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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 15 décembre 2019

Moi, ça m’amuse…

Figurez-vous que…
 
… très tôt, c’est du temps des balbutiements du minitel, donc bien avant la généralisation d’internet, j’avais déjà pu noter plusieurs choses étonnantes en matière de sexe et d’amour : Il paraît que les deux choses vont de pair.
Notez que je n’en suis pas totalement certain, mais j’avais des profs’ (de droit) m’expliquant le droit de la famille, qui te vous persuadaient qu’on ne se marie pas par hasard. Il y a une sorte d’endogamie socio-culturelle permanente qui se reproduit de génération en génération.
 
C’était le bon temps des « bals » de village où l’on pouvait tenter sa chance même avec des « thons » protégés par l’obscurité des flonflons et des « rallyes » des « bonnes sociétés » où les parents avaient pu se connaître et se reconnaître à la recherche du « bon parti ».
Le sexe venait plus tard et l’amour aussi.
Parce que l’amour sans sexe, ça reste stérile et le sexe sans amour, ça reste aléatoire sinon catastrophique après les premiers « émois » passés.
Et puis les « rallyes », c’était une survivance des « mariages arrangés », tout comme les bals de village : Les « hors-normes », les hors les frontières, n’étaient pas admis.
 
Et puis les mœurs ont su évoluer. Je ne sais pas si c’est en bien ou en mal, mais il fallait être manchot pour rentrer seul la nuit dans certains « lieux de perdition », même et surtout pour des « amours sans lendemain » : Ça existait aussi depuis toujours.
Et à l’occasion de ma seconde mission de redressement d’entreprise, dans une filiale d’un géant de l’industrie, j’avais pu noter que les deux sexes aimaient à copuler entre eux hors des liens préétablis.
Je veux dire que pour moâ, le sexe au travail, c’est le gage d’une infinité d’emmerdements à venir et j’ai toujours évité.
Parfois avec du mal… je l’admets, mais je résistais.
En revanche, je voyais bien des couples se défaire comme ils s’étaient faits pour se refaire dans la même sphère « laborieuse » avec de nouveaux partenaires.
Étonnement de ma part : Si tu n’as pas compris la première fois, as-tu besoin d’y revenir ?
Mais eux y revenaient, en général après l’une des deux fêtes de fin d’année (juin et décembre) de l’entreprise, voire à l’occasion de « camp de vacances », ou avec un membre de la clientèle ou des fournisseurs.
Jamais avec l’inspecteur des impôts ou avec le contrôleur des Urssaf…
Et je détectais ça avec les demandes de mutation et les changements de domicile que je devais contresigner.
Ils sont fabuleux, me disais-je : Et ils font quoi des mômes ?
 
Bref, endogamie géographique, laborieuse ou sociale.
Ce qui m’a donné l’idée de monter un site de rencontre. Je vous le dis tout de suite, ça n’a jamais marché parce que c’était l’époque du « 3615 Ulla », un « bon truc » pour « transe-télécom » pour vendre de la bande passante en surnuméraire.
Assez simple : J’avais accès à quelques centaines de milliers de « fiches de compétence » où puiser pour mes « transformations » à orchestrer. Avec l’historique du parcours professionnel, les renseignements familiaux, la progression dans l’échelle hiérarchique et tous les détails d’état-civil. Et l’idée était d’utiliser les « profilages » pour « matcher » deux individus à raison de leurs attentes et potentielles frustrations d’ambitions contrariées.
Sur le plan professionnel, c’était assez complet.
 
Il manquait toutefois l’aspect « développement affectif » qui transpirait tout de même à travers quelques items.
Assez simple alors d’envisager quelques « transferts », même provisoires et sur invitation, devant favoriser des rencontres… « jouissives ».
Je ne suis pourtant pas un matheux, mais avec « multiplan-junior », même moâ, je pouvais « estimer » des chances de réussite, confortées par ailleurs de temps à autres par quelques « Observations Instantanées » (mes « OI ») sur le terrain (où je passais beaucoup de temps…)
Et puis, la mission réussie, je suis passé à autre chose, abandonnant ce projet-là.
 
