa et Solidaires) a salué la « libération de la Bourse du Travail de
Paris par les syndicats parisiens », mais a été contestée par certaines
associations et certains sections syndicales de la CéGéTé, alors que d’autres
associations de défense des étrangers ont refusé de condamner le principe de
récupération de ses locaux par la CéGéTé.
Allez savoir pourquoi, ou « qui paye qui » !
Mais autre gros bataillon de « musclés » (après
les EDF et la SNCF), la « CéGété-livre-Sterling » en a fait
des vertes et des pas mûres.
En 2010, lors du conflit autour de la réforme des
retraites (déjà ?), la CéGéTé demande à l’ensemble de la presse nationale Gauloisienne
de publier un texte.
Les éditeurs rejettent la demande de la CéGéTé (c’est
payant, les pubs…), expliquant qu’ils n’acceptaient aucune « communication
politique » de la part de partis ou syndicats.
Disons que les partis s’y prennent autrement, surtout
quand ils ont un patron de presse parmi les « généreux amis »…
En 2016, lors du conflit autour du projet de la « loi-Travai-El-Konnerie »,
la CéGéTé impose à l’ensemble des quotidiens nationaux, pour paraître le 26
mai, de publier une tribune intitulée « La modernité, c’est le progrès
social, pas la loi « Travail » ! » déjà signée par le moustachu « Phiphi-le-Martinet »,
secrétaire général de la CéGéTé opposé au projet de loi du gouvernement « Menuet-Valse ».
L’ensemble des titres de la presse nationale à l’exception
de « l’Huma » ont refusé de céder à ce « chantage ».
Le syndicat CéGéTé-Livre-Sterling a alors bloqué l’impression et la
distribution de l’ensemble des quotidiens nationaux qui ont refusé de publier
le tract syndical.
Les directeurs des quotidiens nationaux ont vivement
réagi à cette méthode « scandaleuse » : Le directeur de « Libé-ce-torchon »
a dénoncé un « chantage pur et simple », le directeur des rédactions du « Figaro-ci-Figaro-là
(cet autre torchon) parlait de « méthodes staliniennes » et de « blocages
scandaleux », le président du directoire du « Monde » (encore
un torchon) indique que dans « d’autres temps, on aurait appelé ça de la
censure », quant au directeur du journal « L’Opinion » parle
alors du jeudi 26 mai 2016 comme « une date qui restera comme un de ces moments
où l’on peut avoir honte de ce qu’est devenue l’action syndicale ».
Notez que plus personne ne s’en souvient, une
triplette d’années plus tard…
Et qu’ils avaient remis ces blocages les 31 mars et 28
avril suivants.
Depuis, on a tous des « moteurs » qui
recherchent pour soi les informations en ligne dont on a besoin et la presse
écrite se meurt…
Autre gros bataillon des « CéGéTé » musclés
pour un « nouveau genre humain », la « CéGété » cheminots :
Entre autres, rappelons que le comité d’entreprise de la SNCF de la région
Metz-Nancy, géré par des délégués CéGéTé, a été condamné pour avoir employé une
aide de cuisine en CDD pendant 12 ans (184 contrats de travail de type CDD d’affilée)
avant de la licencier. Mercredi 16 mars 2016, l’employée-modèle obtenait la
condamnation de l’employeur, ainsi que des représentants du personnel.
Ils devront lui verser un total de 40.674 euros pour
méconnaître la règle du Code du travail qui requalifie les CDD en CDI lorsqu’ils
sont systématiquement renouvelés.
C’est dire qu’avec des syndicaleux comme ça, le droit
du travail ne peut que progresser…
Ah, la police, ils n’aiment pas trop surtout quand ça
les arrange.
Le 19 avril 2016, à la suite d’incidents entre des « casseurs
» et les forces de l’ordre intervenus depuis le début de la mobilisation contre
le projet de réforme du code du travail, le syndicat « Info’Com-CéGéTé »,
affilié à la Fédération des travailleurs des industries du livre, du papier et
de la communication CéGéTé (Filpac-CéGéTé), publie une affiche sympathique montrant
une matraque, une flaque de sang et un insigne de CRS…
Cette affiche a été très largement condamnée par la
classe politique. Le directeur général de la police nationale s’est même déclaré
indigné par un « appel à la haine » de cette affiche « outrageante
», « extrêmement choquante » et « très injuste ». Le « Sinistre
de l’intérieur-et-des-cultes » de l’époque (« Nanar-Case-Neuve »),
de rappeler que « 18.000 policiers et gendarmes ont été blessés dans
l’exercice de leurs fonctions en 2015 » (quel score !), et a dénoncé
une affiche qui « détruit le lien de confiance entre la population » et
la police.
Ah bon, il existait encore ?
