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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 24 décembre 2019

Joyeux réveillon !

 
Oui je sais : Vous en avez plein les bottes, seulement si … vous habitez en région francilienne !
La rançon du succès…
Et si vous avez dû vous déplacer pour vous joindre à des amis ou ailleurs, notamment « en famille-dispersée ».
C’est comme ça et vous savez à qui en imputer la faute, naturellement.
Quoique… nous y reviendrons probablement l’année prochaine, car les choses ne sont pas si claires que ça…
 
Pour en revenir à cette soirée festive, soyons directs.
La question est pour vous de survivre à Noël notamment chez vos parents : C’est une fête en principe « familiale ».
Globalement, il y a deux types de personnes sur Terre : Ceux qui sont impatients de rentrer chez eux pour Noël et ceux qui ont des sueurs froides à l’idée de rentrer chez eux pour Noël.
On peut naturellement subdiviser encore à l’infini, les ceux-ce qui ont hâte de voir passer le Père-Noël et ceux-ce qui ont hâte que ça se termine vite…
Et ainsi de suite.
Pour ma part, j’ai hâte de voir plein de lumières dans les yeux des « tout-petits » qui apprécient la « magie » des cadeaux et surprises tombées du ciel.
Mais il faudra que j’attende encore un peu (si je survis jusque-là).
Cette année, dois-je reconnaître, ce ne sera pas le cas, d’autant qu’avec le décès récent de ma « Môman-à-moâ », je n’ai pas vraiment envie de « faire la fête » : Immanquablement, ma « petite-sœur » et moâ, nous penserons encore à l’année dernière où, à la même occasion « l’auteuse de nos jours » nous aura gratifié d’un « spectacle-hors-normes » des plus spectaculaires.
Passons…
 
D’autant qu’immanquablement, cette année on va causer de « politique », de grève et de « Jupitérie », de quoi animer l’apéro et même tout le repas qui va suivre. Et qu’il y a toujours quelque chose de très déboussolant dans le fait de réaliser que les gens avec qui vous avez été élevé au fil de ces réunions de famille insensées ne partagent pas vraiment toujours les mêmes valeurs que vous. En vivant dans des enclaves urbaines et libérales, les gens « éveillés » ont tendance à oublier que tout le monde ne pense pas pareil et que nous ne sommes pas aussi « ouverts d’esprit » que prévu.
 
Et puis « nos politiques » aurons fait œuvre de dense imagination pour vous gâcher les fêtes, cette année, il faut bien le reconnaître.
Par exemple, nous ne condamnons pas tous le racisme, mais il y a quelque chose dans l’écart générationnel entre baby-boomers et « milléniaux » qui exacerbent différentes approches de la race, du genre, de la sexualité et de la religion.
Idem en « politique des retraites » : Le « millénial » s’en fout royalement, alors que c’est le seul à être concerné, alors que le « vieux-kon-rassis » est prêt à râler outrageusement, alors même qu’il n’est pas concerné par la réforme et ne voit qu’une seule chose, c’est qu’il lui devient compliqué de se déplacer comme avant…
Ça lui apprendra à ne plus savoir se démerder tout seul et acheter des « prestations de transport » à prix subventionné réalisés par « plus jeune » depuis des années avec ses propres impôts rackettés par l’autorité (et ses élus réélus depuis une éternité)…
 
Là, vous venez de capter un « truc » dans votre parentèle (au sens large) qui ne vous aurait pas fait sourciller il y a 10 ans mais votre boussole morale détecte quelque chose aujourd’hui.
Même si vous n’aimeriez rien de plus que de confronter vos parents-cousins et leur donner une leçon d’égalité nouvelle génération voire à les éveiller au « déficits systémiques » environnants, le dîner de Noël n’est probablement pas le bon endroit pour la confrontation et vous savez ce qu’on dit : On ne peut pas apprendre de nouveaux tours à un vieux chien, surtout quand il y a de la dinde au menu.
Bien obligé de se mordre la langue pour ne pas gâcher la fête.
 
N’ayez pas peur de ne plus avoir rien en commun avec vos vieux potes et autres.
Au risque d’avoir l’air un peu fol-dingue, il est indéniable que nos vies prennent un tour inattendu et deviennent par choix ou par destin très différentes de celles des gens avec qui on était préalablement inséparables.
Ce contraste ne devient jamais aussi palpable qu’après quelques pintes et gorgeons le jour de Noël.
Quand tout se passe bien jusqu’à ce que l’un de vos « habitués » commence à parler de son prêt immobilier alors que vous vous inquiétez du prix de la planche de fromage, il y a comme un grand-écart…
Ce n’est pas parce que nos vies sont déjà à des croisées des chemins totalement différentes que votre amitié doit finalement se terminer. Soit vous survolez la conversation soit vous creusez un peu plus pour être sûr que vous avez toujours des choses en commun.
Moâ je parle de mes projets de l’année suivante, ceux qui ne se réaliserons jamais : Une façon de rêver sa vie en couleur.
De toute façon, ça n’intéresse personne…
 
Et puis essayez de ne pas être bourré et de vous mettre ainsi la honte. C’est plutôt simple, non ? Repensez-y. Combien de fois êtes-vous allé à un diner de Noël et être reparti totalement « carpette » ?
Ça nous est tous arrivés, sauf en ce qui me concerne : Je conduis au retour et reste particulièrement prudent et « prédictif » quant au comportement d’autrui ce soir-là.
Même s’il m’est déjà arrivé de « faire semblant » de ne pas trouver le trou de la serrure de la porte de mon « tas-de-boue-à-roulettes ».
Mais le moment que je préfère, c’est en fin de parcours de dire bienheureux (et assez fort) : « Bé heureusement que la route n’était pas toute droite ! Je me serai endormi au volant ! »
Effet garanti…
 
On sait tous que l’alcool est un gros lubrifiant social mais souvent quand on repense au passé, on finit par lubrifier plus que prévu.
Puis le lendemain, vous êtes au fond du trou et toute cette délicieuse bouffe est gâchée inutilement…
Trouvez donc un bon remède à la gueule de bois : On y reviendra en fin de semaine.
 