Depuis, le procédé aura été repris à l’heure des algorithmes et d’internet.
Avec un certain succès, car derrière « l’Amour 2.0 », finalement se cachent des algorithmes dans les applications existantes.
Assez rudimentaires, il faut bien le dire.
C’est dire le côté désolant du procédé…
Car longtemps tournées en dérision, les personnes à la recherche de « l’amour » sur Internet (et pas dans le pré) et notamment avec « Fesses-book » où on se fait des « amis » sans jamais les rencontrer et encore moins les « sexer »  (sauf « Montagne-de-Sucre » qui aura trouvé sa moitié à lui grâce à son propre réseau, comme quoi…) sont devenues de plus en plus nombreuses à être accro : Je ne compte même plus le nombre de couples formés ou reformés grâce à ses « délices » dans mon entourage.
Pour tout vous dire, je suis même surpris que plus personne n’ose aborder un ou une inconnue dans la rue, lui balancer un compliment instantanément sorti du cœur, juste « pour voir » et « tenter sa chance », plus ou moins sûr de son charme « méditerranéo-slave », quitte à se prendre des râteaux bien sentis : Les jeunes (et moins jeunes) n’ont plus le goût du risque.
Ou ont peur pour leur égo…
 
Et plein d’études montrent que l’attitude générale de la population vis-à-vis des applications et sites de rencontres a évolué avec le temps !
Aujourd’hui, s’inscrire sur un site comme Tinder est devenu presque anodin : Je ne sais pas, je n’ai jamais fait.
Selon Statista, près d’un tiers des Européens aurait déjà utilisé un site de rencontre au moins une fois dans sa vie…
Monstrueux !
 
Or, pour trouver l’amour, les algorithmes ne fonctionnent pas du tout comme des humains mais tous de la même manière et s’adaptent selon le public et les fonctionnalités que l’application souhaite mettre en avant.
Ainsi, selon le site dataconomy, l’application OkCupid utilise un système de match en fonction des caractéristiques que l’utilisateur a complété dans un questionnaire lors de son inscription. Elle irait encore plus loin dans la course au match en évaluant l’importance d’une caractéristique sur une autre.
Notez que tant que le « matché » ne note pas sa rencontre, on n’arrivera pas à grand-chose.
Mais peut-être que ces sites proposent cette fonction… je l’ignore.
Après avoir mis fin à son système de score Elo, l’application Tinder a adapté son algorithme et affirme se baser sur les « activités récentes, préférences et localisations » pour favoriser les matchs.
On en revient aux bals populaires…
 
Pour Happn, en revanche, amour rimerait avec localisation uniquement : Notez que c’est logique. Qui va faire 200 bornes un jour de grève des transports pour constater qu’il s’est fait poser un lapin ?
Dès son lancement en 2014, l’application avait essayé de se différencier des applications de rencontre existantes en promettant de « saisir sa chance et retrouver qui on a croisé ».
Pas évident : Il aurait mieux valu saisir l’occasion la première fois.
Mais comme l’amour ne se commande pas, refaire du hasard un atout « non-hasardeux » me semble superfétatoire…
C’est en se basant sur la géolocalisation que l’appli « gauloisienne » promet à ses utilisateurs de trouver l’âme sœur : Ça réduit les lapins…
D’autres applications comme Hornet se distingueraient à travers la proposition d’introduction de contenu, en plus de sa fonctionnalité de chat.
Peut-être, mais autant sortir boire une bière avec un pote… qui fera la conversation en détaillant le « cheptel » qui déambule sous la macula.
 
Avec son ancien système Elo, Tinder avait tendance à distinguer les profils sur base de l’attirance qu’ils pouvaient créer. Un profil qui était beaucoup « aimé » par les autres utilisateurs grimpait ainsi dans le classement : Le système d’algorithmes de Tinder ne suggérait alors plus que les profils les plus attirants et attractifs à ce même profil, segmentant ainsi les communautés.
Inversement, d’un point de vue émotionnel, les applications de rencontres peuvent parfois causer du tort à leurs utilisateurs : Le système de score de « désirabilité » aurait ainsi un impact négatif sur la confiance en soi.
Et surtout, à mon sens, une vaste désillusion de l’impétrant(e).
On dénonçait le score Elo, encore actif à l’époque, et qui a été le point de départ d’une enquête journalistique.
Dans cette enquête, on décrit la solitude ressentie suite à l’utilisation de Tinder, ainsi que la découverte jusqu’à 800 pages d’informations personnelles que l’application avait récoltées sur certaines personnes…
Dans son enquête, la journaliste a découvert que le site de rencontres avait tendance à mettre en contact les jeunes femmes les plus jolies avec des hommes riches de 10 à 15 ans plus âgés.
Les autres, elles rentraient en métro…
Une méthodologie qui pose question…
Un site de putes ou quoi ?
 