Le 1er mai 2016, les mêmes ont publié une
affiche « Loi travail, stop à la répression ! » sur laquelle des
policiers foulent un sol maculé de rouge, symbolisant du sang. Le syndicat d’officiers
de police CéGéTé-Police, également affilié à la confédération nationale CéGéTé,
aura dénoncé une affiche qui « stigmatise une nouvelle fois » les
policiers et « les discrimine dans son ensemble ». De son côté, le
syndicat Synergie-Officiers s’est aussi déclaré « scandalisé » par cette
affiche, décriant un « torchon inspiré des pires heures de notre histoire
».
Je me marre : Ils ne sont même pas d’accord entre
eux…
Mais il n’y a pas que ça : Suite à la
manifestation du 14 juin 2016 contre la Loi Travail « d’El-Konnerie »,
émaillée de violences notamment le long de l’Hôpital Necker-Enfants malades, le
préfet de police de Paris a évoqué « une forme de solidarité » entre des
manifestants, dont certains brandissant des drapeaux de la CéGéTé, et les
casseurs. La préfecture de police a en effet diffusé des photos où on aperçoit
des syndicalistes (vêtus d’une chasuble de la CGT) retirer des pavés et lancer
des projectiles sur les forces de l’ordre.
Une autre vidéo montrait des syndicaleux charger des
policiers avec violence. Le préfet de police précisera également qu’en fin de
manifestation, un groupe de 100 à 200 manifestants de la CéGéTé, « venus de
l’Ouest et du Havre », a également « participé à des actes de violence
», blessant 10 policiers au moment de la dispersion.
Ils sont vraiment mal entraînés, nos flics…
Du coup, « Menuet-Valse », aura appelé la
centrale syndicale à cesser ses manifestations dans la capitale…
Le syndicat « CéGéTé » aura aussi fait l’objet
de critiques pour sa lutte contre les casseurs à l’intérieur même des
manifestations, accusé par certains de « collusion avec la police », et
dénonce les actes violents des casseurs.
Les syndicats de police Alliance et CéGéTé dénoncent
par ailleurs la responsabilité implicite du gouvernement dans ces violences,
qui selon eux chercherait à détourner le débat public du conflit social vers
les violences des casseurs, en livrant des consignes favorables à ces derniers.
De l’art de jeter de l’huile sur le feu en… contrefeu !
Car tous ceux-là, on ne les aura pas beaucoup vu protester
contre les « manif’ pour tous » qui constataient les mêmes « écarts »
de la force publique…
Mais bon, il n’y avait pas de LBD, juste des canons à
eau.
On se souvient également que le 10 décembre 2018, « Info’Com-CéGéTé »,
toujours affilié à la Fédération des travailleurs des industries du livre, du
papier et de la communication CéGéTé et autres « laborieux du livre »
(Filpac-CéGéTé), publie une campagne similaire à celle controversée de 2016.
Cette fois le sang n’est pas en flaque mais ruisselle
d’une matraque et goutte sur un nounours démembré. Cette campagne évoque la
famille pour dénoncer principalement les contrôles de manifestants mineurs.
Le syndicat UNSA-Police dépose plainte…
La suite est à venir…
Naturellement, personne n’oublie sur les « rives
de méditerranée » le syndicat « CéGéTé des dockers ». Ils
ont réussi à tuer leur métier et de mettre à mal les ports généralement bloqués
aux grandes migrations estivales. Tu commences tes vacances par être parqués
sur les quais sous le cagnard pendant des heures où il faut se démerder pour
trouver de quoi faire un biberon pour ton môme qui chiale après une route
encombrée au possible pour aller jusqu’en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi ».
Depuis la dernière fois, mais c’est plus à cause du « STC »
(ne rigolez pas : Saint-dit-Khâ-des-travailleurs-Corsi », mais si, ça
existe !) qui règne à bord des navires de feu la SNCM (car ils ont fini
par la tuer elle aussi), d’avoir été traité comme du bétail, que j’ai trouvé l’astuce
d’éviter ce port et son rejeton (« Corsica.Linea »), en passant par la
« Ritalie » sur les autres compagnies disponible (Mobyline, Corsica
Ferries, etc.)
Plus court, par Toulon.
Bon, ils sont un peu « facho » dans le coin,
mais comme j’y reste que pour la pizza du soir la bière fraîche et le croissant
du matin au retour, ça reste acceptable, parce qu’à Gênes, si la ville est
super-sympa autour du port, les quais, ce n’est pas ça. Et puis Livourne, c’est
plus loin et t’oblige à une « halte-Sprizt » et une nuit d’hôtel sur
place.
Tout ça pour vous dire qu’à force de tirer sur la
corde (et la couverture à soi), non seulement on finit par tuer l’employeur de
tous ses « syndicaleux-là », mais que ça oblige les « autorités »
à organiser la concurrence à marche forcée, autrement dit des alternatives.
La fin d’une époque, celle du « monde d’avant ».
Alors cette nuit, enterrez bien profond cette année marquée
par un mouvement des « gilets-jaunes » dont plus personne ne parle,
la « Loi Mobilité » et autres « transition énergétique »
entrent en vigueur dès minuit…
L’occasion de faire la fête pour oublier…
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