D’autant qu’on remet ça une fois le réveillon dépassé : L’autre famille, celle qui ne s’est pas déplacée la veille au soir pour causes diverses, rapplique pour tenter de déjeuner. Ils ne sont pas plus frais que vous et rêveraient d’un bol de soupe, ou d’une assiette de potage, mais non, vous leur refaite le coup de la dinde et du foie-gras.
Pas de honte à manger du foie gras… mais d’oie seulement !
À condition que ce soit du foie « naturellement gras ».
À vous de faire le « scienteux » à cette occasion-là.
 
Bé oui, des chercheurs toulousains ont travaillé sur des oies qui se gavent elles-mêmes, toute seules, comme des grandes, en prévision de longs trajets migratoires.
Que croyez-vous qu’il y ait besoin de les gaver ?
C’est dans leur instincts d’oiseau migrateur : Une voie médiane, entre les adversaires résolus du foie gras, qui dénoncent le gavage comme étant une atteinte au bien-être animal, et ceux qui en raffolent après les huîtres (ou le caviar, même chinois à signature-carbone élevée).
Figurez-vous que tout est parti d’un laboratoire de l’Inserm à Toulouse, qui a étudié la flore intestinale des animaux et de l’homme, ce que les scientifiques appellent le « microbiote ».
Dans le cadre de ces recherches, un vétérinaire et deux spécialistes de ce microbiote ont décidé de découvrir comment certains oiseaux migrateurs fonctionnaient, et notamment l’oie sauvage, celle qui vagabonde.
Les oiseaux migrateurs doivent échapper à leurs prédateurs qui arrivent l’hiver et donc se suralimentent.
« Les oies se gavent toutes seules en mangeant les produits de l’été qu’elles trouvent à l’automne par terre en grande quantité », explique le directeur de recherche à l’Inserm de Toulouse. C’est grâce à « ces très fortes réserves énergétiques, (qu’)elles peuvent alors voler pendant très longtemps. »
Énergie qu’elles stockent dans le foie à défaut de tissus adipeux surabondants…
De toute façon, il faut pouvoir soulever de Terre cette masse de carburant au moment de l’envol !
 
Le chercheur explique même la façon dont son équipe a travaillé : « Il n’y a aucune manipulation génétique, ni sur les bactéries et encore moins sur les oies. Nous avons simplement, un peu comme les semenciers, isolé, trié et retrouvé des semences, c’est-à-dire des ferments bactériens, qui sont associés et qui sont maintenant causalement impliqués dans le stockage de l’énergie alimentaire, dans le foie sous forme de gras. »
Tout cela produit des foies naturellement gras, qui ne peuvent pas s’appeler « foies gras », car ils font parfois moins de 400 grammes.
« On propose un foie naturellement gras, c’est-à-dire un produit issu d’un mode de production sans avoir recours à l’étape de gavage. C’est une alternative au foie gras », met en avant la directrice générale d’Aviwell, l’entreprise qui commercialise cette découverte.
Elle s’adresse d’ailleurs à une clientèle qui est internationale et qui va être en quête d’un produit haut de gamme d’une très grande qualité.
 
Pour l’instant, cette technique ne concerne que les oies, pas les canards. « Les oies ont gardé cette capacité à migrer, en tout cas les oies d’élevage, qui sont utilisées aujourd’hui, ont gardé cette capacité à migrer. Donc le procédé fonctionne chez ces oies. C’est très important pour nous de pouvoir relancer cette filière oie, qui est en forte difficulté en France et qui est même en disparition. Je serais ravie que les éleveurs aujourd’hui envisagent de relancer ces élevages dans leurs fermes », poursuit-elle.
Reste la question du prix. À 990 euros le kilo, cela reste un produit « de niche », qui ne sera pas demain sur toutes les tables. Et le prochain défi scientifique est de transposer cette technique aux canards…
 
Donc huîtres au menu, foie gras, pintade farcie et ses légumes, plateau de fromage et sacro-sainte bûche, à la crème-au-beurre histoire de bien se faire révolter votre propre foie…
Je n’aime pas trop la volaille aussi, j’aurai préparé une sorte de ragout aux trois-viandes (porc veaux agneau bœuf… oui je sais, ça en fait cinq avec du figatelli grillé et coupé en rondelle d’un centimètre, mais ça rehausse le goût et la texture) pour le repas suivant.
Et comme ça se fait en marmite, se mitonne à feu-doux et se réchauffe, j’en aurai pour la semaine…
Et des sorbets (la plupart sont fameux) et des glaces de chez Berthillon pour faire passer tout ça jusqu’au week-end suivant.
J’en adore deux (quoique la vanille reste vraiment exceptionnelle ainsi que celle au chocolat noir) : Pruneau et Rhum-raisin.
Elles permettent de faire les Antilles/Agen d’un seul trait et en deux cuillérées à pot !
 
Normalement, après ça, je vais passer un bon mois à tenter de perdre les pics de glycémie encaissés : J’ai le doigt de pied qui fuit de nouveau
Et on remet ça la semaine prochaine.
 
Peu importe, joyeux réveillon à toutes et tous, petit(e)s z’et grand(e)s.
 
I3

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