Car lorsqu’il s’inscrit, l’utilisateur n’a aucune idée de ce qu’il attend. Les sites de rencontre n’encadrent pas l’usage de leurs services. L’impact psychologie peut donc être énorme, dans la mesure où les services vous mettront de préférence en contact avec des personnes qui seraient susceptibles de vous intéresser, ou du même rang social que vous. Difficile parfois d’accepter que l’on ne soit pas à la hauteur pour se voir proposer les profils que l’on convoite…
 
Il paraît qu’il suffit de jeter un coup d’œil aux « coups de cœur », sur Tinder, pour s’en convaincre : L’application de dating n’hésite pas à catégoriser des personnes sur la base de leurs photos et descriptions, choisissant un libellé pour l’identifier comme « sportive », « aventurière » ou « modèle » – des profils censés vous correspondre.
Et si ces dames ont tendance à « liker » les hommes grisonnants (là, je n’ai aucune chance malgré mon âge avancé), elles sont vite cantonnées à cette seule catégorie. Même topo si vous avez une préférence pour les « sportives »…
 
Autrement dit, ce n’est pas la panacée, loin de là : Autant en rester avec le « cadre-sup » et sa secrétaire recrutée par ses soins. Et on en revient à la case « sexe au bureau » avec tous ses déboires qui s’étalent dans les tribunaux (pénaux et/ou prud’homaux »).
À éviter, je vous en conjure.
Mes parents se sont rencontrés à la fac. Je ne sais pas si je serai né sous l’empire de Meetic.
Les copains de mon père se sont mariés chacun à une « promise » rencontrée dans leur « bal de promo » : C’est vous dire s’ils n’étaient pas regardant mais plutôt bon public.
Quelques-unes ne seraient peut-être pas nées pour que je les rencontre avec l’heure des smartphones.
Du côté de chez ma mère, ses copines faisaient la chasse des bons-partis sur la recommandation de leurs parents qui fournissaient les lieux, dates et invitations à des « rallyes » entre Neuilly-Auteuil-Passy et Versailles.
 
Nous, leurs jeunes, on s’est démerdé comme on pouvait : Notre éducation sexuelle et émotionnelle, on se la faisait nous-mêmes avec des heurts et des bonheurs.
Les deux sont indispensables pour « trouver l’être que l’on attendait » pour parodier Joe Dassin.
Et nos jeunes à nous, nés de nos coïts-féconds restent avoir la bride sur le cou. À nous de les éduquer pour qu’ils ne nous ramènent pas n’importe quel(le) rastaquouère sorti(e) de nulle part.
Même si j’ai quelques cousins qui ont échoué à cette tâche basique-là…
 
Et je note pourtant que ce sont des bons publics à toutes ces applications. Eux et les « à recaser ».
Très peu pour moâ les « à recaser » : Soit elles sont insupportables à vivre pour finalement être déjà divorcées. Il y en a au moins un qui en a eu ras-la-casquette ; soit se sont des veuves, des bouffeuses de mek.
Mourir jeune, d’accord – même si c’est loupé pour moi – mais d’amour, ça doit être dramatique.
Même pour le survivant…
Je le vois bien à travers une de mes « cousines » en manque notoire de mâle à la maison : Elle en a déjà eu trois d’affilée et pas toujours forcément bourrés de fric (c’est ce qui compte pour elle et elle sait compter…) : Ils ont tous morts.
 
Alors, sexer pour sexer, j’attends avec impatience le Uber du sexe. Au moins, tu en choisis une qui cause (ou non) qui apprécie ou non et tu peux changer de compte si tu as envie. Quitte à te rabattre sur une « tarifée » qui ne posera pas de question et te foutra une paix royale par la suite…
Il paraît que ça existe déjà, mais je n’ai pas trouvé (parce que je n’ai pas cherché).
Vivement le retour de la « drague à l’ancienne » : « Oh mademoiselle ! Avez-vous une sœur jumelle qui a les mêmes yeux que les vôtres ? »
Au moins, ça reste élégant. Nettement plus que le sexe-dating ou les applis d’esseulés.
 
Mais bon, j’aurai loupé cette étape décisive du « 3615.02 » qui aurait pu faire ma fortune.
Tant pis, n’est-ce pas : Peut-être dans une autre vie (sauf que je n’ai décidément pas envie de « revenir » la faire…) et je ne suis pas né pour « faire fortune ».
À quoi ça sert, à vrai dire : On finit tous dans le même état cadavérique.
 
Bonne journée à toutes et à tous !
 
I3

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